Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

https://twitter.com/clarincom/status/986322638514675712

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan : Qui est Hugo Marino ? (17.04.2018)

L'entreprise d'un homme d'affaires vénézuélien sera lancée à la recherche du sous-marin perdu.

Un bimoteur Let 410, acronyme YV2081, de la compagnie Transaven, a décollé le vendredi 4 janvier 2008 à 9h00 de l'aéroport de Maiquetía, au Venezuela, à destination de l'île paradisiaque de Los Roques. Il transportait 14 passagers: huit italiens, cinq vénézuéliens et un suisse. Après 38 minutes de vol, le pilote a avisé la tour de contrôle d'une défaillance des moteurs et il a annoncé qu'il essaierait de l'immobiliser. Après, il n'y a plus aucun contact.

Le 19 juin 2013, l'avion endommagé a été localisé à 975 mètres de profondeur sur le fond marin par un robot de repérage lancé par le navire Sea Scout, de la société de recherche (SEA)Sistemas Electrónicos Acuáticos. Basée à Miami, la société est dirigée par Hugo Marino, un homme d'affaires vénézuélien. C'est à cette entreprise que le gouvernement va maintenant confier la mission de retrouver le sous-marin disparu ARA San Juan.

Dans ce contexte et avant que le désespoir des parents des 44 membres d'équipage qui étaient à bord de l'ARA San Juan ait disparu le 14 novembre, Marino a réussi à gagner la confiance pour être embauché directement. Il dit qu'il dispose de huit ingénieurs spécialisés et d'un équipement de pointe dans son équipe pour qu'il puisse fouiller à plus de 1 000 mètres de profondeur.

Mais son optimisme génère aussi des doutes avant une mission qui a été un échec pour 30 bateaux et plus de 15 avions du monde entier.

Conseiller commercial pour la société Kongsberg, qui fabrique des robots sous-marins autonomes (AUV = Autonomous Underwater Vehicle), Marino est un homme d'affaires de 53 ans né au Venezuela, qui a une formation en économie. Sa société est basée à Miami et fait de la recherche marine, bien que son propriétaire affirme qu'il a également participé à d'autres recherches comme l'avion d'Air France qui est tombé dans l'océan Atlantique en 2009.

Marino explique que pour trouver la localisation du sous-marin, il a besoin du paiement de 10% du budget total de 3,8 millions de dollars - le reste quand la tâche sera terminée ou quand les 100 jours seront accomplis - et un navire de la Marine qui servira de base pour transporter le robot sous-marin autonome avec lequel il espère trouver l'ARA San Juan.

Hugo Marino, le directeur de l'entreprise SEA, a promis de trouver l'ARA San Juan dans les 100 jours.

L'un des facteurs qui ont poussé le gouvernement à opter pour l'embauche confirmée par le ministre de la Défense, Oscar Aguad, était une note qu'avait émise la Commission bicamérale du Congrès sur l'ARA San Juan.

Le mouvement laissera ainsi sans validité la récompense de 98 millions $ pour l'entreprise qui permettrait de recueillir des informations afin de localiser le sous-marin disparu.

Source : clarin.com

https://twitter.com/clarincom/status/986229690686820353

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ARA San Juan: le sous-marin "est 100% détectable", dit l'entreprise que va engager le gouvernement (17.04.2018)

Le gouvernement a ouvert un processus de « contrat direct urgent », une sorte d'appel d'offres public des délais limités pour faire avancer un délai de neuf jours lors du choix d'une entreprise pour continuer à chercher le sous-marin ARA San Juan, disparu dans l'Atlantique Sud il y a plus de cinq mois avec 44 membres d'équipage à bord. C'est après que le ministre de la Défense, Oscar Aguad, l'a confirmé devant la commission d'enquête du Congrès avec la présence des parents des victimes.

« L'acquisition de services de recherche sous-marine afin de localiser et identifier le sous-marin ARA San Juan » a été publié sur le portail des marchés publics, le processus d'embauche directe avec une copie conforme qui « sera raccourci par l'urgence » de l'engagement du gouvernement devant les membres des famille de l'équipage pour maintenir l'objectif de trouver le navire. « L'exécution du service comprend la recherche bathymétrique, échographique et magnétomètre » du sous-marin, puis « l'inspection et l'identification par un support visuel (photo ou vidéo) » comme cela a été indiquée ensuite dans le dossier.

