Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

Splendide…. à part la timonerie…. c'est pas pour les claustrophobes….  même quand tu n'est pas de quart tu ne vois pas ta

Salut a tous
Y auras t'il un concours pour les noms de ces navire?????

SCHOETERS CHRISTIAN a écrit:

Salut a tous
Y auras t'il un concours pour les noms de ces navire?????

Kristos…. d'origine grec….comme à Quaregnon….

https://twitter.com/tijd/status/1106710182959050752

traduction google de l'article :

Citation :

Reynders dément un accord avec Paris pour les chasseurs de mines (16.03.2019)

Selon le ministre de la Défense, Didier Reynders, aucun accord n’a été conclu avec Paris pour l’attribution du contrat en milliards des douze chasseurs de mines au consortium français Naval & Robotics.

Comme l'a déjà indiqué De Tijd, Naval & Robotics a fait la meilleure offre pour la construction des douze chasseurs de mines pour les marines belge et néerlandaise. Le gouvernement Michel a donc attribué le contrat au groupe français hier. Les experts de l'armée et du SPF Économie ont également confirmé hier devant la Commission des achats de l'armée à la chambre que la proposition de Naval & Robotics était meilleure que celle du consortium regroupant le chantier français STX et le spécialiste de l'électronique de défense Thales, ainsi que celle du groupe belgo-néerlandais Damen Imtech et OIP.

Naval & Robotics a fait une offre inférieur de 10%, soit environ 200 millions d’euros, au coût estimé à environ 2 milliards d’euros. Le groupe a également présenté la meilleure offre pour le secteur belge. Un retour sur investissement d'environ 2 milliards d'euros a été promis. Les retombées pour la Flandre seront de 50%, pour la Wallonie 35% et pour Bruxelles 15%.

La situation est préoccupante en France, car le gouvernement français avait proposé la combinaison française autour de STX et de Thales. Selon le journal français La Tribune, Naval Group aurait même été pressé de ne pas concourir pour le contrat des chasseurs de mines belges. Que les choses se soient passées différemment est considéré comme un problème interne français. Certainement parce que le gouvernement français a son mot à dire dans toutes les entreprises françaises impliquées.

Il est suggéré que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, aurait passé un accord avec notre ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), également ministre de la Défense après le départ du gouvernement de la N-VA. Le Drian aurait offert le soutien de Paris à la candidature de Reynders en tant que Secrétaire Général du Conseil de l'Europe si le français Naval Group recevait le contrat des chasseurs de mines.

Le cas a également été discuté hier lors de la Commission de la défense nationale, a déclaré le président du comité, Peter Buysrogge (N-VA). "Mais Reynders a déclaré qu'il ne faisait aucun doute que son collègue français aurait offert son soutien à sa candidature au Conseil de l'Europe", a déclaré Buysrogge. Paris nie également qu'un accord politique aurait été conclu. Même s’il est admis que Reynders et Le Drian ont discuté des deux dossiers à la mi-février en marge d’une conférence sur la sécurité à Munich.

Source : tijd.be

On ne connait pas encore grand chose du bateau-mère de "Naval & Robotics", mais sur l'image de synthèse publiée hier par "Naval Group" pour annoncer leur victoire dans l'appel d'offre, on distingue clairement le système de lancement et de récupération (LARS) des USV :



Le système se compose d'un espèce de "panier" qui est descendu dans l'eau via un bras élévateur et des cables, et quand le panier l'USV en sort, et pour la récupération le "panier" est descendu dans l'eau et l'USV rentre dedans et puis il est remonté dans le hangar à USV.

Sur l'image de synthèse diffusée hier, les USV sont des "Inspecteurs 125" :

USV Inspecteur 125 : Module avec le sonar remorqué T18-M

Citation :

Module avec le sonar remorqué T18-M :


clic pour agrandir

mise à l'eau du sonar remorqué T18-M :


clic pour agrandir

USV Inspecteur 125 :Module transport d'AUV de taille moyenne A18-M

Citation :

Module transport d'AUV A18-M :


clic pour agrandir

mise à l'eau de l'AUV A18-M : (le système de mise à l'eau et de récupération "LARS" est le même que pour le module avec le sonar remorqué)


clic pour agrandir

USV Inspecteur 125 : Module avec des ROV' d'identification SEASCAN et de neutralisation K-STER C

Citation :

Module avec deux ROV' d'identification SEASCAN et six ROV de neutralisation K-STER C :


clic pour agrandir

AUV de taille moyenne A18-M

Le bateau-mère de Belgium Naval & Robotics emportera des drones sous-marins autonomes A18-M (AUV moyen) et des drones sous-marins autonomes A27-M (AUV lourd). Les AUV seront stockés dans des conteneurs disposés sur la plage arrière du bâtiment. Les drones sous-marins autonomes A27-M (AUV lourd) seront mis en œuvre directement depuis le bateau-mère à l'aide de la grue sur la plage arrière, parce que le A27-M est trop gros pour être déployé depuis un USV. Les drones sous-marins autonomes A18-M (AUV moyen) seront eux déployables depuis l'USV Inspecteur 125.

