Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (1)

Le navire ATLANTIS et le navire ARA Puerto Argentino sont toujours à quai à Comodoro.

https://twitter.com/pabloestebanok/status/938085188885778434

Remarque :

- L'Atlantis (qui doit embarquer le ROV CURV-21 qui peut descendre jusqu'à 6.000 mètres de profondeur) doit repartir normalement vendredi pour arriver sur la zone de recherche samedi,

- et pour le ARA PUERTO ARGENTINO je ne sais pas si il va reprendre part à la recherche du sous-marin ? En tous cas, on peut voir sur l'image ci dessous sur la plage arrière tout l'instalation du système de mise en œuvre d'un sonar "remorqué" à balayage latéral (side scan sonar) pour que navire puisse scanner le fond marin sur la zone de recherche :

Mise à Jour : RECHERCHE EN COURS DU ARA SAN JUAN - LES NAVIRES ET LES ÉQUIPEMENTS

Durant la conférence de presse de cet après-midi, le porte-parole de marine a dit que 6 navires (5 argentins et 1 chilien) continuaient en ce moment à rechercher le sous-marin :

1 - Le navire chilien, c'est le RV CABO DE HORNOS qui continue de sonder la zone de recherche.

Et les 5 argentins, sont :

2 - le RV ARA AUSTRAL qui continue de sonder la zone de recherche,
3 - le ARA ISLAS MALVINAS qui doit vérifier les contacts trouvés, par les autres navires, à l'aide du ROV russe "Panther Plus" qui peut descendre jusqu'à 1.000m,
4 - le ARA PUERTO DESEADO qui a quitté la zone de recherche pour aller au port de Mar del Plata, reviendra-t-il ?

et deux navires qui ont plutôt un rôle de surveillance (du trafic maritime, de la navigation, ...) sur et à proximité de la zone de recherche

5 - le destroyer ARA La Argentina
6 - la corvette ARA Robinson


Et trois autres navires doivent arriver prochainement sur la zone de recherche :

- le navire russe RV YANTAR équipé de 2 mini-sous-marin pouvant descendre jusqu'à 6.000 mètres - il doit arriver vers minuit,
- le navire argentin RV VICTOR ANGELESCU qui revient de Puerto Madryn (où il a ravitaillé) et il arriverait demain,
- le navire américain RV ATLANTIS équipé du ROV CURV-21 qui peut descendre jusqu'à 6.000m - il doit quitter Comodoro vendredi et arriver sur la zone samedi.

Update de la carte avec la position des navires. Trois navires recherchent sur la zone : le RV CABO DE HORNOS (chili), le RV ARA AUSTRAL (argentine) et le ARA ISLAS MALVINAS (qui ne donne pas sa position). Un est en approche de la zone, le RV YANTAR (russie) et un autre s'éloigne de la zone, le ARA PUERTO DESEADO (argentine).

https://twitter.com/MikeChillit/status/938114917529505793

Voici une petite pour mieux comprendre comment fonctionne sous l'eau le ROV de la marine russe "Panther Plus (qui peut descendre jusqu'à 1.000 mètres et qui est embarqué sur le navire argentin ARA ISLAS MALVINAS") qui doit aller dans les profondeurs sur le fond marin vérifier visuellement à l'aide de sa caméra les contacts détectés par les navires de recherche équipés de sondeurs et de sonars. Ici, dans la vidéo, il s'agit d'un ROV du même constructeur (Saab) mais d'un autre type, il s'agit ici du ROV Falcon Seaeye Falcon DR qui peut descendre lui aussi jusqu"à 1.000 mètres de profondeur, et qui ici plonge dans les profondeurs du Lac Michigan à la découverte de l'épave d'une goélette à trois mâts qui a coulé en novembre 1912 lors de fortes intempéries :



Remarque : dans cette vidéo, les conditions climatiques sont optimales et sur le lac l'eau est bien calme, alors que pour le moment dans l'Atlantique sud il y a des vagues de 2 à 3 mètres et beaucoup de vent, ce qui complique énormément la tâche de l'équipe russe qui met en œuvre le ROV "Panther Plus" sur navire le argentin ARA ISLAS MALVINAS :


système de mise à l'eau du "Panther Plus" sur la plage arrière du ARA ISLAS MALVINAS

