Nombre de messages : 10412 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Phares Dim 28 Fév 2016 - 9:04
Bonjour Titian.
Bravo au courageux solitaire !!!... Merci pour ton post extrêmement intéressant. Comme le dit si bien Christian ; encore une histoire à ajouter à cette longue rubrique. Mais celle-là ; elle sort vraiment de l'ordinaire Bien à toi.
Xavier
polinar Amiral
Nombre de messages : 42198 Age : 72 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 28 Fév 2016 - 17:24
Finistère : un phare risque de sombrer dans la mer
Construit en 1869 et balayé depuis par la mer et le vent, le phare de Pontusval menacé par l'érosion risque de s'abîmer dans la mer lors des prochaines grandes marées.
Construit en 1869, le phare de Pontusval est victime de l’érosion et ne résistera pas bien longtemps aux prochaines marées à forts coefficients. (PhotoPQR/« le Télégramme ».)
Le phare de Pontusval, situé à la pointe de Beg-Pol, à Brignogan-Plage (Finistère) risque de bientôt sombrer dans la mer. Construit en 1869, suite à de multiples naufrages dans le secteur, ce bâtiment installé sur la côte est victime de l'érosion. Depuis près de cent quarante-sept ans, l'édifice aux 52 hautes marches, site bien connu des Bretons, résiste de moins en moins bien aux assauts du vent et de la mer.
Sans compter les nombreuses et récentes tempêtes, qui ont aussi largement contribué à éroder le littoral qui l'entoure. D'après les associations de riverains, et notamment celle des usagers de la grève de Merhelen, qui jouxte le terrain de Pontusval, « au fil des années, ce sont surtout les grandes marées qui ont accéléré le processus d'érosion et fragilisé son principal mur de protection ». Le ressac continuera d'autant plus son oeuvre cette année que neuf grandes marées à forts coefficients se succéderont, à compter du mois prochain.
Protéger ce patrimoine
Le phare lui-même n'est plus en bon état et souffre d'un manque d'entretien. Son ancienne gardienne, retraitée depuis 2003, continue d'y vivre seule, mais ne peut plus s'occuper de tout. Pontusval, qui sert de relais entre le phare colossal de l'île Vierge (Plouguerneau) et celui de l'île de Batz, a pourtant fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques en mai 2011. Pour les associations locales, « l'intervention des Phares et balises devient urgente » pour tenter de protéger au mieux ce patrimoine, les côtes bretonnes comptant, à elles seules, plus du tiers des 150 phares français.
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7632 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 29 Fév 2016 - 6:51
Merci Guy
lebon Amiral
Nombre de messages : 5509 Age : 83 Localisation : Pont-à-Celles Date d'inscription : 19/12/2011
Sujet: les phares en mer et à terre. Lun 29 Fév 2016 - 9:05
Guy
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7632 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 29 Fév 2016 - 9:09
Le phare de la pointe de l'aiguillon
Coordonnées 47° 14′ 32″ N 2° 15′ 47″ O
Localisation Saint-Nazaire, Loire-Atlantique Construction 1756 Hauteur 21,8 m Élévation 27,5 m Portée 14 milles (26 km) Feux blanc à 4 occultations 10s Lanterne Lampe halo 90W Aide sonore non Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non Statut patrimonial bien recensé dans l'inventaire général du patrimoine culturel
La tour fut construite sur ordre du duc d’Aiguillon, gouverneur de Bretagne, en même temps qu’une autre tour qui portera aussi le même nom avant de devenir la « tour du Commerce ». Ces deux tours offraient un alignement de jour aux navires voulant franchir « la passe des Charpentiers ». Ces deux tours furent dotées d’un feu (1830) et rehaussées de quelques mètres en 1857: 3 mètres pour la tour d’Aiguillon, 13 mètres pour celle du Commerce. Le Ministère de la guerre batailla contre « Phares et Balises » car il trouvait la tour trop haute. En 1906, la tour elle-même fut rescindée sur 9 mètres de hauteur puis surmontée d’un voyant - blanc - de visibilité en forme de tronc de pyramide (1909).
