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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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 Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

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olivier
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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyVen 2 Nov 2018 - 15:39

Exactement, en 1991 dans le Golfe Persique, la puissante US Navy a été paralysée suite au minage de la côte irakienne par Sadam Husein !!!

marin barre

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyVen 2 Nov 2018 - 20:53

L O Guerre de Corée 1950
À un moment donné, le contre-amiral Allan Smith, responsable de la force avancée de Wonsan, a déclaré au quartier général de la marine à Washington que "nous avons perdu le contrôle des mers au profit d'un pays sans marine, utilisant des armes datant d'avant la Première Guerre mondiale et mouillées par des embarcations qui ont été utilisés au moment de la naissance du Christ ". Ses paroles et l'expérience de Wonsan donneraient de l'énergie à la communauté de la guerre des mines de la Marine.
Date 1950: Wonsan Endroit durant la guerre de Corée.Traduction Google.
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Salut  marin barre

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyLun 5 Nov 2018 - 12:25

Quels pourraient etre les noms donnés à nos futurs navires? Chasseurs et frégates?

Merci
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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyLun 5 Nov 2018 - 12:45

vince01 a écrit:
Quels pourraient etre les noms donnés à nos futurs navires? Chasseurs et frégates?

Salut Vince,

Pour les 6 navires MCM, ils vont peut-être continuer avec les noms de fleurs ?

Et pour les deux frégates aucune idée !

PS: en tout cas, toujours rien du tout comme info dans la presse et au gouvernement  thumb down

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyMar 6 Nov 2018 - 11:12

Le consortium "Belgium Naval & Robotics" a publié une vidéo aujourd'hui sur sa chaine youtube :

https://twitter.com/BelgiumNavRob/status/1059737167533096960


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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyMer 14 Nov 2018 - 16:01

Le consortium "Belgium Naval & Robotics" annonce le nom du chantier belge avec lequel il s'est associé pour le projet de navire MCM :



Citation :
Belgium Naval & Robotics s’allie à Flanders Ship Repair pour le futur programme de remplacement des chasseurs de mines belgo néerlandais (14.11.2018)

Belgium Naval & Robotics propose une offre industrielle ancrée sur le territoire belge pour répondre à l’appel d’offre lancé par les marines belge et néerlandaise pour la fourniture de douze chasseurs de mines.

Belgium Naval & Robotics propose à la marine belge une offre dont la maîtrise d’œuvre est à Bruxelles et implique de nombreux acteurs locaux répartis sur tout le territoire. « Ce partenariat avec Flanders Ship Repair illustre notre lien fort avec la BITD belge et notre volonté de bâtir une relation sur le long terme avec les Marines belge et néerlandaise » explique Jean –Michel Orozco Senior Vice-Président Mission System, Drone & Cyber Security chez Naval Group.

Le chantier Flanders Ship Repair sera en charge de la fabrication de nombreuses pièces et sous-ensembles mécaniques, ainsi que de l’entretien des navires chasseurs de mines (MCM). « Quand Naval Group et ECA Group m’ont présenté leur projet industriel pour le remplacement des chasseurs de mines, j’ai évidemment adhéré car j’ai trouvé l’approche innovante et très pragmatique, mais surtout « Belgium oriented » précise Johnny Hofman CEO de FSR. »

Au travers de la marque Belgium Naval & Robotics, Naval Group et ECA Group impriment l’identité de leur solution de guerre des mines robotisée innovante, sea proven, résiliente et entièrement intégrée à un navire militaire porte drones. « Plus encore, cette marque traduit notre solution dont les graines industrielles seront plantées en Belgique et qui généreront de nombreuses débouchées pour l’industrie belge dans le domaine de la Guerre des Mines », ajoute Guénaël Guillerme CEO d’ECA Group.

Cette implication forte de la base industrielle et technologique de défense (BITD), répartie sur tout le territoire belge, dans le projet de Belgium Naval & Robotics permettra de consolider l’excellence technique et opérationnelle nationale dans le domaine de la Guerre des Mines robotisée.