Voici deux cartes avec les captures des trajets suivis par les deux navires qui sondent toujours la zone de recherche, le ARA Austral et le RV Cabo de Hornos. Ces deux navires ont sondé énormément de secteur et ils continuent ainsi à élargir la zone sondée.

https://twitter.com/MikeChillit/status/938126246109765632

Mise à l'eau d'un ROV en mer du nord avec beaucoup de vent et une mer agitée (mais je pense que c'est plus agité dans l'Atlantique sud) :

Citation :

Comment les sondeurs cherchent des nouveaux contacts sous l'eau (5.12.2017)

Les navires utilisent trois technologies différentes pour détecter les anomalies qui doivent ensuite être vérifiées visuellement par les mini-submersibles. Voici les détails.

Cela fait déjà 20 jours que l'ARA San Juan a disparu et que la zone a déjà été ratissée dans son intégralité avec des sonars, des magnétomètres et des sondeurs multi-faisceaux, la marine a décidé de répéter le ratissage du fond marin à la recherche de nouvelles anomalies sur le fond. "Il y a six navires qui continuent à balayer le fond de la mer. Cinq sont originaires d'Argentine et un est chilien, le "Cabo de Hornos", a expliqué Enrique Balbi, porte-parole de la marine. À ces navires, s'ajoutera dans les prochaines heures, le Yantar, tant attendu pour vérifier les contacts détectés. Mais comment cette technologie fonctionne-t-elle et que détecte-t-elle ?

Ces derniers jours, l'espoir de trouver la coque du sous-marin est devenu le centre de l'opération. C'est que les navires qui cherchent un indice ont trouvé six contacts dans les profondeurs. Trois ont été jugé négatif après vérification par le véhicule sous-marin russe (ROV) qui se trouve dans la zone de recherche: il s'agissait bien de bateaux de pêche coulés depuis longtemps. Trois autres, à 700, 800 et 950 mètres sous l'eau, n'ont pas encore pu être vérifiés, selon Clarín.

Mais malgré tous les indices qui sont négatifs ou qui ne peuvent être corroborés, la recherche continue et maintenant il y a six navires qui continuent de sonder la zone. Et pour cela il y a trois technologies qui sont utilisées pour ratisser le fond marin et trouver le sous-marin.

L'une d'entre elles est l'écho-sondeur multi-faisceaux, qui consiste en l'émission et la réception d'une série de faisceaux acoustiques situés sous la coque du navire. Ces faisceaux traversent la colonne d'eau, se réfléchissent sur le fond marin et retournent à la sonde: «Ce qui revient à la sonde s'appelle des images acoustiques et c'est comme si on dessinait le fond de la mer», explique Alejandro Tassone, chercheur au CONICET et président du Conseil scientifique consultatif des navires océanographiques.


Image générée par un sondeur multi-faisceaux. Au milieu, on voit une forme similaire à celle d'un sous-marin. Les parties rouges indiquent que c'est peut être en métal.


La photo montre le fonctionnent du sondeur du vaisseau ARA Austral, qui participe à la recherche du sous-marin. source: Conicet

Le CONICET a actuellement deux navires qui travaillent dans la zone de recherche. Ce sont l'ARA Austral et l'ARA Puerto Deseado. Ce que ces bateaux font avec leur technologie n'est pas filmer ou prendre des photos, mais de générer une image pour un appareil à ultrasons. Ces images sont traitées et c'est ainsi que vous pouvez visualiser ce qui se trouve au fond de la mer.

"La sonde que ces navires ont est conçue pour prendre des données à des profondeurs allant jusqu'à 11 000 mètres, mais ils fonctionnent de manière optimale au-dessus de 500 mètres", explique Tassone, ajoutant que le navire doit naviguer à une vitesse de 5 nœuds, c'est-à-dire environ 10 kilomètres par heure. "C'est pourquoi le processus est lent, car il est essentiel que chaque centimètre soit bien analysé."


échantillon du sondeur multifaisceaux montrant une anomalie au fond de la mer, à 477 mètres de profondeur.

