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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 12 Avr 2015 - 7:54
Tenenec
48° 4′ 17″ N
4° 47′ 43.01″ W
Localisation Raz de Sein, Finistère
Construction 1871 - 1875 Élévation 11 m Portée 9 milles (blanc) 6 milles (rouge) Feux Éclats blancs et rouges Automatisation 7 février 1910
La plupart des gardiens de sa maison phare, achevée en 1874, connurent un sort tragique. Henri Guézennec, le premier gardien du phare devient fou. Harcelantes, des voix lui ordonnent en breton : « Kers cuit, kers cuit... Ama ma ma flag », (Va-t'en, va-t'en, ici, c'est ma place). Alain Menou, le second gardien du Tévennec, qui n'a cure de telles fables, résiste de 1878 à 1885 puis devient fou à son tour. Alerté, le curé de Plogoff bénit le rocher, intimant au diable de s'en aller. Le gardien auxiliaire Milliner y meurt sans que l'on puisse lui porter secours... Alexis Kerbiriou, du Conquet, rend l'âme dans les bras de son compagnon qui le veille deux jours et deux nuits jusqu'à la relève. Un autre gardien tombe sur son couteau et se sectionne l'artère fémorale. Une transition sereine De 1900 à 1905, les Quéméré occupent le rocher avec un puis quatre de leurs onze enfants. Une vache pie noire et un cochon, pour lesquels des crèches ont été aménagées, assurent en partie la subsistance de la famille. Affectés à leur demande au phare des Moutons, les Quéméré sont remplacés et les malheurs reprennent avec l'arrivée du gardien Ropars et son épouse, en 1907. C'est d'abord le beau-père du gardien qu'une lame emporte, puis le couple perd un nouveau-né à la suite d'un accouchement difficile. Le toit de la maison est arraché par un ouragan peu de temps après. Lassée, l'administration décide, en 1910, de transformer le phare en feu permanent à gaz. Aujourd'hui, le feu du Tévennec est alimenté par l'énergie solaire. L'origine des "kers-cuit" trouve peut-être son origine dans la découverte, voici une dizaine d'années, d'un tunnel traversant le rocher. Par fortes marées, l'air qui y est comprimé peut produire des sons extrêmement étranges et angoissants. Quoi qu'il en soit, la crainte inspirée par le phare hanté du Raz n'a pas pris une ride et il suffit d'interroger quelques Sénans ou Capistes pour s'entendre répondre d'un air entendu : « Méfie-toi du Tévennec ».
La deuxième vie de Tévennec
Une convention d'occupation de la légendaire maison-feu de Tévennec (raz de Sein) a été signée le 10 juin 2011 à Brest pour une durée de 10 ans entre les services de l'État et la Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises (SNPB), association fondée en 2002 représentée par son président en exercice, Marc Pointud. À terme l'objectif de la SNPB est d'ouvrir une maison d'artistes, après restauration progressive des lieux. Tévennec est un élément emblématique du patrimoine des phares. Abandonné de tout gardiennage depuis 1910, la SNPB projette de faire appel au mécénat privé pour financer ce projet exceptionnel dans le cadre des dispositions de la loi sur le mécénat d'août 2003. Cette signature s'inscrit dans le processus du Grenelle de la mer et procède des volontés conjointes de la SNPB, des services de la DIRM et de la mission pour le patrimoine auprès de la direction des Affaires Maritimes.
La maison est ceinturée par une terrasse qui offre un point de vue exceptionnel à 360° sur le raz de Sein et l'Iroise. Les assauts du mauvais temps et les années d'absence d'entretien ont eu raison de l'état des lieux. Le toit fut d'ailleurs emporté par la tempête en 1910. À l'intérieur, les boiseries et les parquets sont en très mauvais état. L'ensemble est complété par une citerne, une salle voûtée importante sous la terrasse et un four à pain, un des rares exemples pour un phare en mer, avec Cordouan. D'autres petits appentis sont encore visibles.
Le projet de restauration de Tévennec est lauréat 2012 des « Coups de Cœur » du Cluster Maritime Français.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 13 Avr 2015 - 9:00
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7690 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 13 Avr 2015 - 10:21
La Vieille
Mais avant tout; on parle du "le feu du bec du Raz"
qui maintenant est un sémaphore occupé par la marine nationale et est visitable (Il est possible de le visiter tous les jeudis de 11h à midi.)