À propos de Flanders Ship Repair

Naval Flanders Ship Repair est une société indépendante basée dans le port de Zeebrugge, près de la base navale, qui est spécialisée dans la réparation de navires et la maintenance industrielle depuis des années.

Flanders Ship Repair se situe au centre du port de Zeebruges à proximité de tous les opérateurs de terminaux commerciaux. Ce port représente de nombreux avantages et possibilités d’entretien des navires MCM.

L’accès rapide aux ports, la flexibilité et le faible trafic sont des éléments importants pour éviter des pertes de temps.

Tous les travaux sont effectués dans son atelier certifié de 1 800 m2. Tous les départements sont séparés et bien équipés en engins de levage et en machines opérées par des équipes certifiées et qualifiées. Son atelier est certifié Germanischer Lloyd et Bureau Veritas.

Source : Belgium Naval & Robotics

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyJeu 15 Nov 2018 - 9:52



Citation :
Guerre des mines belgo-néerlandaise : Naval Group et ECA s’allient à une PME belge (15.11.2018)

Basée à Bruxelles, Belgium Naval & Robotics, co-entreprise formée par Naval Group et ECA dans le cadre de la compétition pour le renouvellement des moyens de guerre des mines belges et néerlandais, a annoncé hier avoir noué une alliance avec Flanders Ship Repair. Cette PME belge, qui emploie une vingtaine de personnes, dispose d’un atelier de 1800 m² dans le port de Zeebrugge, où elle travaille sur des opérations de réparation navale et de maintenance industrielle.

Dans le cadre de l’offre proposée aux marines belges et néerlandaises pour le renouvellement de leurs moyens de guerres des mines, Flanders Ship Repair réaliserait selon Belgium Naval & Robotics des pièces et sous-ensembles mécaniques destinés aux futurs navires, qui seraient réalisés entre Lorient et Concarneau, puis leur entretien après livraison.

Pour mémoire, ce programme, piloté par la Belgique, porte sur l’acquisition de 12 bateaux-mères et des systèmes de drones associés en vue de remplacer les chasseurs de mines tripartites belges et néerlandais.

Trois offres ont apparemment été remises début octobre. En dehors de Belgium Naval & Robotics, sont en compétition le groupe néerlandais Damen mais aussi une autre proposition française Celle-ci est portée par le consortium Sea Naval Solutions, implanté en Belgique et qui rencontre les Chantiers de le l’Atlantique de Saint-Nazaire, Socarenam ainsi que le grand chantier belge Engine Dock Repair (EDR) d’Anvers. Ce dernier assurerait en cas de victoire l’armement des coques produites par Socarenam puis l’entretien des navires. Pour le système de drones, Sea Naval Solutions s’appuie sur Thales, en charge actuellement du programme franco-britannique MMCM.

Source : meretmarine.com

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyLun 19 Nov 2018 - 9:43



Citation :
Guerre des mines : Gros plan sur la solution nazairienne (19.11.2018)

Les Chantiers de l’Atlantique ont développé un navire et un système innovant de lancement et de récupération (LARS) de drones répondant aux nouveaux besoins en matière de guerre des mines. Une solution qui est notamment proposée, dans le cadre du consortium Sea Naval Solutions (formé par le constructeur nazairien, Socarenam, Thales et le chantier EDR d’Anvers) pour le  renouvellement des moyens de guerre des mines en Belgique et aux Pays-Bas. Il s’agit également d’un candidat naturel pour la pour la flotte française, qui doit remplacer comme ses homologues belges et néerlandaise les vieux chasseurs de mines tripartites (CMT) dont tes pays s’étaient dotés dans les années 80. Ces derniers mois, l’équipe projet de Saint-Nazaire, qui compte notamment dans ses rangs d’anciens militaires, y compris dans la spécialité des plongeurs démineurs, a d’ailleurs étroitement travaillé avec Thales pour que le navire et son LARS soient adaptés à la mise en oeuvre du système MMCM, dont vont se doter la Marine nationale et la Royal Navy.