L'autre outil qui compte est le magnétomètre, qui, pour le comprendre avec des mots simples, fonctionne comme un détecteur de métal super sophistiqué: «Ce qu'il fait, c'est mesurer le champ magnétique terrestre dans la position dans laquelle il est pris. Ce signal est toujours le même et change seulement quand il croise du métal », explique le spécialiste.

Le magnétomètre est descendu dans l'eau à l'arrière du navire et il est remorqué par un câble qui le maintient à une de distance d'une fois et demi la longueur du bateau. Il va jusqu'à une profondeur de 10 mètres et il envoie tout le temps des signaux qui sont captés en même temps avec un logiciel à l'intérieur du bateau qu'une personne vérifie. «Si la valeur est supérieure à la normale, il y a une anomalie, alors un véhicule distant ou mini-sous-marin est envoyé et chargé de prendre des photos et/ou des vidéos pour examiner s'il s'agit du San Juan», explique Tassone.


Le magnétomètre est tracté par un câble à l'arrière du bateau. source : geophile.net

C'est pourquoi il est important que le navire russe Yantar, qui nous rejoindra aujourd'hui, commence déjà à travailler dans la région. Le Yantar a été conçu à Saint-Pétersbourg pour la recherche en eau profonde. Il a la dernière génération des équipements innovants pour les études acoustiques, biologiques, physiques et géophysiques, et il est équipé de deux véhicules sous-marins autonomes en eau profonde, ils vous permettent d'examiner les zones sous-marines jusqu'à 6000 mètres de profondeur et ils sont aussi formés pour effectuer des tâches de sauvetage.

Ces deux véhicules sous-marins autonomes sont appelés Konsul et Rus: ils peuvent accueillir un équipage de deux personnes et grâce à leur coque en titane ils résistent à la de pression, ces petits véhicules sont descendus jusqu'à 6.270 mètres de profondeur lors d'essais récents. Dans la Marine, ils s'attendent à ce que le Yantar soit la clé pour accélérer le suivi des contacts qui sont difficiles à atteindre avec les intempéries.

Source : cadena365.com

le Yantar est arrivé et on dirait qu'il est déjà au boulot !

https://twitter.com/MikeChillit/status/938178822792466434

traduction google :

Citation :

Deux mini sous-marin russes qui plongent à 6 mille mètres de profondeur rejoignent la recherche (5.12.2017)

Le navire océanographique russe Yantar, envoyé par le gouvernement de Vladimir Poutine pour participer à l'opération de recherche du sous-marin disparu ARA San Juan, arrivera aujourd'hui dans la zone de recherche, dans le golfe de San Jorge. Il possède la technologie nécessaire pour réaliser des recherches sous-marines jusqu'à 6 000 mètres de profondeur et s'ajoute à la technologie déjà utilisée, comme le véhicule sous-marin Panther Plus, qui atteint une profondeur de mille mètres.

Avec cette nouvelle technologie, la marine argentine compte avancer dans la localisation du sous-marin et vérifier les trois contacts détectés par les navires participant à l'opération, l'un à 940 mètres de profondeur, l'autre à 800 mètres et l'autre à 700 mètres, comme l'a confirmé hier le porte-parole de la marine, Enrique Balbi. Le premier qui va être analysé par le navire russe sera celui qui est à 940 mètres de profondeur.

Le Yantar, qui opérait dans les eaux près de l'Angola, en Afrique, possède un plateforme hélico et deux véhicules sous-marin habités, appelés Konsul et Rus. Il utilise notamment des sonars à balayage à 360 degrés qui détectent les objets jusqu'à 300 mètres de distance, il étudie les résultats avec des caméras vidéo haute sensibilité, en couleur et en noir et blanc, il transmet les images au vaisseau porteur et les enregistre sur support magnétique.

D'autre part, dans le port de Comodoro Rivadavia le travail continue pour préparer le navire Atlantis battant pavillon des États-Unis pour recevoir le ROV, sans pilote, qui plonge aussi à 6.000 mètres de profondeur. Il se rendra sur la zone de recherche samedi prochain, si les conditions météorologiques sont favorables, il est prévu pour partir vendredi et naviguer pendant 24 heures avant d'arriver.

