| | Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) | |
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Auteur | Message |
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jossebe2000 Amiral de division


Nombre de messages : 1273 Age : 61 Localisation : Manage (B) Date d'inscription : 05/07/2009
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Jeu 28 Mar 2019 - 12:46 | |
| c'est effectivement un peu cela que j'ai dans mes pensées. je sais plus où (FB ou ICI), mais une personne avait fait remarquer que l'on ne parlait plus de remplacer le GODETIA et j'avais répondu que pour les chasseurs, ce n'était plus nécessaire vu qu'ils serviraient de navire logistique en même temps que leur mission de chasse.
l'avantage des TOOL BOXX
ta réflexion est plus précise que m'a réponse lors de la remarque en question. |
|  | | shrek Vice-amiral


Nombre de messages : 1601 Age : 59 Localisation : Dinant Date d'inscription : 19/11/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Jeu 28 Mar 2019 - 14:24 | |
| Même en recrutant, je crains qu'il n'y aura jamais assez de personnel, ce n'est pas que moi qui le dit mais aussi le service du personnel dans son rapport annuel, malgré les campagnes auprès des jeunes, il y a encore actuellement plus de gens qui partent que de gens qui rentrent.....et il en faudrait quatre fois plus.
Dernière édition par shrek le Ven 12 Avr 2019 - 10:01, édité 1 fois |
|  | | olivier Admin


Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Jeu 28 Mar 2019 - 15:00 | |
| Absolument, le recrutement est le gros souci actuellement mais bon d'un autre coté la marine actuelle n'est plus très attirante ! Par contre, avec les drones (volant, de surface et sous-marin) ça sera beaucoup plus attirant chez les jeunes gueek qui adorent tout ce qui est nouvelle technologie Alors, pour ce qui est du nombre de 6 navires, oui ça peut paraitre beaucoup, mais je suis persuadé qu'ils ne seront pas tous opérationnels en même temps !? Donc, on va dire 3 opérationnels, 1 en standby et 2 en maintenance !? De cette manière les navires opérationnels et non-opérationnels feront une tournante entre-eux (tous les 1 ou 2 ans) ce qui permettra d'avoir toujours des navires super bien entretenus, un peu comme on faisait avec les 4 frégates E71, deux ans opérationnel et ensuite deux ans non opérationnel  _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
|  | | le Baron Amiral de division


Nombre de messages : 1581 Age : 58 Localisation : Liège (Bel) Date d'inscription : 17/08/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Jeu 28 Mar 2019 - 19:12 | |
| Une fois qu'ils auront fait leur preuves, en cas de trop de navires, rien n'empêche la Marine d'en vendre quelques uns... |
|  | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral


Nombre de messages : 7642 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Jeu 28 Mar 2019 - 19:36 | |
| - olivier a écrit:
- oui, la revente d'un ou deux dans les 10 ans est une possibilité...
ils feront le même que nos CMT et Fregates VENDRE A ?? |
|  | | jossebe2000 Amiral de division


Nombre de messages : 1273 Age : 61 Localisation : Manage (B) Date d'inscription : 05/07/2009
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Ven 29 Mar 2019 - 0:28 | |
| attention que ces navires avec leur drone vont demander moins de personnel naviguant.
pour le pilotage des drones, on pourrait voir que des operateurs kaki à terre.
et en opération un équipage complet dans le navire de soutien avec 3 ou 4 hommes détaché à bord de chaque navire maitre, un officier, un barreur, un mécano et un multi-tache.
c'est ce que je vois arriver, mais je suis pas dans le secret des dieux |
|  | | olivier Admin


Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Ven 29 Mar 2019 - 8:05 | |
| - jossebe2000 a écrit:
- attention que ces navires avec leur drone vont demander moins de personnel naviguant.