La construction du sémaphore de la Pointe du Raz date du 2ème quart du 19ème siècle, année 1838. A l'origine, c'était un phare, le phare du "bec du Raz". Le 15 mai 1839 s'allume un feu de premier ordre fixe blanc sur une tour carrée en pierres de taille de 15m de hauteur. L'année 1881 voit la construction des logements des gardiens.
La mission du sémaphore de la Pointe du Raz est de surveiller la Chaussée de Sein, la baie de Douarnenez et la baie d'Audierne. La chambre de veille (la tour de contrôle) s'élève à 80 m au-dessus du niveau de la mer. Il est également un poste principal météorologique. C'est un sémaphore de 1ère catégorie. Pour exercer ses missions, le personnel du sémaphore dispose d'une chambre de veille équipée de larges baies vitrées et de puissantes paires de jumelles donnant sur la zone maritime à surveiller, d'un radar, de moyens de radiocommunication et de systèmes de surveillance de la navigation très sophistiqués.
Le 15 septembre 1887, la mise en service du phare de la Vieille a pour conséquence l'arrêt du phare du Bec du Raz, et dès octobre 1892, la tour du phare porte le sémaphore
Coordonnées géographiques : 48° 02’,438N - 04° 45’,387 W (WGS 84) Hauteur totale : 26.90 mètres (36 mètres au dessus du niveau de la mer) Portée : secteur blanc : 15 milles, secteur vert : 11 milles, secteur rouge : 11 milles Feu : feu à secteurs (blanc, vert, rouge, obscur), rythme à occultations (2+1) en 12 secondes produit par un écran tournant.
Description Situé à un mille en mer à l’ouest de la point du Raz, côté est du Raz de Sein, le phare de la Vieille, érigé sur le rocher de Gorle Bella (la roche la plus éloignée), carré et trapu comme une tour médiévale dresse sa silhouette crénelée au dessus des déferlantes qui lui sont familières. A cet endroit particulièrement dangereux pour la navigation, l’îlot de la Vieille forme une pointe avancée que les navigateurs contournent pour passer de la baie d’Audierne à la mer d’Iroise.
Historique Suite à l’avis d’une commission des phares exprimée en 1860 et 1861, le principe de la construction d’un phare de 3ème ordre sur la Vieille est retenu et les ingénieurs sont invités à présenter en 1862 un avant-projet (en même temps d’ailleurs que le feu de Tévennec). Cet avant-projet est toutefois ajourné en raison de difficultés de construction et certainement aussi parce que d’autres chantiers comme celui d’Ar Men viennent d’être entrepris. Pour ces raisons, on décide, dès 1872 de mettre en sommeil le projet de la Vieille dont on palliera l’absence par un système d’éclairage combinant le feu de Tévennec et le fanal du Raz (allumé en 1874). En réalité les travaux d’approche commenceront dès 1879. Approuvées par décision ministérielle de décembre 1881, les maçonneries du soubassement de la tour et l’escalier débuteront le 5 août 1882. Les conditions de travail deviennent plus aisées. Les pierres de taille et les moellons sont transportés de l’île de Sein par une chaloupe remorquée par un navire à vapeur. Le phare sera allumé le 15 septembre 1887. A cette date les deux feux du Bec du Raz furent éteints. Les études ont été faites et les travaux exécutés sous la direction de Messieurs les ingénieurs en chef Fenoux de 1879 à 1885, Considere en 1886 et 1887 et M. Miniac ingénieur ordinaire. Les chantiers ont été surveillés par M. le conducteur Probestau. Si le ravitaillement d’un phare en mer n’offre pas de difficultés par temps calme, il n’en est pas de même lorsque la houle se forme. La moindre houle, grossie par les courants du Raz de Sein, rend souvent la relève difficile. Chacun ici connaît la violence avec laquelle la mer déferle.
