Le phare, bâti entre 1829 et 1832 au sud du cap de Saint-Tropez, est une tour carrée de 25,30 mètres de hauteur en maçonnerie lisse sur un bâtiment carré. Il s'élève à 134,30 mètres au-dessus du niveau de la mer. C'est le deuxième phare de France par la hauteur de sa source lumineuse, 129,80 mètres au-dessus du niveau de la mer. On accède par un escalier sinueux à la tourelle qui promet un panorama fantastique sur la baie de Pampelonne et le Cap Camarat.
Son feu blanc à 4 éclats groupés en 15 secondes est émis par une lampe halogène de 1000 w. Sa portée est de 26 milles (environ 48 km). Dans ses locaux se trouve le réémetteur A.S.N. (Appels Sélectifs Numériques). C'est un système mondial de Détresse et de Sécurité en Mer. Le phare est automatisé et télécontrôlé par la station de Porquerolles. lI est gardienné et visitable.
le phare, bâti entre 1829 et 1832 au sud du cap de Saint-Tropez, est une tour carrée de 25,30 mètres de hauteur en maçonnerie lisse sur un bâtiment carré. Il s'élève à 134,30 mètres au-dessus du niveau de la mer. C'est le deuxième phare de France par la hauteur de sa source lumineuse, 129,80 mètres au-dessus du niveau de la mer. On accède par un escalier sinueux à la tourelle qui promet un panorama fantastique sur la baie de Pampelonne et le Cap Camarat.
Son feu blanc à 4 éclats groupés en 15 secondes est émis par une lampe halogène de 1000 w. Sa portée est de 26 milles (environ 48 km). Dans ses locaux se trouve le réémetteur A.S.N. (Appels Sélectifs Numériques). C'est un système mondial de Détresse et de Sécurité en Mer. Le phare est automatisé et télécontrôlé par la station de Porquerolles. lI est gardienné et visitable.
Le phare est tout proche du sémaphore de Camarat, administré par la Marine nationale, et où des guetteurs veillent jour et nuit. Dans les locaux du sémaphore se trouve le réémetteur ASN (Appels Sélectifs Numériques). C’est un système mondial de détresse et de sécurité en mer. Le phare, géré quant à lui par le Service des phares et balises, est télécontrôlé par la station de Porquerolles.
Le RUBIS
Durant la seconde Guerre mondiale, le Rubis aura accompli 22 patrouilles opérationnelles, mouillant 683 mines et coulant des navires pour un total d'environ 21 000 tonneaux de jauge brute. Il coula au total 22 navires ennemis, incluant 16 navires de l'Axe (dont 14 allemands, incluant 12 navires de guerre), le Rubis a eu le plus long palmarès des Forces navales françaises libres. Il fut nommé compagnon de la Libération. De 1946 à 1948, le Rubis est utilisé comme sous-marin école à Toulon. Un sabordement pour une renaissance C’est à Toulon qu’il terminera sa carrière où, servant à l’école d’écoute, de nombreuses avaries le condamneront. Il est définitivement retiré du service en 1950. Le 31 janvier 1958 au large du cap Camarat, une explosion retentit. Une charge de 9 kilos fait exploser l’arrière du RUBIS qui se dresse et coule !