Sur le diaporama lors de la conférence de presse, pour l'équipage du bateau-mère il était indiqué : 29 - 63 ! ce qui voudrait dire que l'équipage fixe du navire (sans les drones) serait de 29 personnes et que ce chiffre pourrait monter jusqu'à 63 personnes lorsque le bateau-mère est équipé avec tout les drones... - jossebe2000 a écrit:
- pour le pilotage des drones, on pourrait voir que des operateurs kaki à terre.
et en opération un équipage complet dans le navire de soutien avec 3 ou 4 hommes détaché à bord de chaque navire maitre, un officier, un barreur, un mécano et un multi-tache. Non, ce seront des marins qui vont opérer les drones, mais ces "team" n'existent pas encore, ils vont commencer à être créé dès que le projet de construction des 12 navires MCM + les 10 toolbox sera officiel, rapidement on l'espère Et à bord d'un bateau-mère pour s'occuper de tout les drones (c'est à dire 2 drones de surface "USV" + 4 drones sous-marins moyen "AUV moyen" + 2 drones sous-marins lourd "AUV lourd" + 2 drones sous-marins léger "AUV Remu" + 1 ou 2 hélidrone) il va faloir +/- 30 personnes, des opérateurs dans le CO et techniciens-réparateurs dans le hangar à drones et le hangar à hélidrone,... Il suffit de voir le nombre de consoles dans le Central Operation (CO) pour s'imaginer le nombre de personnels qu'il faudra pour faire tourner tout ça, en mer et par quart :  vue du CO d'un navire MCM, il suffit de compter les sièges !  _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
|  | | jossebe2000 Amiral de division


Nombre de messages : 1273 Age : 61 Localisation : Manage (B) Date d'inscription : 05/07/2009
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Ven 29 Mar 2019 - 22:10 | |
| ok, c'est moins pire que ce que je voyais comme organisation
je tablais plus sur 40 hommes. |
|  | | olivier Admin


Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Sam 30 Mar 2019 - 3:44 | |
| - jossebe2000 a écrit:
- ok, c'est moins pire que ce que je voyais comme organisation
je tablais plus sur 40 hommes. Etienne, tu as peut-être raison ? On ne sait encore rien de l'organisation du personnel à bord et donc pour le moment on fait juste des projections Par contre, pour un navire de 95 mètres de long avec un déplacement de 2.800 tonnes, 29 membres d'équipages c'est juste, hein  _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation
Dernière édition par olivier le Sam 30 Mar 2019 - 8:54, édité 1 fois |
|  | | olivier Admin


Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Sam 30 Mar 2019 - 4:12 | |
| ECA a vraiment une gamme complète de drones https://twitter.com/UnmannedSystem/status/1111818081603604480traduction google de l'article : - Citation :
- Le groupe ECA lance un système intégré de lutte contre les mines sans pilote (29 mars 2018)
Le groupe ECA a annoncé avoir mis au point le système UMIS Containerized, une solution intégrée et autonome de lutte contre les mines, composée de plusieurs véhicules non habités, facile à transporter et à déployer.
UMIS (Unmanned MCM Integrated System) de ECA GROUP est un système complet modulaire et compact de plates-formes robotiques, configurable en fonction de la mission. Il est composé de véhicules de surface non habités (USV), de véhicules sous-marins autonomes (AUV) et de véhicules sous-marins télécommandés (ROV), ainsi que de leurs systèmes de mise enoeuvre (LARS - Systèmes de lancement et de récupération) et du logiciel de commande et contrôle UMISOFT (C2), ce qui rend ce système totalement intégré et autonome pour une guerre anti-mines à distance.
Les opérateurs sont en sécurité tout en contrôlant une situation à distance via une communication radio et en recevant des informations ou des données recueillies par les USV, les AUV et les ROV. La configuration du système peut être choisie en fonction de la mission, de l'environnement et d'autres contraintes, et déployée pour fonctionner de manière autonome ou pour être opérée à distance sur le champ d'opérations. Les décisions cruciales (neutraliser les mines) sont finalement prises par l'opérateur.
Chaque unité autonome ou télécommandée intègre un module UMISOFT intégré, relié au cœur de supervision principal situé dans les pupitres de commande du centre d’opérations à bord du navire-mère ou à terre.
