Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

https://twitter.com/infobae/status/1037650269788663808

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Clarification de la marine

Début aujourd'hui de l'opération de la recherche finale du sous-marin (6.09.2018)

Avec la dernière technologie, et une équipe de spécialistes des recherches sous-marines, l'entreprise Infinity Ocean commencera aujourd'hui la recherche finale de l'ARA San Juan. L'entreprise a une durée maximale de 120 jours ouvrables pour remplir son objectif. Si elle ne le trouve pas, elle ne sera pas facturée pour ses services.

Tout est prêt dans le port commercial de Commodore Rivadavia pour l'arrivée du navire Seabde Constructor avec un équipage de plus de 40 marins et des techniciens, deux officiers sous-mariniers du lieutenant, un de la Marine Argentine hydrographe Fragata ajouter et spécialiste en interprétation d'images et 4 parents des marins disparus qui agiront en tant qu'observateurs de témoignages.

Bien qu’ils ne soient pas des experts en la matière, ces observateurs sont un gage de transparence dans l’opération pour le reste des familles.

Le navire repartira avec la marée haute du 7 septembre et 24 heures après, il sera déjà dans la zone des opérations. Cinq véhicules sous-marins autonomes, également appelés AUV, seront affectés à la recherche sous-marine. Ces véritables « drones » sont programmés pour balayer une zone de recherche, puis les informations recueillies sont déchargées et traitées à bord du navire.

Le "SEABED CONSTRUCTOR"

C'est un navire polyvalent mis en service en 2014 adapté aux opérations offshore (en haute mer) Il mesure 115 mètres de longueur et 22 mètres de largeur, il possède un héliport avec une plate-forme de 26,1 mètres de diamètre et il a un poids brut de 7.883 tonnes. Entre les membres d'équipage et les spécialistes, il compte 44 personnes à bord (en plus des 7 Argentins) et il peut accueillir jusqu'à 102 personnes. Le Seabed Constructeur dispose pour la recherche sous-marine de 5 "Drones sous-marins autonomes" ou AUV.

Les principales caractéristiques de ces drones sous-marins autonomes sont les suivantes :

- Vitesse de fonctionnement: entre 2 et 6 nœuds (3,6 à 10,8 km / h)
- Longueur: 6,2 mètres
- Profondeur de fonctionnement: entre 5 et 6000 mètres.
- Autonomie nominale: 60 heures à une vitesse de 3,6 nœuds.

Selon les spécialistes de la marine qui surveilleront l'opération, le déploiement de chacun de ces submersibles prend deux heures. Une fois positionnés, ils fonctionneront pendant 42 heures, après quoi deux heures supplémentaires seront consacrées à leur récupération. Les données (les images du sonar) que chaque unité a accumulé dans sa mémoire interne sont ensuite téléchargées sur le système d’analyse central situé à bord du Seabed Constructor et 12 heures supplémentaires sont consacrées au traitement des images et à leur interprétation.

Si ces délais sont respectés, chaque domaine sur lequel l’entreprise entend se dégager prendra trois jours de travail. Cela signifie que dans environ 10 jours, ils pourraient avoir terminé l'enquête primaire sur les trois domaines de recherche de base. Toutefois, les conditions peuvent aller jusqu’à 120 jours ouvrables, fixées par le contrat signé avec la marine argentine. Il convient de préciser que lorsque la météo ne permet pas l'exploitation des drones, le calcul du délai est interrompu.

Selon le plan de travail, l’équipement submersible (les drones) va "balayer" les différentes zones dans la direction sud-nord. En commençant par la zone dite "01" qui est la plus petite et qui, selon Ocean Infinity, est la plus probable pour la découverte du sous-marin. Après l'épuisement des zones - dont la profondeur est d'environ 1000 mètres -, plusieurs canyons sous-marins seront inspectés. Ces canyons sont une sorte de ravin au fond de la mer, avec une profondeur supplémentaire de 300 mètres et une largeur moyenne d'un kilomètre.

