les phares en mer et à terre (1)

Bonjour Christian.

Très bien documenté et toujours aussi intéressant.
Merci Christian ; on débute la semaine "sur les chapeaux de roues"...
Petite remarque personnelle : il semble que la décoration des phares ait toujours bénéficié d'une grande "latitude d'inspiration" laissée à leurs constructeurs ; à preuve la tourelle du plateau du Four.
Bien à toi.

Xavier

Bonjour à tous,

pour ceux qui AIME et ADORE les phares, je viens de recevoir la dernière lettre, n° 77, de Phareland.

Branchez vous sur pharesland.com


michel:marinsimson:

Pour moi = rien de spécial ; mais merci Michel

L O  Toujours intéressant la rubrique Phares ~ je ne savais pas qu'un autre phare du Four existait dans les environs du Croisic?  celui de Brest pas de problème ;par contre en 2012 un phare breton situé sur les hauteurs de Concarneau était/est a vendre voici l'annonce:



Avis aux amateurs  

Salut

Feu de Beuzec-Conq à Concarneau ou feu de Keriolet


Feu de Beuzec, sur la colline entre Concarneau et Beuzec-Conq, à environ 2 km du feu de La Croix.
Feu d'alignement postérieur permettant autrefois l'accès au port de Concarneau.
Tourelle cylindrique en maçonnerie de 9,30m de hauteur allumé le 15 octobre 1848.





Ce feu ne sert plus, l'optique a été démontée et il a été vendu en avril 2012 par France Domaine.


feu postérieur ou feu de Beuzec,

sur la colline entre Concarneau et Beuzec-Conq, à 1876m du précédent,
* 15 octobre 1848 : feu fixe blanc sur une tourelle cylindrique en maçonnerie de 9,30m de hauteur (identique à la précédente).
Adjudication approuvée le 24 mai 1847 au profit du sieur Raboisson entrepreneur à Concarneau mais en faillite avant la liquidation du chantier et disparition de Raboisson.
* 26 mars 1894 : feu à secteurs blanc et rouge,
* 29 août 1907 : feu directionnel blanc dans une nouvelle tourelle en maçonnerie,
*19 août1943 : électrification du feu,



beuzec-conq


le feu de Beuzec est éteint en décembre 1964 lorsque des immeubles sont construits sur l'alignement et masquent le feu postérieur.
Le feu est alors déplacé en arrière, plus haut sur la colline,
* 14 décembre 1964 : feu directionnel scintillant blanc dans le clocher de l'église de Beuzec à 2490m du feu de la Croix.

Christian tu es un vrai phare pour nous éclairer de la sorte!!

Bonjour Christian.

Première photo ; me tromperais-je, ou bien le phare de Beuzec-Conq a-t-il été transformé en abri de poubelles ?
On voit de telles choses, de nos jours !!!
Ceci dit ; ces petits phares "sur terre" ont un charme fou, avec leur maisonnette et leur jardinet attenants.
Et puis, d'en haut ; on a, généralement, une vue d'enfer sur les rivages avoisinants...
Que de plaisirs regroupés en un seul lieu.
Bien cordialement.

Xavier

Le phare du Tréhic au Croisic



Coordonnées
47° 18′ 29″ N
2° 31′ 25″ O

Localisation Le Croisic, Loire-Atlantique

Construction 1872
Gardienné non

Phare de jetée


Le phare du Tréhic

est situé sur la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. Il est édifié à l'extrémité de la jetée du même nom.

Le phare est construit de 1869 à 1872 par l'ingénieur des ponts et chaussées Chatonay et l'entrepreneur nantais Pierre Jeanneau sur le musoir de la jetée du Tréhic.

Électrifié en 1950, il signale l'accès au port du Croisic qui peut être gêné par des hauts-fonds. Sa tourelle de neuf mètres de haut en pierres de taille des carrières de Batz-sur-Mer est surmontée d'une lanterne métallique, remplacée en 1963, aux vitres teintées de vert.




