Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

Oui, le design est très bien



Alors, d'après le diaporama projeté vendredi, pour l'arment (d'autodéfense) ce sera une tourelle Bofor de 40 mm comme armement principal et deux .50 FN-Herstal téléopérée comme armement secondaire.

Tourelle de 40 mm :


Tourelleau téléopéré Sea deFNder :

Musclés comme armement...en fait, il s'agit d'un fameux bon en avant par rapport aux CMT's

vince01 a écrit:

Musclés comme armement...en fait, il s'agit d'un fameux bon en avant par rapport aux CMT's

Oh oui, parce que les CMT's ont juste une .50 et pas téléopérée

vince01 a écrit:

Je ne suis pas spécialiste dans la chose navale ;-) mais je trouve le design et les formes superbe et moderne.

Ensuite pour les futurs noms de baptême, je m'avance peut etre, mais l'un d'entre eux se nommera certainement Godetia.

L O Si le noms des fleurs est sélectionné en voici une série.

Mon Sixtéétant Navigateur ) les étoiles : Agena  Deneb  Gallina  Procyon  Riga  Wega 


Salut 

Les critiques arrivent...

https://twitter.com/maria_vansant/status/1107726047485800453

traduction google de l'article :

Citation :

La mainmise française sur les chasseurs de mine belges : trois préoccupations" (18.03.2019)

Le gouvernement fédéral a décidé vendredi de confier la construction et l'équipement des douze nouveaux chasseurs de mines belges et néerlandais au consortium français Belgium Naval & Robotics. Selon les politiciens, cela garantira un retour économique fort en Flandre. Néanmoins, des questions se posent également, explique Alain Mouton, rédacteur en chef de Trends.

La Belgique va commander douze nouveaux navires de lutte contre les mines au consortium français "Belgium Naval & Robotics". C'est un contrat de 2,2 milliards d'euros. La moitié des navires sont destinés à la marine belge et l'autre moitié aux Pays-Bas. Les Pays-Bas sont responsables pour les quatre nouvelles frégates. Belgium Naval & Robotics a battu le consortium franco-belge "Sea Naval Solutions" et le consortium belgo-néerlandais "Damen-Imtech".

A la Commission des achats pour l'armée à la Chambre, les experts de l'armée et du Service Public Fédéral Économie ont déclaré que le projet de "Belgium Naval & Robotics" était le plus solide. La rentabilité économique est de 2 milliards d'euros, dont 50% pour la Flandre, 35% pour la Wallonie et le reste pour Bruxelles. À Zeebrugge, par exemple, il y aura une usine de drones à Flanders Ship Repair qui générera des centaines d'emplois. La technologie des drones est un élément essentiel de la lutte contre les mines moderne. Les mines sont de plus en plus détectées et neutralisées via des véhicules sans pilote (drones sous-marins, drones de surface et drones volants). Ancrer la technologie des drones militaire en Belgique signifierait que notre pays deviendrait une référence pour les autres marines qui souhaitent améliorer la technologie de leurs chasseurs de mines. En outre, un tel centre de recherche axé sur la marine aurait des effets d'entraînement sur le secteur privé au fil du temps. Les retombées économiques n'empêchent pas que certaines questions soient posées lors de l'attribution du contrat.

1. La coopération entre les marines belge et néerlandaise est mise sous pression

Les politiciens néerlandais ne ce sont pas amusé de cette décision. La Haye espérait que le consortium belgo-néerlandais "Damen-Imtech" obtiendrait le contrat. Cela aurait renforcé la coopération entre les marines belge et néerlandaise pour plusieurs décennies. Mais maintenant c'est la France qui va intervienir. La lutte contre les mines menée par la Belgique et la coopération avec les Pays-Bas sont considérées comme une référence dans l'alliance de l'OTAN. Il s'agit d'un "partenariat entre pairs". Cela change lorsque la France tente de renforcer son contrôle sur cet aspect de la défense européenne et poursuit ses propres intérêts géopolitiques.

