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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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 CORSAIRES ET PIRATES

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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyVen 9 Sep 2011 - 20:36

Salut Georges,
Pour l'essai, tu as un canard, ses plumes sont déjà là, et de plus elles sont déjà noires, il s'agit de CALIMERO!! donc, il ne te faut plus que le goudron, comme les italiens sont bronzés de nature, lui il sera noir!!!!!! Smilie 02 Smilie 02 Smilie 02
Pauvre Caliméro!!!
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyVen 9 Sep 2011 - 20:42

dany a écrit:
super Smilie 57 drunken

Et beaucoup bobo la tête.

marin ok marin barre

Dany

bah cela ne seras pas la première fois beer pause café Sleep mort de rire mort de rire
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyVen 9 Sep 2011 - 20:51

Re Bonjour,

De toutes les tortures des pirates, je préfére de loin celle appelée cocktail CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 971487
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Nicmataf
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyVen 9 Sep 2011 - 21:34

Salut Nain de jardin, pirate devant l'Eternel,

J'adore ton sujet sur le rhum, parce que, c'est plus court que le reste, plus agréable à lire et surtout... je raffole de ce sujet. Je pourrais t'en raconter sur le rhum ou étoffer un peu, mais je te laisse la paternité de ta rubrique. Tu fais ça si bien brave bête .
N'oublie pas... moins long à lire, sinon tu auras épuisé ton sujet au bout de quatre jours et puis laisse-nous le temps de digérer et d'avoir la surprise de que que tu nous proposeras prochainement. thumleft
Bisous
PS : trouve-moi un bon petit supplice pour R1bjl, je lui en montrerai de Caliméro ! attention
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptySam 10 Sep 2011 - 8:43

Nicmataf a écrit:
Salut Nain de jardin, pirate devant l'Eternel,

J'adore ton sujet sur le rhum, parce que, c'est plus court que le reste, plus agréable à lire et surtout... je raffole de ce sujet. Je pourrais t'en raconter sur le rhum ou étoffer un peu, mais je te laisse la paternité de ta rubrique. Tu fais ça si bien brave bête .
N'oublie pas... moins long à lire, sinon tu auras épuisé ton sujet au bout de quatre jours et puis laisse-nous le temps de digérer et d'avoir la surprise de que que tu nous proposeras prochainement. thumleft
Bisous
PS : trouve-moi un bon petit supplice pour R1bjl, je lui en montrerai de Caliméro ! attention

t'inquiete pas mon ami le sujet est assez vaste pour en faire au moins 50 pages et encore j'ai coupé certains article
quand au supplice la répétition seras pour lundi
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptySam 10 Sep 2011 - 11:20

Salut les pirates,
Hé NICO la "Vendetta" c'est Corse pas Italien! Tu vas me lancer les "Maffieux "aux trousses? Mais je me console, car avec ma chevelure abondante, les plumes et le goudron glisseront dessus!! wavey wavey Smilie 02
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptySam 10 Sep 2011 - 12:22

r1bjl a écrit:
Salut les pirates,
Hé NICO la "Vendetta" c'est Corse pas Italien! Tu vas me lancer les "Maffieux "aux trousses? Mais je me console, car avec ma chevelure abondante, les plumes et le goudron glisseront dessus!! wavey wavey Smilie 02

Salut les amis,

Non, Jean-Luc, pas de mafiosi chez toi (coûtent trop cher) ! Comme j'ai un bon maître, j'ai développé un esprit machiavélique, tu auras droit à la torture dit "du nain de jardin" : c-à-d, un mois non-stop avec ce pirate au musée ! Si tu résistes, tu seras un homme mon fils ! Mais comme j'ai mes "entrées", je ferai en sorte que cette torture sera un peu plus douce. ahahah
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MessageSujet: PIRATES MORGAN   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 19:36

- HENRY MORGAN -

Un légendaire bandit devenu noble.




Sir Henry Morgan (né vers 1635 au Pays de Galles - mort le 23 août 1688 à la Jamaïque), était un corsaire ayant souvent goûté à la piraterie, ou un pirate boucanier ayant souvent accepté des missions de corsaire. Homme violent et sans scrupules, il mena une existence de bandit, volant et tuant sans compter, mais ses expéditions audacieuses, dont la plupart se déroulèrent sur la terre ferme, en firent l'un des capitaines les plus respectés des Caraïbes. Il considérait les bateaux comme un moyen de transport efficace, mais pas comme une arme précieuse. Il connut en effet de nombreux naufrages dûs à son manque de talent en tant que capitaine. Malgré sa cruauté, il fut anobli à la fin de sa vie.

Henry Morgan est le fils aîné de Robert Morgan, un châtelain de Llanrhymny dans le Glamorganshire (Pays de Galles).

Une légende raconte qu'il aurait été kidnappé enfant à Bristol et vendu comme esclave à la Barbade, puis qu'il aurait réussi à rejoindre la Jamaïque. Les historiens anglais pensent plutôt qu'il aurait été le Capitaine Morgan qui a accompagné l'expédition de John Morris et Jackman qui captura les colonies espagnoles de Vildemos, Trujillo et Granada. En 1666, Morgan commandait un navire de l'expédition d'Edward Mansfield qui captura l'île de New Providence et de Santa Catalina (près de Panama). Lorsque Mansfield est capturé et tué par les Espagnols quelques temps plus tard, Morgan est choisi par les boucaniers pour être leur amiral.




