Nombre de messages : 46179 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Ven 20 Avr 2018 - 7:47
En jaune, la zone de recherche donnée par la marine pour le recrutement direct d'une entreprise privée. Dans le domaine logique, idéalement, une Commission pluridisciplinaire d'experts civils et militaires aurait évalué l'ensemble de l'opération SAR et donné ses recommandations :
C'est le Vénézuélien qui dit qu'il trouvera l'ARA San Juan (20.04.2018)
Le gouvernement argentin a annoncé l'embauche de la société privée (SEA) Sistemas Electrónicos Acuáticos, spécialisée dans la recherche sous-marine et basée à Miami, qui prétend pouvoir trouver le ARA San Juan. Sputnik a parlé avec Hugo Marino, le chef de l'entreprise.
Le secret de SEA dans la recherche sous-marine est l'utilisation de véhicules sous-marins autonomes (AUV), un robot sous-marin en forme de torpille fabriqué par la société Kongsberg, dont Marino est un consultant commercial.
"Nous proposons l'utilisation de ces équipements, dont je ne sais pas pour quelle raison ils n'ont jamais été impliqués dans les recherches, les AUV sont adaptés à la topographie de la région: ils sont lancés à l'eau et une fois programmés ils cherchent de manière automatique", a-t-il expliqué.
Le véhicule sous-marin autonome de la compagnie SEA, qui déclare qu'il trouvera l'ARA San Juan
L'exécutif a déclaré que, avec cet appareil, les chances de trouver le sous-marin disparu depuis le 15 novembre 2017, sont réelles. Malgré le fait que différentes marines internationales ont collaboré à la recherche, y compris le navire russe Yantar, l'homme d'affaires d'origine vénézuélienne assure qu'il a manqué l'utilisation de cet élément.
"Le Yantar a fait un excellent travail mais il n'a pas mis un AUV dans l'eau et c'est la différence que nous proposons", a-t-il déclaré.
Selon Marino, si nous prenons en compte toutes les hypothèses de ce qui aurait pu se passer au moment de la disparition, «quelque chose sera trouvé». "Dans le pire des cas, nous pourrons voir des pièces, car cette équipement navigue très près du fond, à quelques mètres, et il a une excellente couverture", a déclaré l'ingénieur.
Images enregistrées par un véhicule sous-marin autonome de la société Sistemas Electrónicos Acuáticos
La compagnie facturera 3,8 millions de dollars pour la recherche et recevra une avance de 10% pour transporter l'équipement dans les eaux argentines, prévu pour début juin.
L'annonce de l'embauche de cette société privée, à une centaine de jours, a été faite par le ministre de la Défense Oscar Aguad lors d'une séance chauffée de la Comité bicamérale du Congrès qui enquête sur ce qui est arrivé au sous-marin, et où les parents ont demandé d'accélérer l'embauche de l'AUV.
Le ministre a expliqué que la façon de transporter l'AUV n'a pas encore été résolue, car il est nécessaire d'adapter un bateau pour cela.
Marino a commenté que SEA se spécialise dans la recherche sous-marine et a participé à des recherches pour les avions disparus, qui comptent aujourd'hui comme des résultats de l'entreprise.
Images d'un véhicule autonome sous-marin de la société Sistemas Electrónicos Acuáticos
"Nous avons eu du succès dans d'autres expéditions de ce type, même dans des topographies similaires à celles du San Juan, et nous avons même trouvé des avions à près de 1.000 mètres de profondeur", a-t- déclaré.
Un avion trouvé par un véhicule autonome sous-marin de la compagnie Sistemas Electrónicos Acuáticos
La dernière découverte date de février: un Gulfstream III qui est tombé en mer entre Trinidad et le Venezuela. Cet avion, un avion d'affaire, "a été divisé en 90 parties avec l'impact et nous les avons tous trouvés, même les boîtes noires", a-t-il dit.
Nombre de messages : 10980 Age : 81 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Sam 21 Avr 2018 - 9:26
Bonjour Olivier.
Merci pour tous les éléments dont tu nous as donné connaissance, dans tes précédents posts. C'est très intéressant, même si cela ne fait que renforcer, ce qui semble bien être une absolue incurie des autorités, du gouvernement, et de la Marine. Mais, ma parole, dans ce pays, rien ne fonctionne, tout est en panne, dans les moments cruciaux. Ainsi, donc ; l'Argentine ne serait-elle qu'un grand navire en perdition ?... Et puis, tout ce temps, et cet argent, perdus ; tous ces moyens ultra-modernes, qu'on dévoile, aujourd'hui, n'étaient-ils pas connus ? Et l'équipage sacrifié, pour rien, sans doute (c'est, du moins ce qui semble se profiler, au fur et à mesure, que l'enquête avance) ; tout cela pour des motifs, vraisemblablement, inavouables... Vraiment, il y a de quoi être écoeuré, quand on en est réduit, après tant de temps, à des suppositions, plus sordides, les unes que les autres. Pouha ! ; tout cela sent mauvais, très mauvais... Mais il est grand temps que, comme les pauvres familles, l'on connaisse, enfin la vérité. L'Argentine va-t-elle, enfin, faire preuve de grandeur, arrêter de louvoyer, et prendre une décision radicale ? That is the question... Amitiés.