Depuis le 8 novembre 1995, date de l’automatisation, le phare de la Vieille n’est plus gardienné. En 2011, des travaux de sécurisation de l’accès au phare de la Vieille ont été réalisés par la subdivision des phares et balises de Brest rendus nécessaires après la chute du mât de charge (Temperley) lors de la tempête de mars 2008. Les travaux ont constitué, pour le génie civil, en la réalisation d’une série de plateaux, de marches, d’échelles, dispositifs complété par une potence démontable.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 13 Avr 2015 - 10:35
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7690 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 13 Avr 2015 - 14:34
Aaah les moutons ne sont ils pas beaux nos ...
allez les amis allumés vos lanternes c'est pas beau celà????
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7690 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 16 Avr 2015 - 10:08
soyons sérieux:
Les Moutons
47° 46,500’N – 04° 01,750’ W Hauteur totale : 17.10 mètres Feu : blanc, vert et rouge à deux occultations, rythme isophase période quatre secondes, optique d’horizon, distance focale de 0.25 mètre, lampe halogène de 150 watts. Portée : 15 milles dans le blanc, 11 milles dans les secteurs colorés Description Bâti en 1879 sur un îlot situé à 3 milles des côtes au large de Concarneau au Nord Ouest des îles des Glénan, ce phare se présente comme une tour carrée blanche accolée au pignon d’une maison en maçonnerie de pierres apparentes.
Historique Au XIXème siècle, les activités pêche et commerce se développement dans l’archipel. Le trafic local vers les ports devient important. Les marins multiplient les demandes pour l’établissement d’un phare sur l’île aux Moutons. Une maison-phare est construite en 1879. Électrifié en 1951, il est automatisé depuis 1983 et télécontrôlé depuis la station de contrôle du phare du Créac’h à Ouessant. Il n’est plus gardienné et ne se visite pas. Dans le cadre du programme européen intitulé " Conservation de la sterne de Dougall en Bretagne", depuis l’été 2006, des panneaux solaires remplacent, en période estivale, l’aérogénérateur pour produire l’énergie nécessaire au fonctionnement du phare de l’île aux Moutons. La sterne de Dougall est aujourd’hui l’un des oiseaux de mer les plus rares d’Europe. Elle s’est reproduite à l’île aux Moutons jusqu’au début des années 1970 (360 couples). Depuis, elle est présente occasionnellement. Le dernier couple nicheur est observé en 1996. Chaque année, l’éolienne qui alimente le phare est responsable de la mort accidentelle de sternes.
Afin de favoriser le retour de la colonie de sternes de Dougall sur l’île aux moutons, 60 panneaux solaires ont été fixés sur des supports en aluminium marine. L’énergie électrique est acheminée au phare par un câble enterré.
Les armoires contenant les régulateurs, batterie d’accumulateurs, coupleurs et l’automate gérant l’énergie sont installées au rez de chaussée du phare.
polinar Amiral
Nombre de messages : 47639 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 17 Avr 2015 - 9:58
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7690 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 23 Avr 2015 - 8:20
Désolé les amis mais avec un si beau temps dehors priorité aux travaux du jardin, même mes maquettes son en arrêt de montage.
PENFRET
47°43, 265’ N 03° 57, 177’ W Hauteur du feu : 24,25 mètres (38,50 mètres au dessus du niveau de la mer) Feu : rouge à un éclat toutes les cinq secondes produit par une optique tournante et une lampe halogène de 150 watts. Portée : 20 milles Description Le phare de Penfret est situé à l’extrémité Nord-Est de l’archipel des Glénan, à l’extrémité Nord de l’île de Penfret. Le phare est une tour carrée surmontant un corps de logis en maçonnerie de pierres apparentes. L’ensemble est construit à l’intérieur d’un ancien fortin. Les anciens logements de gardiens sont situés à 300 mètres du phare. Historique Les parages de l’archipel des Glénan sont particulièrement redoutés par les navigateurs en raison de la présence de nombreux écueils. Dès le milieu du XVIII ème siècle, les marins réclament la construction d’un phare pour une meilleure sécurité. Révolution, guerres impériales, l’île de Penfret tombe aux mains des Anglais en 1795, le sommet de l’île est transformé en vigie. La commission des phares décide d’installer à cet endroit le premier feu des Glénan.