On voit mal, cependant, comment un jeune homme sans expérience aurait pu obtenir la direction d'un navire pour une telle expédition. Une autre source, française celle-là (Récits de la flibuste et des mers caraïbes de George Fronval), indique que le jeune Henry Morgan se serait engagé comme simple mousse en Angleterre. Arrivé à la Barbade, il aurait déserté puis erré dans l'île, se faisant tour à tour vagabond, mendiant et même brigand. Il aurait alors été recherché et poursuivi. C'est afin d'échapper à la potence qu'il serait parti à la Jamaïque, où il se serait joint aux flibustiers anglais. Habile au jeu, il se serait enrichi rapidement et aurait acheté un modeste navire. Avec plusieurs camarades, ils auraient effectué une expédition sur la côte de Campèche et seraient revenu avec un butin appréciable. Morgan, ayant conscience de son manque d'expérience, aurait alors offert ses services à Edward Mansfield, un vieux corsaire, qui mourra en 1668. À ce niveau, les deux versions se rejoignent, à quelques différences près dans les motivations du corsaire. Contrairement à ce qui est écrit ci-dessous, il n'aurait pas toujours été aux ordres du gouverneur de la Jamaïque. On peut penser que les historiens anglais ont voulu légitimer les actions de Morgan en leur donnant une certaine respectabilité, parce qu'il a été anobli à la fin de sa vie, mais il est bien plus vraisemblable que comme tous ses semblables, c'est d'abord l'appât du gain qui déterminait ses actions



Ses principaux exploits

Selon les historiens anglais, en 1668, il est envoyé à Cuba par Sir Thomas Modyford, gouverneur de la Jamaïque, afin d'y faire prisonniers quelques Espagnols et en tirer des informations au sujet d'une attaque éventuelle de la Jamaïque. Morgan rassemble alors 10 navires et 500 hommes. Il débarque à Puerto Principe (Camaguey) et pille la ville. Il fait de même avec la ville fortifiée et très protégée de Puerto Bello (Panama). On raconte que les hommes de Morgan ont fait prisonniers des religieux jésuites et s'en sont servis de boucliers humains pour capturer la troisième forteresse, plus difficile à atteindre. Le gouverneur de Panama, surpris par cette invasion, tente sans succès de repousser les assaillants. Morgan acceptera finalement de partir en échange d'une lourde rançon. Ces exploits sortaient largement du cadre de la mission et avaient été accompagnés d'un excès de cruauté. Toutefois, le gouverneur de Jamaïque ferma les yeux et couvrit l'ensemble des actes de Morgan. À Londres, l'Amirauté déclara publiquement ignorer tous les faits, alors que Morgan et ses hommes étaient revenu à Port Royal pour y fêter leurs victoires.

Modyford envoie très rapidement Morgan en expédition contre les Espagnols : il pillera les côtes cubaines. En janvier 1669, une explosion accidentelle détruit le navire amiral de la flotte : Morgan et ses officiers échappent de peu à la mort. En mars 1669, ils pillent Maracaibo (Venezuela), prévenue de l'arrivée de Morgan et donc vidée de ses richesses au préalable. Les pirates iront ensuite passer quelques semaines à Gibraltar (Venezuela) sur le lac Maracaibo : ils torturent les habitants afin d'en obtenir leurs richesses cachées. De retour à Maracaibo, Morgan trouve 3 navires en partance pour les Caraïbes. Ils les capture et pille leurs trésors et exige une lourde rançon avant de partir. Par un astucieux stratagème, Morgan simule un débarquement et une attaque, le gouverneur tourne alors les canons en direction du rivage et la flotte peut partir sans craindre de se faire tirer dans le dos. De retour en Jamaïque, Morgan est réprimandé, mais toujours couvert par le gouverneur.

Le ton monte entre les deux nations et Morgan est de nouveau envoyé en mission, cette fois-ci en tant que commandant en chef de tous les navires de guerre de Jamaïque : il peut attaquer toutes les possessions (navires et colonies) espagnoles, le butin étant sa seule rémunération, comme c'est souvent le cas pour les corsaires. Morgan pille Cuba et part en expédition en direction de Panama. Il capture de nouveau l'île de Santa Catalina le 15 décembre 1670. Le 27 décembre il prend possession du château de Chagres, tuant 300 soldats. Avec 1 400 hommes, il remonte la rivière Chagres et arrive aux portes de Panama le 18 janvier 1671. Il gagne la bataille, alors que les défenseurs sont plus nombreux que ses troupes, et capture la ville. Le butin s'élèverait à plus de 100 000 livres sterling. La renommée de ce brillant exploit sera ternie par la cruauté habituelle de Morgan et ses hommes.