2. La contribution française aux projets navals belges précédents n'a pas été un succès.

Ce n'est pas la première fois que la marine française ou que des entreprises françaises sont impliquées dans des projets navals belges. Seulement, l’ancienne collaboration entre les marines française et belge était coûteuse et inefficace. Deux patrouilleurs de la marine belge (le Castor et le Pollux) ont été fabriqués en France. Mais dans les cercles de la force navale, on peu entendre dire que c'est du "brol". Les hélicoptères NH90 (remplaçant du Sea King) ont également été imposé par les Français à l'époque. Depuis l'année dernière, ces hélicoptères ont été plus que bons mais au sol. Les problèmes ont commencé dès l'achat. Trois des quatre aéronefs ne possédaient pas le radar haute performance demandé. Et ce radar échoue régulièrement. Les frégates ont également dû être converties car le NH90 ne leur allait pas.

Cette inefficacité risque d’augmenter avec l’arrivée des navires français de lutte contre les mines. Selon les Pays-Bas, une flotte séparée sera créée dans la marine belgo-néerlandaise. Par exemple, les navires MCM recevront des radars de la société danoise Terma. C'est un système complètement différent du reste de la flotte néerlandaise.

Dans la marine belge, la flotte restreinte sera composée de trois types de navires complètement différents: les frégates, les patrouilleurs et les navires de lutte contre les mines.

3. Braderie avec le prix et la garantie

Des questions sur la facture se posent également. Soudainement, "Belgium Naval & Robotics" a fait une offre qui est restée inférieure de 200 millions d’euros ou 10% du prix initial. Néanmoins, le consortium s'engage à respecter le cahier des charges.

En outre, des rumeurs circulent depuis des mois selon lesquelles le plus haut niveau politique français aurait exercé une forte pression sur le gouvernement belge. Ils auraient agité des Postes de premier plan pour le Premier ministre Charles Michel (MR) et le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR). Ce dernier, qui occuperait le poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe, aurait reçu le soutien de son collègue français, Jean-Yves Le Drian. Reynders le nie officiellement. Selon lui, il n'est pas question de politique en coulisse. On sait cependant que le président français Emmanuel Macron n'était pas content que les Français, soient passés à coté de la livraison des successeurs de l'avion de combat F-16. Ils seront remplacés par le F-35 américain et non par le français Rafale. Macron attend depuis un geste bruxellois dans le prochain dossier d'achat militaire.

Source : trends.knack.be

Pour les néerlandais, la pilule ne passe pas...

https://twitter.com/wfvanvalkenburg/status/1107573136336343040

traduction google de l'article :

Citation :

L'industrie hollandaise sévèrement déçue après que Damen aie raté la mega-commande des chasseurs de mines (18.03.2019)

La décision des autorités néerlandaises et belges d'attribuer douze nouveaux navires de combat anti-mines pour les marines belge et néerlandaise à un consortium dirigé par la société française Naval Group a été mal accueillie par l'industrie néerlandaise et ses organisations.

"Avec cette décision, le gouvernement laisse un sérieux froid dans le secteur de la technologie maritime aux Pays-Bas", a déclaré l'organisation Nederlandse Maritiem-Technologische (NMT), anciennement Shipbuilding Netherlands, dans une réponse. Les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé vendredi que Naval Group était le gagnant justifié de la procédure d'appel d'offres en termes de rapport qualité-prix.

L'association professionnelle est "profondément déçue" par le fait que la plus grande commande de construction navale jamais passée par le ministère de la Défense (d'une valeur d'environ 2 milliards d'euros) soit hors de la portée des entreprises néerlandaises. "Dans le consortium choisi, l'industrie néerlandaise auto-créatrice n'aura pratiquement aucun rôle", a déclaré le NMT.

Selon le représentant de l'industrie maritime, cette décision est en contradiction avec la stratégie pour l'industrie de la défense, publiée en novembre dernier, dans laquelle les entreprises néerlandaises se voyaient attribuer un rôle majeur dans les programmes de remplacement.