Deux USV et de nombreux robots sous-marins

Long d’environ 85 mètres, le lateau-mère imaginé par les Chantiers de l’Atlantique est conçu pour embarquer deux drones de surface (USV) et de nombreux robots sous-marins (AUV et ROV) abrités dans un hangar dédié. Il dispose d’un pont arrière modulaire et flexible pour changer rapidement de configuration, avec un espace pour loger deux conteneurs de 20 pieds...

Des études depuis 2015 sur le LARS

L’un des grands atouts de cette plateforme réside dans son système de mise en œuvre des drones. Il a fait l’objet depuis 2015 de travaux de R&D autofinancés par les Chantiers de l’Atlantique. Les ingénieurs nazairiens se sont notamment approchés de la société Nov-BLM, spécialisée dans les équipements de levage offshore. Ensemble, ils ont collaboré pour développer un nouveau type de LARS garantissant les opérations dans des conditions de mer difficiles. « Les systèmes traditionnels ne nous convenaient pas », expliquait-on il y a quelques mois, alors que les offres n’étaient pas remises, dans l’estuaire de la Loire. « Les rampes et les bossoirs évolués envisagés dans les premières réflexions ne sont pas compatibles avec les opérations de drones dans des états de mer élevés.  Les rampes, par exemple, ne sont pas adaptées à la récupération d’embarcations au-delà de mer 2/3 et elles sont trop risquées en phase de récupération pour un USV doté de senseurs intégrés à la carène. Quant aux bossoirs, avec ou sans paniers flottants, la récupération par le travers pose un problème de roulis relatif entre le bateau-mère et l’USV autonome. Si l’on utilise un bossoir simple, la phase d’attache des crocs à l’USV nécessite la présence d’une personne à bord. Quant à l’ajout d’un panier flottant sous bossoir, il facilite la préhension d’un engin autonome sans résoudre toutefois la problématique de guidage pour la capture et la remontée d’un USV ».

Les Chantiers de l’Atlantique et Nov-BLM ont donc suivi une autre voie, basée sur le recours à des briques technologiques éprouvées dans l’industrie offshore, et adaptées aux besoins militaires de la guerre des mines, en particulier en termes de sécurité et de redondance. Il en résulte un concept ingénieux ayant fait l’objet d’un dépôt de brevet en 2016.

La manutention de la « toolbox »

Concrètement, les USV, AUV ou ROV, qui constituent la « toolbox », sont acheminés depuis le pont et le hangar par le Boat Handling System (BHS), un système dédié facilitant la manutention, qu’il s’agisse de les déployer, de les récupérer ou de changer leur configuration (certains drones peuvent mettre en œuvre plusieurs charges utiles).

Portique et panier

Le BHS débouche à l’arrière, où les engins sont pris en charge et déployés automatiquement via un portique supportant un panier. Constitué de sangles précontraintes, ce panier flottant est retenu par des câbles à la partie débordante du portique et guidé pour les phases de montée et de descente par des rails verticaux situés à l’aplomb de la poupe. Ces rails éliminent les mouvements latéraux (effets de lacet/embardée/cavalement) qui rendraient difficile l’entrée de l’engin dans le panier. Seuls subsistent les mouvements de roulis, tangage et pilonnement. Ainsi, quand il est dans l’eau, le panier flotte en épousant les mouvements du drone à récupérer, tout en étant maintenu par les rails et les câbles le reliant au portique. Une fois l’engin dans le panier, celui-ci se resserre pour contraindre sa position. Le panier est alors relevé, d’abord sur l’arrière, la gravité maintenant le drone ou l’embarcation. La remontée du panier est très rapide puisqu’elle doit durer 10 secondes maximum avant de solidariser le dispositif au portique. Dès lors, il suit les mêmes mouvements que le bateau-mère. La phase de translation peut ainsi débuter avec la dépose du drone ou de l’embarcation sur le BHS puis son retour vers l’emplacement de stockage.

