DRONE-porte drones

Le drone Sterenn Du poursuit ses essais à Brest


Le Sterenn Du en rade de Brest
crédits : GREGOIRE DAVIRON

Les Brestois ont pu remarquer, ces dernières semaines, une étrange silhouette en livrée camouflage naviguer dans la rade. Il s'agit du Sterenn Du, le premier drone porte-drone français. Construit par la société Pech'Alu sous la maîtrise d'oeuvre de DCNS, cet engin a été mis à flot en décembre 2010 à Hennebont. Puis, après un passage à Lorient, il a rejoint Brest. Fin juin, les équipes de la Direction Générale de l'Armement (DGA), qui chapeaute ce programme de démonstrateur, ont évalué la furtivité du drone. Munis d'équipements mobiles, elles ont notamment testé, depuis la côte, la signature radar et infrarouge de l'engin, devant pouvoir évoluer en toute discrétion. Dans les prochains mois, le programme va monter en puissance.

Car, si l' « Etoile noire » (traduction de Sterenn Du en Breton) dispose d'un poste de pilotage, sa vocation est de fonctionner en parfaite autonomie. Du type USV (Unmanned Surface Vehicle), ce drone de surface doit valider le concept de mise en oeuvre d'engins anti-mines à partir d'une plateforme inhabitée. Il s'agit donc, véritablement, d'un drone porte-drones. Long de 17 mètres pour ne largeur de 7.5 mètres, le catamaran de 25 tonnes sera capable de déployer, c'est-à-dire mettre à l'eau et récupérer automatiquement, deux types de matériels : Un sonar remorqué conçu pour la détection et la classification de mines, comme le DUBM-44 à ouverture synthétique de Thales (actuellement mis en oeuvre sur les bâtiments remorqueurs de sonars du type Antarès) ; ainsi que des drones sous-marins. Ces derniers pourront être soit des AUV (Autonomous Underwater Vehicle), capables de classifier et identifier les mines, soit des ROV (Remote Operated Vehicle) dédiés à la destruction des mines (qu'on appelle aussi « mine killers »).

Les campagnes d'essais menées avec le Sterenn Du, qui dureront jusqu'en 2012, permettront de mesurer les avantages et les inconvénients d'un nouveau concept de guerre des mines, basé sur le recours massif aux engins automatisés et contrôlés à distance, ce qui permet de limiter au maximum les interventions humaines en milieux dangereux. Ce programme d'études amont (PEA), qui a fait l'objet en juillet 2009 d'un contrat entre la DGA et un groupe d'industriels (DCNS, Thales et ECA), doit servir à la définition du programme SLMAF (Système de lutte anti-mine futur), destiné à assurer la succession des actuels chasseurs de mines tripartites (CMT) de la Marine nationale.
Dans cette perspective, ingénieurs et militaires imaginent de remplacer les actuels CMT par de gros navires d'une centaine de mètres pour un déplacement de 2000 à 3000 tonnes (à comparer aux 51 mètres et 600 tonnes des CMT actuels), capables chacun de mettre en oeuvre deux USV dérivés du Sterenn Du. En plus de ces engins sans pilote, le bateau-mère disposerait aussi d'une plateforme pour un hélicoptère ou des drones aériens, les UAV (Aerial Unmanned Vehicle) pouvant notamment servir de relai de communication entre le bâtiment et les drones de surface.

destiné à assurer la succession des actuels chasseurs de mines tripartites (CMT) de la Marine nationale.
Dans cette perspective, ingénieurs et militaires imaginent de remplacer les actuels CMT par de gros navires d'une centaine de mètres pour un déplacement de 2000 à 3000 tonnes (à comparer aux 51 mètres et 600 tonnes des CMT actuels........c'est bien ça,qui est interpellant,et le pourquoi,de cette info.....sommes -nous rêveurs,doux rêveurs....ou!!!!allons-nous ? Question coût,et SECURITE.... AVIS PERSONNEL!!!

Salut, on avait déjà commencé la discussion ici :

http://www.belgian-navy.be/t3555p15-le-concept-du-futur-pour-la-lutte-contre-les-mines#67285

Bonjour,

Info

Drone porte drones : donc un navire drone sans équipage qui emporte et met en oeuvre (des drones sonar, PAP etc...)

Deux navires drones (Steren Du) prendraient place dans un plus gros navire (Espadon) normal, il faut bien une logistique et maintenance aux drones et analyse Wi-Fi des données transmises.

Je me demande si dans le futur un navire drone ne pourrait pas aussi prendre place dans un navire type transport amphibie comme les BPC Mistral ou Tonnerre ?

Sujet déjà abordé sommairement et en projet en 2010, pour ce type de navire. C'est une L5 que la suite reçois ?