Triangle d'or

Selon NMT, la décision prise vendredi par les autorités belges et néerlandaises va au-delà de la nouvelle construction des navires. "Cela a également pour conséquence que les sociétés néerlandaises se voient attribuer un rôle minimal dans le maintien de toute la durée de vie de la flotte de navires de déminage. Cela affaiblit également la coopération dans le triangle d'or entre les entreprises privées, le gouvernement et les institutions de la connaissance. "

La division néerlandaise de la défense et de la sécurité (NIDV) est également mécontente du choix d’une société étrangère pour la construction des nouveaux navires de lutte contre les mines de la marine royale néerlandaise.

"Hors-jeu"

Le directeur du NIDV, Ron Nulkes, a souligné que le constructeur de navires Damen, le spécialiste des radars de Twente, Thales Nederland, ainsi que de nombreuses PME néerlandaises, ont été "marginalisé". "Non seulement cela implique une participation limitée de l'industrie néerlandaise, mais l'expertise en connaissances anti-mines sera également mise à rude épreuve par les instituts de la connaissance néerlandais."

Réponse de Damen Shipyards

Le constructeur naval Damen a qualifié le résultat de "décevant". "Non seulement pour Damen, mais aussi pour quinze autres entreprises néerlandaises." Avant de répondre de manière plus détaillée, le constructeur de navires néerlandais souhaite d’abord étudier le résultat de l'adjudication en silence.

Frégates et sous-marins

Le NIDV suppose que l'industrie néerlandaise de la défense sera pleinement impliquée dans les autres grands projets d'équipement de défense. Cela implique la construction de quatre frégates, un autre projet de coopération belgo-néerlandais et la construction de quatre nouveaux sous-marins pour les Pays-Bas. Dans ce dernier mégaprojet, le constructeur de navires, Damen, sera probablement (encore) en concurrencer avec Naval Group; les deux frégates belges et les deux hollandaises seront presque certainement construites par Damen.

Source : fd.nl

Eh oui les boules de fromage ne sont pas contemps

Pour l'instant, aucun détail technique sur les nouveaux navires MCM n'est publié parce que nous sommes dans la période (10 jours ?) de contestation de l'adjudication du contrat par les deux candidats perdants, il est fort possible qu'un (voir les deux) candidat perdant dépose une contestation du résultat !? Si tel était le cas, alors nous serions reparti pour des semaines de procédure, et entre temps, un nouveau gouvernement serait probablement en place !!!

Le 15 mars, après le conseil des ministres, une conférence de presse a été organisée par le ministre de la défense et la direction des achats militaires pour expliquer devant les caméras de télé pourquoi le consortium "Belgium Naval & Robotics" avait été retenu pour construire les 12 navires MCM.

Et, durant cette conférence de presse, un diaporama explicatif a été projeté sur écran géant, donc ce diaporama est en principe devenu un document publique depuis ce jour-là puisqu'il a été projeté devant la presse et les caméras ! Et donc, ce diaporama devrait normalement être accessible sur le site du gouvernement, mais j'ai cherché et je n'ai rien trouvé

Et voici une capture d'écran sur laquelle on distingue (mal !) une partie d'un tableau avec les prix des offres :





La faible résolution de l'image n'offre pas une bonne qualité, mais on voit quand même que l'estimation initiale du projet prévoyait un budget de 1 milliard et 32 millions d'euros et que l'offre de départ de "Belgium Naval & Robotics" était de 1 milliard et 315 millions d'euros. Mais la dernière offre du consortium était de 1 milliard et 115 millions d'euros, soit une différence de 200 millions d'euros en moins par rapport à la 1ère offre !

Alors, si quelqu'un arrive à dégotter d'autres photos de ce diaporama, ou mieux, si il trouve ce diaporama, alors de venir poster ici ou de m'envoyer par MP

de m'éclairer…. en quoi consiste la présence de notre Didier national dans un feuilleton dont ont attend avec impatience le dernier épisode…. il n'avait pourtant pas bonne mine…..

Bah, c'est le ministre de la défense

olivier a écrit:

Bah, c'est le ministre de la défense

  A force de le voir partout depuis des années parader à l'étranger…..   j'avais malheureusement zappé nos affaires courantes….

et le "trois et demi" derrière est Baudouin Coppieters de Gibson...