Ocean Infinity a précisé que bien qu'ils utiliseront toutes les informations fournies par la Marine Argentine, ils ne se limiteront pas seulement à une source, dans ce sens et lors d'une présentation qui a eu lieu mardi dans l'auditorium du bâtiment Libertad (le quartier général de la marine) le PDG de l'entreprise, Oliver Plunkett, a déclaré que pour cette opération en particulier, ont été embauché en tant que conseillers, l'ancien chef de la force sous-marine de l'US Navy l'amiral Mike Connor, et l'amiral anglais Nick Lambert, qui était le chef de service de l'hydrographie navale de la couronne britannique. Les deux professionnels ont préparé des rapports indépendants présentant différents points de vue, qui seront également pris en compte par l'entreprise contractante.



Comme point de départ, l'entreprise concentrera ses efforts sur la position correspondant au registre de coordonnées géographiques fourni par la société de télécommunication "Iridium" et qui est lié à la dernière tentative de communication de l'ARA "San Juan" avec le satellite du service Internet qu'utilisait le navire. Comme on s'esn souvient, cet événement a eu lieu le 15 novembre 2017 à 8h36.

Non seulement une bonne partie du haut commandement de la marine a participé à cette présentation, mais plus de 30 parents des sous-mariniers du "San Juan" et les avocates Valeria Carreras et Lorena Arias. Les sources de la marine consultées par Infobae ont convenu qu'il y a une nette amélioration de la relation entre les familles et la Marine, car après plusieurs allées et venues dans le processus d'appel d'offres, l'opération de recherche commence enfin à prendre forme.

Existe-t-il des possibilités pour localiser le San Juan ?

Nombreux sont ceux qui ont fait valoir que si la plus grande force de secours navale internationale de l'histoire de la navigation n'avait pas réussi à trouver le sous-marin et son équipage, pratiquement aucune entreprise privée avec un seul navire ne pourrait réussir. Cependant, les spécialistes sur le terrain ne partagent pas cette position.

« La force militaire internationale a effectué une tâche de recherche d'urgence en vue de l'éventuel sauvetage de survivants, ils ont utilisé une technologie différente et dans aucun cas ce type de véhicules sous-marins autonomes », a déclaré le quartier général de la marine.

Le commandement de la marine a fait valoir que : « Après avoir analysé tous les les preuves reçues par nos propres unités et par les différents pays et organismes qui ont participé aux tâches de la recherche, le ministère de la Défense et la Marine Argentine continuent maintenant avec la phase de recherche scientifique. Cette phase impliquera un balayage systématique du lit marin, lent et étendu dans le temps, en employant des capteurs de recherche correspondant au terrain pour détecter le moindre contact, pour finalement employer un ROV (un mini sous-marin télécommandé) qui identifiera visuellement si le contact correspond au Sous-marin ARA San Juan ou pas ».

Et ils ajoutent que: « À cette fin, des caractéristiques particulières sont nécessaires pour utiliser l'équipement et des spécialistes pour les faire fonctionner, permettant la détection, la localisation et l'identification du sous-marin, et la possibilité de contrat de service, en tenant compte de la disponibilité des ces moyens dans le monde sont absolument limitées ".

Que se passera-t-il si le sous-marin est trouvé ?

Il a été signalé à plusieurs reprises que l'opération contractée comprend uniquement l'emplacement précis et l'identification fiable du "San Juan". Le renflouement du navire (si il est entier) est en principe techniquement impossible. Cependant, le ROV a la capacité mécanique de rapporter à la surface des objets de petites dimensions qui se trouvent dans la zone de l'épave.

Mais au-delà du fait que le contrat n'attribue aucune tâche de ce type, rien ne pourra être touché sans l'autorisation expresse de la juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yañez, ce pourquoi il est spéculé que si cette situation se produit, l'entreprise attendra une autorisation du magistrat pour tenter de renflouer des débris correspondant au navire.

Les autorités navales sont particulièrement préoccupées par le traitement des informations relatives au développement de l’opération. En ce sens et indépendamment du fait que les membres des famille à bord peuvent envoyer des messages à ceux qui resteront à terre, la marine argentine sera seule responsable de la diffusion des informations officielles. Pour cela, et étant donné que le navire dispose d'un système Internet par satellite, deux rapports quotidiens sont prévus. Un en début de journée et un autre à la fin. Les chaînes de courrier électronique, les groupes WhatsApp, les appels téléphoniques ainsi que le site Web de la marine seront utilisés.