Xavier
olivier Admin
Nombre de messages : 46179 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Lun 23 Avr 2018 - 10:54
On n'est pas encore prêt de voir reprendre une recherche sérieuse
Dans deux semaines, l'entreprise privée qui cherchera le sous-marin ARA San Juan sera choisie (23.04.2018)
Avec l'espoir que quelque chose au moins commence à changer, la semaine commence avec des nouvelles sur deux des plus grandes réclamations faites par une bonne partie des 44 familles de l'équipage qui étaient à bord du sous-marin ARA San Juan, disparu en Novembre de l'année dernière.
En premier lieu, l'appel d'offres est déjà publié et en vigueur (techniquement c'est un test de prix pour les contrats directs) pour les entreprises étrangères pour citer les tâches nécessaires pour localiser et identifier de manière fiable le sous-marin au fond de la mer.
La procédure administrative a été publiée non seulement sur le portail officiel du système de passation des marchés de l'État, mais aussi au niveau international à l'ONU. Jusqu'à présent, au moins quatre entreprises internationales ont été consultée via le portail numérique activé à cet effet.
Le ministère de la Défense précise que cet appel est particulièrement complexe, car la réglementation actuelle ne prévoit pas de «contrat international direct» mais renvoie à «l'appel d'offres international» qui non seulement a une plus grande complexité technique, mais augmente aussi considérablement les termes de l'ensemble du processus.
Cette situation a suscité jusqu'à présent plusieurs doutes quant à la manière dont les soumissionnaires étrangers doivent s'adapter aux exigences envisagées dans une procédure prévue pour les offres nationales. Cependant, au département des achats du ministère de la Défense, ils disent que le travail est fait pour résoudre et corriger tous les doutes que les différents enchérisseurs soulèvent en utilisant les moyens numériques activés.
"Le problème des retards excessifs représente non seulement une source de préoccupation supplémentaire pour les familles, mais finalement mine l'objectif central - trouver le San Juan - car les conditions météorologiques dans la zone de recherche se détériorent considérablement comme l'hiver avance ", expliquent-ils. Au Service de l'Hydrographie Navale, dépendante du Ministère de la Défense, ils sont concrets à l'heure d'offrir des précisions sur le trébuchement climatique que devra affronter celui qui sera choisi pour chercher.
Afin de rationaliser le processus dans toute la mesure du possible, en veillant à ne pas enfreindre les règles de base du système de passation des marchés publics, notamment en matière de transparence et de lutte contre la corruption, les responsables de la zone ont élaboré le calendrier suivant:
Dans le schéma, on peut voir que les différentes étapes aboutissent finalement à une estimation de la date du début des tâches par l'entreprise gagnante est estimée pour les premiers jours de juin.
Alors que vendredi dernier, sur la base des propositions de l'un des soumissionnaires potentiels, l'ouverture des enveloppes a été reportée au 2 mai au lieu du 26 Avril (initialement prévu), il est probable que la date de début des tâches soit aussi retardée de quelques jours.
Il est également important de noter que s'il y avait croisement entre différents conflits de soumissionnaires, le processus d'arbitrage pourrait être retardé de manière significative, car ce type de ressource qui aide les « opposants » dans un processus d'arbitrage, demandant à l'État d'effectuer une analyse pose, et résolve-les correctement. "Dans ce cas, nous n'aurons d'autre choix que d'allonger les délais", soulignent-ils à la Défense. En même temps, ils font clairement que « défi n'est pas libre », car le mécanisme prévoit que le soumissionnaire contestant une autre doit renforcer sa protestation avec un montant équivalent à 3% de la valeur de l'offre contestée. Ce montant sera retenu en permanence si le défi présenté est invalide.
Le cas de Hugo Marino
Hugo Marino, un homme d'affaires vénézuélien qui, bien qu'il déclare ne pas se consacrer au sauvetage des navires et des avions en mer en tant qu'activité principale, maintient avec force que en pas plus de 100 jours il trouvera le San Juan !
En plus de ses apparitions publiques, Marino a tenu des rencontres personnelles non seulement avec des proches (qu'il savait excité avec son plan de recherche) mais aussi avec la Commission bicamérale qui enquête sur la tragédie et avec les autorités du ministère de la Défense.
Sa proposition initiale consiste en une recherche de pas plus de 100 jours pour un coût de près de 4 millions de dollars qui n'inclut pas la fourniture d'un navire qui peut maintenir une vitesse extrêmement faible (3,5 nœuds ou son équivalent 6,3 km / h) sans perdre la bonne gouvernance du navire. Si ce navire n'est pas fourni par l'Argentine, le coût de la location augmenterait le coût de son contrat de près de 3 millions d'euros supplémentaires. Les proches consultés par Infobae assurent que Marino serait disposé à prolonger cette période pour trouver effectivement le sous-marin. Mais cela ne sera connu que lorsque le Vénézuélien formalisera sa proposition.
D'autres entreprises intéressées à anticiper les propositions seront de l'ordre de 7 millions, mais avec une condition de « no cure no pay » contrats largement utilisés dans le sauvetage maritime: si vous ne trouvez pas le San Juan, il ne vous sera pas facturé un dollar. Ici encore, nous devrons attendre jusqu'au 2 mai pour voir s'ils précisent dans les journaux ce qu'ils déclarent de manière informelle.
Assistance aux 44 familles
L'autre point de tension entre les familles des 44 marins et les autorités concerne l'assistance, en particulier les épouses et les enfants.