Peu de temps avant, le remorqueur Sanson et la gabare Criquet l’avaient positionné à cet endroit afin d’en faire un but sonar destiné à l’entraînement des escorteurs de la Marine Nationale. Du fond de la Méditerranée, le RUBIS fût encore une fois le témoin d’une scène émouvante. L’amiral CABANIER, premier commandant du sous-marin passé aux FNFL, décédé le 26 octobre 1976, avait souhaité que ses cendres soient immergées dans leur urne au dessus de l’épave du RUBIS. La cérémonie fut célébrée à partir du sous-marin Daphné, saluée par les honneurs au sifflet de marine rendue par un gabier et une salve de 19 coups de canon tirée par les marins de l’escorteur d’escadre Guépratte. Pourquoi ce navire n'a t-il pas été ferraillé mais coulé ? L'ouvrage "Portrait d'épaves" de JP Joncheray évoque clairement cette dernière hypothèse en citant l'amiral Cabanier par ces mots : En 1957, la Royale, en quête d’un but sonar pour l’entraînement des escorteurs du G.A.S.M (Groupe d’Action Anti-Sous-marine), commandé par l’amiral Cabanier, désigne le RUBIS destiné à la ferraille. Cabanier, en souvenir des anciens combats, trouve injuste, sinon indigne une telle décision ; il préfère le couler au large du Cap Camarat. "Le sous-marin RUBIS avec le souvenir de son équipage, symbole de tous nos disparus en mer, repose au large de Cap Camarat enveloppé dans son linceul marin qui ne pouvait être que le sien, coulé volontairement par un de ses anciens commandants de la guerre, qui refusa de livrer sa dépouille aux acheteurs de ferraille" Plus tard, dans son livre "Croisières périlleuses" l’amiral Cabanier écrit : "Ce vieil et glorieux serviteur ouvrit pour la dernière fois ses purges, panneaux ouverts, et s’enfonça à jamais dans la seule sépulture qui fut digne de lui..." Ainsi finit le sous-marin RUBIS... une bonne raison pour voir le RUBIS autrement la prochaine fois que vous lui rendrez visite !
Chien mascotte du "Rubis" BACCHUS né à la base de Cherbourg en 1937, né de Père et de Mère sous-mariniers. Embarqué sur le "Rubis" en 1937. A participé à toutes les missions de 1940 à 1945. Mort à bord en Juin 1945 en Ecosse, enterré à DUNOON. Sur la photo il porte la médaille "VALLIANT DOG MEDAL" : décoration britannique, seul chien à l'avoir.
lebon Amiral
Nombre de messages : 5434 Age : 82 Localisation : Pont-à-Celles Date d'inscription : 19/12/2011
Sujet: les phares en mer et à terre. Dim 23 Aoû 2015 - 9:00
Christian
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 10002 Age : 80 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: SM Rubis Dim 23 Aoû 2015 - 12:13
Bonjour Christian.
Merci pour ces splendides photos du phare et du sémaphore du cap Camarat ; mais aussi pour tout ce que tu as rappelé au sujet du "Rubis". Le cap Camarat est bien connu des marins de Toulon, et plus spécialement des torpilleurs et des DSM (comme moi-même), car nous venions assez régulièrement faire le plein de torpilles, à l'usine Pyrotechnique de Cogolin. Par contre, en 18 mois de service, comme DSM , aussi bien sur le F765 "Le Normand" que sur le D636 "Tartu" ; jamais je ne suis venu essayer de détecter cette coque prestigieuse ? Curieux ! Peut-être qu'en 1963 et 1964, cette sortie d'entainement était-elle passée de mode... Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7547 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 24 Aoû 2015 - 7:06
bonjour Xavier et les autres Je ne vais pas mettre ces deux navires dans cette rubrique car il y en a une a ce sujet, ce qui est fait. Mais le RUBIS avait sa place car on parle du cap Camarat.
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 10002 Age : 80 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Cap Camarat Lun 24 Aoû 2015 - 7:23
Bonjour Christian.
Mais bien entendu ; tout à fait d'accord. Passe une bonne journée.
Xavier
Archer Amiral
Nombre de messages : 21927 Age : 74 Localisation : LIEGE Date d'inscription : 09/03/2012
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 24 Aoû 2015 - 10:39
Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière.
Une vie saine, au grand air et des rêves plein les yeux.
polinar Amiral
Nombre de messages : 37032 Age : 72 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 24 Aoû 2015 - 11:31
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7547 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 27 Aoû 2015 - 7:43
le phare de Vallauris
Localisation Vallauris, Alpes-Maritimes
Construction 1923 - 1927
Hauteur 19 m Automatisation oui Gardienné non Ce phare de jalonnement côtier se situe au nord-ouest de Golfe-Juan, sur les collines de Vallauris.