UMIS Containerized est une solution autonome et flexible. Pour répondre aux besoins des forces navales et à leurs contraintes logistiques, ECA GROUP a conçu des équipements de stockage et de transport spécifiques pour chaque configuration possible. L'installation conteneurisée peut être déployée dans les zones côtières, les canaux, les ports et les entrées de ports.
Une configuration UMIS Containerized typique peut être réalisée à partir d'un conteneur C2 dédié et de conteneurs plus petits dédiés pour les systèmes non contrôlés. Le conteneur C2 sera déployé à terre ou sur un navire non dédié (COOP ou OTAN), tandis que les véhicules pourront être déployés à partir de plages, de berges de rivières, de quais de port et d'autres lieux.
Les fonctions principales du C2 consistent à faire fonctionner les véhicules non habités (tels que l’USV INSPECTOR 125, l’AUV moyen A18-M, le sonar remorqué T18-M, le système MIDS (système d’identification et de destruction des mines) constitué du ROV SEASCAN et du tueur de mines K-STER, et l'AUV portable A9-M).
La configuration UMIS Containerized complète est transportable par avion et peut être déployée très rapidement partout dans le monde. Elle est entièrement conforme aux protocoles de sécurité et de transport.
Source :unmannedsystemstechnology.com _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
|  | | olivier Admin


Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 31 Mar 2019 - 14:56 | |
| Voici une analyse (en forme de remarques et de questions) réalisée par un groupe d'ingénieurs néerlandais sur le processus (mené par la Belgique) pour remplacement de la capacité belgo-néerlandaise de lutte contre les mines. https://twitter.com/janwind/status/1111529506500739072traduction google : - Citation :
- DMP-D du remplacement de la capacité de lutte contre les mines
Le groupe de travail sur l'ingénierie politique et de défense de l'Institut royal des ingénieurs (KIVI) formule les commentaires et questions suivants à ce sujet. Celles-ci sont élaborées sur la base de documents accessibles au public, ainsi que de connaissances et d'une expérience dans le domaine des technologies de défense. Les commentaires et les questions ne concernent que des aspects technologiques ou connexes.
Les commentaires du groupe de travail risquent de ne pas correspondre aux accords contenus dans le mémorandum d'accord conclu le 8 juin 2018 avec la Belgique. Toutefois, ils ne sont pas publics et ne sont donc pas disponibles pour KIVI. Cependant, le groupe de travail suppose que cela ne s'écarte pas du DMP-A (Defensie Materieel Proces-phase A) et de la LoI avec la Belgique à partir de 2016.
L’acquisition en commun de gros équipements par la Belgique et les Pays-Bas peut être un exemple de coopération dans le domaine des équipements de défense en Europe. Inhérent à cela est que certains intérêts nationaux doivent être abandonnés. Les meilleures capacités militaro-techniques et R & D industrielles peuvent alors être utilisées au mieux de leur avantage pour tous les partenaires. Le groupe de travail n'est pas convaincu que ce soit également le cas dans ce DMP-D (Defensie Materieel Proces-phase D). Pas non plus à cause de l'échange avec le projet de frégate.
- Cliquer pour voir les questions:
Recherche et développement en commun Selon le DMP-A et la LoI avec la Belgique à partir de 2016, un choix avait été fait pour une recherche commune, des développements pour l'acquisition de deux frégates et une capacité de déminage. Cela laisse supposer que l'infrastructure de la connaissance et de l'expertise maritimes néerlandaises (y compris TNO) serait déployée à cette fin. Cependant, le DMP-D (décision d'attribution du marché) implique que la recherche et le développement des navires et des drones pour la capacité de déminage soient entièrement transférés au fournisseur choisi. Question: Est-il exact que toutes les activités de recherche et développement concernant les capacités de déminage des navires et des drones, contrairement à la DMP-A (2018) et à la LoI avec la Belgique (2016), sont transférées au fournisseur et aux sous-traitants choisis?