La Marine a publié une déclaration indiquant que, jusqu'à présent, les familles de l'équipage de San Juan recevaient 100% du salaire du personnel en activité et que plusieurs besoins spécifiques soulevés par les familles avaient été pris en compte. Ils ont également précisé que puisque la «disparition avec présomption de décès» n'a pas encore été décrétée par les tribunaux, il n'est donc toujours pas possible pour eux de recevoir l'assurance-vie obligatoire qui, selon la loi, est d'environ 50 000 $.
Outre la controverse, dans les heures qui viennent, le président Mauricio Macri enverra au Congrès un projet de loi pour l'octroi aux 44 familles d'une pension spéciale, ce qui sera compatible avec la perception des pensions militaires correspondantes. Quelque chose de similaire à ce qui se passe avec les anciens combattants de la guerre des Malouines et même avec les familles des victimes de Cromañon qui reçoivent une compensation mensuelle, bien que ce soit en charge du gouvernement de la ville.
Cet avantage s'ajoute à la bourse d'études mise en place il y a quelques jours. De même, et comme cela arrive aussi avec les vétérans Malvinas, il n'est pas exclu que chaque province établisse des avantages économiques ou fiscaux pour les familles résidant dans les territoires.
Au-delà de toute autre considération, il est clair que le sujet par excellence est l'emplacement du sous-marin. Bien que les tâches n'envisagent en aucun cas le sauvetage du même en cas de découverte, elles contribueront grandement au progrès de l'enquête judiciaire et permettront le début d'un chagrin dont les 44 familles ont impérieusement besoin.
"Nous vivons une tragédie avec des dommages collatéraux qui affectent tous les domaines de la république", a estimé un haut fonctionnaire du ministère de la Défense consulté par Infobae.
Et il a expliqué: "Dans le tout premier avion, évidemment les 44 membres d'équipage et leurs environnements familiaux sont les principales victimes de la tragédie, et d'autre part la Marine a non seulement perdu sa capacité sous-marine pendant longtemps, mais avec elle sa crédibilité en termes de communication. Du côté du pouvoir politique, rien de ce que nous avons fait jusqu'à présent ne semble satisfaire les familles, et l'opinion publique en général est confuse. "
ARA San Juan: Réclamation à citer devant la Commission les anciens ministres de la défense tels que Garré, Rossi et Julio Martínez (25.04.2018)
La session d'aujourd'hui a été le théâtre de contrepoints forts entre le parti au pouvoir et l'opposition.
La Commission bicamérale enquête sur la disparition de l'ARA San Juan le 15 Novembre dernier dans l'Atlantique Sud, avec ses 44 membres d'équipage, et c'était aujourd'hui la scène de lourds contrepoints entre le gouvernement et l'opposition, à la suite de demandes croisées pour convoquer tous les ministres de la Défense qui étaient liés à la réparation du sous-marin.
Le membre du Congrès Luis Petri et le sénateur Olga Brizuela a également répété une demande faite il y a 15 jours par des parents de membres de l'équipage, le départ de la Commission bicamérale de l'ancienne ministre de la Défense et actuelle vice du FPV, Nilda Garré, en faisant valoir que "il y avait conflit d'intérêts" et qu'elle "ne pouvait pas être juge et partie" dans l'enquête.
Auparavant, le législateur kirchnerista avait demandé de faire témoigner devant la Commission bicamérale le sénateur actuel de La Rioja et ancien ministre de la Défense macrismo, Julio Matínez, en faisant valoir que « tout ce qui à trait à l'entretien du sous-marin et les recommandations formulées à l'époque par l'inspection générale de la Marine tombe dans la période du mandat du ministre de l'époque Martinez.
Petri a demandé la parole et a proposé de "citer tous les ministres de la défense qui ont participé aux ajustements à mi-vie" du sous-marin "pour avoir des informations complètes", et il a averti que si "seul Martinez était cité, il va manquer les autre ministres qui ont pris une participation depuis qu'on a entamé la réparation "
Le sénateur Brizuela a également ajouté la demande de récusation de Garré en considérant qu'il y a eu des anomalies datant de l'époque où Garré était ministre de la Défense et il a estimé qu'ils devront déterminer si « il y a eu surfacturations et des pots de vin » pour « faire la lumière » sur les « vices cachés » qu'il semble y avoir eu dans la réparation à mi-vie du sous-marin.
La définition sur la possible comparution des ex ministres de la Défense de ces dernières années, en plus de Garré et Martinez, l'ancien ministre kirchnerismo et actuel député, Agustín Rossi, a été soumis à une présentation par écrit par ceux qui ont promu l'initiative.
Des sources de la Commission présidée par le sénateur péroniste, Jose Ojeda, ont également fait valoir que, en ce qui concerne la demande de récusation de Garré, cela doit être résolu par la Chambre des représentants et plus précisément, par le bloc du Front pour la victoire lui-même, qui l'a proposé en tant que membre.
Pour sa défense, Garré a expliqué que "sans écarter la possibilité que tous les ministres des 20 dernières années peuvent être entendus, le moment où on a donné le droit d'opérer au sous-marin c'était en 2016 pendant l'administration du gouvernement actuel" .
"On suppose qu'à l'époque il a été approuvé après avoir été soumis à des tests entre 2014 et la fin de 2015 quand il a finalement été livré à la Marine, donc en mars 2016, le sous-marin allait bien", a-t-elle ajouté. La chose la plus logique à faire serait d'appeler préférentiellement ceux qui étaient liés au moment où il a recommencé à naviguer ".