La fin de sa vie

La politique internationale était complexe à l'époque, et Morgan, bien qu'il ait agit avec l'autorisation et le soutien du gouvernement, sera emprisonné et emmené en Angleterre en 1672. Sa chance tourne de nouveau et, en 1674, il est fait chevalier par Charles II avant de retourner en Jamaïque l'année suivante pour y prendre le poste de lieutenant gouverneur. Il restera en Jamaïque jusqu'à sa mort. Il fut enterré au cimetière de Palisadoes, mais un séisme accompagné d'un raz-de-marée l'ont détruit en 1692.

Morgan est mort sans enfants, laissant toute sa fortune à Mary, sa femme.

Morgan est immortalisé par une marque de rhum, le Captain Morgan's Spiced Rum, produite à Porto Rico, et non en Jamaïque, ironiquement.





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MessageSujet: DEFINITION    CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 19:39

Définitions
PIRATES ET CORSAIRES





Le pirate (du grec " peiratès " qui signifie initialement "celui qui entreprend", "celui qui tente fortune") agit pour son propre compte, c'est un hors-la-loi qui parcours les mers et qui pille, viole et bien souvent tue sans distinction de nationalité. S'il est pris, on le pend haut et court.
Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde !


Le corsaire (de l'anglo-saxon " privateers ") lui, agit sur lettre de marque délivrée au nom du roi (bien souvent, ce dernier n'était pas averti). Ce papier est un document par lequel un pays le reconnaît comme force militaire auxiliaire. Les corsaires agissent au service de leur pays. S'il est capturé, il exhibe ses lettres de marques, ce qui lui assure le sort d'un prisonnier de guerre et lui évite la corde.
Le corsaire est tenu par sa lettre de marque, de n'attaquer exclusivement que les ennemis de son souverain, respectant les neutres et toujours ses propres concitoyens. En mer, il lui arrive quelque fois de ne pas avoir été informé de la paix survenue quelques jours auparavant, et en continuant son activité, il est traité tel un pirate.
Quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands comme les pirates.
La piraterie est vieille comme le monde et existe toujours, tandis que les corsaires ont sévit durant trois siècles (du XVIè au XIXè siècle).


Le flibustier (ou " frère de la côte ", du néerlandais " vrijbuiter ") est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol aux XVIIè et XVIIIè siècle (ce n'est pas un pirate !).
Le mot apparaît à la fin du XVIIè siècle (Furetière, 1690), mais il est usité depuis Dutertre en 1667. Ce mot se traduit par "freebooter" en anglais ; le sens littéral signifie "libre butineur". En français, ce mot est devenu "friboutier", sans que l'on puisse savoir à quelle époque il est devenu "le flibustier".


Le boucanier (dérivé du Caraïbe " boucan ") est à l'origine des chasseurs d'animaux sauvages. Il traite la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak, et fait du commerce avec les peaux.
A l'origine, les boucaniers occupent des terres sur l'île d'Hispaniola qui appartient à l'Espagne (aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine). La raréfaction du gibier dans les îles ainsi que la tentative des espagnols d'évincer les boucaniers, leur font rejoindre la flibuste.




Autres définitions


Forban (ancien français " forbannir ", bannir à l'étranger) Le Forban est un pirate qui se livrait à des expéditions armées sur mer pour son propre compte, sans lettre de course.

Contrebandier Le contrebandier se livre à du commerce clandestin de marchandises prohibées ou pour lesquelles on n'a pas acquitté les droits de douane.

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MessageSujet: TRESOR DE BARBE NOIRE   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 19:44

LE TRESOR DE BARBE-NOIRE






Peu de temps avant sa mort, quelqu'un a demandé à Barbe-Noire si l'une de ses femmes connaissait l'endroit où il avait amassé ses richesses, il ricana et dit : « Seuls le diable et moi savons l'emplacement de mon trésor. Et le diable aura le tout ! ».


Les pirates ne peuvent pas toujours emporter le résultat de leur pillage faute de place ou par crainte de navires de guerres lancés à leur poursuite. De nombreuses îles du Pacifique ont la réputation de détenir de formidables trésors.

L'archipel Galapagos, l'archipel de Recilla-Gigedo, les îles de Malpedo, Clipperton, Bancs , etc. L'île de Cocos est réputée pour détenir de nombreux trésors. Elle a jusqu'à nos jours été fouillée de toutes parts, creusée et dynamitée.


De nombreux trésors ont été trouvés mais il en reste encore beaucoup qui n'ont jamais été déterrés. Mais où Barbe-Noire a t-il caché ses trésors ?

Jusqu'à aujourd'hui, les chercheurs explorent les côtes de la Caroline du Nord et de la Virginie, s'appuyant sur des rumeurs et des journaux de bords de marins divers.

Peu de trésors ont été déterrés, bien souvent, ce sont les frais à engager pour les recherches qui sont trop élevés. De nombreux chercheurs se sont découragés.

En 1987, Phil Masters, pdg américain d'une entreprise spécialisée dans la recherche d'épaves, écume les bibiothèques et découvre un document important : un ancien compagnon de Barbe-Noire, capturé en octobre 1718 déballe tout ce qu'il sait à son procès contre une remise de peine. Il indique le lieu ou aurait sombré le Queen Anne's Revenge, navire de Barbe-Noire : à l'éntrée de la baie de Beaufort, à l'ouest, à 2 kms environ de la côte.