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Application de la politique de défense permanente La DMP-D ne fait pas référence à la politique de défense, telle que définie par exemple dans la note de défense (y compris l'application généreuse de l'article 346 du TFUE), à la stratégie pour l'industrie de la défense, à la stratégie d'innovation dans le ”Politique, la politique de participation industrielle et la stratégie énergétique opérationnelle. Il apparaît également dans le texte que bon nombre de ces éléments de politique n’ont pas été appliqués. Cependant, la lettre A n'indique pas que cette politique a été mise de côté, les projets de coopération devraient être "bénéfiques à tous égards". La politique ou les principes d'aucune des parties ne doivent être mis de côté. Dans l'expérience du groupe de travail, c'est presque toujours possible. Question: Le ministre estime-t-il que la coopération bilatérale avec la Belgique, telle que proposée dans ce DPM-D, justifie la conséquence qu'une grande partie de sa propre politique n'est pas appliquée?
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Conséquences pour la société néerlandaise Le groupe de travail est impressionné par l'intention d'utiliser des drones autonomes de manière intensive, à la fois au-dessus, sur et sous l'eau. C'est un pas en avant important dans la technologie. Bien que la politique de défense et de participation industrielle vise à apporter une valeur ajoutée sociale et économique aux Pays-Bas en plus de l'intérêt de la sécurité, rien n'est mentionné à ce sujet dans le DMP-D. Question: Dans quelle mesure la société néerlandaise, y compris le secteur de l'économie et de la technologie, peut-elle tirer parti de l'introduction de drones à fonctionnement autonome? Existe-t-il des retombées technologiques vers le secteur technologique, une utilisation partagée par d'autres services, etc. Ou cette technologie est-elle uniquement disponible au sein du service de lutte contre les mines de la marine royale néerlandaise?
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Standardisation dans les familles de navires Selon le plan de navigation CZSK 2030, la marine royale néerlandaise a pour politique de créer une famille de navires dans laquelle l'utilisation, la maintenance et la logistique sont plus standardisées qu'elles ne le sont actuellement dans les domaines des radars, des systèmes de commandement, des systèmes d'arme et des plates-formes, etc. Pour une petite marine, il est primordial de pouvoir travailler efficacement. L’écart par rapport à ce concept dans la plus grande classe numérique de la future marine va intensifier les efforts logistiques et rendre plus difficile l’interchangeabilité du personnel entre les classes de navires, comme cela semblait être le cas avec le choix de l’offre. Question: 1. Dans quelle mesure le concept de famille de navires CZSK est-il croisé avec cet achat? Après tout, la DMP-D ne fait aucune mention de la normalisation avec les systèmes actuels (ou futurs) de la marine royale néerlandaise. 2. Quels sont les coûts supplémentaires en matière de logistique et de personnel entraînés par la dérogation à la norme?
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Pag.1 Nombre de navires de remplacement Le nombre de navires de combat anti-mines néerlandais de la classe Alkmaar a été initialement réduit de 15 à 6 actuellement, principalement en raison de compressions budgétaires. Question: Avec les nouvelles technologies, y compris les drones, l'exploitation et la maintenance à distance, mais aussi la menace croissante d'acteurs étatiques et non étatiques, le besoin en nombre de navires est-il exactement le même que le nombre actuel?
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Page 3. Remplacement des drones d'observation Selon le DMP-D, certains aéronefs ou navires sans pilote (drones) seront déjà remplacés au bout de 10 ans, voire plus rapidement. La période d’amortissement opérationnel sera probablement beaucoup plus rapide que la durée de vie technique. Question: 1. Le ministre a-t-il des projets en ce qui concerne les drones déjà amortis sur le plan opérationnel après 10 ans ou moins? Sont-ils encore utilisables pour un but différent, moins avancé, à ce moment-là? Peut-être en dehors de la Défense. Si oui, cette utilisation future est-elle prise en compte dans l'acquisition, ce qui signifie que la valeur résiduelle est plus élevée? 2. Selon le concept choisi, par rapport à la méthode actuelle, l’exécution efficace des tâches de détection des mines et de combat pour les hélidrones et les véhicules sans équipage représente une part beaucoup plus importante. C’est conforme aux attentes selon lesquelles un certain nombre de ces ressources seront perdues avec le temps. Ces soi-disant pertes ont-elles été suffisamment prises en compte lors de la détermination de la configuration?