Petri a insisté sur le fait qu'il est nécessaire "de citer tous les ministres, en tenant compte," a-t-il dit, "du rapport de 2016 du SIGEN (Sindicatura Général de la nation) qui signale une série d'irrégularités survenues dans le transit de la réparation. "
Le sénateur Magdalena Odarda a réclamé pour sa part qu'on éclaircisse une dénonciation de parents en ce qui concerne certains de leurs téléphones qui ont pu être écouté illégalement et a réclamé qu'on accélère l'embauche directe d'une entreprise privée pour la recherche, dont le processus de sélection termine dans dix jours.
Pendant ce temps, les membres de la Commission qui enquête sur la disparition du sous-marin ont accepté de se rendre la semaine prochaine à la ville de Caleta Olivia pour rencontrer la juge fédérale, Marta Yañez, en charge de l'enquête criminelle, vendredi prochain, 4 mai.
Nombre de messages : 7688 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Mer 25 Avr 2018 - 13:35
salut a tous
« il y a eu surfacturations et des pots de vin » pour « faire la lumière » sur les « vices cachés » qu'il semble y avoir eu dans la réparation à mi-vie du sous-marin.
olivier Admin
Nombre de messages : 46179 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Mer 25 Avr 2018 - 22:35
Le mystère de la supposée balise radio de l'ARA San Juan a été dévoilé (25.04.2018)
Le mystère est fini. La "bouée lumineuse" avec deux radiobalise découverte par deux navires de la Marine selon les documents officiels ne correspond pas à l'ARA San Juan, comme certains l'ont spéculé, mais à un avion de la marine américaine qui a participé à l'opération de recherche et de sauvetage du sous-marin disparu le 15 novembre dernier avec ses 44 membres d'équipage.
C'est ce qu'a déclaré le chef Cabinet, Marcos Peña, lors de sa présentation devant la Chambre haute ce jour et ratifiée par écrit.
L'une des questions qui avaient été posées à la marine argentine et au ministère de la Défense était que cet élément ne faisait pas partie des découvertes pendant le déploiement de l'opération SAR (recherche et sauvetage) auprès de la cour fédérale de Caleta Olivia à charge de Marta Yañez, ni les membres des familles n'avaient pas été informés de la découverte, dans l'espoir qu'elle appartenait au sous-marin qu’ion essayait de trouver.
La question sur la « Boyarin rouge avec radiobalisage et câble relié au fond avec le numéro de lot 9448588-1 170706 », selon l'annotation effectuée à « 08:00 » le 22 novembre passé », par le sénateur rionegrina Magdalena Odarda du parti RIO.
La réponse écrite du ministre Peña a été la suivante : « Pendant la recherche du Sous-marin ARA San Juan ont été effectuées diverses découvertes. Toutefois, on n'a pas localisé entre eux une « Balise » avec radiobalisage N°9448588-1 Lot 170706 ».
En effet, la numérotation indiquée ne coïncide pas avec un équipement de type radiobalise de détresse. Les numéros de lot et de série d'une balise de détresse se composent de NEUF (9) chiffres qui identifient sans équivoque chaque utilisateur (stations côtières et / ou navires). Cependant, et pour une meilleure connaissance, il est précisé qu'il existe un enregistrement du DESTROYER A.R.A. ADMIRAL BROWN, après avoir trouvé un élément dans la mer avec une numérotation similaire: 948588-1, numéro de lot 170706 que, selon les informations fournies oralement par l'agent de liaison de la marine des États-Unis (US Navy), correspondait à une sonobuoy (bouée acoustique) utilisée par les avions américains lors de la recherche du SOUS-MARIN A.R.A. « SAN JUAN ».
Consulté par Infobae sur ce sujet, Luis Tagliapietra, plaignant avocat et père d'Alexandre, l'un des 44 membres d'équipage portés disparus, a dit qu'il connaissait déjà ces informations et c'est pourquoi il n'a pas insisté sur la question au cours des dépôts qui sont en cours d'élaboration au tribunal à charge de la juge, Yañez, et qui ne fait rien de plus que de ratifier que l'ARA San Juan n'aurait pas dû quitter la base navale de Mar del Plata le 25 octobre 2017.
Le ministre de la Défense a demandé à la justice d'enquêter sur des écoutes téléphoniques illégales de parents de l'ARA San Juan (26.04.2018)
La plainte avait été déposée depuis 16 Avril par les parents quand Aguad a remisau Sénat un rapport sur la disparition du submersible.
Le ministre de la Défense, Oscar Aguad, a demandé jeudi à la justice fédérale d'enquêter sur les allégations d'écoutes illégales d'appels téléphoniques dénoncés par des membres des familles du sous-marin ARA San Juan, disparu depuis le 15 novembre dernier.
La présentation judiciaire a été faite dans la matinée par Aguad, au nom de l'État national, conjointement le sous-secrétaire légal et institutionnel du ministère de la Défense, Juan Manuel Mocoroa, à la table des billets des tribunaux fédéraux.
Aguad a dénoncé le fait et demandé "qu'il procède à une enquête et identifie les auteurs, complices et instigateurs, le cas échéant, en plus d'arbitrer les moyens de preuve requis pour clarifier ce qui s'est passé", ont-ils déclaré à Clarín au ministère de la Défense. .
