En quelle année êtes-vous rentré dans la ZM-FN ?

à bord GANTY encore un contemporain
Je suis rentré quelques mois après toi (01/12/1952
j'ai connu Sidol et Jacobs CIP
Connu VAN AELTS au Dépôt des équipages une terreur comme tous les anciens KAKI qui avaient été mutés à la ZM-FN pour nous apprendre le DRILL , rien avoir avec notre vie de marin à bord
a + car nous avons surement des souvenirs a nous raconter
amicalement
Roger

merci ganty de me rappeler ces noms si célèbres ces années là :van aelst ,sidol,et cie.moi,je suis entré 01/08/1951 comme csor pont après le cip section matelotage
avec Vittel un sous off.français de Brest.puis ce fût à bord du billet avec Depoortere et le fameux Pesch comme premier lieutenant.ensuite transfert au staff pour la correction des cartes marines ,j'ai évidemment connu les innondations à Ostende.
Ce fût vraiment une belle époque.Et le gros Bill porte drapeau lors des défilés.!!!!

Bonsoir Olivier.
Comme tu le sais je suis un ancêtre d'un levée 48/49, et du vieux Breydel et du 1020, mais comme tu parles de StKruis, j'y ai fait trois semaines de rappel à l'automne de 1953 comme quartier-maître canonnier pour un cours de rafraîchissement sur 20 mm Oerlikon et initiation au 40mm Bofors et 3 inches US. Ce fut en effet rafraîchissant au sens littéral du terme. Nous étions une vingtaine de sous-offs de réserve et de COR. Je n'oublierai jamais l'accueil du commandant de la section d'artillerie,dans son discours de bienvenue. C'était un CC aux grosses lunettes d"écailles, visiblement un kakhi terrestre déguisé. Il nous dit que ce matériel était obsolète mais comme la plupart d'entre nous étaient désignés pour devenir chef d'une équipe DEMS à la base de Liefkenshoek il serait placé quand même, faute de mieux sur les navires marchands pour le moral des équipages. Oui vous avez bien lu : pour le moral, ce qui n'était peu^-être pas très encourageant pour le nôtre.
Deux anecdotes pour illustrer ce rappel. Nous sommes allés un journée au champ de tir de Lombardzijde pour un exercice de tir à l'Oerlikon sur une clache remorquée par un vieux Spitfire civil de la COGEA. Ce fut chaque fois très bref pour chacun de nous.Capelé dans les bretelles du canon, quand l'avion arrivait, on entendait l'ordre "Ouvrez le feu". A peine le temps de tirer quelques cartouches et de voir deux ou trois traçantes disparaîtrent dans le ciel ,retentissait " Cessez le feu!" et c'était tout.
L'avant dernier jour, un vendredi nous avons embarqué sur le "Lecointe" pour un tir en mer au Bofors sur une clache qui devait arriver à la remorque d'un Meteor de la FaéB. Nous avons poireauté toute la journée autour des Bofors sans voir arriver le moindre avion. Le temps était relativement calme avec un plafond de stratus assez bas. Nous étions quand même transis dans nos minces uniformes avec la seule chaleur de nos cagoules anti flash pour nous réchauffer un peu. En fin d'après midi, la mer forcit avec un assez méchant petit clapoti. Le commandant du "Lecointe" qui partait en garde-pêche en Islande décida de ne pas rentrer à Ostende et de nous transférer sur un MSC qui passait près de nous au large de Nieuport. Comme je m'étais collé contre la cheminée pour y trouver un peu de chaleur, je fus un de la première fournée à embarquer sur le canot à moteur babord. A peine laché à l'eau, le moteur se cala, on tossait pas mal contre le flanc du Lecointe en culant vers l'arrière.Le commandant du canot, l'enseigne VD hurlait des ordres de toutes sortes, en culant une partie du cockpit ou nous étions fut endommagée, par un des déversoirs du "Lecointe" Les vitres éclatèrent et un flot d'eau huileuse coula sur nous. Heureusement je ne fut personnellement pas arrosé. Enfin le moteur put redémarer et nous partîmes vers le MSO qui disparaissait de notre vue chaque fois que nous étions dans un creux. On arriva enfin à couple, le transbordement s'avérait périlleux à cause des montées et descentes des deux coques. N'écoutant que mon courage je sautai sur le Msc au moment où nous étions au sommet d'une crête (NB nous n'avions pas de gilet de sauvetage) De solides bras m'agrippèrent pour me jeter sur le pont du MSC. Ouf, on passa bien tous les six. Pendant que le canot retournait vers le Lecointe,un échange de messages Aldis s'échangèrent entre les deux passerelles. Le moteur du MSC vrombit et nous partîmes en avant toute vers Ostende laissant le Lecointe loin derrière. Suite et fin : rentré me rafraîchir dans ma chambre j'attendis vainement deux copains avec qui j'avais convenu de souper en ville. Ils ne vinrent pas et je les maudissais. Le lendemain j'étais seul dans la chambre, le lit de mon copain n'était pas défait. Il n'avait pas fait la bombe en ville et arriva penaud avec les autres. Ils avaient passé la nuit sur le Lecointe dont le commandant n'avait pas voulu rentrer à Ostende...