AUV lourd A27-M

Le bateau-mère de Belgium Naval & Robotics emportera des drones sous-marins autonomes A18-M (AUV moyen) et des drones sous-marins autonomes A27-M (AUV lourd). Les AUV seront stockés dans des conteneurs disposés sur la plage arrière du bâtiment. Les drones sous-marins autonomes A27-M (AUV lourd) seront mis en œuvre directement depuis le bateau-mère à l'aide de la grue sur la plage arrière, parce que le A27-M est trop gros pour être déployé depuis un USV. Les drones sous-marins autonomes A18-M (AUV moyen) seront eux déployables depuis l'USV Inspecteur 125.

Bonjour à tous,

Cela fait maintenant plus de deux ans que nous suivons attentivement ce dossier du remplacement de nos chasseurs de mines, et cette fois ça y est, nous connaissons enfin le nom du consortium qui construira les 12 navires MCM  

Et, il faut bien le reconnaitre, le plus important pour nous ici sur le forum c'est que ce dossier soit allé jusqu'au bout, et donc que les nouveaux navires MCM seront finalement bien construits et ça pour nous c'était le principal  

Les trois propositions (le bateaux-mère + la toolbox) des trois candidats étaient +/- similaire et, même si j'avais un petit faible depuis le début pour le projet de "Sea Naval Solutions", tout ce qui m'importait c'est qu'il y ai au final un vainqueur désigné (et peu importe lequel des trois) et que les navires soient biens construits  

Alors c'est donc "Belgium Naval & Robotics" qui a remporté le contrat grâce à une dernière offre inférieur de 10%, soit environ 200 millions d’euros, au coût estimé à environ 2 milliards d’euros !

Évidemment, ce choix n'a pas fait que des heureux, et surtout du coté néerlandais où ils encaissent mal le coup ! Mais comme je l'ai déjà dit, les néerlandais font la grimace mais pourtant ils savaient depuis le début de l'appel d'offres qu'il y avait de grandes chances pour que leurs nouveaux chasseurs de mines ne soient pas construit aux Pays-Bas. Et c'est tout à fait logique, puisque normalement (si nous avions encore eu l'outil industriel pour le faire) les 12 nouveaux navires MCM auraient dû être construit en Belgique (les hollandais construisant eux les 4 nouvelles frégates), et donc que les navires soient construits en France ou en Belgique, cela ne change rien au fait qu'ils n'auraient pas été construit aux Pays-Bas

Alors, on ne connait pas encore grand chose sur le bateau-mère proposé, mais le fait que ce soit Naval Group (ex DCN), qui se chargera de la conception et de la construction des navires, est un gage de qualité. Et pour la partie toolbox, ECA propose une gamme complète de drones de surface (USV) et de drones sous-marins autonomes (AUV) pour la lutte contre les mines. Les drones volant (hélidrone) seront probablement fournis par SAAB.

Voilà, malheureusement, la conférence de presse suivant la désignation du consortium vainqueur n'a pas été retransmise en direct sur le web ou à la télé ! Et c'est bien dommage parce qu'un diaporama explicatif a été projeté sur écran géant, et c'est donc lors de cette conférence qu'on a appris que le bateau-mère mesurerait 95 mètres de long pour 15,5 mètres de large, qu'il déplacerait 2.800 tonnes à pleine charge, que sa vitesse maxi serait de 15,3 nœuds, qu'il aurait un équipage de 29 personnes pouvant aller jusqu'à 63 personnes,...

Dans les prochains jours, on devrait en apprendre plus, et en attendant voici une capture d'écran du diaporama projeté :

Je ne suis pas spécialiste dans la chose navale ;-) mais je trouve le design et les formes superbe et moderne.

Ensuite pour les futurs noms de baptême, je m'avance peut etre, mais l'un d'entre eux se nommera certainement Godetia.