Le 16 avril dernier, à l'occasion de l'assistance d'Aguad au Sénat pour faire son rapport sur la disparition du sous-marin ARA San Juan et de ses 44 membres d'équipage, les membres des familles ont dénoncé les écoutes illégales présumées dont elles auraient été victimes.
La demande du ministre a été motivée par la plainte déposée par des proches de l'équipage de l'ARA San Juan le 16 avril dernier, lorsqu'il s'est rendu au Sénat de la Nation à la réunion de la Commission spéciale bicamérale sur la disparition, la recherche et les opérations de sauvetage du sous-marin.
À cette occasion, des proches ont signalé avoir détecté des interventions sur au moins un téléphone de la femme d'un sous-marinier et ont parlé de «situations étranges», telles que la disparition de photographies de messages WhatsApp. Ils ont également signalé que l'intervention alléguée de l'une des lignes avait été détectée par une étude de l'Université nationale de technologie.
BAS304. BUENOS AIRES (ARGENTINE), 16/04/2018. Les proches des victimes du sous-marin disparu Ara San Juan assistent à la comparution du ministre argentin de la défense, Oscar Aguad, à la Commission d'enquête bicamérale, pour donner des détails sur les tâches qui sont effectuées autour de sa recherche, lundi 16 Avril 2018, à Buenos Aires (Argentine). Aguad a défendu devant le Congrès les actions de l'exécutif avant la disparition du sous-marin ARA San Juan et de ses 44 membres d'équipage, dont les proches ont été "déçus" par les actions du gouvernement. EFE / Mireia Segarra.
Pour cette raison, le ministre de la Défense a demandé à la justice d'effectuer "une technologie de l'information sur les téléphones portables des proches ayant dénoncé les interventions" pour vérifier les irrégularités.
Compte tenu de ce scénario, « considérant que, si cela est vrai, ces faits seraient d'une gravité inhabituelle, » Aguad a décidé de porter plainte et demande, au nom de l'Etat national, une enquête approfondie et détaillée, a-t-il dit.
Toujours dans la présentation, Aguad a demandé qu'on libère les « fonctions judiciaires » au Laboratoire de Sécurité dans les Communications de l'Université Technologique Nationale, afin de transmettre un rapport « qui tient compte de la mise sur écoute d'un téléphone cellulaire d'une famille de l'équipage de l'ARA San Juan. "
Nombre de messages : 423 Age : 77 Localisation : Esneux Date d'inscription : 21/12/2009
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Ven 27 Avr 2018 - 18:02
D'autres entreprises intéressées à anticiper les propositions seront de l'ordre de 7 millions, mais avec une condition de « no cure no pay » contrats largement utilisés dans le sauvetage maritime: si vous ne trouvez pas le San Juan, il ne vous sera pas facturé un dollar. Ici encore, nous devrons attendre jusqu'au 2 mai pour voir s'ils précisent dans les journaux ce qu'ils déclarent de manière informelle.
Bonjour Olivier,
Sais-tu si d'autres entreprises que celle du vénézuélien sont candidates pour entreprendre les recherches dans ces conditions ? Il me semble que, même si elles disposent d'une technologie "avancée", ces entreprises prendraient un fameux risque - et en tout cas, un risque difficile à évaluer ! - en intervenant sur fonds propres (ce n'est pas un jeu de mots !) dans une zone qui a quand-même été ratissée dans tous les sens.
Autre question qui me trotte dans la tête depuis longtemps mais que je n'ai jamais posée car il me semblait impossible que l'on puisse y apporter réponse : y avait-il un ou des bacs américains à proximité de la zone au moment de l'accident ?
Autre question encore : y a t'il une base navale américaine en Argentine ?
Bon, y a pas de mystère, je me demande depuis toujours si les premiers données concernant l'heure et la localisation en temps et profondeur de cet accident n'ont pas été enregistrées par des moyens embarqués plus proches que ceux du CTBO. Si je reviens une fois encore sur ce sujet, ce n'est pas parce que j'en fais ma "marotte", mais pour une raison précise.
Quant à ces écoutes téléphoniques, elles ne m'étonnent pas trop. Pour certains, les familles et leurs soutiens sont évidemment devenu des adversaires dès le moment ou la recherche des responsabilité a débuté. Dans ces conditions, pour eux en tout cas, tous les coups sont permis. De plus, cela indique clairement que ces gens là sont organisés.
Allez, bon 1/4
olivier Admin
Nombre de messages : 46179 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Sam 28 Avr 2018 - 12:14
Sais-tu si d'autres entreprises que celle du vénézuélien sont candidates pour entreprendre les recherches dans ces conditions ? Il me semble que, même si elles disposent d'une technologie "avancée", ces entreprises prendraient un fameux risque - et en tout cas, un risque difficile à évaluer ! - en intervenant sur fonds propres (ce n'est pas un jeu de mots !) dans une zone qui a quand-même été ratissée dans tous les sens.
Salut PAUL,
Au total, avec l'entreprise du vénézuélien, il y a 5 entreprises qui sont intéressées dont la société texane "Ocean Infinity" qui serait finalement intéressée alors qu'elle a perdu des millions en recherchant, en vain, l'avion de la Malaysia Airlines dans l'Océan Indien :
Citation :
ARA San Juan: quatre compagnies proposent de le chercher (31.03.2018)
Elles sont toutes nord-américaines et ont déjà établi des contacts informels. Elles aspirent à conclure un contrat direct avec l'État
Bien que la récompense officielle d'environ 5 millions dollars pour trouver l'ARA San Juan soit toujours en vigueur, plusieurs entreprises étrangères font du lobby pour obtenir l'approbation du gouvernement et ainsi obtenir un contrat direct pour chercher le sous-marin.