Phil Masters met 8 ans pour trouver l'argent nécessaire à cette campagne de recherche. Après de vaines recherches, en novembre 1996, à 8 mètres de fond, il découvre une ancre dépassant d'un monticule de sable. Il fouille en profondeur et trouve des boulets de canons et une cloche. Il pense avoir découvert l'épave du navire de... Barbe-Noire.
Seulement, les archives dénombrent 4 autres naufrages à cet endroit au XVIIIè s. : l'El Salvador en 1750, le Susannah en 1753, le Betsy en 1771 et le Polly en 1793.
La cloche peut très bien venir d'un de ces bateaux.

En septembre 1998, l'Etat de la Caroline du Nord ainsi que plusieurs universités et entreprises participent aux fouilles officielles. De nombreux objets sont remontés à la surface tels que canons, bouteilles de gin... , et l'assiette en étain dans laquelle Barbe-Noire a peut-être pris son repas avant que le navire ne sombre.

Tout porte à croire qu'il s'agit réellement de l'épave du Quenn Anne's Revenge. La forme des 3 ancres retrouvées et celles de plusieurs bouteilles évoquent un voilier du début XVIIIè s. . 18 canons assez différents les uns des autres évoquent qu'il proviennent de navires différents, donc ils ont sûrement été pillés. De plus, aucuns des navires coulés dans la région du XVIIIè s. n'en avaient autant sauf le Queen Anne's Revange qui en possédait 40...
Mais qu'en est-il du trésor ?

« Seuls le diable et moi... » disait Barbe-Noire...



Après 293 ans passée au fond de l'océan, l'une des trois ancres du Queen Anne's Revenge a été découverte sur le site de l'épave.
Cette ancre repêchée le 27 mai 2011, mesure environ 3,50 mètres de long et 2,30 mètres d'empattement pour un poids d'environ 1,2 tonnes, a été retrouvée par plus de six mètres de fond.
Il avait été prévu au préalable de repêcher la deuxième ancre du navire, plus grande et qui constitue le deuxième plus gros vestige du Queen Anne's Revenge mais elle s’est révélée trop bien accrochée aux autres débris dans la pile de ballast.

Le Queen Anne's Revenge était doté de 3 ancres. Deux d'entre elles pour les mouillages courants et la plus grande (4m x 2m) pour les mouillages spéciaux appelée l'ancre de miséricorde utilisée pour les derniers recours en cas de tempête.
L'ancre est sorti de l'eau au bon moment, puisque le film « Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence » est diffusé dans les salles le 18 mai 2011.

Patience, après 12 ans de fouille sous-marine, les chercheurs ont découvert moins de la moitié de l'épave. Seule la partie sud du Queen Anne's Revenge a été explorée. Qui c'est ce qui va être découvert sous le sable du reste du navire...


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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 20:42

nain de jardin a écrit:

Morgan est immortalisé par une marque de rhum, le Captain Morgan's Spiced Rum, produite à Porto Rico, et non en Jamaïque, ironiquement.

Bonsoir,
Comme c'est bizarre, avant de lire ton sujet sur Morgan, je suis passé dans le magasin habituel C.... (pas de pub) et j'ai justement jeté mon dévolu sur une bouteille de rhum et... par hasard, c'est... le Captain Morgan. C'est un rhum brun, avec différentes épices et un goût de vanille. On conseille de le boire avec du coca, j'en ai goûté pur et effectivement, on goûte les épices et la vanille, juste ce qu'il faut. Pas trop désagréable pour une première approche. Il titre 35° et n'est pas cher. A essayer ! Il est marqué, non à boire avec modération, mais à boire d'une manière responsable ! (nouvelle écriture qui veut dire la même chose)
beer Santé
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 20:49

BONSOIR georges
et combien trésors trouvés jamais déclarés on peut toujours chercher
c'est parti depeuis longtemps


amicalement
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 21:12




Trésors au Costa Rica



LE TRESOR D' HERRADURA (Costa Rica)

L’affaire du trésor de l’île Herradura est directement liée à celle du fabuleux trésor de Lima, le plus fameux de tous les trésors qu’on dit caché à l’île Cocos. Cette croyance, communément admise par les chasseurs de trésors du monde entier, est maintenant remise en question depuis la découverte au début du siècle de vieux documents, longtemps gardés secrets.

Ceux-ci relatent que Thompson, le Capitaine du brig pirate Mary Dear qui vola ce trésor aux espagnols en 1821 et le cacha dans un premier temps sur l’île Cocos, revint quelque temps plus tard pour le récupérer et pour l’enfouir à nouveau sur une île plus accessible, plus proche de la terre ferme et, cette fois, dans un endroit connu de lui seul…

Nous possédons un plan ancien de cette île, copie de celui fait de la main de Thompson avant sa mort au Guatemala : une croix y indique l’emplacement de la cache…

Toujours sur la côte Pacifique du Costa Rica, mais plus au Sud, se trouvent deux autres îles où seraient également cachés des trésors : Violin et El Caño.



