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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 31 Mar 2015 - 11:41
L O Voici pour illustré l'article de Christian et en particulier:Cette tour cylindrique, qui forme un alignement avec le phare du Portzic, indique la route à suivre pour entrer dans la Rade de Brest.
je remarque qu'on en parle très peu sur le forum (Rade de Brest et son port)Brest était a l'époque le premier port étranger pour les escales effectuées par les bâtiments de guerre ZM-FN Salut
_________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 31 Mar 2015 - 12:36
je remarque qu'on en parle très peu sur le forum (Rade de Brest et son port)Brest était a l'époque le premier port étranger pour les escales effectuées par les bâtiments de guerre ZM-FN
cela peut faire un sujet si quelqu'un veut s'y lancer?
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 3 Avr 2015 - 14:05
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 3 Avr 2015 - 18:50
le phare de toulinguet
Localisation Camaret-sur-Mer, Finistère
Construction 1848
Hauteur 14 m Élévation 49 m Portée 15 milles (blanc)
Feux Secteurs blanc et rouge 3 occ. 12 s Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non
terrain militaire, la zone est inaccessible au public.
Le phare du Toulinguet se situe à l'extrémité de la presqu'île de Crozon sur la commune de Camaret-sur-Mer en Bretagne. C'est une maison-phare qui a été bâtie sur la pointe du Toulinguet en 1848 et a été mise en service en juillet 1849. Il se trouve sur un terrain militaire, une tour construite en 1812 ainsi qu'un rempart en restreignent l'accès. Un sémaphore de deuxième catégorie de la Marine nationale est installé dans l'enceinte, non loin du phare qui n'est donc pas accessible au public.
Dernière édition par SCHOETERS CHRISTIAN le Sam 4 Avr 2015 - 11:21, édité 1 fois
Stan nous a quitté
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Sujet: les phares en mer et à terre. Sam 4 Avr 2015 - 10:43
Salut Christian, de quelle année parles-tu pour la mise en service?
Jean-Claude Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 4 Avr 2015 - 10:58
Stan, un vrai détective, j'avais même pas vu la date en question ?
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 4 Avr 2015 - 11:23
Erreur réparée Stan et merci encore
1849
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 4 Avr 2015 - 11:45
Le phare des pierres noirs
Localisation Le Conquet, Finistère Construction 1867 à 1871 Hauteur 28 m Élévation 30,50 m Portée 19.50 milles Feux 1 éclat rouge, 5 secondes Optique Lentille 1/4, focale 50 cm, ∅ 3 m Lanterne Lampe halogène 250 W Aide sonore Vibrateur ELAC-ELAU 2200 (2 sons, 60 s) Automatisation 1992 Gardienné non Visiteurs non
Souvenez vous, il n'y a pas si longtemp elles ont fait parlé d'elles Avec le naufrage du chalutier CELACANTE.
Phare de pleine mer situé à six milles de la Pointe Saint-Mathieu, le phare des Pierres-Noires fait partie de ceux que les gardiens classent parmi les "enfers".
Pourtant, y vivre offre sans doute une part de bonheur. Jakez Riou, dernier gardien des Pierres-Noires, dira au micro de France Inter en quittant le phare en 1992 : "Aujourd'hui, mon phare a le coeur sec. C'est comme si on lui avait mis un coeur artificiel. Quand j'ai fermé la porte, j'ai pas honte de le dire, j'en ai chialé".
Toute l'architecture du phare a été pensée pour que la tour soit la plus sécurisante possible. Léonce Reynaud, son architecte, a souhaité une construction lourde, sur le modèle des forteresses médiévales. Lors de son élévation, en 1872, le diamètre de sa base et sa densité représentaient presque le double des normes appliquées aux phares précédents.
Deux naufrages en 1875
Les Pierres-Noires est le premier phare en mer à ne pas utiliser la technique de la base évasée. Malgré les efforts consentis pour baliser le secteur, le phare ne suffit pas à éloigner les navires du rocher. Par temps de brume, le "Queen of Colonies" et le "Ville de Bilbao" vont venir s'abîmer sur les Pierres-Noires en janvier et septembre 1875.