Hugo Marino, le PDG de SEA-Sistemas Electrónicos, était mardi dernier devant la commission parlementaire au Congrès et il a offert de trouver le sous-marin dans les "cent jours ou moins".
Comme détaillé par le journal Perfil, il y a au moins trois autres entreprises qui ont déjà approché de manière informelle une proposition au ministère de la Défense.
Il y avait une cinquième société intéressée, Ocean Infinity. Cependant, ils ont commenté que bien qu'il y ait eu des sondages avec la Défense, ils ont abandonné parce qu'ils ont décidé de se concentrer uniquement sur la recherche de l'avion de la Malaysia Airlines qui a disparu près du Vietnam avec 227 passagers à bord.
Et la mieux équipée des 5 sociétés, c'est a firme privée américaine "Ocean Infinity" qui a participé récemment aux recherches pour retrouver le vol MH370 de la Malaysia Airlines dans l'immensité de l'Océan Indien :
clic pour voir l'article:
Ici, c'est vraiment le top du top, (rien à voire avec le vénézuélien et son unique drone) pour commencer il dispose de leur propre navire, le SEABED CONSTRUCTOR, un "offshore supply ship" moderne et bien équipé (il a même une plate-forme hélico). Et pour la recherche 'Ocean Infinity' travail avec 8 drones autonomes sous-marin (UAV) et 8 drones de surface (USV) qui suivent les drones sous-marin en restant à la verticale de manière à pouvoir communiquer sous l'eau avec eux :
clic pour agrandir - - - - - -
et voici l'article du Figaro :
Ocean Infinity, cette entreprise qui veut retrouver le MH370 (6.01.2018)
Une entreprise américaine privée a été autorisée à reprendre les recherches pour retrouver le vol MH370 de la Malaysia Airlines, une année après la suspension de celles-ci. Pour mener ses recherches, elle est associée à une entreprise franco-britannique, Deep Ocean Search. La société ne sera payée que si elle retrouve l'appareil disparu le 8 mars 2014.
«Aller dans des zones inconnues pour étudier les fonds marins en utilisant la flotte la plus évoluée du monde». Telle est la devise d'Ocean Infinity, société américaine spécialisée dans la recherche sous-marine qui va tenter de retrouver le vol MH370 de Malaysia Airlines disparu en mars 2014. Un an après la fin des dernières recherches, la Malaisie a autorisé vendredi la société basée à Houston à mener une nouvelle opération. En prévision de cet accord, Ocean Infinity avait annoncé le départ de sa flotte en milieu de semaine. «Nous envoyons le navire, Seabed Constructor, au voisinage de la zone potentielle de recherches», avait déclaré un porte-parole de la société. «Cela vise à gagner du temps si l'attribution du contrat se réalisait comme espéré».
Selon nos informations, Ocean Infinity est associée à Deep Ocean Search, une société franco-britannique, qui a récemment retrouvé les boites noires de l'avion d'Egyptair qui s'était abîmé en mer le 19 mai avec 66 personnes à bord. Le groupe compte 20 océanographes, tous Français, composés de vétérans de la Marine nationale et d'anciens diplômés d'Intechmer, l'école française de sciences et techniques de la mer. DOS a été fondé par le Britannique John Kingsford en 2010, et le Français Nicolas Vincent dirige les opérations. À l'automne 2013, l'équipe de chercheurs français travaillant pour DOS avait retrouvé l'épave du City of Cairo, à plus de 5.150 mètres sous les mers. Jamais aucune cargaison n'avait été récupérée à une telle profondeur. Ainsi, la société apporte son expertise à Ocean Infinity pour mener à bien cette mission.
L'accord conclu entre Ocean Infinty et la Malaisie est des plus atypiques. La société américaine ne sera payée qu'en cas de succès des opérations. C'est-à-dire seulement si la carcasse de l'avion est retrouvée. Le ministre des transports malaisien, Abdul Aziz Kaprawi, a donné quelques indications: «Le gouvernement a convenu de préparer une allocation spéciale d'un montant compris entre 20 et 70 millions de dollars si l'épave de l'avion MH370 est trouvée dans les 90 jours». Au vu des précédentes recherches, le pari s'avère risqué pour la société américaine qui regroupe des ingénieurs, des experts en technologie de recherche, des géomètres et des hydrographes. Pendant près de deux ans, le bureau de sécurité des transports australiens a mené sans succès des recherches sur près de 120.000 km² pour un coût estimé à 200 millions de dollars.
Conscient de la difficulté de la tâche, Ocean Infinity a prévu de dépêcher sur place une armada: huit bateaux sans pilote, huit mini-robots sous-marins et un navire avec héliport. À titre de comparaison, lors des dernières recherches, les Australiens utilisaient seulement un seul sous-marin à la fois quand Ocean Infinity en utilisera huit. Les recherches passent donc à un stade supérieur. «C'est une organisation très impressionnante. Ils ont un équipement formidable», a ainsi commenté David Griffin, un scientifique qui a dirigé un projet de modélisation de dérive pour le bureau de recherche australien. Les huit sous-marins regorgent de hautes technologies. Ils embarquent des caméras haute définition, différents échosondeurs qui permettent de générer des images 3D des fonds sous-marins, des magnétomètres qui détectent des objets métalliques et de nombreux sonars. Les batteries de ces sous-marins peuvent les maintenir dans l'eau pendant près de deux jours et demi.