Selon le chef de presse de la Marine, les informations seront complètement publiques, à la seule exception que les familles seront informées d’abord, pour éviter que toute nouveauté d'importance, soit reçue par celles-ci, à travers un moyen de presse avant les canaux officiels de la marine.

Source : infobae.com

Les quatre parents, qui seront observateurs à bord du Seabed Constructor, à l'aéroport de Comodoro.

https://twitter.com/animessina/status/1037643109889437697

Et pendant ce temps là...

https://twitter.com/infobae/status/1037688366139994112

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Incident à 40 kilomètres des Malouines: un navire argentin s'est approché des îles et un navire anglais est sorti pour l'intercepter (6.09.2018)

Le 2 Septembre, une approche inhabituelle du navire océanographique ARA Puerto Deseado de la zone maritime sous le contrôle exclusif des autorités britanniques, situé à environ 40 kilomètres des îles Malouines a été enregistré.

L'information a été publiée par le site Kelper H I Sutton, qui suit habituellement l'activité des forces militaires stationnées dans l'archipel, et confirmée mercredi à Infobae par des hautes sources de la Marine Argentine.

Selon le rapport, le ARA Puerto Deseado a quitté Ushuaia le 20 Août pour mener une enquête scientifique à proximité de Banco Burdwood, également appelé Namuncurá. Ce secteur a été déclaré en 2013 par l'Argentine comme zone maritime protégée et fait l'objet d'une supervision scientifique et technique constante. La caractéristique géographique est qu'elle est située à environ 150 kilomètres à l’est de l’île des États et à environ 200 kilomètres au sud des îles Malouines.

Selon la publication, le navire argentin a opéré dans la zone prévue, mais le 2 Septembre, déjà loin de Banco Burdwood, il s'est approché « trop près des îles Malouines depuis le flanc sud-ouest », en éteignant son système d'identification satelital à distance (AIS) pour ne pas être détecté.



La même source a indiqué que, compte tenu de la situation, le navire militaire HMS Clyde a reçu l'ordre d'appareiller pour intercepter le navire argentin, et s'est lancé à pleine vitesse vers le ARA Puerto Deseado à 16h57. La manœuvre d’interception s’est terminée à 19h17, alors que le navire océanographique avait reconnecté son équipement AIS et se dirigeait vers le port d’Ushuaia, où il est arrivé dans l’après-midi du lendemain.

Des sources de la marine argentine ont expliqué que le navire avait été confronté au milieu de son opération à une forte tempête qui a dû être contourné (en mettant la proue vers la tempête), ce qui a mis le navire en route vers les îles. Ils ont dit que l'incident a été alerté aux autorités navales britanniques et que la pénétration dans la zone de transit restreint n'a jamais été spécifique, puisque le navire a repris son cours vers le continent dès que le temps l'a permis.

En revanche, la marine a nié la prétendue déconnexion du positionneur satellite. Ils ont dit qu'il est très probable que la liaison par satellite du navire ait été perdue à un moment donné.

Ce que vous devez savoir

En 1990, l'Argentine et la Grande-Bretagne ont signé le soi-disant « Traité de Madrid » afin de définir des règles pour la coexistence harmonieuse entre les deux pays, en supposant que la demande au-delà de la souveraineté inaliénable sur les territoires occupés d'un jour à l'autre Les autorités politiques et navales de l'extrême sud du pays doivent coexister avec leurs homologues anglais et il est nécessaire de créer un cadre facilitant la coexistence.

Les secteurs les plus durs de la lutte malvinera appellent à ce traité le Versailles Argentin, parce qu'ils considèrent que le pays a explicitement accepté l'Angleterre comme pays limitrophe. Au contraire, les défenseurs de l'accord soutiennent que des questions humanitaires comme la recherche et le sauvetage maritime ne pourraient pas se faire sans établir des règles de coexistence.

Le traité prévoit, entre autres, l'information mutuelle que les gouvernements devraient faire des mouvements de militaires, unités navales et aériennes dans la région, ainsi que la soi-disant zone d'exclusion de 200 miles nautiques autour des îles, imposées par l'Angleterre en avril 1982, réduite depuis à 25 milles et constituant une sorte de mer territoriale.