"Nous agissons toujours avec la vérité et nous la communiquons, dans ce cas dans la commission et (Enrique) Balbi avec les parties il ya cinq mois. Le contrat sera un autre effort dans ce qui reste l'objectif d'essayer de trouver le sous-marin", a déclaré Aguad à Clarin. Après la date limite pour les offres, qui sera remplie à la fin de la semaine prochaine, le gouvernement choisira de considérer le « meilleur choix » pour tenter la découverte du navire par d'autres moyens, après que le navire russe Yantar s'est retiré et , précédemment, la collaboration des États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Brésil et d'autres pays. Le vénézuélien Hugo Marino, le directeur général de SEA Sistemas Electrónicos Acuáticos, a confirmé qu'il a soumis une offre de 3,8 millions $. Bien que dans les dernières heures est venu avec les meilleures chances d'être choisi par la Casa Rosada, ils ont relativisé et ont assuré que cinq autres entreprises pourraient être présentées à l'occasion du processus d'embauche directe. Le haut profil de Marino a provoqué la méfiance chez les officiels dédiés à l'embauche.

"Je suis convaincu qu'ils ont passé cent fois au-dessus du San Juan, le problème est qu'il n'a pas été cherché avec la technologie appropriée. La différence est que nous sommes en mesure de numériser et de faire une copie du fonds ", a déclaré Marino à FM Blue, et il a estimé un délai de 100 jours pour trouver le navire. "Il est 100% découvrable", a-t-il insisté sûr d'atteindre l'objectif, bien qu'il ait précisé: "Cela dépend des données que nous avons." Les sources gouvernementales ont pris note de cette phrase et ont remis en question la confiance dans un résultat positif: "Si cela n'apparaît pas, on dira que nous avons donné une mauvaise information". Ils ont également souligné que les difficultés de transport de l'équipement et de la télécommande devront être surmontées car l'Austral, qui est le seul navire argentin adapté à cette tâche, ne pourra être utilisé qu'en juillet. Le minisubmersible doit chercher à travers les fissures dans les canyons du plateau continental.

Mauricio Macri a exprimé sa conformité avec la présentation d'Aguad au Congrès lundi, pendant dix heures et jusqu'à minuit, au cours de laquelle il a reçu des questions des familles des victimes et a croisé avec les législateurs Kirchner. "C'était un exercice républicain très positif dans le dialogue, même les parents pouvaient demander et ce n'est pas une dynamique habituelle. Il parle d'un gouvernement qui n'a rien à cacher. Il peut y en avoir qui sont plus ou moins d'accord, mais nous parions sur le dialogue ", a déclaré Marcos Peña à la fin de la réunion du Cabinet.

Source : clarin.com

https://twitter.com/Zmilitar/status/986367925102743552

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Citation :

ARA San Juan – le MinDef engagera une entreprise privée pour poursuivre la recherche. (17.04.2018)

Le ministre de la Défense, Oscar Aguad, a vécu hier une journée tendue pendant plus de six heures d'interpellation devant la Commission bicamérale du Congrès. Le titulaire du portefeuille a expliqué tout ce qui concernait la situation du sous-marin ARA "San Juan", devant répondre aux questions et critiques des parents des 44 membres d'équipage du sous-marin et à celle de certains législateurs présents. L'un des points les plus importants de la journée était la promesse du MinDef que ce serait un contrat direct presque immédiat avec une compagnie privée qui pourrait aider et fournir des moyens adéquats pour la recherche d'e lARA San Juan et de ses 44 membres d'équipage.

Tout au long de l'exposition, le ministre a souligné que la recherche n'a jamais cessé, bien qu'il ait dû préciser à plus d'une occasion que la disponibilité de moyens adéquats n'était pas toujours idéale. Il convient de rappeler qu'avec le retrait du navire "Yantar" début avril, la recherche a perdu l'assistance fournie par le ROV russe, élément essentiel pour les tâches d'exploration et de vérification des contacts. Aguad a également mentionné que bien qu'il y ait des navires disponibles pour la recherche, tels que le BIP «Víctor Angelescu» et l'ARA «Austral», il a précisé que les deux navires sont en cours de maintenance.

