Qu'elles ont étés vos plus grosses tempêtes !

Bonjour tout le monde,

Je me souviens d'une tempête mémorable dans le Golfe de Gascogne en 1987 avec le Westdiep ! C'était avec l'escadre hollandaise, nous traversions le Golfe de Gascogne, en direction de la Mer du Nord par une mer déchainée mais le navire amiral, le Tromp, exigeait de l'escadre une vitesse de 16 noeuds et ce malgrés le temps exécrable et des creux énormes alors que notre vieux insistait pour redescendre à 12 noeuds !
Mais rien n'y changea et, ce qui devait arriver arriva, le leader une Kortenaar hollandaise c'est pris une gammelle sur le flanc et tout a été arraché, radar, canot de sauvetage, etc... Ce qui fait que nous sommes restés quelques heures en plus dans la tempête à faire des ronds dans l'eau pour essayer de retrouver en vain les cannots de sauvetage de la frégate hollandaise
Après la tempête, on a constaté les dégats chez nous et on avait une belle fissure dans la superstructure à mid-ship dans la parois du local des plongeurs! Mais je pense que nos 4 frégates ont eu le même problème au même endroit !?

Et vous, qu'elles ont étés vos plus grosses tempêtes !?

Salut ,

Bizarrement , ma plus grosse tempête a été en mer rouge ...

c'était sur le Zinnia , en 1991 , de retour du golfe , on s'est chopé un de ces mauvais temps , rarissime sur la région pourtant ...

TSHAW !

Laurent

Salut à tous,
J'en piquerais 2 à égalité: en 85 au retour de Toulon avec le Wandelaar et le Wielingen, celui-ci devait partir pour stanav mais il a dû se taper un peu de cale sèche pour cause de fissures multiples(et même un hublot de la passerelle côté du radar) et la même année, durant Ocean Safari, en mer du nord, toute l'escadre a dû se cacher à Scapa Flow(orthographe?) sauf l'Invincible et un chalutier russe.
Je pense que à cette occasion, une frégate allemande avait perdu 1 ou 2 Exocet que nous avons vainement cherché au temps calme.
Beru

Voyage d'été avec le Godétia et le Breydel, ou l'Aster a quitter la Formation pour aller rechercher " L'air du temp" un voilier.

Lors de mon premier voyage, dans le golf de Gascogne en allant de Brest à Porto, la mer démontée et un très fort vent (pas moyen de monter la carte météo du CIC à la passerelle) qui creusait encore plus les vagues. A certains moments, on mettait un pied sur les murs de coursive et le clinomètre de la timonerie prenait peur rien qu'a nous voir le fixer ! Je me rappelle la réflexion du Cox'n qui disait en souriant : " faut pas le regarder, il est vieux, il va plus bien !" Ce qui était génial, c'était après s'être accroché presque tout le quart à son Radar car la chaise n'était pas fixée et on avait ciré le sol pour l'inspection du commandant quelques jours avant ,on croyait profiter d'un repos bien mérité ! Meuhh non, il devait encore se gagner à la force des bras et en plusieurs tentatives pour monter sur sa couchette. Alors, enfin, se coucher, mettre les courroies et s'endormir bercé par le mouvement de montagnes russes du lit parce que j'étais à tribord avant, près des puits aux chaînes.

Bonjour à tous,

Je m'en souviens de deux. La première avec le Wielingen en 1989. Au mois de février on partait de Brest pour faire SOST à Portland. Il y avait un douze beaufort, mais le Commandant Demaesschalk voulait se rendre à Portland le lendemain, pour être à temps. Nous sommes partis de Brest et pendant deux heures nous avons eu des coups incroyables. Après ces deux heures nous avons eu un coup sur le nez, et la plus grande partie des membres d'équipage croyait que le navire avait perdu le nez.
Puis ils ont pris la décision de retourner vers Brest et de se mettre à l'ancre. Quelle nuit terrible !!!! Le jour après nous sommes partis, toujours avec un vent de force 10. Mais nous y sommes arrivés sauf et sein .

