les phares en mer et à terre (1)

Coordonnées 49° 20′ 25″ N 0° 31′ 08″ O / 49.34028, -0.51889

Localisation Ver-sur-Mer, Calvados
Hauteur 13 m
Élévation 42 m
Portée 26 milles (48 km)
Feux 3 éclats blancs 15 s
Optique Lentille à 6 panneaux,
focale 0,50 m
Lanterne 650 W
Automatisation oui
Visiteurs non


Le phare de Ver-sur-Mer se trouve en baie de Seine, sur la commune de Ver-sur-Mer, dans le département du Calvados.



Le phare a été mis en service au début des années 1900, endommagé en 1944 et remis en état après la guerre.

C'est aussi un radiophare (indicatif éR-fréquence 310 kHZ - portée 20 miles

complément:















Phare à terre sur les côtes de la Manche,
Ouistreham a été mis en service en 1905.
C'est une tour cylindrique en granit peint.
Haut de 38 mètres,
on y accède par un escalier de 171 marches.
Son feu, éclairé par une lampe halogène de 650 w, est à occultations blanc et rouge 4 s.
Il a une portée de 16 milles (environ 30 km).
Il est automatisé, gardienné et visitable en juillet et Août.
Ses coordonnées géographiques sont:
49º 16' 50" N


0º 14' 52" E

On ne peut imaginer les coups de bélier que ces constructions endurent.

Un beau sujet pour ce forum, intéressant et instructif.

portugal-tempete-veselin-malinov

Phare historique de Felgueiras, à Porto.

Le feu est une tour en granite construite au bout de l'ancien môle nord à l'embouchure du Douro. Il est surmonte d'une lanterne rouge et un petit bâtiment blanc lui est accolé.
Il a été le premier phare portugais à être automatisé en 1979. Il est contrôlé depuis le phare de Leça avec les feux du port de Leixões.
Il sera désactivé en 2009 et remplacé par deux nouveaux feus disposés sur les nouveaux môles. L'optique a été retirée de la lanterne.
Ce phare est souvent photographié lors de tempêtes


Situation : ancien môle nord, Porto.
Latitude / Longitude : 41°08’48'' N - 008°40’037'' W
Monument classé : -
Gardienné : non.
Visitable : non.
Construction :
Année de construction : 1886.
Matériaux : pierres.
Architecte : -
Entrepreneur : -
Couleur : -
Hauteur : 10 m.
Forme : hexagonale.
Nombre d'étages : -
Nombre de marches : -
Habitation : non.
Eclairage :
Optique : -
Lampe : -
Puissance : -
Couleur : rouge.
Visibilité : 9 miles.
Code : Fl R 5s.
Hauteur de la lampe : 10 m.
Hauteur sur mer : 17 m.
Premier éclairage : -
Electrification : -
Automatisation : 1979, inactif depuis 2009.



Le phare est accessible mais ne se visite pas. Son accès est déconseillé lors de tempêtes.

L O En juillet 70/71 le M 930 Rochefort a "croisé" le phare de Felguerias lors de la campagne d'entrainement des élèves de l'ERM.
Quelques années plutôt le Zénobe Gramme devait faire escale dans ce port malheureusement avec le mauvais temps
nous sommes rentré à VIGO en même temps que le paquebot France qui venait s'abriter de la tempête dans la baie.

Salut 

ici 2 photos que j'ai oublier de mettre sur le phare "d'AULT"





Et le complément de celui du Cap d'Entifer



Le phare d'Antifer

La tour est construite tardivement pour compléter le repérage de l'entrée du Havre.



Une lettre du 18 janvier 1889 évoque les éléments suivants:

"Il existe en effet, un peu à l' Est du cap de la Hève un point d' atterrissage secondaire qu' il importe de signaler par un feu d' une portée exceptionnel-le en raison du voisinage du port du Havre et des manœuvres imposées par les conditions locales aux navires (...).