LE TRESOR DE VIOLIN (Costa Rica)

Le trésor de l'île Violin est mentionné dans les vieilles légendes indiennes de la tribu des Borucas, et par plusieurs documents en notre possession. Un costaricain, dans les années d'avant guerre, aurait découvert la cachette, mais on lui tendit une embuscade et il fut assassiné avant d'avoir pu entièrement la vider. Néanmoins, plusieurs anciens affirment avoir vu de leurs yeux les plats en or ou les barres dont il avait rempli un grand sac. Le trésor se situerait dans un tunnel dont l’entrée serait située sous le niveau de la mer… Certains habitants de Sierpe, le village le plus proche, affirment connaître approximativement l'endroit où se trouve le dépôt. Le tout est de réussir à les faire parler, et pour cela, il faut de la patience… Des chasseurs de trésors allemands, utilisant les grands moyens, ont organisé il y a quelques années plusieurs opérations d'envergure, mais sans résultat jusqu'à ce jour.





LE TRESOR D'EL CAÑO (Costa Rica)

Le trésor de la petite île d’El Caño est attribué au fameux corsaire anglais Francis Drake, qui y relâcha pour caréner son bateau lors de son voyage autour du monde.

Il y aurait débarqué et caché 30 tonnes de lingots d’argent afin de s’alléger avant de poursuivre son périple. Une vieille légende des indiens Borucas mentionne, là encore, l’existence d’un trésor très ancien sur cette île.




L'Ile Cocos


L’île Cocos, classée Patrimoine mondial de l’Humanité en 1997, appartient à la petite République du Costa Rica. Située à environ 300 miles nautiques de la côte ouest de ce pays d’Amérique centrale, sur la route des Galápagos, « l’Emeraude du Pacifique » -comme on l’appelle souvent- attire chaque année des centaines de visiteurs venus du monde entier pour admirer sa beauté sauvage et sa faune sous-marine exceptionnelle. C’est aussi la plus grande île déserte du monde, mais sa notoriété, qui ne date pas d’hier, est due principalement au fait qu’elle inspira à l’écrivain Robert Louis Stevenson l’histoire de « L’île au trésor ».

Entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, l’île servit de refuge et de coffre-fort pour les flibustiers et les pirates qui sévissaient le long de la côte Pacifique de l’Amérique espagnole. Des spécialistes assurent que de nombreux trésors, dont certains considérables, ont ainsi été enterrés ou emmurés par des pirates dans les grottes innombrables de l’île. C’est pour cette raison qu’on la surnomme volontiers « L’île aux trésors » et que ses premiers visiteurs, avant qu’elle ne devienne un paradis pour les plongeurs, furent les chasseurs de trésors du monde entier. On estime ainsi à plus de 500 le nombre de leurs expéditions entre 1846 et 1997, l’année de son classement par l’UNESCO. Depuis cette date, le gouvernement du Costa Rica ne délivre plus aucune autorisation de fouilles de crainte que les chercheurs ne dénaturent le site.

Parmi les nombreux pirates qui fréquentèrent l’île et y cachèrent leurs trésors, on trouve les noms de William Davis, Benito Bonito, Bennett Graham, William Thompson. Son isolement et sa richesse en eau potable et en bois -deux éléments indispensables pour les navires de l’époque- la rendaient particulièrement attrayante aux yeux de ces forbans, qui pouvaient y relâcher et s’y refaire sans trop craindre une attaque surprise des Espagnols. Sans oublier que l’île recèle de nombreuses cachettes naturelles, bien pratiques pour cacher les énormes butins, fruits de leurs pillages. Le lieu devint ainsi, en quelques dizaines d’années, le coffre-fort le plus riche de toute l’Amérique !

De nos jours seuls quelques motor-yachts fréquentent l’île Cocos, dont la faune et la flore sous-marine exceptionnelles et un documentaire fameux du Commandant Cousteau ont fait, depuis quelques années, la Mecque des plongeurs. Quant aux fouilles trésoraires proprement dites, elles sont interdite sur l’île depuis son classement. Aussi n’est-il pas question d’utiliser sur le terrain des détecteurs de métaux ou des outils d’excavation, ni de procéder au moindre sondage sur le terrain. Des gardes du Service des Parcs nationaux veillent d’ailleurs au grain afin de dissuader les éventuels contrevenants et empêcher toute tentative clandestine de pillage. Les inconscients qui passeraient outre s’exposeraient à de lourdes amendes et à des peines de prison.


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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 21:14



Le trésor du capitaine Fontenay de Montreuil



Les histoires de trésor sont sûrement celles qui font le plus rêver. Peut-être parce qu’elles entraînent ceux qui s’y intéressent dans des aventures qui ne sont jamais banales. Il y a près de 300 ans, un des vaisseaux de guerre du Roi-Soleil, attaqué et sérieusement endommagé, faisait une escale forcée à l’île Bourbon. Dans ses cales, l’or des Indes. Placé sous le commandement du capitaine Fontenay de Montreuil, le chargement sera caché dans une ravine de la côte Ouest. C’était en 1701. Depuis près de 10 ans, Patrice Hoffschir, devenu chercheur de trésor, s’évertue à découvrir cette fabuleuse histoire. Il sait aujourd’hui pourquoi ce trésor n’est jamais reparti...