Il va falloir attendre septembre 1836 pour que les travaux soient approuvés par décision ministérielle. Une carrière de granite est ouverte sur l’île pour l’extraction des moellons. Le feu est allumé le 1er octobre 1838. C’est un feu fixe qui émet des éclats blancs précédés et suivis de courtes éclipses de quatre en quatre minutes. En 1899, la lampe à pétrole sera remplacée par un dispositif à vapeur de pétrole. Depuis, le feu est rouge, rythmé à éclat toutes les cinq secondes. De 1937 à 1951, le pétrole est remplacé par le gaz. En 1951, le phare est électrifié et automatisé en 1993. L’énergie nécessaire au fonctionnement du phare est fournie par : un aérogénérateur, 14 panneaux solaires de 40 watts l’unité, un groupe électrogène de trois KVA, à démarrage automatique venant en secours des deux autres énergies.
Xavier MONEL Amiral
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Sujet: Le conquet Jeu 23 Avr 2015 - 9:49
Bonjour Christian.
Et bien oui, nous commencions à nous sentir orphelins de notre sympathique rubrique "Phares en mer et à terre". Cependant, de là à souhaiter la pluie... Je viens donc d'enrichir, une fois encore, mes connaissances en matière de phares, avec tout ce que tu nous as rapporté sur celui de Penfret. Adonc ; merci. Ceci m'amène à te demander confirmation de ce qui suit. Poursuivant le classement de certaines photos restées sans légende, je suis tombé sur celle que j'ai mise, ci-dessous. Ainsi, ayant compulsé la riche documentation photographique de ce forum, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il s'agissait de celui de la pointe de Kermorvan , au large du Conquet. j'ai pris cette photo dans les environs de la pointe St Mathieu ; il y a quelques années... Merci d'avance, pour tes "lumières" ; mon album de souvenirs y gagnera en précision. Bien à toi et "Bon vent".
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 23 Avr 2015 - 11:46
Voilà Xavier Pour Penfred le phare est sur une ancienne fortification que des bénévoles viennent entretenir
Kermovan
Le Conquet, Finistère
Construction 1849
Hauteur 20,30 m Élévation 22 m Portée 22 milles
Feux 1 éclat blanc, 5 s Optique Optique tournante à 4 panneaux au 1/4 focale 0,25 m Lanterne Lampe de halo 180 W Aide sonore Vibrateur BBT ECAU 2000 avec détecteur de brume Automatisation 1994 Gardienné non Visiteurs non
Le phare de Kermorvan, au bout de la presqu'île du même nom, marque l'entrée du Conquet. Situé au nord-ouest de l'entrée du port, il est relié à la terre par un pont en granit à une arche. Il est le phare à terre le plus occidental de France. Il est constitué d'une tour de forme carrée d'une hauteur de 20,35 mètres du sol et de 22 mètres au dessus de la haute mer. Allumé pour la première fois le 1er juillet 1849, il émet un éclat blanc toutes les 5 secondes avec une portée de 22 milles nautiques ( 40 kilomètres environ ). Automatisé depuis 1994, il est télécontrôlé depuis Brest. Aligné sur les phares de Lochrist, Trézien et Saint-Mathieu il signale les chenaux de la Helle et du Four. Le phare est érigé sur un site classé et appartient au Conservatoire du Littoral.
Voilà mon amis
Xavier MONEL Amiral
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Sujet: Kermorvan Jeu 23 Avr 2015 - 14:04
Bon AM, Christian, et merci pour tes précisions. Je n'étais pas tout à fait certain du lieu et du nom. Ceci dit, ta photo est spendide. Bien amicalement.
XM
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 27 Avr 2015 - 17:13
polinar Amiral
Nombre de messages : 47639 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 28 Avr 2015 - 9:58
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7690 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 28 Avr 2015 - 10:13
Nombre de messages : 10987 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Phare miniature Mar 28 Avr 2015 - 12:06
Bonjour Polinar, bonjour Christian.
J'ai pris cette photo, il y a 15 jours, chez un jeune ami de 76 ans. Il ne connait la marine, que de loin. Est-ce l'appel de la mer, à un âge presque canonique ? Je n'avais pas osé l'imprimer dans une rubrique aussi sérieuse que "Phares en mer et à terre". Mais comme il semble que le style "bon enfant" soit de mise, de temps en temps ; alors... Bon vent.