René a écrit:

Drone porte drones : donc un navire drone sans équipage qui emporte et met en oeuvre (des drones sonar, PAP etc...)

Qu'est-ce que tu penses d'un tel système

olivier a écrit:

René a écrit:

Drone porte drones : donc un navire drone sans équipage qui emporte et met en oeuvre (des drones sonar, PAP etc...)

Qu'est-ce que tu penses d'un tel système

1)Je pense que de toute façon, il faut un navire de soutient (avec équipage) !!!

2)Que ce n'est pas mal pour une grande narine qui à la logistique pour suivre. Un peu comme les Américains au Golf qui transportaient leurs MSO

3)Mais aussi que si un navire est nécessaire à une place, imposible avec ce système sans faire bouger l'ensemble du dispositif.

4)Si le navire mère est perdu, les drones aussi ...

5) faudra toujours des plongeurs (sauf si les sonars avaient une analyse infaillible...)

Les Allemands avaient un systéme (+- ) similaire dans les années +- 80. (style 3 navires ) téléguidé par navire pilote. (explication très sommaire)

Les drones dans le styles SPVDS (sans fil) c'est l'avenir, par contre pour le drone porte drones ???

Les futurs navires de combats seront équipés de drones sous-marin et de drones aérien.

Enfin, l'avenir, ça ne concerne plus trop notre marine

SPVDS, RMMV, MK ....

Je pense que pour le futur les dragueurs et chasseurs de mines feront partie de l'histoire ancienne au même titre que les torpilleurs etc...

Absolument René, et à mon avis c'est une grave erreur

C'est tout un savoir faire humain qui va disparaitre remplacé par des robots !

Je me demande aussi si derrière cette volonté d'enlever le facteur humain ce ne sont pas d'abord des raisons économique ?

René a écrit:

olivier a écrit:

René a écrit:

Drone porte drones : donc un navire drone sans équipage qui emporte et met en oeuvre (des drones sonar, PAP etc...)

Qu'est-ce que tu penses d'un tel système

1)Je pense que de toute façon, il faut un navire de soutient (avec équipage) !!!

2)Que ce n'est pas mal pour une grande narine qui à la logistique pour suivre. Un peu comme les Américains au Golf qui transportaient leurs MSO

3)Mais aussi que si un navire est nécessaire à une place, imposible avec ce système sans faire bouger l'ensemble du dispositif.

4)Si le navire mère est perdu, les drones aussi ...

5) faudra toujours des plongeurs (sauf si les sonars avaient une analyse infaillible...)

Les Allemands avaient un systéme (+- ) similaire dans les années +- 80. (style 3 navires ) téléguidé par navire pilote. (explication très sommaire)

L O Voila une explication +++ sommaire
Dragueur de mines de classe d'Ensdorf



Dragueur de mines de classe d'EnsdorfCaractéristiques générales

M1093 Auerbach/Oberpfalz
Déplacement :	650 tonnes
Longueur :	54.40 m
Faisceau :	9.20 m
Ébauche :	2.84 m
Vitesse :	18 noeuds
Complément :	45

Les cinq bateaux du Type 352 classe d'Ensdorf sont l'ancien type 343 dragueurs de mines de classe de Hameln qui ont été améliorés avec la TROÏKA PLUS le système.

La classe d'Ensdorf ont trois modes aux champs clairs de mine :

• TROÏKA PLUS : Ce système utilise jusqu'à quatre télécommandés Seehund (roussette ou joint) bourdons
  ce qui exécutent le champ. Les bourdons sont de petits bateaux
  non-pilotés qui peuvent simuler les signatures acoustiques et
  magnétiques de plus grands bateaux pour déclencher des mines. Leur
  construction de petite taille et spéciale les a laissés survivre effets d'éclater des mines indemne.
  
• Chasse de mine : Mines détectées avec coque-monté sonar peut être identifié et éclaté avec le matériel consommable Seefuchs (SeaFox) ROVs.
  
• Dragage de mines classique : Contre les mines amarrées le dragage de
  mines classique à l'aide des coupe-fil remorqués pour couper les ancres
  des mines peut être conduit.
  

La classe d'Ensdorf a remplacé le type 351 Dragueurs de mines de classe de Lindau en service avec Marine allemande.