En ce qui concerne l'information réciproque sur les opérations militaires, ceci est rendu obligatoire pour les parties concernées quand interviendront quatre ou davantage de navires ou aéronefs, ou impliquant plus de 1.000 soldats ou plus de 20 décollages d'avions de combat sont envisagés. Dans un autre paragraphe, on établit aussi qu'on devra informer 48 heures à l'avance toute approche d'un moyen naval d'une partie à moins de 50 milles de la côte sous contrôle de l'autre partie.

Le "Puerto Deseado"

C'est un navire océanographique construit pour le CONICET (Conseil national de la recherche scientifique et technique) mis à l'eau en 1976 et qui à travers une convention est nautiquement servi par du personnel de la Marine Argentine, en complétant avec du personnel scientifique de l'organisme civil de recherche. Bien qu'il ait un commandement militaire, le navire n'est pas armé et sa coque est peinte avec les couleurs typiques de l'Antarctique qui, loin de cacher sa présence, le met en évidence. Il est le support naturel pour le brise-glace ARA Almirante Irizar au cours de la campagne d'été en Antarctique et a été utilisé pour les tâches de bathymétrie du plateau continental argentin, qui a conduit à la reconnaissance du fait que l'ONU a récemment fait en reconnaissant au pays une extension de celui-ci JUSQU40 350 milles marins.

En effet, les forces armées coloniales ont activé les protocoles de réponse pour les cas d’intrusion. Mais le déploiement semblait davantage dû à un test interne des mécanismes qu’à un problème réel. Des sources diplomatiques consultées par Infobae ne rendent compte d'aucune réclamation ou protestation par le ministère britannique des Affaires étrangères ou l'ambassade de la couronne elle-même à Buenos Aires, ce qui suppose que pour les autorités de Londres l'incident allégué n'est pas grave.

Actuellement, les gouvernements des deux pays travaillent une politique distension et confiance mutuelle (qui récolte des éloges et des critiques). Dans le cadre de cette politique les tâches d'identification des restes des anciens combattants argentins enterrés à Darwin , l'analyse d'une politique de vols commerciaux entre le continent et les îles et le contrôle de la pêche illégale effectuée par des navires de pays tiers ont été possibles, entre autres sujets.

Source : infobae.com[/size]

Le SEABED CONSTRUCTOR est reparti vers Comodoro Rivadavia, et il devrait arriver vers 18h (heure belge) :

Le SEABED CONSTRUCTOR est tout proche Comodoro Rivadavia :

https://twitter.com/LydiaCocha1/status/1037725004216061952

Vidéo du début de la conférence de presse à Comodoro du PDG de Ocean Infinity :

Le SEABED CONSTRUCTOR arrive à Comodoro Rivadavia :

https://twitter.com/ADNsur/status/1037736652481982464

Y a pas beaucoup d'activité dans le port !

https://twitter.com/radiocracia883/status/1037737545935798272

Salut Olivier,

Alors PAUL, titian, Xavier et tout les autres à votre avis où se trouve l'épave du sous-marin ???

Pour moi, le point B n’a aucune valeur car j’ai toujours la certitude que le CBTO est incapable de situer précision une explosion aussi éloignée de ses installations d’écoute.
Reste l’heure à laquelle a eu lieu cette explosion qui, si elle est correcte, permet de mesurer la distance maximale qu’aurait pu parcourir le San Juan entre le point A et son naufrage.
Je trace donc un cercle avec A comme centre et cette distance comme rayon.
Ou plutôt, « je tracerais » car je ne suis pas foutu de retrouver l’article ou le message qui précise la vitesse max en plongée du San Juan !
Le San-Juan est donc supposé se trouver quelque part dans la surface définie par ce cercle mais avec une probabilité plus forte dans un quadrant entre le SSW et NNW
Je dirais donc carré 4 coin inférieur droit ou carré 7 coin supérieur droit.
Tout ça évidemment si on ne tient pas compte de toutes ces histoires de Bureau Naval Américain, d’appels radio manqués, de bruits sous-marins « humains », d’appel du San Juan pour connaître la position des navires proches etc.