Ma deuxième c'était avec MCMFORNORTH à Tallinn le 11 novembre 2001. Nous sommes rentrés plus tôt dans le port de Tallinn, mais on était dans le port qui se trouvait tout ouvert envers la mer. Nous avons eu de nouveau une tempête de force 12 sur la tête, avec aucune protection. On était amarré à quai, et le HNLMS Willemstad était à côté. Pendant des heures les navires se battait contre la tempête, il y avait une différence de 4m50 entre les passerelles. Notre mat à babord a été détruit par celui du Willemstad. Les militaires Estuanien apportait des amarres, et le Willemstad nous a quitté en pleine nuit pour ne plus avoir de dégâts. Après 36 heures de bataille contre le vent, nous nous retrouvons à 11 mètre du quai, avec à peu près vingt amarres, et pas de sommeille. J'avais jamais eu si peur dans un port.
Mais se sont de bonnes mémoires, et cela reste dans la tête pour le reste de ma vie. Au moment même incroyable, après de très bons souvenirs.

Bon weekend à tous,

Amicalement,

Luc

Goeienamiddag iedereen,

Ik herinner me twee stormen nog heel levendig. De eerste was in 1989 met de Wielingen zelf. Het was in de maand februari en we lagen in Brest. Ze gaven een storm 12 beaufort uit, maar de Commandant Demaesschalk wilde koste wat het kost naar Portland om op tijd te zijn voor SOST. We vertrokken die avond, maar na twee uur zwoegen kregen we zo'n klap op de neus, dat het overgrote deel van bemanning dacht dat we serieuze schade opgelopen hadden.
Uiteidelijk besloten ze om terug te keren naar Brest, waar we de ganse nacht voor anker lagen. Van slapen kwam er niet veel in huis.
De volgende dag zijn we dan toch vertrokken en hebben we de overtocht gemaakt bij 10 Beaufort. We zijn wel veilig en wel in Portland aangekomen.
De tweede die ik me heel goed herinner was in Tallinn. We waren eerder binnengelopen met MCMFORNORTH, maar ze hadden ons aan de kaai net tegenover de zee gelegd. De wind zat recht op die kaai, waardoor we geen bescherming hadden. Wij lagen tegen de kaai, de HNLMS Willemstad lag naast ons. Het werd zo erg, dat op een bepaald ogenblik de bruggen een hoogteverschil van 4,5 meter hadden door de deining. Alle fenders waren er aan voor de moeite, er moesten matrassen en dekens aan te pas komen om de schepen tegen elkaar te beschermen. Ook de Letse Marine hielp ons door continu trossen aan te voeren. Bij het op en neer komen van de schepen, werd onze bakboordra redelijk beschadigd door deze van de Willemstad. Midden in de nacht is de Willemstad vertrokken om verdere schade te vermijden.
Uiteindelijk, na een gevecht van 36 uur tegen die storm, was het uiteindelijk voorbij. We lagen op 11 meter van de kaai, met een twintigtal trossen vastgemaakt.
Nooit heb ik zo'n schrik gehad in een haven.
Zoals je ziet, het waren moeilijke momenten, maar het zijn momenten die voor altijd in mijn geheugen gegri

vervolg

gegrift staan. Op het moment zelf was het niet zo aangenaam, nu zijn het momenten die ze nooit meer kunnen afnemen.

Nog een prettig weekend,

Groeten,

Luv

J'ai eu la chance de pouvoir en déguster pas mal, de tempêtes

parmi celles qui me reviennent le mieux en tête, une de JMC avec le Westhinder, où les Hollandais qui nous commandaient nous avaient laissés en mer pendant qu'eux allaient s'abriter courageusement, certes après avoir eu moults bastinguages et autres antennes arrachés. En rentrant, on a constaté les déchirures de superstructures qui ont amené à ces joints de caoutchouc près du wardroom. Ce comportement du COMNLESK m'avait inspiré les plus vives réserves pour l'avenir sous leur commandement, et par la suite, je n'ai rien vu que du moins bon. Je parie n'importe quoi que ça ne changera jamais, et que si nos politiciens sont assez fous que pour tout remettre aux Hollandais, à la moindre marée noire souillant nos 2 pays, on pourra attendre qu'ils aient fini chez eux avant de voir venir nettoyer chez nous, même si les équipages seront de chez nous... passons.

une autre magnifique avec le A963 SPA mais je crois en avoir causé ailleurs, très spitante celle-là, une mer 10 avec un MSC à la coque pourrie, c'était cooool, un quart de l'équipage en état de marche, 3 jours et 3 nuits de transit (pas intestinal, on ne mangeait pas des masses, surtout de la rodenbach avec de la cassonade et un jaune d'oeuf cru battu dedans!)

une avec le Truffaut près d'Helgoland, pendant Stanav', où le vieux ne voulait pas rentrer, pour rester plus près du champs de mine et être à pied d'oeuvre à la moindre accalmie. L'avait raison, Polfliet, d'autant que dès qu'on touchait terre à Helgoland, c'était beuverie générale (que faire d'autre là-bas?!) et tous inop' pour les 2 premiers jours en mer.. Et dès que la mer s'est calmée, qui était le premier à poste? Ben nous. Et qui a remonté le plus de mines? Ben nous aussi.

et celle avec le De Brouwer à Stanav' 1984, quand un des 2 MSC Hollandais, le Naarden ou le Drachten, je ne suis plus sûr duquel, s'est retrouvé couché le mat dans la flotte. Une petite tempête sympa quoi.