Etabli sur une plate-forme de 26 X 10 m, il domine avec sa taille générale de 19 m le boulevard des Horizons ; sa portée est de 15 milles
A la fin du 19ème siècle Golfe-Juan est à l’apogée de son développement industriel et commercial et, souhaitant exporter directement ses productions potières destinées à l’Italie, au Maghreb et au Moyen-Orient, la ville entreprend la construction d’une jetée-abri : en 1885, plus de trois cents navires transitent par le port. Pour améliorer l'entrée de ses passes ouest et est, un premier phare est construit en 1900, tourelle cylindrique de 17 m bâtie au bord de mer (hauteur au-dessus de la mer : 16,80 m) avec logement de gardiens à proximité. L’insuffisance de son signalement est dénoncée dès les années 1910, mais le projet d’une nouvelle construction est interrompu par la Guerre de 1914-1918 et ce n’est qu’en 1922 qu’est décidé le déplacement du phare de Golfe-Juan sur les hauteurs de Vallauris
Construit par les ingénieurs Bareste et Bardot et par l'entreprise Jean Simons fils de 1923 à 1927, le deuxième phare, situé à 151,50 m au-dessus de la mer, est le plus haut d’Europe. Ecartant le projet d’une reconstruction à l’identique souhaitée par le directeur des Phares et Balises, l’ingénieur Bareste impose finalement une tour carrée dotée d’attributs militaires dont le caractère monumental lui paraît mieux convenir au nouvel emplacement ; la lanterne du premier phare est en revanche remployée. Un logement de gardiens est également bâti sur le terrain alentour de plus de 4000 m2 acquis en 1923.
Construit en maçonnerie de moellons provenant des carrières de Vallauris, le phare est une tour pyramidale de section carrée abritant un escalier en vis sur noyau en pierre. Il se compose d’un puissant soubassement à bossages couronné d’un large cordon dans la hauteur duquel s’ouvre la porte d’entrée ; d’un fût à l’appareil polygonal avec chaînes d’angle harpées ; de la terrasse sommitale supportant la lanterne qui, avec son large encorbellement sur une série de consoles, lui confère un caractère militaire.
La lanterne de 2,4 m de diamètre est noire et boisée, à un niveau de vitrage avec secteurs blancs, rouges et verts, complétés par deux panneaux à secteurs extérieurs. Son optique d'horizon date de 1927 : elle est crénelée sur support et présente une focale de 0,25 m. Le feu est à 2 occultations groupées toutes les 6 secondes. Le plus élevé d’Europe, ce phare illustre le type très souvent adopté à la fin du 19ème- début du 20ème siècle d’une tour isolée aux maçonneries puissantes et au décor de faux mâchicoulis inspirés de l’architecture militaire, type dont le représentant le plus prestigieux sur la côte méditerranéenne est le phare du Cap Béar construit vers 1882. La lanterne remployée du premier établissement au dispositif de secteurs colorés extérieurs, dispositif à priori unique en son genre, lui donne un intérêt historique et technique particulier
Le phare est électrifié en 1927, puis automatisé. Très récemment, le logement avec sa terrasse d’assiette a été vendu à un particulier, l’Etat demeurant propriétaire du phare et de son chemin d’accès.
lebon Amiral
Nombre de messages : 5434 Age : 82 Localisation : Pont-à-Celles Date d'inscription : 19/12/2011
Sujet: les phares en mer et à terre. Jeu 27 Aoû 2015 - 8:21
polinar Amiral
Nombre de messages : 37032 Age : 72 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 27 Aoû 2015 - 10:53
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7547 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 29 Aoû 2015 - 14:20
Localisation Nice, Alpes-Maritimes
Construction 1952
Hauteur 21 m Élévation 22,72 m Portée 20 milles
Feux Rouge tournant / 5 s Lanterne 650 W Automatisation Oui Gardienné Non Visiteurs Non
Bien que la ville de Nice soit très ancienne, ce n'est que dans la seconde moitié du 18ème siècle que le projet de creusement d'un port est décidé par les autorités. Le site choisi se trouve entre la colline du Château et le Mont Boron, là où se trouve déjà le grand étang Lympia, qu'il suffira de relier à la mer et d'aménager.
