les phares en mer et à terre (1)

Finie la Corse ; mais, tout a une fin.
Merci pour tous les bons moments que vous nous avez fait vivre ; il y en aura d'autres, assurément.
Changement de décor, donc ; mais déjà : bravo !!!
Que c'est beau, encore et toujours.

Xavier

Salut Xavier et les autres amis des phares
C'est bien d'avoir fini par la Corse , nous avons suivit un itinéraire, guidé par Guy suivant une très bonne documentation
mais je sentait que certains endroits avaient étés oubliés , c'est pour cela que je continue avec Guy et terminer l'article de départ de Jean Luc,qui a soulever un gros poisson ,croyant avoir fini avec ses photos d'escapades parmi les phares , mais un autre est arrivé "XAVIER" et en mets de plus , alors pourquoi ne pas continuer et suivre l'aventure.
Fini avec la CORSE ; alors retour depuis le Nord .
Pas évident ce tour des phares les amis ,mais, je continue avec Guy et vous tous.
Merci
au suivant......phare naturellement.

L O Je vois que mon message précédent au sujet des phares de Bretagne a "disparu".
Lors des multiples passages dans la Manche avec nos dragueurs de mines vers Brest et l'au delà,la route suivie après Cherbourg passait par la majorité de ces phares qui certainement la nuit nous donnait la possibilité de prendre des relèvements et de connaitre notre position ~ le fait de compulsé les publications nautiques comme la liste des feux et les instructions nautiques était autre chose que de lire le GPS aujourd'hui.
La préparation du "plot" pour "faire le chenal du Four" en est un autre exemple du suivi des phares le long de la côte bretonne au point de vue caractéristique-forme-couleur etc...
Cette carte me rappelle de bons souvenirs de navigation même si l'on devait se lever plus tôt ou assurer la veille jusque tard dans la nuit au poste de navigation en eaux restreintes.
 
Merci Polinar pour la carte  
Salut

Ok et merci ; ce n'est que du plaisir.
Bonne soirée.

Xavier

le phare d'Alprech



Position : 50 41,9 N
001 33,8 E
Localisation : Cap d'Alprech
ESM : 24150
Construction :
Hauteur : 17 m.
Élévation : 62 m.
Portée : 23 milles.
Feux : Feu blanc à 3 éclats groupés 15 secondes.
Optique : 3 panneaux en verre moulé focale 0,35 m. Monture métallique. Lampe halo 650w.
Lanterne : Lanterne standard Ø 2 m métallique Sautter-Harlé modifiée pour la mise en place de l' antenne.
Aide sonore : non
Habité : non
Automat. : oui


Historique
Le premier phare


On note la présence, dès le 18ème siècle, d’un sémaphore militaire à l’endroit où s’eleve aujourd’hui l’actuel phare d’Alprech. A partir du 1er décembre 1818, un feu y est allumé chaque soir.
En 1825, le service des phares sollicite la Marine pour lui céder l’emplacement de l’ancien sémaphore afin d’y édifier un phare, suivant en cela une instruction liée au programme général d’éclairage. Une décision ministérielle du 14 juin 1830 entérinera cette demande.
Les vieux bâtiments du sémaphore sont restaurés et au début du mois de novembre 1830, un phare à feu fixe catoptrique blanc est mis en service ; il culmine à 10 m au-dessus du sol, soit près de 50 m au-dessus du niveau de la mer. Il est doté d’un éclairage électrique à lampe (puissance 3000 bougies) suppléé par une lampe à vapeur de pétrole d’une intensité analogue.

La modernisation du premier phare
2e phare


Le service des phares testera alors un système permettant de donner des éclats de couleur aux feux fixes, permettant ainsi d’identifier l’origine du feux. Ainsi dès le mois de juillet 1842, le phare d’Alprech présentera un feu fixe blanc varié par des éclats rouges toutes les 2 minutes avec une focale 0,15 m. Le corps du phare est décrit comme « une tourelle carrée de 10 m de hauteur avec magasin accolé et formant groupe avec le sémaphore ». Le 15 mars 1896, un nouveau feu est mis en place. Il est à éclat rouge toutes les 5 secondes, focale 0,1875 m
3e phare

il sera lui même remplacé par un feu ayant les mêmes caractéristiques mais plus puissant en août 1902. Le 27 janvier 1906 il sera à nouveau remplacé par un feu à 3 éclats blancs toutes les 15 secondes ainsi qu’un nouveau brûleur à incandescence par le pétrole


. En 1928.on procèdera à l’électrification du feu et on augmentera encore sa puissance. Ce nouveau feu donnera 3 éclats groupés blancs toutes les 15 secondes et comportera une optique à 6 panneaux au 1/6, focale 0,25 m.
Le phare sera détruit durant l’été 1944 par les allemands.