Face à cette situation, la principale critique des membres des familles de l'équipage a porté sur la lenteur notoire du Ministère et de la Marine lors de l'acquisition ou de la contractualisation de moyens et de services permettant la poursuite de la recherche de l'ARA "San Juan", une fois que l'aide internationale a cessé. En ce sens, le ministre a précisé que la récompense de 98 millions de pesos est toujours en vigueur et que les opérations ont été coûteuses, autour de 780 millions de pesos à ce jour.

La pression logique des membres des familles a conduit le ministère de la Défense à promettre la passation directe de contrats avec une entreprise privée, un processus qui a été officialisé à la date sous le nom «Acquisition du service de recherche sous-marine». Subarino ARA San Juan "(dossier EX-2018-16338849). L'exécution du service à contracter inclura la recherche bathymétrique, sonographique, magnétométrique et vidéo du sous-marin ARA "SAN JUAN" ainsi que l'équipement nécessaire: Unité de surface (navire) qui doit avoir une centrale inertielle pour la correction des mouvements et système de positionnement et de navigation par satellite. En termes d'équipement, ils sont requis: sonar à balayage latéral et sonar à ouverture synthétique, écho-sondeur multifaisceaux ou multiphasé, profileur de sous-fonds et magnétomètre.

Parmi les candidats se trouvent la société SEA - Sistemas Electrónicos Acuáticos,  (la proposition des membres de la famille) et la société Ocean Infinity, cette dernière opérant actuellement dans la recherche du vol MH370 et a récemment exprimé son intérêt à travers son compte Twitter officiel. Les deux sociétés spécialisées dans la recherche sous-marine offrent non seulement une large gamme d'équipements (ROV, AUV), mais aussi (c'est le cas de Ocean Infinity) de leur propre navire pour effectuer les opérations.

En raison du temps qui s'est écoulé, il ne fait aucun doute que cette situation devrait être définie dès que possible. Et même si c'est encombrant, toujours selon les délais établis et en conservant les collections afin que la solution choisie soit la solution idéale. L'équipage de l'ARA "San Juan" et leurs familles l'exigent.

Source : zona-militar.com

Bonjour Paul

Citation :

"Oscar Aguad, le ministre de la Défense, a été auditionné par la Commission parlementaire (bicamérale) spéciale qui enquête sur ce qui est arrivé au sous-marin ARA San Juan et il a précisé aux membres des familles de l'équipage qu'ils allaient engager un expert vénézuélien qui prétendait pouvoir trouver le sous-marin dans les "100 jours" ."

Bonjour les amis.

Je le redis ; cet entrepreneur me semble bien sûr de lui.
Espèrons que, cette fois, les recherches seront couronnées de succès.
J'ai hâte, et je ne pense pas être le seul dans ce cas, qu'elles reprennent.
Croisons les doigts...
Amitiés.

Xavier

Bonjour Olivier,

Sais-tu si la firme du vénézuélien possède les équipements requis décrits ci-après et, en particulier le navire équipé d'une centrale inertielle ?

"L'exécution du service à contracter inclura la recherche bathymétrique, sonographique, magnétométrique et vidéo du sous-marin ARA "SAN JUAN" ainsi que l'équipement nécessaire: Unité de surface (navire) qui doit avoir une centrale inertielle pour la correction des mouvements et système de positionnement et de navigation par satellite. En termes d'équipement, ils sont requis: sonar à balayage latéral et sonar à ouverture synthétique, écho-sondeur multifaisceaux ou multiphasé, profileur de sous-fonds et magnétomètre"

Salut Christian !

Détrompe toi, je sais lire et les gens qui me connaissent sont unanimes, je comprends ce que je lis !

Ok Paul
Au temps pour moi

@PAUL a écrit:

Bonjour Olivier,

Sais-tu si la firme du vénézuélien possède les équipements requis décrits ci-après et, en particulier le navire équipé d'une centrale inertielle ?

"L'exécution du service à contracter inclura la recherche bathymétrique, sonographique, magnétométrique et vidéo du sous-marin ARA "SAN JUAN" ainsi que l'équipement nécessaire: Unité de surface (navire) qui doit avoir une centrale inertielle pour la correction des mouvements et système de positionnement et de navigation par satellite. En termes d'équipement, ils sont requis: sonar à balayage latéral et sonar à ouverture synthétique, écho-sondeur multifaisceaux ou multiphasé, profileur de sous-fonds et magnétomètre"

Bonjour PAUL,

C'est là tout le problème, la firme du vénézuélien ne travaille qu'avec un "seul" drone sous-marin autonome (AUV), il s'agit du drone Hugin 4500 de Kongsberg. Le drone est équipé d'un sonar à balayage latéral et à ouverture synthétique, ainsi qu'un magnétomètre et d'autres équipements de pointes... (Kongsberg c'est du bon matos, mais est-ce qu'un seul drone pour ratisser une zone pareille, voir plus loin encore, est-ce que se sera suffisant ???)