Le conseil général du Finistère demande alors l'installation de "trompettes anglaises", ce qui sera fait trois ans plus tard.
Pour améliorer la visibilité du phare, une autre étape vers un surcroît de sécurité est franchie en 1891, grâce à une circulaire préconisant de peindre la tour. Les ingénieurs des Phares et balises rechignent à appliquer le texte pour ne pas défigurer leur création, mais les pressions exercées par la Marine finissent par payer. Le phare est peint en 1910. S'il est possible de voir encore les Pierres-Noires aujourd'hui, c'est en partie grâce à Wiedemann.
Sous l'occupation, cet ingénieur allemand a proposé que les optiques soient démontées et précieusement conservées au lieu de détruire le phare.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 4 Avr 2015 - 16:50
AR-MEN
Invité Invité
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 4 Avr 2015 - 16:56
Hello, pour ce qui est de la pointe du Toulinquet, j'ai voulu y pénétrer lors de mon passage, mais impossible! Terrain Militaire Défense d'Entrer! et même en essayant de parlementer , j'ai du me contenter de faire la photo de loin.(Photo live que j'ai posté au début de ce reportage en page 1).
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 6 Avr 2015 - 7:45
Suite
Le phare d'AR-Men
Nom sénan : Ar Men - Nom français : La Roche - Le Phare d’Armen, noir et blanc. Il est celui où les tempêtes sont les plus dangereuses et les plus spectaculaires. Les courants y dépassent les 9 nœuds à l’heure par grandes marées (~ 17 km/h). Les Sénans ont baptisé l’endroit où il est implanté « Ar Vered Nê », ce qui signifie « le Nouveau Cimetière », signant ainsi les nombreux naufrages et morts que ce lieu porte en sa mémoire. - Sa construction a été une des plus longue et des plus dangereuse dans l’histoire des phares. Elle doit beaucoup au travail des habitants de l’Ile de Sein auxquels on avait confié la dure tâche de creuser des trous d’un diamètre de 8 cm sur 30 de profondeur à même le granit, sous les embruns glacés, les vagues traîtresses et les lames qui vous enlèvent. Il a fallu 6 années de prospection, suivies de 15 années de travaux durant lesquelles on ne put accoster que 295 fois pour effectuer les 1452 heures de travail nécessaires. Son coût achevé, totalise le million de francs, ce qui représentait à l’époque une somme colossale. - Année de la 1ère campagne de prospection pour trouver une roche de base : 1860 - Surface du rocher de granit d’Ar Men aux plus basses marées : 120 m² - Mode d’encrage du futur phare : percement de trous dans le granit - Année de début du percement des trous : 1867 - Temps de travail moyen pour percer les trous entre chaque marée : ¼ d’heure - Année du début de la construction du phare : 1869 - Année de la fin de la construction : 1881 - Année de mise en service : 1881 - Année d’automatisation : 1990, c’est le 1er phare à être automatisé - Mesure de la tour au-dessus de la roche : 34 m - Niveau moyen au-dessus de la mer : 37 m - Niveau au-dessus de la mer des plus hautes marées : 29 m - Nombre d’éclats blancs : 3 - Espacement entre les éclats : 20 s - Portée des éclats : 23 milles (~ 42,5 km) - Lentille utilisée : Fresnel - Corne à brume : 3 sons - Espacement entre les sons : 60 s - Il ne se visite pas - Position : 48°3’3’’N et 04°59’9’’W
La construction de l’Armen
Lorsque les " Phares et Balises " décidèrent de construire un phare aux alentours de la Roche Occidentale, qui représente le dernier point de l’Europe avant le continent américain, les gens restèrent septiques quant à la faisabilité d’une telle entreprise.