La jetée du Tréhic


est construite entre 1839 et 1844 par un entrepreneur d'Amboise, Sylvain Deslandes, sous la conduite de l'ingénieur Maillard de la Gournerie.



Ce brise-lames de granit long de 858 mètres protège l'entrée du port et du traict du Croisic en atténuant les courants violents.
Jusqu'en 1868, seule une balise en bois marque l'extrémité de la jetée.

Bonjour Christian.

Je m'en veux, car je suis allé m'asseoir, au pied du phare, au bout de cette digue qui n'en finit pas, tant elle est longue.
Et bien, j'ai pris des photos de tout, sauf de lui...
Il faut croire, qu'à l'époque, je n'attachais pas beaucoup d'importance à ce genre d'édifices.
Heureusement, les temps changent ; les goûts, aussi...
Merci à tous ceux qui ont éveillé mon intérêt pour eux ; à toi, en particulier, bien sûr.
Cordialement.

Xavier

Erreur : il est bien là, mais si loin...

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Le phare de la Banche


Coordonnées
47° 10′ 38″ N
2° 28′ 03″ O

Localisation La Baule, Loire-Atlantique

Construction 1865

Hauteur 26,5 m
Élévation 30 m
Portée 15 milles

Feux 2 éclats / 6 secondes(2 secteurs blancs et rouges)
Lanterne Lampe halogène 180W
Aide sonore non
Automatisation oui
Gardienné non
Visiteurs non



Phare de la Banche,

à l'embouchure de la Loire, à 80m dans le Sud-Est de l'ancienne tourelle en maçonnerie du banc du Turc érigée en 1825.
Comme habillé d’une marinière  noire et blanche, il contraste avec le bleu de la mer. Ses bandes noires et blanches, ajoutées en 1863, servaient en réalité à le différencier du phare du Plateau du Four et du phare du Grand Charpentier.

fut construit de 1862 à 1865 par les ingénieurs Chatoney et Leferme. Une tourelle avait précédemment été érigée sur ce site (1825). Il est situé au sud-est d’un plateau rocheux dit Banc du Turc. Ce plateau, d’une superficie d'environ 4 hectares n'émerge que de quelques décimètres dans les plus basses mers.
Le transport des pierres demanda la construction d'une digue de 100 mètres de longueur et d'une hauteur de 0,50 mètre au dessus des hautes mers. Elle était destinée à recevoir une voie ferrée munie de wagonnets.
On trouve à l’intérieur du phare une citerne, un vestibule, deux chambres de gardiens et la chambre de service.


* feu fixe rouge : 15 août 1865 sur une tour cylindrique en maçonnerie de pierres de taille de granite de Batz-sur-mer, de 26,50m de hauteur.

Une DM du premier avril 1893 prescrit de peindre des bandes noires et blanches sur le fût pour différencier le phare de ceux du Four et du Grand- Charpentier. Le peinturage est effectué entre le 26 mars et le premier avril 1893.

* 4 mai 1896 : feu à 3 occultations toutes les 18 secondes, secteurs blanc et rouge,
* 14 août 1905 : incandescence par le pétrole et renforcement du feu,
* premier août 1907 : installation d une sirène sur la plateforme élargie,
* premier septembre1930 : feu à éclats groupés (2+1) toutes les 15 secondes, secteurs blanc et rouge,
* 20 août 1935 : incendie dans la lanterne et appareil très abimé qu'il faut remplacer,
* 8 août 1944 : enlèvement de l'optique et transfert au Croisic,
* juillet 1945 : rallumage du feu,


Dès le 31 août 1949 le directeur du Services phares, Pétry, demande d'étudier la possibilté de fixer un aérogénérateur de faible puissance au sommet de la tour afin d'assurer la charge de la batterie d'accumulateurs destinés à alimenter le poste émetteur-récepteur mais le sommet très encombré de la tour par la sirène et les réservoirs d'air comprimé ne le permet pas.
Les premiers essais du genre en France seront tentés sur le phare suivant.
* 25 septembre 1986 : suppression définitive du signal sonore,
* 12 novembre 1986 : automatisation du feu




