la guerre est affaire de militaires

je viens de lire dans le journal "le Sémaphore" du 30 juin 1915, des idées émises par un lecteur civil qui conseille aux militaires ce qu'il convient de faire contre les sous-marins allemands. " Il fait remarquer que les périscopes se troublent facilement quand ils traversent un milieu graisseux et par suite il pense qu'il y aurait avantage à ce que tous les navires traversant la Manche sèment des flaques d'huile un peu partout " je vous assure que c'est un journal tout ce qu'il y a de plus sérieux, mais à cette époque, la pollution n'était pas encore un gros problème !

Filer de l'huile était un moyen employé surtout par les chasseurs de baleines  pour figer la surface de la mer agitée par des vents violents.

Voici un extrait d'un journal de la grande croisière expliquant le phénomène.

L’action de « filer de l’huile » utilise deux phénomènes physiques complémentaires :
Le premier étale l’huile à la surface,
Le deuxième limite l’agitation à la surface.

L’huile s’étale à la surface (voir tension superficielle sur Wikipédia) :
L’huile et l’eau ne sont pas miscible donc, lorsque vous mettez de l’huile sur de l’eau, l’huile va s’étaler, (jusqu’à ce que la pellicule d’huile soit tellement mince qu’elle va se déchirer, mais là on sort de la proximité du bateau).

Limitation de l’agitation de surface
Lorsque vous soufflez sur une coupelle remplie d’eau vous obtenez des ondulations, des vagues. Par contre si vous soufflez sur une coupelle remplie d’huile, beaucoup plus visqueuse (voir Viscosité sur Wikipédia), il peut y avoir une déformation de la surface mais en général pas de mouvement dynamique car le mouvement est fortement amorti.

La pellicule d’huile sur une mer agitée et déferlante va amortir localement l’agitation et « calmer la mer ». La surface de la mer va devenir lisse. Le phénomène le plus intéressant pour les bateaux va être une forte diminution voir une suppression des déferlantes. Les vagues vont rester quasiment de la même taille (même énergie) mais elles vont être « assagies ». Le danger va diminuer fortement.

Comme ce qui est recherché est un phénomène local et dynamique (qui se déplace avec le bateau) le procédé consiste à verser en continu une faible quantité d’huile dans la mer pour créer une zone « assagie » au vent du bateau. Pour cela nos grands anciens remplissaient des sacs au tissage lâche (genre sac à patates) avec des chiffons, de l’étoupe ou des vieux cordages décommis imbibés d’huile. Ces sacs étaient mouillés au vent alors que le bateau était à la cape, pour se déplacer lentement.

je te remercie pour ce brillant exposé , je ne connaissais pas cette façon de faire des chasseurs de baleines, mais de là à décharger de l'huile sur toute la Manche non pas pour calmer la mer mais bien pour salir les verres des périscopes il y a une marge!

cordial salut

Wiktor

L O A l'intention de losenko paru dans la rubrique www.belgian-navy.be/t7150-materiel-apparaux-de-mouillage
Voici l'article en question
Je me rappelle ; nous avions a/b d'une baleinière avec l'ancre flottante un sac percé a l'intérieur duquel se trouvait des déchets de coton imbibé d'huile le but de ce gréement était de réduire les embruns grâce a la légère couche huile qui restait a la surface de l'eau.Filer de l’huile, Répandre une couche d’huile sur les vagues qui entourent un navire pour les calmer.

Salut   

salut

une déferlante ne prévient pas , donc ,le navire se trouve brutalement
face a un mur d'eau qui peut atteindre 17 métres

mettre une baleiniére a l'eau a ce moment pour moi impossible par contre filer de l'huile pour protéger la baleiniére , oui ,

un ancien terre neuvas m'a expliqué qu'ils avaient une fois filé de
l'huile par les écubiers de l'ancre , que ça a un effet tout relatif, par contre si un autre navire te suit la mer se déchaine de plus belle
la quantité d'huile doit être conséquente et pas un peu comme dit wikipedia

une baleiniére n'a aucune chance face a une déferlante submerssion immédiate , c'est bon pour étaler du mauvais temps ou sacrifier
la baleinière pleine d'huile pour protéger le navire


     

[u]Le nettoyage de l'Escaut
Lors des préparatifs pour le débarquement de 1944 le gouvernement belge de Londres était bien conscient de l'importance que prendrait notre grand port national. Il fallait absolument le protéger pour assurer la logistique des opération quand les troupes alliées arriveraient à son niveau. Pas seulement mais aussi son port et ses rives. mais aussi son estuaires, avec son grand port et tout son matériel.
Au début de 1944 quand il devenait presque certain que le débarquement aurait lieu cet été là les différents groupes de résistance de la ville
[center][/[/l. L'Armée Secrète
Le Front de la l'Indépendance
Le Mouvement Royaliste
La Witte Brigade
et le Groupe G
Fidelio

Ces mouvements s'unir pour former un Comité de Coordination. Avec l'accord du gouvernement un officier du génie désigné par le nom deRéaumure . Il avait constitué un excellent service de renseignements. Sa mission était des plus complexes pour surveiller de jour et de nuit les bâtiments qu'on savait chargés de masses explosives s'ils bougeaient et d'autres types de chargés étaient d'autres types de charges explosives. Le 4 septembre 1944 par un coup de chance Anvers fut libéré en quelques heures. Il ne restait que de nettoyer l'estuaire. Hélas ! Cela pris soixante jours. Voulez-vous savoir pourquoi ? Tout simplement parce que le général Bernard Mongomeru, un grand ami de Winston Churchill qui venait tout simplement monter son Opération "Market Garden" pour t foncer vers le Rhin . Non seulement cette opération rata pour cause de son service de renseignements et aussi parce que il avait oublié que la XVème armée allemande avait continué son avance le long de la côte de Zeebrugge jusqu'à Breskens et avait traversé l'Escaut et occupé l'île de Walcheren. Rien que cela. Il ne fallu que soixante jour et d'énormes s pertes de Canadiens.

Lorsque l'on suit l'histoire de la 2WW, on peut voir que à part la bataille d'El Alamen, Mongomery n'a plus fait que des erreurs de jugements. C'était un petit roquet qui voulait avoir toujours raison et récolter la gloire.