Les flots, particulièrement violents dans cette partie de la mer, la hauteur d’eau extrême, même à marée basse, rendait l’opération quasiment impossible. De nombreux rochers furent visités, mais tous étaient impraticables car perpétuellement recouvert par la mer.
Enfin, il s’en trouva un, baptisé " La Pierre ", ou " Ar Men " en breton, pour pouvoir apparemment recevoir un phare. Afin d’en être sûr, il fallait d’abord le mesurer. L’Ar Men ne découvrait qu’en basse mer des très grandes marées, et rarement plus qu’un quart d’heure.
Placé au milieu de courants irascibles, l’abordage comme le travail y étaient des actes pour ainsi dire suicidaires. De nombreux essais furent tentés sans résultat. Les " Phares et Balises " allaient renoncer lorsque le Syndic des gens de mer de l’Ile de Sein, un dénommé Thymeur, accosta et grimpa seul sur l’Ar Men. Il parvint au prix d’efforts surhumains, à mesurer le rocher dans les remous et les vents qui balayaient constamment le granit. Il calcula ainsi que la plus grande longueur n’excèdait pas 15 m sur 7 m de large. La construction du phare allait pouvoir commencer.
Après avoir creusé le granit de 55 trous (2 ans de travail en 26 accostages), il fallu faire les travaux de maçonnerie. Le ciment à prise rapide était directement gâché à l’eau de mer. Un marin faisait le guet et prévenait de se cramponner à l’approche des trop grosses vagues. Entre deux assauts, il fallait se dépêcher de maçonner en priant pour que la mer n’arrache pas les pierres posées avant que le ciment ne sèche.
L’aventure dura 21 ans et, dans des conditions aussi éprouvantes, ne fera qu’un seul mort, un maçon de la Pointe du Raz, Alain Riou, dont la ceinture de liège, mal fixée, se détachera sous le coup d’une lame de fond.
Les drames de l’Armen
La vie sur l’Armen n’a jamais été facile. Par gros temps, les éléments sont tellement déchaînés que le phare tremble et bouge. Cette vie a été jonchée par trois drames plus importants que les autres.
Le ravitaillement devait arriver tous les 10 jours, les 1er, 11 et 21 de chaque mois. En cas de manquement à ces dates, les expéditions devaient se rapprocher le plus possible d’elles afin de ne pas laisser les veilleurs sans provisions. Cependant, les hivers, les ravitaillements de l’Armen étaient délicats, rudes et dangereux. Ils étaient impossibles dans les ouragans, tourmentes et autres tempêtes, pourtant lot quotidien dans ce coin du monde. Le gardien de phare Fouquet attendit ainsi 3 mois et 10 jours la relève, ayant survécu en se rationnant cruellement, mourant à demi de faim, mais toujours fidèle à son poste devant la lanterne.
Le métier était particulièrement périlleux et les gardiens, qui, pour des raisons de sécurité n’étaient jamais seuls sur le phare, tombaient quelques fois à la mer, enlevés par une lame de fond. Ils purent toujours être secouru à temps, sauf dans le cas du gardien chef Plouzennec qui ne put être repêché à temps.