Des opérations jusqu’à mer 5 sans intervention humaine

Ce dispositif a été conçu, et validé en simulation numérique comme en bassin de carène, pour fonctionner au-delà de mer 5 inclus, avec une vitesse du bateau-mère inférieure à 5 nœuds lors des phases de lancement et de récupération. Ses autres avantages majeurs résident dans sa robustesse, sa redondance organique ainsi que son principe de fonctionnement simple et la sécurité qu’il procure. Aucune intervention humaine n’est en effet nécessaire sur les drones pendant les phases de déploiement et de récupération en mer. L’ensemble de l’opération peut se dérouler sous le contrôle d’un seul marin, suivant les manœuvres à l’abri dans le bateau-mère.

Pour des engins de 80 kilos à 20 tonnes

Polyvalent, le système est adapté à des drones ou embarcations de 80 kilos à 20 tonnes, pour une longueur allant jusqu’à 14 mètres. Celle-ci correspond aux plus gros USV, mais aussi aux semi-rigides que le navire doit également pouvoir mettre à l’eau s’il a besoin de faire intervenir des équipes humaines (d’autres systèmes sont également prévus pour la drome classique).

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Drones aériens

Le bateau-mère est conçu autour de ce LARS et dispose aussi d’une plateforme hélicoptère ainsi qu’un petit hangar pour des drones aériens (UAV). Ces derniers pourront servir à effectuer des missions de reconnaissance, permettant de repérer des mines dérivantes, mais serviront aussi de relais radio lorsque les drones sont déployés à grande distance.

Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 7_4110

Un bateau à faibles signatures et haut niveau de survivabilité

Capable de dépasser la vitesse de 16 nœuds, le bâtiment dispose d’un sonar de coque optimisé pour la détection des mines. La plateforme, en acier, est conçue pour résister aux chocs, afin de lui assurer un haut niveau de survivabilité au cas où elle pénètrerait dans un champ de mines. De même, une attention toute particulière a été apportée sur la réduction des signatures électromagnétique, électrique et acoustique sous-marine du navire, qui sont d’un niveau comparable à celui d’une frégate. Très manoeuvrant, le bateau est proposé avec des propulseurs azimutaux Voith Schneider et dispose d’un système de positionnement dynamique DP2. Polyvalent, le navire dispose aussi d’installations pour servir d’unité de commandement. Il peut héberger plus de 60 personnes et intégrer différents moyens d’autodéfense, comme des canons télé-opérés de petit et moyen calibre, et des systèmes complémentaires pour la lutte contre les menaces asymétriques.

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Source : meretmarine.com

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyLun 19 Nov 2018 - 13:04

Pour 85 mètres, je préférais quand même le modèle britannique. Mais BMT n'a même pas fait d'offre !

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyMar 20 Nov 2018 - 14:57

…/…

Quoi qu'il en soit ; là, comme ailleurs, rien ne sera plus jamais pareil.
Que d'innovations !
Et puis, à mon avis ; cela va encore évoluer, et vite.
On va, certainement, tirer beaucoup d'enseignements, de la recherche du "San Juan" et transposer ces acquis, à la recherche des mines.
A+.


Xavier
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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptySam 24 Nov 2018 - 11:40


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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyLun 26 Nov 2018 - 14:46