Naufrage du vapeur L'Adolf Deppe


Ce navire avait un tonnage de 883tx et mesurait 63.50m de long pour 8.70m de large et 4,30m de tirant d'eau. Il était propulsé par un moteur compound.Ce cargo à vapeur, fut construit à Aberdeen (UK) en 1888, par les chantiers "Duthie & Sons". Son lancement se déroulera le 20 Octobre 1888 et rejoindra, en prenant le pavillon national belge, la flottille de la compagnie "A. Deppe" d'Anvers.

l'Adolf DEPPE

L'Adolf Deppe qui effectuait régulièrement des voyages entre Nantes et Anvers, était chargé le 15 Décembre 1896, d'une cargaison de zinc, de plomb et de guano. Le petit vapeur sort de l'estuaire de la Loire avec à son bord un pilote qui le dirigera jusqu'à Belle-ile. Un sérieux coup de vent d'ouest sévit depuis de nombreux jours qui a formé une sérieuse houle rendant la navigation difficile. De nuit le navire affronte la mer de face et avance difficilement. Le pilote ayant préféré faire une route plus près de la côte afin d'éviter le plateau de la Banche à du mal à positionner son navire au milieu de cette mer démontée.

Probablement poussé par le vent et la houle, le navire a dérivé de sa route et vient talonner les roches de la "Basse Lovre" à moins d'un nautique dans le sud ouest le Batz sur mer, petite ville à l'ouest de La Baule. Le vapeur est abandonné par son équipage qui rejoint la côte toute proche avec les chaloupes du bord.

Aujourd'hui l'épave de ce steamer Belge repose par moins de 10m de profondeur à la position (wsg84) 47°16 229N 002° 29 730W. Elle est enregistrée par le SHOM sous le n° 14572124

Le phare de Kéledé


Coordonnées
47° 15′ 37″ N
2° 14′ 47″ O

Localisation Saint-Nazaire, Loire-Atlantique

Construction 1897

Hauteur 26 m
Élévation 46 m
Feux éteint en 1981 (feu directionnel rouge)
Gardienné non
Visiteurs oui


Il se dresse au beau milieu d'un quartier résidentiel. C'est assez étonnant. Mais quand il a été construit, évidemment, il n'y avait pas toutes ces maisons autour.



le phare après la guerre

En fait, il n'y avait que des champs. On était en 1897. Ce phare a été édifié pour former, avec les feux de Porcé, un alignement lumineux pour guider les navires dans le chenal de la Loire. Notamment pour leur éviter de se prendre la barre rocheuse des Charpentiers. Et puis le tracé du chenal a évolué, et du coup, les feux n'étaient plus alignés. Avant qu'il ne soit construit, c'était les feux de la tour du Commerce et du phare de l'Aiguillon qui formaient l'alignement. Mais comme on avait creusé un nouveau chenal pour que les bateaux qui avaient un gros tirant d'eau puissent passer sans s'ensabler, la signalisation n'était plus d'équerre. Il faut dire que ça bouge tout le temps, avec cette Loire.

Le phare de Kerlédé ne sert plus donc. Depuis 1981 déjà. Mais on peut le visiter, avec l'Ecomusée de Saint-Nazaire. Ils ont deux visites de nuit cet été. L'intérêt d'y aller le soir, c'est que tu vois les lumières de la ville et aussi celles de l'Estuaire. Sans compter celles du pont de Saint-Nazaire. C'est toujours beau une ville la nuit.


Mais pour profiter de la vue, à 26,50 m de haut, faut quand même se farcir 137 marches d'un escalier étroit avant. Ça fait les pattes !

Bonjour Christian.

Encore un naufrage...
Cordialement.

Xavier

salut Titian
un article en plus pour nos phares

Tévenec (Finistère) page 18-19