Phare à terre. - Il est situé côté nord de l’estuaire de la Loire sur la pointe de l’Eve, accessible par la route.. -Phare de jalonnement. +La tour blanche est surmontée d’un voyant de visibilité pyramidal carré supportant une plate-forme métallique circulaire. Ce voyant est constitué par un pylône métallique (9,20 m) dont les faces sont garnies horizontalement de lattes en bois espacées sur sa moitié supérieure. Toiture de la tour en terrasse A 30 mètres au Nord, une maison sert de logement de fonction au subdivisionnaire des Phares et Balises de Saint-Nazaire. Hauteurs au dessus de la mer : - 34 mètres en 1830 ; - 36 m en 1857 puis - 27,5 m depuis 1906. Feu fixe blanc d’abord puis feu à 4 occultations avec des secteurs blancs parfois atténués et un rouge depuis 1945. Feu alimenté par huile végétale (1830) notamment de colza (1857) ; minérale (1875) puis vapeur de pétrole (1906) ; électrifié en 1935. Plan focal à 12 m du sol - portée : 14 milles
VALKIRI Admin
Nombre de messages : 6085 Age : 85 Localisation : OSTENDE Date d'inscription : 27/09/2009
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 29 Fév 2016 - 11:25
L O Passe des charpentiers embouquée par le Zénobe Gramme lors d'une croisière d'entrainement en 1968/69 avec escale principale Nantes et secondaire St Nazaire vu les conditions météo mauvaises. Salut
_________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin
Nombre de messages : 10412 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Phare de Pontusval Lun 29 Fév 2016 - 15:02
Bonjour Guy.
Merci pour ton post. L'ancienne gardienne a bien du cran pour continuer à vivre dans ce beau phare croulant ; à moins qu'elle ne veuille en faire son tombeau... Bien à toi.
Xavier
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 10412 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Phare de la pointe de l'Aiguillon Lun 29 Fév 2016 - 15:07
Bonjour Christian.
En matère de formes ; on aura tout vu, dans le monde des phares. Mais celui-là ; quel original... Merci pour ton post. Bonne soirée.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7632 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 29 Fév 2016 - 16:49
Notre amis Jean Luc a donner une idée, mais je crois, qu'il ne savait pas sur quel terrain il y allait, mais grâce a ses seconds ,nous continuons a explorer ces côtes française, enrichies par ces lanternes marine, que le terrien n'y prête aucune intentions a leur histoire. aller au prochain
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7632 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 1 Mar 2016 - 8:13
Le phare de Ville-ès-Martin
Coordonnées 47° 15′ 20″ N 2° 13′ 39″ O
Localisation Saint-Nazaire, Loire-Atlantique Construction 1865 Hauteur 12,50 m Feux 2 éclats blancs toutes les 6 secondes Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non phare de Ville-ès-Martin est situé sur la commune de Saint-Nazaire, sur le chenal de Bonne-Anse. Il a été mis en service en 1865. Historique
Le phare de Villès-Martin est construit le premier février 1865. Il s'agit d'une tour en maçonnerie de pierres de taille. Le 30 avril 1896, le feu est automatisé par l'installation d'un dispositif imaginé par la firme Barbier, Bénard et Turenne pour actionner l'appareil de rotation de l'optique, alimenté par une batterie de piles. Il devient ainsi le premier feu automatique à éclats installé en France. Le feu est provisoirement électrifié en 1941 puis éteint jusqu'au 5 août 1945. Le 18 avril 1946 il est définitivement électrifié.
Phare actuel
Le feu du phare de Ville-ès-Martin émet 2 éclats blancs toutes les 6 secondes. Il est accessible depuis la plage de Villès-Martin, seulement à marée basse.
sur une des photos on aperçoit l'amiral Aube passant le phare
L'amiral Aube Croiseur cuirassé
Chantier naval: Chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire Commandé: 9 août 1899 Lancement: 9 mai 1902 Armé: 17 avril 1904 Statut: retiré service actif 4 avril 1922 ; vendu pour la ferraille
Le croiseur cuirassé Amiral Aube fait partie d'une série de navires dits classe Dupleix, de dimensions plus modestes que ceux de la classe Gloire, mais considérés au tout début du XXe siècle comme plus adaptés aux exigences des guerres maritimes modernes. Ce navire porte le nom de l'amiral Hyacinthe Aube qui fut ministre de la Marine en 1886.