Le phare actuel


Un phare provisoire sur pylône métallique a d’abord été mis en place après la seconde guerre mondiale (1947) avant qu’un nouveau phare ne soit construit et mis en service en juin 1962 . Il se présente sous la forme d’une colonne métallique blanche entourée par un escalier hélicoïdal extérieur qui conduit à une passerelle portant une lanterne peinte de couleur noire. Ce phare mesure 17 mètres et s’élève à 62 mètres au-dessus du niveau de la haute mer.

Il émet un signal défini comme un groupe de 3 éclats blancs toutes les 15 secondes. L’optique est en verre moulé avec 3 lentilles de focale 0,35 mètre. Son éclairage est assuré par une lampe à incandescence aux halogènes d’une puissance de 650 watts. Sa portée est de 26 miles marins.
Il est couplé à un radio phare dont le code est "PH = .—. ...." et qui porte à 30 miles marins. Il a été automatisé en 1977.
Il a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des M.H. Le 30/12/2010.
La DRAC rappelle dans sa fiche d’inventaire la liste des combustibles utilisés :
Huile végétale : 1830.
Huile minérale : vers 1873.
Vapeur pétrole : 1906.
Électrification : 1928.
Automatisation : 1977.



En passent au pied du phare il y a :
Le fort d'Alprech




Le fort d'Alprech a été édifié sous la IIIème République de 1875 à 1880 par le général du génie Séré de Rivières.

L'ensemble du Fort est en bon état. Il s'agit d'un fort casematé construit en pierre et briques. Plusieurs salles sont visitables : logements de la garnison, poudrière, lampisterie, salles sous traverses.
Le site est ouvert au public toute l'année sauf les salles intérieures qui ne sont ouvertes que lors de visites guidées.

On y trouvait des casemates pour le logement du personnel (une centaine d'hommes), des magasins et une poudrière. La batterie d'Alprech était armée de canons et d'obusiers. Elle fut opérationnelle pendant la guerre de 1914/1918 et occupée par l'armée allemande de 1940 à 1944. Le Fort d'Alprech a été restauré en 1999



Chaque  année une reconstitution (1940) est présentée au public

Allez, pour terminer cette série sur une note joyeuse, voici un dernier phare.

LE PHARE Côté Maison!

Il est en construction métallique, il mesure 35cms de haut, possède de nombreuses ouvertures(pour protéger et aérer son intérieur), et il ne protège pas le"Goulet de Brest" Mais bien "Le goulot de la bouteille"!
Il s'agit d'un présentoir pour bouteilles de vin! La bouteille qu'il contient est un rouge MONTHELIE(côtes de Beaune) 2007. C'était juste pour le "Fun" . Merci à Guy et à Christian de si bien avoir travaillé sur le sujet que j'avais tout simplement ouvert avec quelques photos que j'avais prises lors de mes périples;

maintenant: A TABLE AVEC LA SUITE SUR LES COQUILLES st;jACQUES;

Merci Jean Luc
Ce n'est pas fini avec les phares, sauf, si on me dit d'arrêter, il y en a encore a découvrir.

La coquille St jaques en passant par St Jaques de Compostel peut être (on verras)
.
Mais j'ai encore d'autres tours dans mon sac sur la mer,
il n'y as plus que cella (les nouveaux a/b de nos nouveaux navires = pas de messages pour étoffer le forum, je pense aucuns intérêts = bon pour les vieux, je me trompe peut être????). Alors je continue avec ces reportages.
Merci a vous de me suivre .
Une seule chose nous perdons nos navires (vieux, casse,etc...)
MAIS" la MER" nous reste accrochée au corps, et, dans l'âme du marin que nous sommes, qui ont connus ses humeurs divers.
Ce n'est pas un coup de gueule bien au contraire.

OK Christian, pas de coup de gueule hein, prends plus tôt un coup de rouge!!

de ce fait je continue les
et continue comme vieux pirate râlleur
et en prend une bonne  a ta santé

L O Cap d'Alprech (Boulogne)
Lors de l'envoi du premier Msi (M 478 Herstal) a la station de dégaussing ,le M 924 avait reçu comme mission d'escorté ce bâtiment  Nous longions la côte française lors du virement de bord au cap Gris-Nez le mauvais temps qui sévissait dans la Manche posa d'énorme problème à l'Msi a cette époque la passerelle était toujours ouverte nous avons réduit la vitesse pour diminué le tangage;arrivé a hauteur du Cap d'Alprech il fut décidé de rejoindre Boulogne pour la nuit et attendre de meilleurs conditions atmosphériques.
Un autre point remarquable situé au nord du port de Boulogne-sur-mer est le monument de la grande armée
La colonne de la Grande Armée ou colonne Napoléone est une colonne commémorative élevée à Wimille (Pas-de-Calais), près de Boulogne-sur-Mer, entre 1804 et 1823. Œuvre de l’architecte Éloi Labarre, elle est haute de 50 mètres. Une statue de Napoléon Bonaparte tournant le dos à la mer et à son ennemi, l'Angleterre, se trouve au sommet

Salut