Pendant ce temps, pendant la journée d'hier, la marine a fait exploser 100 kilos d'explosifs dans la zone de recherche du sous-marin ARA San Juan et a déterminé que l'explosion subie par le navire était plus forte. C'était une simulation qui a été effectuée à 40 mètres de profondeur "pour comparer ce son avec celui détecté à ce moment-là dans la même zone de recherche".

Il s'est écoulé 20 jours depuis la dernière communication du submersible, qui s'est produite trois heures avant qu'il y ait une explosion à 30 milles de l'endroit où le navire avait indiqué sa dernière position.

Hier, et lors de sa conférence de presse habituelle, Enrique Balbi a relativisé la possibilité que le sous-marin puisse être retrouvé. "Est-il possible de savoir ce qui s'est passé avec l'ARA San Juan ?", Lui ont-ils demandé, et il a répondu : "Il est important de pouvoir le repérer dans les fonds marins qui va donner un indice si on perçoit visuellement quelque chose, peut-être oui peut-être pas."

Source : infobae.com

Le navire argentin RV VICTOR ANGELESCU a quitté Puerto Madryn (où il s'est ravitaillé) en direction de la zone de recherche :

https://twitter.com/MikeChillit/status/938199162063073280

Le navire russe RV YANTAR (équipé de 2 mini-sous-marin pouvant descendre jusqu'à 6.000 mètres) est occupé à vérifier un contact dans la zone de recherche :

https://twitter.com/MikeChillit/status/938326230583185408

Sur la plage arrière du ARA ISLAS MALVINAS mise à l'eau par une équipe de la marine russe du ROV "Panther Plus" (qui peut descendre jusqu'à 1.000 mètres) pour aller vérifier un contact sur la zone de recherche :

Mise à Jour : RECHERCHE EN COURS DU ARA SAN JUAN - LES NAVIRES ET LES ÉQUIPEMENTS

Pour l'instant 4 navires sont toujours occupé à travailler sur la zone de recherche : la ARA Austral, le RV Cabo de Hornos, le RV Yantar et le ARA Islas Malvinas (qui ne donne pas sa position sur l'AIS). Et, le RV Vitor Angelescu Atlantis est en route vers la zone, et le RV Atlantis est toujours au port de Comodoro et devrait être de retour sur la zone samedi :



Les navires qui participent à la recherche (équipés de sondeur multi-faisceaux et/ou de sonar "remorqué" à balayage latéral) :

- le RV CABO DE HORNOS (Chili)
- le RV ARA AUSTRAL (Argentine)

Spoiler:

Les navires qui participent à la recherche (équipés de ROV pour l'inspection visuelle des contacts) :

- le ARA ISLAS MALVINAS (Argentine) (équipé du ROV russe "Panther Plus" qui peut descendre jusqu'à 1.000 mètres)
- le RV YANTAR (Russie) (équipés de 2 mini sous-marin "habité" pouvant descendre jusqu'à 6.000 mètres)

Spoiler:

Les navires qui sont en route pour la zone de recherche (équipés de ROV pour l'inspection visuelle des contacts) :

- le RV VICTOR ANGELESCU (argentine) (il a quitté Puerto Madryn hier pour rejoindre la zone de recherche)


Les navires qui sont rentrés au port (pour se réapprovisionner en fuel et vivres, pour embarquer du nouveau matériel, ...) :

- le RV ATLANTIS (USA) (il est occupé à embarquer le ROV CURV-21 qui peut descendre jusqu'à 6.000m - il doit quitter Comodoro vendredi et arriver sur la zone samedi)

Spoiler:

Explications sur le "magnétomètre marin tracté" qui est utilisé pour rechercher le sous-marin perdu :




Exemple d'un navire qui scanne le fond marin (sea floor) à l'aide de trois capteurs combinés : un sondeur multifaisceaux (multibeam sounder), un sonar tracté à balayage latéral (side scan sonnar) et un magnétomètre marin tracté (magnetometer) :


source : archive.epa.gov

En ce moment, le RV YANTAR (équipés de 2 mini sous-marin "habité" pouvant descendre jusqu'à 6.000 mètres) est occupé à vérifier visuellement le contact (une anomalie métallique) détecté par les autres navires à une profondeur de 900 mètres.