Bon, j’ai tout faux évidemment, on verra bien… !

Bon quart Olivier. Je sais que tu es sous le charme mais n’oublie pas de faire une petite pause de temps en temps .

@PAUL a écrit:

Bon quart Olivier. Je sais que tu es sous le charme   mais n’oublie pas de faire une petite pause de temps en temps  

Bonsoir PAUL,

Ne t'inquiète pas, je maitrise la situation, mais bon c'est vrai qu'avec l'arrivée du bac norvégien, les infos et les news se succèdent à un rythme soutenu...

Mais ça va d'aller

La première femme sous-marinière de la marine argentine
sa soeur embarque sur le Seabed pour superviser la recherche


https://twitter.com/i/status/934219387560742914

On commence à y voir beaucoup plus clair  

https://twitter.com/ClarinSociedad/status/1037730939135242240

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En détail: où et avec quel équipement ils chercheront l’ARA San Juan (6.09.2018)

À quelques heures du début d'une nouvelle expédition de recherche du sous-marin perdu, ce journal a eu accès aux détails de la mission.

Entre vendredi et samedi, le Seabed Constructor (SC), équipé de cinq AUV (véhicules sous-marins autonomes) et des dernières technologies disponibles pour les recherches sous-marines, quittera le port de Comodoro Rivadavia. Quatre parents des membres de l'équipage de l'ARA San Juan officieront en qualité d'observateurs et trois officiers de la marine argentine, dont deux sous-mariniers expérimentés et un géophysicien du service d'hydrographie navale, joueront le rôle d'observateurs; tous seront embarqués sur le SC.

Il y a quelques jours, Oliver Plunkett, le PDG de la société Ocean Infinity, a expliqué aux parents des membres de l'équipage du sous-marins perdu à quoi ressemblera la recherche. L'exposition était fermée à la presse, mais Clarín a quand même pu accéder à son contenu.

« Il n'y a pas de données qui suggèrent un scénario de recherche différent de celui qui a été inspecté », a affirmé Plunkett. « Toutes les preuves, données acoustiques, positions satellites et informations que nous avons collectés sont centrés dans les mêmes zones. Nous avons divisé cette zone en trois sous-secteurs et nous l’avons un peu plus étendu », a-t-il expliqué.

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La zone 1, avec la probabilité d'occurrence la plus élevée, correspond à la dernière position confirmée du San Juan lorsque, via la société satellitaire Iridium, cela a été la dernière fois qu'il a communiqué avec sa base. C'était le mercredi 15 novembre à 8h36, à 18 mètres de profondeur, en position périscope. Cette géolocalisation s'appelle le point Iridium et se situe à environ 420 km de Comodoro Rivadavia.

A l'intérieur de cette même zone 1 se trouve le point le plus intéressant qui correspond à l'endroit où, le même jour, à 10h51, "l'anomalie hydroacoustique" a été enregistrée. C'est-à-dire 2 heures et 15 minutes plus tard en direction de Mar del Plata, et on estime à l'extérieur ou sur la pente continentale.

La zone 2 est située à l'est, adjacente à la zone 1. Là, les canyons Almirante Brown sont plus prononcés.

Plunkett a précisé que les cinq AUV fonctionneront conjointement dans chaque zone. Ils permettent de ratisser en immersion jusqu’à 6 000 mètres de profondeur, bien que la profondeur de la recherche dans toutes les zones - y compris les ravins (canyons) - varie entre 200 et 1 300 mètres.

Un point à prendre en considération était la tache de carburant, longue d’un à deux kilomètres, détectée par le navire norvégien Skandi Patagonia le 29 novembre. Cette indication a été rejetée par le Skandi "parce que le fluide n'était pas émulsionné, et donc il peut correspondre à la vidange de cale de tout les navires", a-t-il fait valoir. "Cependant, cette zone a été ratissée de nombreuses fois", ont-ils assuré à Clairon depuis la Marine. Pour Plunkett, cependant, c'est une indication forte à vérifier.