Les recherches devraient se concentrer dans une zone de 25.000 km², au nord des précédentes opérations. Avec la force de frappe de Ocean Infinity, le périmètre pourrait être couvert en trois semaines. «Si vous êtes prêt à prendre le risque et à chercher, c'est l'endroit le plus probable. Nous pensons que Ocean Infinity a ses chances de retrouver le MH370», déclare David Griffin. Le vol transportait 239 personnes.
Source : Le figaro.fr
PAUL a écrit:
Autre question qui me trotte dans la tête depuis longtemps mais que je n'ai jamais posée car il me semblait impossible que l'on puisse y apporter réponse : y avait-il un ou des bacs américains à proximité de la zone au moment de l'accident ?
C'est fort possible puisqu'ils sont sur toutes les mers du monde
PAUL a écrit:
Autre question encore : y a t'il une base navale américaine en Argentine ?
Non, il n'y a pas de base navale américaine en Argentine.
PAUL a écrit:
Bon, y a pas de mystère, je me demande depuis toujours si les premiers données concernant l'heure et la localisation en temps et profondeur de cet accident n'ont pas été enregistrées par des moyens embarqués plus proches que ceux du CTBO. Si je reviens une fois encore sur ce sujet, ce n'est pas parce que j'en fais ma "marotte", mais pour une raison précise.
Tout le monde (les américains, russes,...) a apparemment accepté la position de l'enregistrement de l'explosion, et puis il y a aussi sur sa dernière localisation connue suite à son dernier appel, donc il doit être quelque part dans le fameux cercle de la zone de recherche. Il est peut-être temps d'aller ratisser méticuleusement avec l'aide des drones les fameux canyons sous-marin qui n'ont été sondé que très superficiellement avec des écho-sondeurs multi-faisceaux depuis la surface, puisque là avec un fond très montagneux c'est trop dangereux de tracter un sonar "à balayage latéral' qui pourrait accrocher les rochers ! Par contre, un drone sous-marin (comme il n'est attaché à rien) lui il pourra se faufiler dans les fameux canyons et aller scanner le fond avec son sonar "à balayage latéral'
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Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Sam 28 Avr 2018 - 16:45
Bonjour Olivier, bonjour Paul.
Plus le temps avance, plus cette malheureuse histoire devient opaque... Connaîtra-t-on, un jour, l'épilogue ? Mais, malgré tout, et tout comme les familles ; espèrons-le. Amitiés.
Xavier
PAUL Enseigne de vaisseau de 2e classe
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Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Sam 28 Avr 2018 - 21:51
Bonsoir Olivier, bonsoir Xavier
Olivier, merci d'avoir répondu aussi clairement et surtout aussi complètement à mes questions.
Au risque de devenir casse-pied, voici pourquoi je te demandais si les amerloques étaient dans le coin.
A) Très rapidement après l'accident, le bureau naval américain a publié des chiffres précis le concernant : heure, profondeur à quelques mètres près, intensité de l'implosion (et non de l'explosion) etc... ! Quelques jours après, cette même source affirmait s'être appuyé sur les données reçues du CTBO, données pourtant moins nettes que les siennes et ce, pour toutes sortes de raisons déjà évoquées. Premier hiatus !
B) Si des données aussi précises - la profondeur surtout - ont réellement été enregistrées et sont valides, elle ne peuvent provenir que d'un système de détection autre que celui du CTBO. Et, encore une fois, si des données aussi précises ont réellement été enregistrées et sont valides, il est certain que le système de détection était "relativement" proche de l'endroit où a eu lieu l'implosion. Dans cette hypothèse, une donnée manque ! Et cette donnée, elle manque : soit parce que le système de détection en question n'a jamais existé (je n'y crois pas), soit parce que la localisation de ce système de détection ne peut pas être révélée pour une raison ou une autre. Et cette donnée, c'est évidemment le gisement de l'implosion par rapport à cet hypothétique système de détection. Impossible de situer au mètre près un tel événement sans en obtenir le gisement. Second hiatus !
Bon, je répète, il s'agit d'une hypothèse (et non d'une idée obsessionnelle, crois-moi !) mais voilà la raison pour laquelle je te posais ces questions concernant la présence américaine dans la zone. Et si elle se vérifie, il se pourrait que ces compagnies "toutes nord-américaines" bénéficient d'un certain atout et qu'elles sont à même d'évaluer le risque dont je parlais avec une certaine précision.
A l'appui de tout ce qui précède, il est clair qu'il y a eu lutte d'influence là-bas : si le Yantar et donc les russes ont rappliqué depuis le fin fond de l'horizon et se sont acharnés, ce n'est pas uniquement par "solidarité marine". S'ils ont quitté les lieux avec tout leur matos comme tu nous l'a fait remarquer, je suis certain que c'est la queue basse.
Bon, si tu penses que tout ça est idiot, n'hésite pas à me le faire remarquer, j'ai l'âge de raison !
Allez, bon 1/4
olivier Admin
Nombre de messages : 46179 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
Sujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) Lun 30 Avr 2018 - 11:55
A) Très rapidement après l'accident, le bureau naval américain a publié des chiffres précis le concernant : heure, profondeur à quelques mètres près, intensité de l'implosion (et non de l'explosion) etc... ! Quelques jours après, cette même source affirmait s'être appuyé sur les données reçues du CTBO, données pourtant moins nettes que les siennes et ce, pour toutes sortes de raisons déjà évoquées. Premier hiatus !