Le phare de Fécamp, établi en vue de cet office, ne le fait qu' imparfaitement, aussi pour marquer ce point, vous proposez d' adopter le système des appareils de long foyer qui produit des portées beaucoup plus grandes et dont on a commencé à faire avec succès, usage à l' étranger.

L' amélioration serait plus complète encore si, au lieu d' installer ce nouvel appareil à Fécamp, on le plaçait dans un édifice à construire sur le cap même qui est à signaler, qui est celui d' Antifer."





Le 17 janvier 1890, la Commission des phares décide officiellement de la construction du phare d' Antifer.



Le 12 août 1890, le projet est définitif: la tour sera d'une hauteur de 22,20 mètres depuis le sol jusqu'à la plate-forme supérieure. Un bâtiment de 18 mètres de long sur 6 mètres avec rez-de-chaussée et un étage abritera les logements et les magasins.



Une lanterne de très grande taille est construite pour abriter l'énorme optique. Celle-ci sera encore améliorée par un brûleur à vapeur de pétrole en 1905 et par son électrification en 1926. La portée du feu était de 31 miles.



Le 7 septembre 1944, le phare est détruit par les troupes allemandes. Rien ne subsiste de la tour et des bâtiments. Un phare provisoire est installé sur un pylône dès cette année.



Le nouveau phare est reconstruit à partir de 1950.



Afin de mettre le nouveau bâtiment à l'abri du recul de la falaise, la tour est bâtie à 30 m du premier phare en direction Sud-Est. Les locaux seront disposés en équerre et des logements seront placés en contrebas d'un talus herbé pour éviter le vent.



Avis du 10 septembre 1955 : allumage sur une tour octogonale grise en béton armé de 38 mètres de hauteur, accolée au corps de logis.

Il s’agit d’une tour blanche de 34 mètres de hauteur, percée d’ouverture et surmontée par une lanterne peinte en vert. Le foyer est situé à 128 mètres au dessus des hautes mers et émet un éclat blanc toutes les 20 secondes en assurant une portée de 30 miles.

Merci pour tout ces commentaires Christian

Bonsoir r1bj1 et vous tous qui aimez les phares.

J'ai pris un grand plaisir à découvrir ou à redécouvrir, dans le forum "Les phares en mer et à terre", bon nombre de ces "monuments" à qui tant de marins doivent la vie.
Je me permets donc de vous présenter celui de la "Chiappa", en Corse du sud, car sauf erreur ou inattention de ma part, je ne l'ai pas vu apparaître dans la très riche documentation photographique qui illustre vos propos.
En fait, j'y ai séjourné 5 jours en compagnie de mon épouse et de deux ménages de ma famille.
L'un d'eux, qui vit à Bastia, connaissait très bien la gardienne, ce qui nous a valu de bénéficier d'un petit "passe-droit".
Ce phare, est situé tout en pleine terre, tout en haut de la pointe de "La Chiappa", au sud-est du golfe de Porto-Vecchio.
Il avait été entièrement automatisé, quelques années auparavant, et n'était plus habité (septembre 2008), d'où le confort "approximatif" qu'il dispensait à ceux qui eurent l'insigne honneur d'y passer quelques jours.
A quelques dizaines de mètres, une assez vaste batisse abritait la gardienne ; très sympathique, au demeurant.
Elle arrondissait ses fins de mois en confectionnant des crêpes dignes de la Bretagne...
A l'époque, l'administration des "Phares et balises" parlait de se séparer de cette annexe et l'on parlait d'un hôtel ?
Il faut dire que la vue y est imprenable et les levers de soleil de toute beauté.
Bref, nous avons passé une petite semaine enchanteresse, oubliant totalement quelques aléas tels que : douches froides, froid relatif (septembre), courants d'air, etc...
Le dernier jour, nous avons eu droit à une petite visite guidée.
Inoubliable...