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Page 3. Mise en œuvre du nouveaux types de drones Le remplacement des drones implique également des modifications des systèmes embarqués. Le placement, l’approvisionnement en énergie et en particulier l’intégration d’un système de remplacement avec le système de commandement et contrôle (C2) est complexe et demande beaucoup de connaissances. Le fournisseur de drones ne peut pas effectuer ce travail. Question: 1. Après la livraison des navires, qui sera responsable de la mise en place du nouveau type de drones à bord? Le maître d'œuvre ou le sous-traitant; la marine belge ou; une coopération à établir entre les marines néerlandaise et belge? 2. Y a-t-il suffisamment de connaissances disponibles pour cette ou ces parties? En particulier celle du système C2?
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Page 4. Des drones à acquérir Il est indiqué que certains drones sont déjà disponibles "sur étagère", tandis que les premiers navires sur lesquels ces drones seront utilisés ne seront livrés que dans 5 à 10 ans. Cela surprend le groupe de travail. Dans ce segment technologique en particulier, les développements évoluent à la vitesse de l'éclair. Les drones actuels seront certainement dépassés en 2024-2030. Selon le DMP-D, les drones développés avec le procédé PESCO seront disponibles dans 7 à 10 ans et pourront servir de remplacement. La disponibilité de ces drones est donc antérieure au moment où les derniers navires de cet appel d'offres seront livrés. Selon le groupe de travail, lorsqu’il s’agit d’acquérir des équipements dans lesquels plusieurs technologies ayant une vitesse de circulation très différente sont incorporées, il est conseillé de reporter au plus tard l’acquisition de la technologie la plus rapide. La marine royale néerlandaise a donc de nombreuses années d'expérience et de bons résultats, comme dans le cas du M-FF et du LCF. Question: Pourquoi le ministre commande-t-il maintenant des drones dont on a la certitude qu'ils seront obsolètes à la livraison des navires?
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Page 4. Achats et réalisation, centre de simulation Selon le DMP-D, le centre de simulation fera partie d’un centre de formation belge. Cependant, il existe à Ostende une école belgo-néerlandaise de lutte contre les mines "EGUERMIN" . Question: Le centre de simulation sera-t-il installé dans l’école belgo-néerlandaise de lutte contre les mines "EGUERMIN" ou dans une autre école belge?
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Page 5. premier paragraphe. Procédure d'appel d'offres et de négociation Selon ce paragraphe, les questions posées par la Belgique ont reçu une réponse lors de la procédure d'adjudication. Question: Dans quelle mesure les décennies de connaissances et d'expérience du DMO, du TNO et du cluster de la construction navale néerlandaise ont-elles été utilisées pendant le processus d'appel d'offres?
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Page 5. Choix maître du constructeur, les critères d'analyse Un appel d'offres comportant 2 200 exigences est probablement une analyse multicritère (automatisée), bien que le délai entre .les inscriptions définitives et le choix soit pour cela très court. À un multicritère, une analyse de sensibilité entend aussi parce que beaucoup de critères et d'exigences de valeur accordée a une étendue de subjectivité. Question: Le DMP-D indique que Naval Group a obtenu le plus de points. Le ministre peut-il indiquer quelles étaient les différences en pourcentage à cet égard et si Naval Group avait également obtenu les meilleurs résultats parmi toutes les variantes de l'analyse de sensibilité (vraisemblablement)?