Son premier voyage est une visite d'amitié réalisée avec toute une escadre française dans le cadre de l'Entente cordiale à Portsmouth en août 1905. D'août 1905 à juin 1907 il fait partie de l'escadre du Nord et est alors sous le commandement du capitaine de vaisseau Lefèvre ; en 1908, sous le commandement du capitaine de vaisseau Élie Serres, il fait partie de l'escadre du Nord et est envoyé aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon pour effectuer la recherche du cargo mixte à vapeur Nuestria qui a disparu corps et biens; il effectue une visite à New York début décembre 1908. Le 14 décembre 1908, une chaloupe (vedette à vapeur) de l’Amiral-Aube, se rendant au Barachois, par violent coup de vent accompagné de poudrin, sombre en rade ; les 7 marins qui la montaient disparaissent. Le 25 septembre 1911, lors de l'explosion du cuirassé Liberté en rade de Toulon, le cuirassé Amiral Aube qui se trouvait à proximité enregistre sept morts.
En 1912, il est mis en réserve, mais reprend du service dès novembre 1913. En juillet-août 1914, le navire conduit Raymond Poincaré, président de la République, en Russie (Kronstadt) et en Suède (Stockholm). En Manche lors de la déclaration de guerre en août 1914, il est basé en Méditerranée orientale de septembre 1914 à 1916, affecté à l'escadre du Levant (il est torpillé le 21 septembre 1914 par un sous-marin autrichien U12 dans le canal d'Otrante et rallie Malte le 26 décembre 1914 pour y être réparé), puis en juin 1917 à l'escadre des Antilles.
Entre le 28 mai 1918 et le 10 novembre 1918, l’Amiral-Aube, commandé alors par Louis Jules Petit, qui a appareillé de Brest le 7 mars 1918 et s'est ravitaillé à Scapa Flow, est en mer Blanche, accostant à Vologda, Arkhangelsk (remontant l'estuaire de la Dvina) et Mourmansk, participant avec d'autres navires français et anglais (le Glory, le Cochrane, etc.) commandés par l'amiral anglais Kemp au soutien de la contre-révolution blanche contre la Russie bolchévique, en particulier lors du coup de main de Tchapline qui, à la tête de 500 hommes, prend Arkhangelsk dans la nuit du 1er au 2 août 1918. L'hebdomadaire L'Illustration datant de juin 1918 en montre une photo et trois marins français au moins moururent pendant cette opération, mais pas de faits de guerre.
lebon Amiral
Nombre de messages : 5509 Age : 83 Localisation : Pont-à-Celles Date d'inscription : 19/12/2011
Sujet: les phares en mer et à terre. Mar 1 Mar 2016 - 8:29
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7632 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 2 Mar 2016 - 8:32
le dernier de Loire Atlantique
le phare ce la pointe Sainte Gildas
Coordonnées 47° 08′ 01″ N 2° 14′ 45″ O Localisation Préfailles, Loire-Atlantique
Construction 1954
Hauteur 13,45 m Élévation 20,9 m Portée 14 milles (26 km)
Feux scintillant (blanc,rouge,vert) Lanterne Lampe halogène 180W Aide sonore non Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non Statut patrimonial bien recensé dans l'inventaire général du patrimoine culturel
En 1861, un sémaphore est construit à la Pointe Saint-Gildas. En 1941, un premier feu est installé sur un pylône en béton sur l'ancien sémaphore de la Pointe Saint-Gildas demandé par les troupes allemandes. L'optique provient du phare du cap Gris-Nez. En 1949, la Marine met fin aux activités du sémaphore. Mais un balisage nocturne est réclamé par les navigateurs. En 1954, un feu provisoire est d'abord installé sur un poteau en béton situé sur un des anciens blockhaus de la seconde guerre mondiale (feu scintillant à secteurs blancs-rouges et verts). En 1958, le sémaphore étant mis à la disposition du Service des phares et balises, le feu est déplacé à l'intérieur de celui-ci, dans l'ancienne salle de veille. Un logement de gardiennage est aménagé : le feu sera gardé de 1959 à 1986, date de son automatisation. Une radiobalise y fonctionnera de 1959 à 1999. En 1993, la structure en béton surmontant l'ancien sémaphore est démontée et remplacée par un pylône portant le feu actuel
Ancien sémaphore Le sémaphore inutilisé par le Service des phares et balises, a été confié par la Marine à la commune de Préfailles. Depuis 2004, c'est un espace muséographique. Il raconte l'épisode mouvementé de cette zone de la poche de Saint-Nazaire, où l'occupant allemand résista jusqu'au 11 mai 1945. Il relate aussi les nombreuses catastrophes maritimes qui eurent lieu au large de la Côte de Jade, comme le célèbre naufrage du vapeur Saint-Philibert, qui, de retour d'une excursion à Noirmoutier, en 1931, sombra avec ses 500 passagers.