Xavier MONEL

Bonjour Xavier et les autres
Il n'est pas évident de prendre tous les phares en même temps,suivre une région et puis une autre.
Il y en as de trop mais voilà une réponse

Le phare de la Chiappa (CORSE)


Le phare de Porto-Vecchio appartient au patrimoine local. Situé sur la pointe de la Chiappa, à l'entrée du golfe de Porto-Vecchio, il a été construit durant le deuxième quart du XIX e siècle.



Le phare de la Chiappa, également appelé « phare de Porto-Vecchio », figure parmi le patrimoine d'intérêt local.
Ce phare a été mis en service en 1845
Il se trouve à 14 kilomètres de Porto-Vecchio, et n'est accessible que par des chemins de terre. Sa construction dura 6 ans et doit son architecture à Léonce Reynaud.


Comme d'autres phares sur l'île, c'est un bâtiment à fut carré, et bien que n'étant pas de taille importante, sa situation géographique lui permet une importante portée.
Le phare est constitué d'une tour carrée en maçonnerie de pierres apparentes centrée sur un soubassement entouré d'une terrasse en pierres apparentes
. Le phare est automatisé.
Ses coordonnées géographiques sont: 41° 35' 40" N et 09° 22' 02" E


Décision de la Commission des Phares du 24 novembre 1839. Le programme général d'illumination de l'île n'avait pas été étudié en 1825 par Augustin Fresnel

et le capitaine de Rossel.

Il faut attendre une loi du 14 mai 1837 pour que le ministère des Travaux publics s'intéresse d'un plus près aux demandes corses. Au printemps 1838, une commission débarque, chargée de déterminer l'emplacement approprié des cinq phares de premier ordre destiné à ceinturer l'île. Présidée par le Capitaine de vaisseau Decoffre, elle arrive en Corse le 3 avril 1883. Elle se rend immédiatement à l'Ile des Sanguinaires où elle décide de suite d'installer le premier phare. Puis, elle embarque sur le vapeur "La Chimère" qui fera le tour de l'île. Au sud, les bouches de Bonifacio retiennent l'attention. Des contacts sont pris avec le roi de Sardaigne pour entrevoir une signalisation commune. Pertusato, la Chiappa seront les phares suivants. En remontant vers le Nord, toute la bande orientale de l'île sera délaissée. A la fois, parce que cette partie restait la moins exposée mais aussi par pur souci d'économie. La Giraglia à la pointe extrême du cap Corse s'imposait comme un passage remarquable et obligé de tous les navires en provenance du continent. L'enquête s'achève en juin avec le choix du seul phare du Nord Ouest de l'île : La Revellata. Le phare situé loin de tout fut construit sur les plans de Léonce Reynaud. Il fut mis en chantier en novembre 1838 et allumé en 1845.

Description architecturale



•Hauteur au-dessus de la mer : 64,50 m.
•Taille générale : 18 m.
•Hauteur de la focale 16,20 m.
•Description : Tour carrée en maçonnerie de pierres apparentes centrée sur un soubassement carré avec terrasse en pierres apparentes. Consoles à modillons supportant une rambarde métallique. Bâtiments et logements annexes. Terrain.



Description technique



•1ère optique : 01 janvier 1845 : feu fixe blanc varié par des éclats longs blancs toutes les 4 minutes focale 0,92 m.
•Autres optiques : 1905 : Feu fixe varié par des éclats longs blancs toutes les 4 minutes. Focale de 0,70 m. 31 mai 1910 : feu blanc à occultation toutes les 4 secondes et secteur rouge, focale 0,70 m. secteur rouge.
•Actuel : feu à éclats groupés (3+1) toutes les 15 secondes.
•Cuve à mercure : 1910.
•Combustibles :
•Huile végétale : 1845.
•Huile minérale : vers 1875.
•Vapeur pétrole : 1905.
•Electrification : oui.
•Automatisation : oui.


Etat actuel
Optique en verre moulé de 0,35 m de focale. Lampe halogène de 650w. Feu blanc à 3+1 éclats 15 secondes. Portée 23 miles.

et au suivant