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Page 5. Choix maître du constructeur, le risque comme critère de choix Lors du choix parmi différentes options, la pondération des risques est d’une importance primordiale. Les risques financiers peuvent, dans une certaine mesure, être couverts par contrat, mais pas les risques techniques, de qualité et de gestion de projet. Ceux-ci peuvent toutefois avoir un impact majeur sur un projet comme celui-ci. Le groupe de travail s’étonne de ce que cet aspect n’ait pas reçu une plus grande attention possible dans le choix, après tout, un risque technique mal évalué a entraîné des problèmes avec le Fyra, entre autres. Question: 1. Pourquoi le risque en termes d'argent, de temps, de qualité et de gestion, qui fait partie des études proposées, n'a-t-il pas été explicitement étudié et inclus comme critère de sélection séparé dans l'évaluation? 2. Comment le ministre en vient-il à la conclusion que le risque est «limité»? Comment les risques ont-ils été exprimés dans les critères d'aspects techniques, opérationnels et logistiques (50%), d'aspects financiers (40%) et d'aspects industriels EVB (10%)?
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Page 5. Aspects industriels, tarification Naval Group est un maître constructeur expérimenté. Aucun doute à ce sujet. On sait que ces navires sont souvent relativement coûteux. Il est donc surprenant que ce consortium ait également remporté des prix. En outre, la presse belge a annoncé que le consortium gagnant, peu avant la décision finale, avait réduit le prix total des commandes de 200 millions d'euros, soit 10%. Cela s'applique également à diverses formes de soutien gouvernemental. Question: Le gouvernement belge a-t-il mené une enquête au cours de la procédure d'adjudication pour vérifier s'il existait un problème de dumping des prix ou une aide d'État parmi les parties à l'offre? C'est toujours punissable en Belgique.
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Page 5. Aspects industriels, les sous-traitants, analyse de risques La courte période d'évaluation d'un total de 6 offres et la procédure indiquée donnent l'impression qu'elle n'a été déterminée que sur papier et dans quelle mesure les 2 200 conditions requises ont-elles été remplies. Il semble presque impossible qu'une enquête technique approfondie du contractant principal et des principaux sous-traitants ait été menée dans un délai aussi court pour 6 offres. De l’avis du groupe de travail, cela entraîne des risques techniques et qualitatifs importants. Malheureusement, entre autres choses, le groupe de travail a appris que les (sous-traitants) présentent parfois des offres innovantes sous forme de powerpoints, sans connaissances, expérience, installation et développement de produits solides. Les conséquences financières ne sont pas bâchées peut-être contractuel, mais les aspects technique, la qualité et le temps Question: 1. Comment s'assure-t-il que le consortium de partenaires et de sous-traitants proposant les drones et autres sous-systèmes peut répondre aux exigences de qualité, que les informations fournies sont correctes et que le développement, la construction et la livraison peuvent également être réalisés? 2. L’équipe d’experts sur place a-t-elle mené une enquête approfondie?
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Page 5. Aspects industriels, connaissances néerlandaises perdues Une collaboration réussie ne concerne pas seulement la formation, la maintenance et le personnel. Le choix de Naval Group a pour conséquence directe la perte des connaissances techniques sur la lutte contre les mines accumulées aux Pays-Bas pendant des décennies. Ces connaissances ne seront pas utilisées pendant la construction et ne seroont ni utilisées ni entretenues. L’action de déminage revêt à bien des égards une importance stratégique pour les Pays-Bas. Le ministre souscrit à cela. Voir, entre autres, les zones rouges dans «Maritime» à la page 4 du DIS. Question: De quelle manière le ministre garantit-il que les décennies de connaissances techniques accumulées sur le déminage chez TNO, l'industrie et les autres parties prenantes du cluster de la construction navale vont s'accumuler avec beaucoup d'argent des taxes? Sans connaissances techniques de pointe, le ministère de la Défense deviendra dépendant de l'architecte pour un déploiement efficace et un développement ultérieur (cf. F-35).
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Page 5. Aspects industriels et Page 6. Entretien En ce qui concerne les aspects industriels, les conditions de participation industrielle sont probablement définies dans le cadre de l’EVB belge. Le groupe de travail a appris de la presse qu'un ancien chantier naval belge était en train de réactiver la construction des navires. Question: 1. Les exigences belges relatives à l'EVB ont (apparemment) fourni un certain degré de participation industrielle belge, ce qui est inhabituel pour Naval Group. Comment s'assure-t-il que ces sous-traitants répondent aux exigences de qualité? Aussi pendant la durée de vie prévue des navires? 2. L’équipe d’experts de ce chantier belge a-t-elle mené des recherches approfondies?