L’île aux trésors. L’emploi du pluriel en dit long sur les histoires fabuleuses et autres légendes qui courent à travers les ravines et autres cachettes de l’ancienne île Bourbon. Elles entretiennent le mystère. Laissent planer le doute sur l’existence de caisses d’or et autres sacs de pierres précieuses. Quelques cartes existent. Trop peu pour établir un lien avec la réalité. Ils sont pourtant plusieurs à y croire. Férus d’histoires extraordinaires et d’aventures rocambolesques, ils cherchent ces trésors (certains en ont compté jusqu’à 22 sur l’ensemble de l’île) sans aucune garantie. Juste pour le plaisir de se plonger dans les batailles navales d’antan et les secrets d’alcôve. Patrice Hoffschir est de ceux-là. Devenu chasseur de trésor par hasard, il y a une quinzaine d’années, il s’est lancé dans une drôle d’aventure avec une simple photocopie d’une carte datant de 1701. Le document (le seul qui contienne à la fois un texte et un dessin concernant les trésors réunionnais) évoque une cargaison d’or et d’argent, déposée du côté de Saint-Gilles par le capitaine du vaisseau de guerre "L’Agréable". Dans nos colonnes, en septembre 1996, Patrice Hoffschir dévoilait des pans méconnus de cette fabuleuse histoire. Après maintes et maintes recherches sur l’île et dans les rayons des Archives nationales, ce dernier a réussi à identifier le fameux capitaine du vaisseau, condamné à mettre à l’abri des regards indiscrets l’or venu des Indes, à la suite d’une attaque au large de l’île. Mais une question restait désespérément sans réponse. Pourquoi le capitaine n’est-il jamais venu récupérer son trésor. Hasards de l’Histoire ? Patrice Hoffschir a voulu savoir. Quitte à y passer plusieurs années. "Deux ou trois jours après l’identification du capitaine, j’étais toujours plongé dans l’affaire. Mais je me suis dit que ce trésor ne pouvait pas avoir été oublié. Je n’en dormais plus". Quelques nuits blanches plus tard, Patrice Hoffschir se lance. "J’ai donc essayé de collecter le maximum de documents sur ce personnage à la bibliothèque nationale et au musée de la marine du château de Vincennes, pour cerner sa personnalité. D’après tous ces éléments, je peux dire que ce n’était pas un oubli. Il est impensable qu’en 1715 Urbain-Claude Le Bastard, comte et baron de Fontenay de Montreuil soit passé sur une autre ligne maritime (lire ci-après) sans s’inquiéter du devenir du trésor", raconte Patrice Hoffschir, persuadé d’être sur la bonne voie. Et la persévérance (une qualité qui, tout comme la discrétion, fait partie de la panoplie du parfait chercheur de trésor) a payé. "J’ai bien fait de chercher !", s’exclame le quinquagénaire, ancien cadre commercial. Avec les conservateurs Philippe Henrat et Mme Bredel, Patrice Hoffschir a tiré des conclusions qu’il estime plausibles "à 99,9%". "Cet homme avait trop de conscience professionnelle pour ne pas s’en préoccuper. Il était maniaque, méthodique, il notait tout. Il était loin d’être je-m’en-foutiste", poursuit le chercheur de trésor de Sainte-Clotilde.

UNE ÉQUATION À TROIS INCONNUES La vérité ? "Elle est toujours très facile. Même si elle demande des mois et des mois. Au début de mes investigations, je savais qu’il y avait un trésor, un officier et un roi". Restait à trouver les liens patents et secrets qui unissaient ces trois éléments. "Il a fallu reconstituer toute l’affaire. La seule pièce qui ne collait pas était de savoir pourquoi le trésor était toujours là", explique le fouineur, né au Viêt-nam. Alors le chercheur amateur échafaude des scénarii, envisage des rebondissements. "En réalité, le capitaine Fontenay de Montreuil n’a pas pu remplir sa mission. Une fois récupéré, il devait remettre le trésor au roi. Celui-ci est mort. Il ne l’a pas donné au régent. C’est un militaire, et les ordres sont les ordres. Il a donc voulu attendre l’arrivée du futur roi sur le trône. Mais malheureusement, il est mort avant". Et le trésor, dont la cachette n’était connue que de quatre personnes, est resté à la Réunion. Une aubaine pour les chasseurs d’histoires. Pour Patrice Hoffschir, tout a commencé il y a 15 ans. Après avoir parcouru des contrées aussi diverses que l’Australie, l’Afrique occidentale, l’Asie du Sud-Est ou encore les Etats-Unis, il s’est installé à la Réunion en 1984. Là, sur une île particulièrement propice, il commence à s’intéresser aux histoires de trésors.