Le 21 novembre, la Marine a organisé une conférence à l’intention des chercheurs, des entreprises et des forces armées sur la coopération structurée permanente entre les pays européens, en particulier le 9ème projet: Système (semi) autonome maritime de lutte contre les mines (PESCO MAS MCM).
Les participants ont été accueillis par le capitaine de vaisseau Jan De Beurme, chef d’état-major de la Marine. Le Congrès avait pour thème "l’avenir du MCM (mine countermeasures - lutte contre les mines)" une possible réponse innovante du point de vue de l’UE. Cette ambitieuse collaboration, entre militaires et industrie, a pour objectif l’innovation et la conception de drones sous-marins. Le développement et la conception de celui-ci peuvent compter sur le total soutien européen.
La coopération structurée permanente (PESCO) fait partie de la politique de sécurité et de défense de l’Union Européenne dans laquelle 25 des 28 forces armées nationales, recherchent une intégration structurelle. La PESCO fit son apparition au cours du Conseil du 11 décembre 2017.
Grâce à PESCO, les États membres peuvent conjointement planifier, développer et investir dans la préparation opérationnelle et accroître la contribution de leurs forces armées. L'objectif est de développer leurs capacités en fonction du spectre de défense et de les mettre à la disposition des États membres pour les missions et opérations nationales et multinationales (EU PSDC, OTAN, ONU, etc.).
Sur une liste de 17 projets, la Belgique a obtenu le 9ème projet qui, dans le cadre de la PESCO, doit maintenant être étudié puis développé. Le projet de système (semi) autonome maritime de lutte contre les mines doit être développé, tant dans le domaine de l’instruction, des compétences et de l’état de préparation opérationnel. C’est certainement une valeur ajoutée pour la Marine qui est en charge du concept des nouveaux navires de lutte contre les mines tant pour les belges que pour la marine néerlandaise. En plus de la Belgique et des Pays-Bas, la Grèce, la Lettonie, la Pologne, le Portugal et la Roumanie prennent part au projet! L’Estonie, la Finlande, la France, l’Irlande et l’Espagne sont, en ce moment, des observateurs! Pour la Marine, c’est un grand honneur de diriger ce projet ensemble avec tous nos partenaires!


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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyMer 28 Nov 2018 - 11:12

https://twitter.com/lecho/status/1067685298824347648

Citation :
Les Belges choyés par un consortium français pour la chasse aux mines (28.11.2018)

Les marines belge et néerlandaise doivent se doter de navires de lutte contre les mines. Les Français s’engagent à fabriquer à Zeebruges les drones de surface et sous-marins qui équiperont ces bâtiments.

Le groupe français ECA-Robotics propose de créer en Belgique une unité de production de drones de surface et sous-marins si la Belgique et les Pays-Bas retiennent son offre pour des chasseurs de mines de nouvelle génération. Filiale du groupe Gorgé, ECA-Robotics est associé à son compatriote Naval Group pour participer à la compétition visant à fournir douze navires de lutte contre les mines aux marines belge et néerlandaise (six pour chaque pays). Un contrat global de deux milliards d’euros. En cas de sélection, l’industriel français s’engage à fabriquer à Zeebruges les drones de surface et sous-marins qui équiperont ces bâtiments de nouvelle génération, a indiqué ce mardi son directeur général, Guénaël Guillerme. Le futur site assurerait ensuite leur maintenance et fabriquerait également les drones du même type qui seraient fournis pour les marchés d’exportation.

Preuve du sérieux de leur offre, les deux entreprises françaises ont d’ores et déjà chacune créé une filiale belge (Eca Robotics Belgium et Naval Group Belgium, respectivement). La première dispose d’un siège à Bruxelles et prévoit donc un site de 5.000 m2 à Zeebruges "pour être plus près du client", selon Guénaël Guillerme. Les études et le développement des versions belgo-néerlandaise et d’exportation se dérouleraient à Bruxelles. Selon le patron d’ECA Robotics, le marché qui se dessine est extrêmement prometteur "car les outils vont évoluer, avec l’apport de nouvelles technologies ou de l’intelligence artificielle".