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Page 6. Risques, gestion des risques Le DMP-D indique divers risques. Les systèmes devront faire leurs preuves dans la pratique, comme le précise le DMP-D. Une comparaison avec le Fyra est nécessaire. De l'avis du groupe de travail, il est nécessaire - et possible - que les risques techniques soient clairement identifiés et que des mesures concrètes d'atténuation des risques soient prises. Le client doit surveiller la bonne mise en œuvre de cette gestion des risques. La marine royale néerlandaise a beaucoup d'expérience dans ce domaine. Question: 1. Une gestion des risques techniques sera-t-elle effectuée et communiquée au client lors de l'exécution de la mission? Si oui, selon quel système? 2. Les connaissances techniques du client belge sont-elles suffisantes pour évaluer les mesures d'atténuation des risques du maître d'œuvre?
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Page 6. Risques, réservation de risques Un contrat à prix fixe et une réserve de risque de 10% n'offrent pas de protection contre le temps, la qualité et les conséquences technologiques. L'expérience de la construction marine depuis la construction de la classe Walrus nous a appris qu'une réserve de risque de 20% est requise pour cette phase. Cela peut être éliminé lentement. Question: Pour quelle raison le ministre s'écarte-t-il des connaissances et de l'expérience accumulées depuis la construction de la classe Walrus qu'une réserve de risque de 20% est nécessaire pour accorder la construction de navires de guerre?
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Page 6. Risques, risques financiers La lettre indique que le risque financier incombe à l'industrie. Ceci n'est de facto possible que si les garanties nécessaires ont été obtenues auprès des sociétés concernées. Si les conséquences des revers financiers dépassent la capacité du fournisseur, le risque revient néanmoins au client: la Belgique est en charge du projet et sa stratégie nationale en matière d’achats est déterminante. En conséquence, les décisions belges pourraient avoir des conséquences financières pour les Pays-Bas en cas de dépassement de coûts. Question: 1. Le ministre est-il convaincu que le ou les fournisseurs peuvent effectivement supporter les conséquences possibles des revers financiers dans le pire des cas et que des garanties ont été obtenues à cet égard de la part d'une société de portefeuille ou d'une société mère? 2. La Belgique est-elle responsable des dépassements de coûts associés au projet?
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Page 6. Risques, gestion du changement Le succès de projets techniques vastes et complexes est en grande partie déterminé par la gestion du changement au cours de la phase de mise en œuvre. Les changements nécessaires proviennent de différentes sources. Les plus difficiles sont les changements résultant de reculs ou d’acquis graduels. Pas à la dernière place, car il est prévu qu'un certain nombre d'exigences (2200) définies lors de la mise en œuvre ne seront pas sans équivoque ou ne feront pas l'objet de discussions. Les changements peuvent avoir un impact majeur sur la planification et les coûts. En conséquence, les problèmes avec la classe Walrus ont surgi à l'époque. Question: 1. Que peut dire le ministre à la Chambre au sujet de la gestion du changement proposée? Des accords ont-ils été conclus avec le ou les fournisseurs? 2. Le ministre est-il convaincu que l'organisation du projet côté client est suffisamment équipée pour gérer ce processus de manière efficace et efficiente? Sur quels faits se base cette croyance?
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Page 6. Santé, sécurité et durabilité Le texte indique que les navires à acquérir seront plus grands, consommeront plus de carburant et seront plus onéreux à exploiter que les AMB actuels, mais que les AMB seront remplacés un à un. Cela nécessite une justification quantitative du besoin, car il apparaît maintenant que la capacité existante est remplacée par une nouvelle capacité tout aussi importante à des coûts plus élevés, à moins que les nouveaux navires aient une capacité plus grande ou meilleure et qu'une capacité plus grande soit également nécessaire. Question: Le ministre peut-il justifier les coûts plus élevés liés à la lutte antimines et les comparer à des capacités éventuellement plus grandes et plus avancées et à la nécessité de le faire?