TROP D’IMAGINATION ? Celles qu’on évoque secrètement, à l’abri des regards et des oreilles indiscrets. "On les considère encore comme des histoires pour endormir les enfants. Beaucoup disent qu’elles n’existent pas. Juste parce qu’ils n’arrivent pas à entrer dans ce monde", poursuit Patrice Hoffschir. Lui se fait fort de démontrer qu’on ne les trouve pas que dans des esprits particulièrement imaginatifs. "A la Réunion, tout le monde est chercheur de trésor", glisse-t-il en souriant. Une amie lui parle de personnes qui ont rencontré "des apparitions terrifiantes" en s’intéressant à "un trésor maudit" caché depuis 1792 et qui contiendrait, selon le chercheur, pas moins de 46 000 pièces d’or. Patrice Hoffschir se laisse entraîner. Et décide même d’ écrire un livre, actuellement en comité de lecture. "Jusqu’à présent, les ouvrages sur les pirates et les trésors sortaient des archives, mais en vrac. Moi, je veux entraîner les lecteurs dans une chasse aux trésors comme s’ils étaient à mes côtés. Je les invite à une chasse en direct". De quoi donner aux chasseurs en herbe des envies de découverte. Patrice Hoffschir, dispose ainsi de neuf photocopies de cartes (deux trésors malgache et mauricien en font partie). Un bon début. "Un bon chasseur de trésor va passer 98% de son temps penché sur son plan et 2% dans la ravine concernée. Quand la carte a parlé, c’est facile", lance le vieux briscard. Encore faut-il la comprendre. La décrypter. "La panoplie du chercheur c’est un jean, un T-Shirt, une casquette, un sac à dos, une boussole, une gamelle, des jumelles, et une grande dose de spiritualité. J’insiste vraiment sur ce dernier élément", conclut le chasseur, déjà penché sur la carte de l’île aux Cocos, au large du Costa-Rica. Là-bas, le "trésor de Lima" n’a pas encore été trouvé. Depuis la publication du document de 1701 dans le "Mémorial" en 1979, ils ont été nombreux à se rendre dans la ravine saint-gilloise. Sans en ramener le moindre lingot. Patrice Hoffschir, lui, insiste. Et si l’histoire n’était pas encore terminée..

*****
Une "mission secrète" qui dévoile (enfin) les siens Simple expédition vers les Indes, cette histoire va devenir au fil des années une formidable épopée. Avec ses rebondissements et ses hasards. Deux siècles et demi plus tard, le trésor offre peut-être sa vérité "En 1699, le roi Louis XIV subit encore une crise financière. Sachant qu’aux Indes il y avait beaucoup d’or, il demande à son ministre de la Marine d’organiser une expédition", explique Patrice Hoffschir. "Pour ce voyage important, il voulut confier cette mission à des officiers très sérieux, foncièrement honnêtes et extrêmement dévoués. Le roi demanda donc à son ministre de sélectionner les deux meilleurs officiers du moment. Deux noms furent retenus : le chevalier Château-Morant, capitaine de vaisseau, et Urbain-Claude Le Bastard, capitaine de frégate. Cette mission était tellement importante que même actuellement, ne subsistent que deux mots concernant ce voyage aux Archives nationales : "Mission secrète". Comme je l’ai déjà raconté en 1996 (Journal de l’île du 29 septembre), "L’Agréable", qui avait à son bord ces deux officiers et l’équipage, lui-même trié sur le volet, partit pour les Indes en 1700. Il fallait entre sept à neuf mois à un navire pour arriver dans l’océan Indien. Une fois l’or chargé à bord, l’Agréable repartit pour la France. En cours de route, il fut attaqué non loin de Bourbon. Le commandant Urbain-Claude Le Bastard, qui mena les opérations en raison de la blessure du chevalier Château-Morant, décida donc de cacher l’or dans notre île. Dans le plan du trésor, il est bien précisé : "Après un combat naval des plus terribles". Une fois l’or du roi bien à l’abri et le vaisseau royal réparé, l’Agréable rentra en France. Mais le commandant Le Bastard, capitaine de ce redoutable vaisseau, ce trois-mâts de 60 canons, ne revint pas récupérer le fabuleux trésor. La guerre pour la succession d’Espagne venait d’éclater. Elle débuta le 4 février 1702 et dura jusqu’au 27 novembre 1713. Le traité de paix sera signé en janvier 1714 par le roi. A partir de là, Urbain-Claude Le Bastard pouvait aussitôt revenir à Bourbon pour reprendre son trésor. Eh bien non, il ne pouvait pas. Il fallait pourtant répandre la nouvelle jusque dans l’océan Indien et surtout jusqu’aux Indes. Le voyage d’un navire messager étant long, cet officier décida, peut-être même avec l’accord du roi, de laisser passer au moins une année pour s’assurer que les vaisseaux français de soient pas sabordés. En 1715, le grand départ est envisagé. Hélas ! C’est le drame. Louis XIV se meurt au château de Versailles. Le capitaine Le Bastard se rend à son chevet et lui fait une promesse solennelle : il restituera ces richesses à son successeur. L’officier, mu par un dévouement extraordinaire, décida donc d’attendre que Louis XV monte sur le trône de France. Seule une personne ayant le coeur pur et l’âme la plus honnête est capable de faire cela. Il nous faut donc impérativement chasser de notre esprit le fait que ce capitaine a détourné ce trésor pour son profit, comme le pensent encore certaines personnes. Si cela avait été le cas, il aurait été recherché et châtié. Au contraire, il fut nommé capitaine de vaisseau en 1705, puis nommé chevalier de Saint-Louis en 1713. On lui confia ensuite l’escadre de France sur la ligue maritime des Caraïbes en 1715. A la mort de Louis XIV, le jeune Louis XV n’a que cinq ans. Philippe d’Orléans assure la régence. Urbain-Claude Le Bastard, lui, est affecté sur la route maritime des Antilles. Il ne reviendra plus jamais dans l’océan Indien, sauf à la fin de l’année 1703, à bord du vaisseau le Maurepas. Ce dernier repartira en janvier 1704 pour la France via Madagascar. Il est important de noter que seules quatre personnes étaient au courant de cette mission hautement secrète : Louis XIV ; le comte de Pouchartain Paul Phélippeau, ministre de la Marine ; le chevalier Château-Morant et Urbain-Claude Le Bastard. Un beau jour, le roi Louis XV monte enfin sur le trône. Nous sommes en 1723. Trois mois après le sacre, c’est Urbain-Claude Le Bastard, comte et baron d’Estang de Fontenay de Montreuil, qui décède à Basse-Terre, en Gaudeloupe. Terrassé par les fièvres tropicales alors qu’il emmenait le vaisseau "La Thétis". Ce brave capitaine n’a donc jamais pu remplir sa mission, elle est restée inachevée. Voilà pourquoi ce trésor se trouve toujours à l’île Bourbon. En conclusion, ce trésor a été volontairement abandonné de 1701 à 1715, puis de 1715 à 1723 et enfin involontairement abandonné, cette fois-ci, de 1723 à nos jours. Comme tous les officiers les plus brillants de cette époque, Urbain-Claude Le Bastard aurait dû finir sa carrière au grade de Lieutenant général. J’en suis persuadé. Pour découvrir ce mystère, pour connaître ce qui a bien pu se passer à la Cour du roi et deviner de la façon la plus plausible le ou les événements qui expliqueraient la tournure de cette histoire de trésor, il m’a fallu effectuer des mois et des mois de recherches supplémentaires. Je ne garantis pas à 100% que cette conclusion est la meilleure, mais bien à 99,9%. En définitive, cet admirable officier a défendu l’or de son roi jusque dans la mort. C’est la raison pour laquelle j’affirme que ce trésor est sacré. Il l’est aussi parce qu’il appartenait au roi de France et qu’il a été placé sous la garde de Dieu. Or on ne doit surtout pas toucher à ce qui peut être mis "sous la garde de Dieu". Pour ma part, le plus beau des trésors, ce n’est pas ce que peuvent contenir tous ces coffres mais c’est d’avoir enfin réussi à lever le voile sur ce mystère qui durait depuis trois siècles. Je le voulais de toutes mes forces. A mon avis, ce trésor se trouve actuellement dans la cache la plus sûre au monde. Si je ne sais pas où il est, peut-être que seule mon âme connaît la réponse. Un jour, viendra la grande victoire de Dieu et de l’âme de ce capitaine".