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Bonjour PAUL,
Que penser du fameux rapport de Bruce Rule, l'expert en acoustique de l'ONI (les services secrets de l'US Navy !) ? Comme on est sur le continent américain, je pense (c'est mon avis) que le gouvernement US veut montrer qu'il contrôle tout même sous la mer, d'où ce fameux rapport avec des précisions sorties d'on ne sait où
En fait, si en surface les américains contrôlent tout avec leurs satellites et autres avions espions, sous la mer ils ne contrôlent rien du tout
_________________ olivier
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L'expert qui veut chercher l'ARA San Juan: "Ils ont déjà passé cent fois au-dessus" (29.04.2018)
Hugo Marino a présenté le projet de l'entreprise vénézuélienne "Servicios Eléctricos Acuáticos" et il a dit que ni l'hélice ni le gouvernail ne peut-être désintégré; il a estimé que dans les 100 jours il pourrait trouver l'emplacement du sous-marin
(Télam) - Hugo Marino, représentant de la société vénézuélienne Servicios Electrónicos Acuáticos (SEA), l'une des entreprises qui a présenté sa proposition pour localiser l'ARA San Juan au gouvernement, a exprimé aujourd'hui sa conviction que les navires qui ont participé à l'opération de recherche "sont passés cent fois au-dessus" du sous-marin et ils ne sont pas arrivés à le détecter.
« Ce n'est pas que les marines des États-Unis, de l'Angleterre ou du Chili aient mal fait : ce qu'il s'est passé est qu'on n'a pas mis les équipements adéquats dans l'eau. Et je suis sûr qu'ils sont passés cent fois au-dessus », a assuré Marino, dans une rencontre qu'il a maintenu dans la ville de Mar del Plata avec des parents des 44 membres de l'équipage du navire disparu le 15 novembre passé.
Avec l'embauche imminente lancée en « urgence » par le pouvoir exécutif, la rencontre entre homme d'affaires vénézuélien et environ 40 parents a eu lieu dans un hôtel dans la région de Playa Grande, à 72 heures qu'on effectue l'ouverture des enveloppes avec les offres présentées.
Cet appel national et international a été ouvert le 17 avril dernier, avec l'objectif d'embaucher "un service de recherche sous-marine pour localiser et identifier le sous-marin ARA San Juan".
Marino a formellement présenté sa proposition il y a quelques jours à partir des exigences du cahier des charges, et a assuré que "avec les données appropriées, le sous-marin doit être trouvé".
Quant à l'emplacement possible du navire, il estime que «ce n'est pas très profond, car ils étaient très loin de la soi-disant plaine abyssale». Et il a dit: "Je ne joue pas au trésor, si je le trouve, ils peuvent le voir sur des photos: il y a eu une explosion ou une implosion ou autre chose, ni le gouvernail du bateau ni l'hélice n'auraient pu se désintégrer".
L'homme d'affaires a expliqué que sa proposition prévoit l'utilisation d'un véhicule sous-marin autonome (AUV), capable d'atteindre des profondeurs allant jusqu'à 4 000 mètres, dans une zone de 1 600 milles marins.
Le coût total de l'opération, dont le délai est estimé à 100 jours, est «proche de six millions de dollars». Ce montant inclut l'embauche d'un AUV de la société norvégienne Kongsberg et celle du navire battant pavillon brésilien MAERSK VEGA, qui servirait de nourrice au submersible.
« Si nous sommes l'entreprise choisie, en quatre semaines on peut être dans la zone des opérations », a déclaré l'homme d'affaires, qui a rejeté la possibilité d'utiliser le navire AUSTRAL, appartenant à la CONICET, parce qu'il est en réparation et cela signifierait un retard de près de deux mois.
Marino a expliqué que, dans sa proposition, il a soulevé une série d'observations concernant les spécifications: premièrement, il prévoit une avance de 10%, ce qui n'est pas envisagé dans l'appel. "J'avoue que je suis le plus petit des soumissionnaires possibles avec ce type de technologie, et la vérité est que, sans cette avance, je trouve qu'il est impossible d'y aller", a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu'il avait soulevé avec le ministère de la Défense une objection concernant la zone de 3 355 milles marins prévue pour la recherche, et a déclaré: "Pour l'instant, on devrait être en mesure de discuter avec des arguments solides de la zone à inspecter."
D'un autre côté, il a souligné que, si SEA était choisie pour continuer la recherche, et même si une autre entreprise était la gagnante du processus, elle recommanderait «la présence d'un procureur à bord».
"L'une des erreurs de la recherche est de ne pas avoir mis un procureur ou un inspecteur judiciaire argentin sur les navires, pour sauvegarder la chaîne de possession des preuves qui ont pu être obtenues", a déclaré l'homme d'affaires.
Dans une présentation avec des films et des vidéos qu'il a montrés dans son exposition, Marino a également passé en revue avec les membres des familles les opérations auxquelles SEA a participé, une société fondée en 1998, avec des bureaux à Caracas et à Miami. "Travailler à la recherche de cinq épaves me donne le courage moral de dire que je vais le trouver, tout comme toute entreprise sérieuse mettrait un AUV dans l'eau", a-t-il conclu.
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