Phare actuel C'est un pylône métallique surmontant l'ancien sémaphore, en maçonnerie de pierre, peinte en blanc. Le pylône et la lanterne sont peints en vert. Il est automatisé et télécontrôlé à partir de Saint-Nazaire.
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 10412 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 2 Mar 2016 - 9:52
Bonjour Christian.
En soit, ce phare de Ville-ès-artin, n'a rien de bien particulier ; même si c'est bien de le connaître. Par contre, l'histoire de "l'Amiral Aube" méritait bien d'être contée. Il devait être né sous une bonne étoile pour avoir résisté à un torpillage et à plusieurs autres incidents. Merci. Bien à toi.
Xavier
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 10412 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Pointe St Gildas Mer 2 Mar 2016 - 9:59
Re-Bonjour Christian.
Je suis passé à la pointe Saint-Gildas ; il y a 5 ans. A cette époque, je n'ai pas du lui trouver beaucoup d'attraits et c'est, sans doute, la raison pour laquelle je n'en ai pas pris de photos. Heureusement, tu a comblé cette lacune ; merci. Par contre, je n'ai pas le moindre souvenir du petit musée... Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7632 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 2 Mar 2016 - 11:04
bonjour Xavier une info sur le musée:
Le bâtiment n'étant plus utilisé par la subdivision des phares et balises, la Marine Nationale a décidé de le confier à la commune de Préfailles. La Communauté de Communes de Pornic en prend la charge en 2003 pour la création d’un espace muséographique sur l’histoire maritime et militaire de la Pointe Saint-Gildas. Il ouvre au public en 2004 et fonctionne toujours comme phare automatisé.
Ancien poste d'observation maritime, le sémaphore de la Pointe Saint-Gildas ouvre désormais ses portes et dévoile ses souvenirs historiques, maritimes et militaires. Au rez-de-chaussée, une salle d'expositions temporaires est ouverte gratuitement au public et présente divers thèmes tout au long de l'année. A l'étage, on découvre l'histoire des sémaphores et le récit de cinq naufrages survenus dans l'estuaire entre le XVIIIe et le XXe siècles : la bataille des Cardinaux en 1759 où disparut le Juste, le naufrage du corsaire anglais Maidstone en 1747, le désastre du Lancastria, la catastrophe du Saint-Philibert qui endeuilla toute la région... Une salle multimédia offre aux petits et grands la possibilité d'évaluer leur connaissance du milieu maritime par divers jeux et exercices. Au dernier niveau se tient une exposition de peintures sur le thème de la Pointe Saint-Gildas, et une vitrine présente des objets d'aide à la navigation des XIXe et XXe siècles. Depuis la terrasse, le regard embrasse un splendide panorama sur l'estuaire de la Loire et la baie de Bourgneuf. On peut également découvrir le corps de garde qui date de 1746, et qui fut utilisé au XIXe siècle par les douaniers. Vous y découvrirez le sémaphore et ses aménagements extérieurs. Le mât sémaphorique, les balises et les feux évoquent l'aide à la navigation et la surveillance des côtes. Oh la la quelle aventure organise pour les 6/12 ans des parcours fascinants