"L’Agréable", un bateau pas comme les autres Les histoires de trésor sont en général d’autant plus intéressantes qu’elles rassemblent tout un tas de petites anecdotes qui concourent à leur intérêt. Celle du trésor du capitaine n’y échappe pas. Au coeur de l’épopée, le vaisseau "L’Agréable". Celui-ci était incontestablement le "plus imposant vaisseau de la flotte française", comme en témoignent les archives nationales de la Marine. A son bord, trois à quatre cents hommes et soixante canons. De quoi en faire une redoutable arme de guerre. Ou presque. Les vaisseaux européens étaient en général plus imposants encore. "L’Agréable" est donc né dans un chantier naval toulonnais en 1670, où il est d’abord nommé "Le Glorieux". Endommagé et réparé en juin 1671, il sera rebaptisé "L’Agréable" dans la rade de Brest la même année. En 1697-1698, il est à nouveau remis en état dans les ateliers brestois. En 1701, victime d’une attaque au large de Bourbon, "L’Agréable", qui fait partie de l’escadre composée de l’Aurore, La Mutine et Le Saint-Louis, doit faire escale sur l’île. Et l’histoire du capitaine Urbain-Claude Le Bastard, comte de Fontenay de Montreuil peut commencer. Le vaisseau royal sera entièrement reparé une nouvelle fois en 1705-1706 avant d’être transformé en ponton en 1711, dans le nord du Ponant. Condamné en 1715, il est finalement démoli en 1717 après 47 ans de bons et royaux services.

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MessageSujet: TRESOR TROUVER   CORSAIRES ET PIRATES - Page 4 EmptyJeu 15 Sep 2011 - 21:24

Trésors célèbresTrésor de l'épave du HMS Sussex (80)
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Trésor du Titanic composé d'objets précieux des passagers. Il y aurait eu des lingots d'or, mais les éléments de preuve ne seront dévoilés qu'en 2012.
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Trésor de Toutânkhamon
Trésor de la Tombe de Vix
Trésor de Środa (trésor de Charles IV du Saint-Empire)
Le trésor de Réka-Devnia, (Marcianopolis
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