Et deuxième point, la firme du vénézuélien ne possède pas de bateau-mère ! Donc, si la firme était choisie, c'est la marine argentine qui devra mettre à sa disposition un navire pour embarquer le drone avec son système de mise à l'eau/récupération + un ROV avec son système de mise à l'eau/récupération + deux containers (à fixer sur le pont du navire) qui abritent les équipent des opérateurs (consoles et instruments divers) du drone dans un et du ROV dans l'autre. (Problème, c'est qu'il faut absolument un navire qui soit équipé du "Positionnement Dynamique" relié à un GPS !!! Et, le seul navire de la marine argentine équipé ainsi, c'est le ARA Austral mais pas de chance il est en refit jusqu'en juillet !!!)

Voilà, le problème du vénézuélien c'est qu'il est beaucoup trop optimiste depuis le début, faisant passer tout ceux qui recherchent le sous-marin depuis début pour des cons ou des incapables, puisque lui, à l'écouter, il le trouvera en moins de 100 jours

Mais ce qui est bizarre, c'est que même en étant aussi certain de le trouver, il n'a pas accepté de chercher le sous-marin pour la récompense qui est pourtant de 5 millions de dollars alors que lui n'en demande que 3,8 millions de dollars

Enfin, affaire à suivre...

Bonjour Olivier, Christian et Paul.

Oui, je suis d'accord avec toi, Olivier ; tu a bien résumé la situation.
Donc, à ce jour ; rien n'a avancé et nous sommes toujours dans l'expectative...
Wait and see, donc.
Amitiés.

Xavier

https://twitter.com/wgoobar/status/986580125641781248

traduction google de l'article :

Citation :

Quel est le secret du Vénézuélien qui promet de trouver le sous-marin ARA San Juan dans les 100 jours (17.04.2018)

Ces derniers jours, le nom de Hugo Marino a retenti: un ingénieur vénézuélien qui a dit qu'il pouvait trouver le sous-marin ARA San Juan dans les 100 jours et, ainsi, ranimer l'espoir des membres des familles de l'équipage. Dans une interview exclusive avec "News Therapy", par LN +, Marino a déclaré: "Les 100 jours ne sont pas un nombre magique, et si c'est efficace, cela devrait être en beaucoup moins de jours."

Il a dit que pour cette expédition, il a ajouté un AUV (Robot sous-marin autonome), qui est une torpille qui permet d'obtenir davantage de données et d' "avoir une image très claire de la façon dont il est formé et ce qui se trouve sur le fond marin." Pour lui, "aucune entreprise ne peut montrer les photos que je peux montrer". Avec cet esprit, il a lancé: "Ce que je peux vous assurer, tout comme je vous assure que je vais obtenir le San Juan, c'est qu'un AUV dans l'eau n'a jamais été là".

Sa certitude qu'il va le trouver réside dans cet élément, son expérience et dans son équipe de travail. Par conséquent, bien que Marino ait maintenu l'importance du maintien de son équipe de travail, il a souligné que les entreprises argentines pouvaient participer «afin de ne pas rendre la proposition plus coûteuse et de la maintenir à un coût raisonnable et humanitaire».

Source : lanacion.com.ar

WAIT AND SEE
l'épisode n'est pas fini.....................

Et oui, voilà encore du nouveau...
Alors attendons...
Amitiés.

Xavier

Merci Olivier ! Réponse impeccable et parfaitement documentée comme comme toujours (t'en sais des chose !).
Objectivement, sans toi, impossible de suivre cette affaire et je ne suis pas le seul de cet avis.

Entre 5 millions et 3.8 millions de dollars, il y a 1.2 millions : le prix à payer pour disposer de l'ARA Austral et se positionner en étant moins "vénal" que la concurrence éventuelle ?

Si je raisonne juste (c'est à voir !), s'il obtient le marché sur cette base, alors il est probable qu'il est déjà en cheville depuis un bail avec les crabes qui décideront de le lui donner.