à partir des CMT, j'ai constaté que le Comstanav' ou même les pachas avaient tendance à éviter le gros grain, c'était plus aussi marrant. Mais on a quand même eu la chance d'avoir quelques belles branlées, malgré ces précautions, ouf!

à causer de tempêtes, en voici une belle qu'on m'a envoyée en PPS, j'en ai extrait les images, sinon on sait pas mettre ça en ligne, et ça serait dommage car ça secoue autant qu'une bonne tampone avec le "jus de Marine"



voyez ça!
http://zm-fn.blogspot.com/2007/11/un-tanker-dans-la-tempte.html

Doggy

En février 1969, nous étions en manoeuvres Otan au large de l'Angleterre.
Lorsque l'on a voulu rentré à Plymouth le port était fermé vu la tempête.
Il y avait "force 11" Nous avons passés toute la nuit en mer et cela bougeait dans tous les sens.
Avec le boatsman et deux autres matelots, nous avons dû aller rattacher une amarre sur la plage avant. Nous étions encordés et pas fiers vu les
paquets d'eau que l'on a reçus.( Les vagues passaient largement au-dessus de la passerelle).

Jean-Michel

et ça, c'est la vraie vie de mataf, pas dans un bureau, mais avec des paquets de mer qui rentrent par les oreilles et ressortent par les narines

j'ai parfois craché mes tripes (en règle générale, quand j'avais comme d'hab' un peu trop arrosé la veille du départ) mais j'ai toujours aimé voir notre maîtresse principale, la mer, nous montrer tout son charme, toute sa beauté, tout son déchaînement. Qu'elle est belle, la mer, cruelle, impitoyable maîtresse, mais si belle. En dehors de la naissance de mes mômes - et la dernière c'est moi qui ai "fait la sortie" d'où c'est plus fort encore - sinon j'ai rien rencontré sur cette planète qui atteigne la beauté de la mer quand elle nous présente toute sa puissance.
J'aime, à en crever.

F913 STORMINEX 1983... force 13 cyclonique... on sent par ou sa passe

tous a fait d'accord avec doggy car moi aussi j'étais sur le westhinder pendant cette fameuse tempête qui as duré plusieurs jours avec des 12 beaufort ou nous avons cassés pas mal de matos fissures dans la cheminée brise-lames a plat sur le pont fissure dans le mess 10 a l'avant ou notre ami delphi dormait pompe incendie arrière arrachée du pont et des portes de cuisine qui se tiraiant de leurs gongs et j'en passe
Autre tempête dans l'atlantique en sortant de NORFOLK pour rejoindre l'escadre hollandaise a une vitesse de 18 noeuds la aussi pas mal de casse a bord
Dernier voyage de retour en 2006 des caraibes avec le westdiep a puerto del gada ou nous sommes resté 24 heures de plus a quai tellement y faisait mauvais en mer
A cosmar a TOULON avec le westhinder sortis du bord pour aller rechercher une cible francaise qui avaient perdus ont n'as tourné pendant 3 jours conclusion moteur cassé 2 mois de cale sèche a ANVERS avec le cdt MATHIEU
et toutes les autres prises en mer avec les MSI ceux la ont n'en parlent plus pas le temps de réflèchir au temps suffit de bien tenir debout et de s'accrocher
CONCLUSIONS plus il fait mauvais plus vous aurez a manger et plus les poissons auront a manger

Ma plus grosse tempête en 1972 à bord du pétrolier Belgulf Union (voir photo) en mer du nord. Pétrolier chargé au max, il rentrait carrément dans la mer et ressortait avec un bruit incroyable. Toute la flotte venait s'écraser sur le château c'est à dire sur ma cabine, j'avais la première cabine à tribord

Doggy a écrit:

L'avait raison, Polfliet, d'autant que dès qu'on touchait terre à Helgoland, c'était beuverie générale (que faire d'autre là-bas?!) et tous inop' pour les 2 premiers jours en mer..

crachait pas dessus, pourtant, l'animal!

TSHAW !

Laurent