Merci Robert ,ton récit reflete bien l'ambiance de l'époque avec les kakhis déguisés en marin
pas le mème esprit qu'a bord.
encore des anecdotes svp , tu les racontes si bien
respectueusement
un gamin de 76 ans

Bonsoir Robert

félicitations pour tes anecdotes si tu lis les post des matafs des années aprés

c'était véritablement l'aventure avec un grand A de ton temps en plus c'est comme

un roman de mer quant on te lit . sur ta photo un véritable loup de mer

continue a nous faire rever MERCI MERCI


AMICALEMENT


MIKE

Robert

si tu donnes encore des conférences fais en part sur le forum tu auras bcp

de fans


A+

MIKE

bonsoir robert

pour ce beau récit,je pense que tu revis chaque instant que tu nous décrit
continue à nous faire parvenir tout tes souvenir,cela nous fait vraiment rever
encore
je te souhaite ainsi qu'a ta famille une bonne fin d'anée 2010 et une très bonne année 2011
cordialement
thierry

Salut,

En lisant Robert, je voyais un film, tellement que c'était vivant ! Encore des histoires vécues, les Anciens ! On en redemande.

ho oui que l'on en redemande
et comme dirait mon neveu de 14 mois core core core

bonne soirée à tous

thierry

Bonsoir a tous

la rubrique étant entrée a la force navale

j'ai entendu a plusieurs reprises que les candidats a l'ecso début années 70

DEVAIENT passer un examen a l'hopital militaire d'ostende on les plaçait sur une

centrifugeuse pour tester leur éventuel mal de mer

qui pourrait confirmer ces faits les miliciens navigants ne passaient pas ce test

et des gradés qmt avaient le mal de mer donc ça ne détectait rien du tout

les faits de l'examen m'ont été confirmés par jp maes en 1972 MAIS QUI CONNAIT

bien jp maes et sa propension a aimer les blagues et farces quoique cela m'a été

confirmé par d"autres je suis tjrs dans le doute quant a la r&alité de cet examen

dit médical cela a t'il existé ou s'agit t'il d'une légende de la zm fn

A+

MIKE

Salut Mike,

Etant entré en '74 comme milicien, je n'ai jamais entendu quoique ce soit sur cet examen, même de la part des sous-off de carrière. Que l'on fasse cet examen pour les aviateurs de la chasse, je peux comprendre, vu qu'ils sont sujets à plusieurs "G"... Mais pour des marins, je ne vois pas l'utilité de la "centrifugeuse". Sur le Mechelen, le pacha et mon chef électricien étaient invisible, because : mal de mer. Ce qui ne les a pas empêché d'être officier pour l'un et adjudant chef pour l'autre. Pour ma part, je pense que c'est une légende (que je n'ai jamais entendu) ou plutôt une blague de JP Maes.

Bonsoir nicmataf

merçi pour ta réponse effectivement les candidats pilotes de chasse passent

l'examen de la centrifugeuse

si tu as connu jp maes il est capable d'inventer un canular pareil néanmoins

l'armée aussi est capable de faire des tests inutiles

A+

MIKE

Bonjour, en 66 les Vc sont passé à la centrifugeuse à l' Hm d' Oostende

Bonjour en 66 également cordialement

Bonjour à tous,

Je confirme en 1971 les VC passaientt ce teste, mais ce n'était pas comme à la force aérienne.
je l'ai fait, une chaise est fixée sur un plateau rond, on fait tourner la chaise asser vite et on l'arrête, directement il faut descendre et marcher le long d'une ligne blanche. Celui qui réussi à suivre la ligne est recalé ( attitude pas normale donc pas bon. ).


A+


Robertleffe01