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Page 6. combustible fossile Les navires répondent aux normes d'émissions les plus modernes en vigueur, mais ne seront utilisés que dans 5 à 10 ans. Ils auront alors une durée de vie d'au moins 30 ans. L’expérience montre que les navires seront gardés plus longtemps que prévu. Donc, jusqu'en 2060 ou plus. On peut s’attendre à ce que la disponibilité de combustibles fossiles diminue fortement d’ici 2050 en raison de la convention climatique de 2015 à Paris. Les développements sociaux actuels en ce qui concerne la transition énergétique aux Pays-Bas montrent une accélération de ce processus. Les sources d'énergie alternatives, telles que les concepts de navire entièrement électrique, gagnent rapidement du terrain. Les chasseurs de mines naviguent souvent très lentement, puis consomment peu de carburant. Cela signifie que des concepts hybrides ou tout électriques peuvent déjà être techniquement possibles pendant la construction. Question: 1. Dans quelle mesure la conception des navires a-t-elle tenu compte de la perte du combustibles fossiles au cours de leur vie? La conversion à un concept tout électrique est-elle possible? 2. L'application de formes intermédiaires plus propres telles que le GPL et le GNL a-t-elle été envisagée pour la période où les carburants durables ne seront plus disponibles? 3. Les nouvelles technologies seront-elles appliquées immédiatement si elles deviennent disponibles pendant la transition énergétique ou ne seront-elles planifier que pendant une modernisation à mi-vie?
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Den Haag, 28 mars 2019.
Source : kivi.nl
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Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 31 Mar 2019 - 15:48 | |
| Sans jamais les nommer (ils parlent de sous-traitant) les néerlandais ne croient pas que "Flanders Ship Repair" sera capable d'assurer la maintenance des 12 nouveaux navires MCM bourrés d'électronique dernier cri !!! On peut comprendre leurs doutes mais ce que les néerlandais ne disent pas, c'est que ECA va venir s'installer à Zeebrugge et donc ECA va épauler FSR pour entretenir les drones mais aussi la partie électronique (central opération, capteurs, etc..) des 12 nouveaux navires MCM  PS: y a intérêt que tout se passe bien aussi non les hollandais vont nous le faire payer cher  _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
|  | | le Baron Amiral de division


Nombre de messages : 1581 Age : 58 Localisation : Liège (Bel) Date d'inscription : 17/08/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 31 Mar 2019 - 16:53 | |
| 95 mètres et 2800 tonnes, c'est le format d'un Godetia/Zinnia. Énorme pour un chasseur de mines... |
|  | | olivier Admin


Nombre de messages : 45712 Age : 55 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 31 Mar 2019 - 17:49 | |
| - le Baron a écrit:
- 95 mètres et 2800 tonnes, c'est le format d'un Godetia/Zinnia. Énorme pour un chasseur de mines...
Oui, et 15,5 mètres de large ! C'est encore plus massif que les frégates E71, qui étaient plus longue (106 mètres) mais moins large (12,3 mètres) et moins lourde (2.200 tonnes à pleine charge) ! _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
|  | | Frédéric Van Brande Amiral


Nombre de messages : 2087 Age : 63 Localisation : waterloo (Belgique) Date d'inscription : 01/05/2008
 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 31 Mar 2019 - 18:58 | |
| - olivier a écrit:
- le Baron a écrit:
- 95 mètres et 2800 tonnes, c'est le format d'un Godetia/Zinnia. Énorme pour un chasseur de mines...
Oui, et 15,5 mètres de large !
C'est encore plus massif que les frégates E71, qui étaient plus longue (106 mètres) mais moins large (12,3 mètres) et moins lourde (2.200 tonnes à pleine charge) ! Godetia 14m de large pour 91,8m de long il a perdu 20 cm de long sur l'Elbe ------- Voir la suite sur : http://www.belgian-navy.be/viewtopic.forum?t=10403 |
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 | Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)  | |
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