La zone 3, est la zone la plus éloignée vers l'Ouest, elle est contiguë à la zone 1 et sera la troisième en priorité de recherche. « Nous estimons pouvoir conclure l'exploration des zones 1, 2 et 3 dans les 10 jours », a assuré Plunkett. « Si nous ne trouvons pas le sous-marin aux endroits indiqués, nous étendrons la zone en élargissant les limites de recherche depuis l'épicentre des mêmes zones. Nous nous conformerons également aux spécifications stipulant 60 jours de recherche au minimum et 120 jours maximum. "

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En ce qui concerne les instruments, Plunkett a déclaré que les AUV sont la «formule 1 pour le ratissage sous-marin». L'expédition a également des véhicules sous-matin télécommandés à distance (ROV); quatre types de sonars différents, y compris les sonars à balayage latéral; et des magnétomètres ultrasensibles qui détectent des objets en bois ou en métal et des pièces de moins d’un mètre.

En ce qui concerne l’identification des objets, le PDG d’Ocean Infinity a insisté pour que tout ce qui est trouvé soit documenté sur vidéo. "Tous les AUV ont des caméras haute définition qui nous permettent d'enregistrer en profondeur et à quelques mètres de distance un objet pour une identification visuelle correcte".

Selon les conditions météorologiques, le Seabed Constructor partira de Comodoro Rivadavia entre vendredi et samedi. Il arrivera sur la zone de recherche lundi, mais il n'y aura pas de reportage avant le samedi suivant.

Plunkett a expliqué la raison. "Chaque AUV met deux heures pour être mis à l’eau, puis il ratisse le fond marin pendant une période de 42 heures, il traite pendant 12 heures, mais il faut plusieurs jours pour analyser cette information. La collecte de données est très approfondie et l'analyse des données que nous réalisons est encore plus détaillée. Par conséquent, les premières informations de recherche ne seront pas disponibles avant le samedi 15 novembre. "

Les indices que la juge Marta Yáñez a récemment ordonné à la Préfecture Navale de vérifier, à la demande de l'avocat Fernando Burlando et du docteur Carreras, ne seront pas inclus spécifiquement dans cette recherche du fait qu"ils ont déjà été rejetés par un navire de la Préfecture Navale qui n'a trouvé là que des fonds rocheux.

L'exposition a ensuite suscité les questions des proches.

- Les informations d'identification du sous-marin collecté sont-elles la propriété de l'État ?

"Oui," répondit Plunkett.

Et elles seront disponibles à la demande de la Juge de Caleta Olivia pour accompagner l'enquête pénale en cours, a ajouté le d'état-major de la Marine, José Luis Villán, présent dans l'auditoire.

- Quelqu'un vous a-t-il donné des instructions sur la façon d'effectuer cette recherche ?

-Pour cette expédition, nous avons les conseils d'un ex amiral et commandant de la flotte sous-marine de l'US Navy et un ex amiral qui était en charge du Service hydrographique de la Marine au Royaume-Uni. En dehors d'eux, personne ne nous a suggéré quoi faire.

Vers la fin de l'exposition, une femme a levé sa main et avec sa voix de mère, ela a dit à Plunklett : « Désolé, je suis très croyante, mon fils m'a parlé dans un rêve, il m'a dit qu'il était entre la lettre T et N. « Où, Luisito ? Lui ai-je demandé. Entre la zone T et N, maman, cherche-moi là, m'a-t-il dit. Je veux vous avertir "

Source : clarin.com[/size]

Y ferait mieux d'aller se cacher celui-là  

https://twitter.com/LydiaCocha1/status/1037756756028522496

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Aguad va venir à Comodoro (6.09.2018)

Le ministre de la Défense, Oscar Aguad, arrivera demain après-midi à Comodoro Rivadavia pour assister au départ du Seabed Constructor, le navire moderne et puissant qui cherchera le sous-marin ARA San Juan, disparu le 15 novembre.

La présence du ministre, qui n’a pas de bonnes relations avec les familles de l’équipage du sous-marin, a été confirmée au LPC par l’administrateur du port, Favio Cambareri, quelques minutes après que le navire de la compagnie Ocean Infinity se soit amarré à la station maritime locale .

Source : lapostacomodorense.com.ar