Le drame le plus significatif fut l’incendie de l’Armen. En décembre 1923, alors qu’une puissante tempête soufflait au-dehors, le feu se déclara dans la cuisine du phare. Les trois gardiens durent se réfugier dans la chambre de veille, mais le feu gagnant progressivement sur leur abri, ils furent prisonniers des flammes, l’escalier en colimaçon étant devenu impraticable. Ils furent sauvés par le fil du paratonnerre le long duquel ils se laissèrent glisser sur les quelques 30 m qui le reliait à la roche, dans les vents hurlants qui tentaient de les arracher à la tour pour les précipiter dans la mer déchaînée. C’est sous les assauts répétés des lames et des vagues d’une puissance inouïe qu’ils arrivèrent à forcer la porte fermée de l’intérieur et à rentrer dans la base du phare. Ils luttèrent toute la nuit et parvinrent à maîtriser le feu. Après avoir manqué de brûler vifs et d’être mainte fois noyés, les trois veilleurs étaient vivants. Tout le haut du phare avait brûlé et la lanterne était morte.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 7 Avr 2015 - 10:44
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 11 Avr 2015 - 8:02
l'île de sein
48° 2′ 37″ N 4° 52′ 0.98″ W
Allumage 16 février 1952 Nombre de marches Hauteur 50,90 mètres (hauteur de l'ampoule) Élévation 49 mètres (haut-dessus des plus hautes mers) Portée (milles marins) 27,5 milles (environ 44 km) Caractéristiques du feu Feu blanc à 4 éclats groupés 25 secondes Caractéristiques de la lanterne Lampe halogène de 1 000 W Source lumineuse Électrification 1935 Automatisation Extinction Protection Monument Historique Non Protégé MH Gestionnaire Mairie Fréquentation 8 851 visiteurs (du 14 juillet au 26 aout 2012)
En 1817, l'ingénieur hydrographe Beautemps-Beaupré écrit en préambule de la carte particulière du Raz de Sein « que tout navigateur qui traversera ces parages sans le secours d'un bon pilote de l'île de Sein, ne devra son salut qu'à un heureux hasard ». C'est donc pour des questions de sécurité qu'est d'abord érigé, en 1830, le phare du Bec du Raz, neuf ans avant celui de l'île de Sein. Détruit en 1944
Vers 1838, les premières études d'établissement d'un feu provoquèrent chez les habitants un commencement de révolte : « Un phare sur Goulevez dans le Nord-Ouest de l'île et avec ça des étrangers à venir déranger les habitudes ». La menace d'un débarquement armé a tôt fait de clore le débat. Eclairer le Raz signifiait moins de naufrages, jusque-là hélas la principale ressource de l'île. Le phare de Sein, en granit rose, promptement peint en blanc à sa base et noir au sommet, est allumé en 1839 et le restera jusqu'au 4 août 1944 lorsque les Allemands, dans leur fuite, le feront sauter. Tour à tour à gaz et électrique, c'est un pylône qui prend le relais jusqu'à la construction d'un nouveau phare de 50,90 mètres, en béton, béni le 20 juillet 1952 par le cardinal Roques, primat de Bretagne. Ce phare, considéré comme l'un des plus modernes du littoral français, dispose d'une centrale électrique qui alimente l'île tout entière. C'est aussi dans ses locaux techniques que fonctionne une station de désalinisation d'eau de mer. Une pierre de l'ancien phare a été offerte au général de Gaulle quand, en 1946, il remit à l'île de Sein la croix de la libération. Déclarations du général de Gaulle sur l’Île de Sein le 30 août 1946
Le général de Gaulle ne fait pas de discours à l’occasion de la remise de la croix de la Libération à l’Ile de Sein mais il s’adresse spontanément aux Sénans à deux reprises. « Il y aura toujours, maintenant, en France des gens qui penseront à l’île de Sein. La France entière saura qu’il y avait sur l’océan une bonne et courageuse île bretonne dont l’exemple magnifique deviendra légendaire et les enfants apprendront dans leurs livres d’histoire l’action héroïque d’une bonne et courageuse île française » puis, à la foule, après remise de la croix, « La France, vous l’avez sauvée. Il ne faut pas qu’on l’oublie. La France se relève tout doucement. Elle est immortelle, elle nous enterrera tous. »
Citation
« Devant l'invasion ennemie, s'est refusée à abandonner le champ de bataille qui était le sien : la mer. A envoyé tous ses enfants au combat sous le pavillon de la France Libre devenant ainsi l'exemple et le symbole de la Bretagne tout entière. »
('Ile de Sein, Compagnon de la Libération par décret du 1er janvier 1946)
C'est sur ce morceau de granit, à Lille, au pied de la maison natale du général, qu'est scellée son effigie en bronze.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 11 Avr 2015 - 18:29
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 11 Avr 2015 - 18:31