Bonjour à tous,

Pour comparer les moyens de recherche des firmes privées en liste pour retrouver le sous-marin, voici un article du Figaro paru en janvier 2018 sur la firme privée américaine "Ocean Infinity" qui a participé récemment aux recherches pour retrouver le vol MH370 de la Malaysia Airlines dans l'immensité de l'Océan Indien.

Ici, c'est vraiment le top du top, (rien à voire avec le vénézuélien et son unique drone) pour commencer il dispose de leur propre navire, le SEABED CONSTRUCTOR, un "offshore supply ship" moderne et bien équipé (il a même une plate-forme hélico). Et pour la recherche 'Ocean Infinity' travail avec 8 drones autonomes sous-marin (UAV) et 8 drones de surface (USV) qui suivent les drones sous-marin en restant à la verticale de manière à pouvoir communiquer sous l'eau avec eux :

clic pour agrandir
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et voici l'article du Figaro :

Citation :

Ocean Infinity, cette entreprise qui veut retrouver le MH370 (6.01.2018)

Une entreprise américaine privée a été autorisée à reprendre les recherches pour retrouver le vol MH370 de la Malaysia Airlines, une année après la suspension de celles-ci. Pour mener ses recherches, elle est associée à une entreprise franco-britannique, Deep Ocean Search. La société ne sera payée que si elle retrouve l'appareil disparu le 8 mars 2014.



«Aller dans des zones inconnues pour étudier les fonds marins en utilisant la flotte la plus évoluée du monde». Telle est la devise d'Ocean Infinity, société américaine spécialisée dans la recherche sous-marine qui va tenter de retrouver le vol MH370 de Malaysia Airlines disparu en mars 2014. Un an après la fin des dernières recherches, la Malaisie a autorisé vendredi la société basée à Houston à mener une nouvelle opération. En prévision de cet accord, Ocean Infinity avait annoncé le départ de sa flotte en milieu de semaine. «Nous envoyons le navire, Seabed Constructor, au voisinage de la zone potentielle de recherches», avait déclaré un porte-parole de la société. «Cela vise à gagner du temps si l'attribution du contrat se réalisait comme espéré».

Selon nos informations, Ocean Infinity est associée à Deep Ocean Search, une société franco-britannique, qui a récemment retrouvé les boites noires de l'avion d'Egyptair qui s'était abîmé en mer le 19 mai avec 66 personnes à bord. Le groupe compte 20 océanographes, tous Français, composés de vétérans de la Marine nationale et d'anciens diplômés d'Intechmer, l'école française de sciences et techniques de la mer. DOS a été fondé par le Britannique John Kingsford en 2010, et le Français Nicolas Vincent dirige les opérations. À l'automne 2013, l'équipe de chercheurs français travaillant pour DOS avait retrouvé l'épave du City of Cairo, à plus de 5.150 mètres sous les mers. Jamais aucune cargaison n'avait été récupérée à une telle profondeur. Ainsi, la société apporte son expertise à Ocean Infinity pour mener à bien cette mission.

L'accord conclu entre Ocean Infinty et la Malaisie est des plus atypiques. La société américaine ne sera payée qu'en cas de succès des opérations. C'est-à-dire seulement si la carcasse de l'avion est retrouvée. Le ministre des transports malaisien, Abdul Aziz Kaprawi, a donné quelques indications: «Le gouvernement a convenu de préparer une allocation spéciale d'un montant compris entre 20 et 70 millions de dollars si l'épave de l'avion MH370 est trouvée dans les 90 jours». Au vu des précédentes recherches, le pari s'avère risqué pour la société américaine qui regroupe des ingénieurs, des experts en technologie de recherche, des géomètres et des hydrographes. Pendant près de deux ans, le bureau de sécurité des transports australiens a mené sans succès des recherches sur près de 120.000 km² pour un coût estimé à 200 millions de dollars.

Conscient de la difficulté de la tâche, Ocean Infinity a prévu de dépêcher sur place une armada: huit bateaux sans pilote, huit mini-robots sous-marins et un navire avec héliport. À titre de comparaison, lors des dernières recherches, les Australiens utilisaient seulement un seul sous-marin à la fois quand Ocean Infinity en utilisera huit. Les recherches passent donc à un stade supérieur. «C'est une organisation très impressionnante. Ils ont un équipement formidable», a ainsi commenté David Griffin, un scientifique qui a dirigé un projet de modélisation de dérive pour le bureau de recherche australien. Les huit sous-marins regorgent de hautes technologies. Ils embarquent des caméras haute définition, différents échosondeurs qui permettent de générer des images 3D des fonds sous-marins, des magnétomètres qui détectent des objets métalliques et de nombreux sonars. Les batteries de ces sous-marins peuvent les maintenir dans l'eau pendant près de deux jours et demi.