Table des matières 1 Caractéristiques 1.1 Seehund ROV 2 Liste de bateau 2.1 ROVs 3 Voyez également

Caractéristiques

• Propulsion :
  
  
  
  • 2 MTU 16V 538 TB91 moteurs diesel, 2240 kilowatt chacun
    
  • 2 Renk PLS 25 boîtes de vitesse
    
  • 2 axes de propulseur conduite propulseurs à pas réglable
    


• Armement :
  
  
  
  • 2 Bofors 40mm/L70 pistolet à deux fins (être amélioré à 2 Mauser MLG27 autocannons télécommandés de 27 millimètres)
    
  • Fliegerfaust 2 missiles à décollage vertical (MANPADS)
    
  • Mouillage de mines possibilités (60 mines)
    


• Sondes :
  
  
  
  • Navigation radar
    
  • mine-détection DSQS-11 Coque-montée sonar
    


• Equippement :
  
  
  
  • Seefuchs chasse de mine bourdons
    
  • Système de navigation Généraliste-NAVSTAR
    
  • PALIS
    
  • liaisons de transmission de données numériques
    
  • M 20/2 système de commande de tir
    


• Complément : 45
  

Seehund ROV

• Longueur : 25 m
  
• Déplacement : 99 t
  
• Propulsion : Schottel Z-conduisez
  
• Vitesse maximum : 9-10 kn
  

Addendum : rayon d'action 1.000 N.M.
Seehund peut être commandé à distance ou manuellement par à
bord de servez d'équipier (habituellement 3) pour manoeuvrer dans les
ports ou dans la formation (le Seehund est trop grand pour être porté
par des navires de classe d'Ensdorf). Un radeau de sauvetage est porté
pour cette raison.

Liste de bateau

FanionnombreNomAppelsignecommissionné

M1094	Ensdorf	DRFN	16 octobre, 1990
M1093	Auerbach/Oberpfalz	DRFR	7 mai, 1991
M1092	Hameln	DRFO	29 juin, 1989
M1090	Pegnitz	DRFT	8 mars, 1990
M1098	Siegburg	DRFL	26 juillet, 1990

Notes: Le bateau n'ont pas été désarmés pour leur
reconstruction au type 352, les dates énumérées sont celui de leur
commission comme type 343. Auerbach/Oberpfalz est un nom.

Les bateaux appartiennent actuellement au 5. Minensuchgeschwader (5. escadron de balayeuse de mine) basé dedans Kiel au Mer baltique.

ROVs

NombreCommissionnéRavitailleur

1	5 mai, 1981	M1092 Hameln
2	5 mai, 1981	M1092 Hameln
3	5 mai, 1981	M1092 Hameln
4	4 mars, 1982	M1093 Auerbach/Oberpfalz
5	4 mars, 1982	M1093 Auerbach/Oberpfalz
6	4 mars, 1982	M1093 Auerbach/Oberpfalz
7	17 septembre, 1981	M1098 Siegburg
8	17 septembre, 1981	M1098 Siegburg
9	17 septembre, 1981	M1098 Siegburg
10	11 novembre, 1981	M1098 Siegburg
11	11 novembre, 1981	M1092 Hameln
12	11 novembre, 1981	M1090 Pegnitz
13	24 mai, 1982	M1090 Pegnitz
14	24 mai, 1982	M1090 Pegnitz
15	24 mai, 1982	M1090 Pegnitz
16	7 novembre, 1983	M1094 Ensdorf
17	7 novembre, 1983	M1094 Ensdorf
18	7 novembre, 1983	M1094 Ensdorf

Le Seehunde sont succédés du type désarmé par 6 351 classe, qui signifie qu'ils sont plus anciens que leurs ravitailleurs.





photo des troïka's



+le navire-mère !



Salut

Merci VALKIRI, explication beaucoup moins sommaire.

J'avais du interrompre en explication sommaire (car débutait Belgique-France)

TROÎKA, la premiére fois que, j'ai entendu cela A/B, je m'étais dit "un traineau russe en mer "

VALKIRI a écrit:

photo des troïka's

J'ai vu les mêmes à quai avec la flottille anti-mines allemande dans le golfe persique.

Et donc si j'ai bien compris les troïka's sont télécommandés depuis un autre navire ?

olivier a écrit:

VALKIRI a écrit:

photo des troïka's

J'ai vu les mêmes à quai avec la flottille anti-mines allemande dans le golfe persique.

Et donc si j'ai bien compris les troïka's sont télécommandés depuis un autre navire ?

L O En principe les "seehund" ont trois hommes d'équipages qui les amènes sur le champ de mines durant les opérations de dragage les drones sont téléguidés par le navire-mère ;je n'ai rien trouvé au sujet du temps de dragage mais je suppose quelque chose de classique comme 48 h ON 24 h OFF où 72 h ON 36 H OFF.
Salut

Voici une photo de ceux que j'ai vu, c'était à Bahrein dans le Port de Mina Sulman du 22 au 26 Avril 1991.

On les aperçoit tout à gauche à couple des dragueurs/chasseurs de mines allemands :



et les allemands avaient une belle flottille anti-mines dans le Golfe en 90/91 :