Naval Group, l’autre membre de ce consortium baptisé Belgium Naval & Robotics, a lui aussi prévu des transferts au bénéfice de la Belgique, notamment en termes de recherche et développement et pour l’entretien des navires. Les coques des navires seraient construites à Concarneau (Bretagne) mais la qualification et les essais en mer se dérouleraient en Belgique. Les retombées économiques se feraient en coopération avec l’entreprise Flanders Ship Repair (FSR), elle aussi établie à Zeebruges, selon un responsable de Naval Group, Eric Bujon. Les deux groupes français ont assuré que leur offre s’appuyait sur des partenaires "répartis de façon équitable" entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles. "Nous avons fait de gros efforts pour assurer un équilibre entre les différentes Régions", a précisé Eric Bujon, qui a toutefois laissé entendre qu’il était impossible de fabriquer certains éléments dans le sud du pays.

Marché primordial

Les deux membres du consortium ont souligné que ce marché était primordial pour eux car il servira sans doute de balise pour de nombreux autres pays qui doivent eux aussi renouveler leurs capacités de lutte contre les mines. "Les marines de la Belgique et des Pays-Bas sont considérées comme des références en matière de lutte contre les mines au sein de l’Otan", a fait valoir Eric Bujon. Pour sa part, Guénaël Guillerme s’est refusé à détailler l’offre dans le détail, se contentant de rappeler que son entreprise fabriquait de nombreux drones et équipements automatiques depuis des décennies, tant dans le domaine civil que militaire.

On sait toutefois que l’offre française répond à des exigences très élevées de la Défense belge, qui a appelé le programme MCM, pour "mine countermeasures". Elle est conçue autour d’un concept novateur, qui repose sur six navires-mères (par pays) assez volumineux, équipés de manière modulaire et en fonction des missions de drones aériens et de surface. Ces derniers seront capables de lancer et de récupérer automatiquement des engins plus petits d’identification et de destruction des mines sous-marines. Ces nouvelles plateformes de lutte contre les mines remplaceront à partir de 2023 les vieux chasseurs de mines tripartites ainsi que le navire de commandement et de soutien Godetia. La Marine belge possède encore cinq exemplaires de ces navires construits en coopération par la France, la Belgique et les Pays-Bas.

La Belgique assure la direction du programme MCM, alors que les Pays-Bas prendront en charge le développement et la construction de quatre frégates. Les deux autres candidats au programme MCM sont, d’une part, un consortium baptisé Naval Sea Solutions, rassemblant les chantiers navals STX France et Socarenam (Boulogne-sur-Mer), Thales Belgium et la firme anversoise Engine Deck Repair (EDR) NV, et, d’autre part, le chantier naval néerlandais Damen Schelde, associé à la société Imtech België. La signature du contrat est attendue en fin d’année ou plus probablement début 2019.

Source : lecho.be/defense-aeronautique/les-belges-choyes-par-un-consortium-francais-pour-la-chasse-aux-mines

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MessageSujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)   Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) - Page 45 EmptyVen 30 Nov 2018 - 20:14

traduction google de l'article :

Citation :
La France promet une usine de drones à Zeebrugge en échange d'un contrat naval (27.11.2018)

La société française ECA-Robotics veut créer une usine de drones pour navires militaires à Zeebrugge, mais seulement si le gouvernement belge choisit son consortium pour les nouveaux navires de lutte contre les mines.

C'est ce qu'a déclaré le directeur général de la société, Guénaël Guillerme. La Belgique et les Pays-Bas veulent acheter douze nouveaux navires pour lutter contre les mines, ce qui représente un contrat de 2 milliards d'euros. ECA-Robotics est toujours en course dans un consortium avec le français Naval Group. Cette société souhaite également développer des activités en Belgique, en collaboration avec Flanders Ship Repair, également située à Zeebrugge.

Les deux sociétés françaises ont déjà établi une succursale en Belgique. ECA-Robotics a son siège à Bruxelles, mais installerait également un site de production de 5 000 mètres carrés à Zeebrugge si le consortium français remportait le contrat des chasseurs de mines. Selon Guillerme, on fabriquera des drones de surface et sous-marins adaptés aux besoins des marines belge et néerlandaise.

Source: focus-wtv.be

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