Les recherches devraient se concentrer dans une zone de 25.000 km², au nord des précédentes opérations. Avec la force de frappe de Ocean Infinity, le périmètre pourrait être couvert en trois semaines. «Si vous êtes prêt à prendre le risque et à chercher, c'est l'endroit le plus probable. Nous pensons que Ocean Infinity a ses chances de retrouver le MH370», déclare David Griffin. Le vol transportait 239 personnes.

Source : Le figaro.fr

https://twitter.com/turca123kordoba/status/987046057451360256

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Le sous-marin ARA San Juan a émis 20 messages urgents et la marine ne les a pas capté (19.04.2018)

Ils ont révélé que le système Internet ne fonctionnait pas dans la base navale de Mar de Plata entre le 14 et le 16 novembre et que les messages envoyés par l'ARA San Juan n'ont été captés que lorsque le service a été rétabli.

La Cour fédérale de Caleta Olivia a compilé un nouveau rapport pertinent lié à la disparition du sous-marin ARA San Juan, qui rend compte que, entre le mardi 14 et le mercredi 15 novembre 2017, 20 messages urgents ont été émis à partir du sous-marin à travers l'Internet, mais ils n'ont pas été receptionné par leur base opérationnelle à Mar del Plata parce que le système était en panne.
Mystérieusement, une faille dans le serveur de la compagnie Claro n'a pas encore été expliquée de manière fiable par le secteur informatique de la Marine et la juge Marta Yáñez en a pris connaissance officiellement, par la déclaration faite mardi par un technicien dans ce domaine, le capitaine Carlos Rivas.

Messages urgents

Selon les informations dont "El Patagónico" a eu accès , Rivas a confirmé que le système Internet ne fonctionnait pas à la base de Mar de Plata entre le 14 et le 16 Novembre 2017 et que les nouveaux messages ont seulement été capturés lorsque le service a été récupéré.

Ce milieu ne pouvait pas connaître le contenu de ces derniers, bien qu'il soit possible de supposer qu'ils donnaient des infos sur la situation d'urgence que traversait le sous-marin avec l'entrée d'eau de mer dans les batteries situées à l'avant, ce qui a conduit à un incendie et après à une explosion présumée.

Alternative de communication

Il convient de noter que ce type de réseau informatique était l'une des alternatives de communication du sous-marin disparu avec ses 44 membres d'équipage dans l'Atlantique Sud, qui pouvaient être utilisée en naviguant à la surface ou à profondeur du périscope et de l'antenne d'émission.

Autres voies

Les deux autres voies étaient la transmission par son équipement radio à longue portée et la téléphonie cellulaire par satellite. En outre, plusieurs messages radio n'ont pas encore été décryptés, tandis qu'une entreprise américaine a été invitée à faire un rapport sur les enregistrements d'appels par la téléphonie par satellite,
L'un d'entre eux a été capturé une heure après la dernière communication radio (vers 8h50 le mercredi 15 novembre), et dans lequel il signalait un début d'incendie et qu'il était en processus pour savoir s'il y aurait eu un autre (satellite) autour du 14 heure ce même jour fatidique.

Plus de témoignages

La cause dans le procès Caletense continue caratulándose comme « enquête de la pêche illicite » et que le témoignage a pris près de vingt membres de la Marine, parmi les sous-officiers et officiers de haut et moyen rang, y compris l'ancien chef de la marine, l'amiral Marcelo Srur.
À mesure que de nouvelles informations sont fournies, la juge cite d'autres membres de la marine pour apprendre de nouveaux rapports qui mènent à la séparation des responsabilités pour l'événement tragique.
Le lendemain, ont été appelés à témoigner les amiraux, Gustavo Trama et Alejandro Kenny (25 Avril) et le capitaine Jorge Beragallo (26 Avril), qui composent la Commission consultative d'enquêteur qui rend compte directement au ministre de la Défense, Oscar Aguad.

Source : elonce.com