Mais finalement, à cause des péripéties de l'histoire, des contraintes économiques, et des hésitations politiques l'aménagement final du port ne se mettra en place qu'à partir de 1860, date à laquelle Nice devient Française.
Entre temps, le projet aura connu de multiples formes, de nombreux plans sont dessinés, différents architectes mis en concurrence. Dans l'ensemble, une source de lumière est toujours envisagée à l'entrée du port, quelle que soit sa forme. Ainsi, en 1756, il est fait mention sur un plan de "l'élévation de la tour du fanal de Lympia"; Sur un plan de 1761, une tour apparaît sur l'extrémité du môle extérieur. Plus inhabituel, un mémoire anonyme propose en 1764 l'installation d'un phare sur la colline de l'ancien château !
A partir de 1860, les choses sont envisagées de façon plus rationnelle. On constate dès cette année là que l'entrée du port est trop étroite et que des pilotes sont nécessaires pour faire entrer les bateaux. En 1862, un phare provisoire est installé sur l'ancien quai de la douane; Et en 1865, une décision du mois d'octobre dote officiellement Nice d'un établissement de signalisation maritime.
Par la suite, de nombreux travaux d'aménagement et d'agrandissement du port vont faire avancer le phare vers le large: une première prolongation de la jetée extérieure de 100 mètres dans les années 1890, puis une seconde prolongation de 235 mètres, qui, en 1928, conduira à la démolition du phare et à sa réédification à l'emplacement actuel. Ainsi protégé, le port s'étend vers l'est de 1904 à 1939.
Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, le phare est encore debout, et il est surveillé par un gardien dont la maison se situe sur la jetée, à mi-distance de la terre. Puis, la ville est bombardée par les Allemands et le phare détruit.
En 1945, le phare est remplacé par une tour d'une hauteur 7 mètres, en bois, qui sera remplacée au début des années cinquante par le phare que l'on connaît aujourd'hui.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là; un grand projet de réaménagement du port de Nice est en cours, qui prévoit notamment la destruction de la digue actuelle ou son doublement par une digue extérieure deux fois plus grande destinée à accueillir les bateaux de grande croisière. Si ce projet aboutit, le phare de Nice aura peut-être la palme du phare le plus mobile de France
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 10002 Age : 80 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Phares... Sam 29 Aoû 2015 - 16:09
Bonjour Christian.
Voilà un phare que je connais bien (sauf son histoire et je te remercie pour cela). Et pour cause ; généralement nous quittons, ici, le continent, pour nous rendre chez nos cousins corses de Bastia ou, au retour, pour en revenir. Je ne connaissais pas les projets d'agrandissement du port dont il commande l'accès. Et bien, ce ne sera pas un luxe. Quand on voit les difficultés d'accostage, pour les navires de "Corsica Ferries", "SMCN", "Régionale" et autres ; par temps calme et, encore plus, par grand vent et mer creuse... Bref, ce ne sera pas un luxe. Il y aura certainement un nouveau phare ; mais, quid de l'ancien ? Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7547 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 29 Aoû 2015 - 16:29
merci a toi Xavier c'est toujours avec plaisir de t'avoir avec nous et de nous suivre ainsi que les autres. Je prépare le prochain. je pense aller en Corse à "Calvi" aussi un e très belle région , soleil,montagne, mer bleue, (trop de touristes les corses n'aiment pas les continentaux). Bien a toi et aux autres du forum.
lebon Amiral
Nombre de messages : 5434 Age : 82 Localisation : Pont-à-Celles Date d'inscription : 19/12/2011
Sujet: les phares en mer et à terre. Sam 29 Aoû 2015 - 18:06