Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

Durant le salon UDT à Brême, la marine allemande annonce aussi qu'ils vont remplacer leurs navires de lutte contre les mines :



traduction google du texte :

Citation :

#UDT2017 Présentation des nouvelles plates-formes de chasse aux mines de la Marine Allemande à la foire militaire « Undersea Technology Défense » à Brême, qui sont prévus à partir du milieu de la prochaine décennie. Les futures unités de Lutte contre les mines doivent être plus grandes et plus rapides afin de pouvoir transférer et déplacer plus rapidement sur de longues distances les modules de mission MCM sur le téatre d'opération. En outre, la coopération avec d'autres partenaires de l'OTAN est souhaitable. #Future #MCM #Marine Allemande

"En outre, la coopération avec d'autres partenaires de l'OTAN est souhaitable"  

Les allemands, ça à l'air que ce sera plus gros !?

Les allemands, ont toujours eux des navires bien conçu ...

Je ne pense pas que nous achèterons autre chose que belgo-néerlandais puisque 932 millions d’euros pour la capacité de lutte contre les mines ont déjà été investit.  CMT remplacé à partir de 2023  (prévision...).

Le Godétia :RESPECT.  je suis rentré à la marine et parti  mais lui est toujours là   et bien sur que quand, il partira, nous seront TOUS TRES

nous avons déjà connu cela pour les autres navires et à ce sujet, j'ai un peu renoncer à espérer quoi que ce soit.

René a écrit:

...Je ne pense pas que nous achèterons autre chose que belgo-néerlandais puisque 932 millions d’euros pour la capacité de lutte contre les mines ont déjà été investit...

René, c'est 932 millions promis mais pas encore investi !

Sur le dessin de présentation des nouveaux navires MCM, on remarque que le 'Mother Ship' n'est plus équipé d'un sonar de coque, puisqu'on ne voit aucun faisceau sonar sous le navire !?

Quelque part c'est logique puisque ce n'est plus à vraiment un chasseur de mines mais un bateau-mère, donc un transporteur de moyens divers (drones) de lutte contre les mines

Mais bon, on peut quand même supposer que le navire sera équipé (comme nos cmt's actuels) d'un SPVDS, un Sonar filoguidé et autopropulsé que l'on place quelques centaines de mètres devant le navire, de manière à pouvoir détecter les mines lui même.

Donc, si le 'Mother Ship' n'est plus équipé d'un sonar de coque, ça va lui faire un fameux gain de place puisque plus de sonar-room (+ tout le matériel qui va avec) au milieux du navire :

olivier a écrit:

René a écrit:

...Je ne pense pas que nous achèterons autre chose que belgo-néerlandais puisque 932 millions d’euros pour la capacité de lutte contre les mines ont déjà été investit...

René, c'est 932 millions promis mais pas encore investi !

Je me disais aussi ! Comment se fait-il que, je suis remboursé de 12€ des contributions ?

Comme nous disions à la ZM-FN.
 Au temps pour moi ...

Les promesses du politique , cela fait des années qu'ils en font et n'en tiennent aucunes , a part celles qui les arrangent !!!

blackhelk3591 a écrit:

Les promesses du politique , cela fait des années qu'ils en font et n'en tiennent aucunes , a part celles qui les arrangent !!!

Oui absolument, et bon quand on voit les chiffres annoncés, on a pas l'habitude

Citation :

Les marines belges et néerlandaises changeront leur flotte ensemble. Le budget d'investissement s'élève à 1,29 milliard d'euros pour les frégates et 932 millions d'euros pour la capacité d'action contre les mines. La capacité de lutte contre les mines devrait être remplacée à partir de 2023 et les frégates à partir de 2025.

Ce qui peu nous sauver au final, c'est qu'ils se sont engagés 'officiellement' avec les hollandais, et eux ils ne braderont pas leur flotte  

Mais bon, vu l'état actuel des choses, on a quand même beaucoup de mal à imaginer un investissement pareil  

Bonjour à tous,

Pour ce qui est des matériels de chasse aux mines (sonar, drones, etc...) qui équiperont les futurs navires MCM belgo-néerlandais, ce seront des firmes 'internationales' spécialisées comme par exemple Thales.

Mais pour ce qui est du reste, comme la construction naval, les moteurs, système electrique, etc... quelles sont les entreprises belges qui pourraient participer à la construction de ces navires ???

Pour ce qui est des chantiers navals, que reste-t-il en Belgique ???

Alors, pour ce qui est des moteurs, il y a le groupe gantois ABC qui pourrait y participer !?

Voilà, si vous connaissait d'autres firmes belges qui pourrait faire partie du projet, venez les indiquer ici en-dessous

Très juste Olivier , et il est vrai que les Hollandais n'abandonnerons pas leur projet . De plus il y a un nouvel élément , la pression qu'est en train d'exercer le "magnifique" président Trump sur les pays de l'OTAN dont nous faisons partie , qui sont déficitaires en matière de dépense pour l'armement , oserons t'ils l'envoyer balader ......Suite au prochain numéro .

En parlant d'entreprises belges qui pourraient participer à la construction des nouveaux navires MCM, je me souviens que notre ami 'Frank Zappa' nous avez indiquait sur le forum que c'était les 'Câbleries de Dour' (près de chez moi) qui avait été choisi pour fournir tous les câbles électriques (et ça en fait des km) pour la construction des 4 frégates Wielingen

Je vais aussi chercher quelles sont les firmes qui ont participé à la construction des chasseur de mines CMT

Alors, pour ce qui est des chantiers navals belges (qui pourraient construire les nouveaux MCMV ?), voici ce que j'ai trouvé :

1 - IDP Shipyard à Ostende
2 - GARDEC à Bruges
3 - VHB Marine à Anvers
4 - Le chantier naval Meuse et Sambre à Namur

Il y en a peut-être des autres ?

ECA Group sera présent à Zeebrugge les 15 et 16 juin pour présenter son matériel :

https://twitter.com/ECA_Group/status/870548016578613248

Le chasseur de mines allemand M1090 Pegnitz et à couple un drone "Seehund ROV" :



Ca fait longtemps que les allemands utilisent des drones de surface pour chasser les mines, ils ont donc une longue expérience...

Voici un article intéressant de 'La Nouvelle Gazette' de mars 2017 :

Citation :

Le chantier naval de Beez veut construire des bateaux militaires (13.03.2017)



Pour assurer en partie son avenir, le chantier naval de Beez est candidat à la construction d’une dizaine de navires de guerre. Le chantier s’occupera de la construction des coques. Cela devrait rapporter 10 millions d’euros. De quoi donner du travail aux employés pendant 2 à 3 ans.

La Belgique et les Pays-Bas veulent acheter ensemble 16 nouveaux navires militaires : 4 frégates et 12 chasseurs de mines. Un investissement évalué à 4 milliards d’euros, répartis entre les deux royaumes.

Une petite partie de cet énorme montant pourrait retomber sur Namur. C’est en tout cas la volonté du chantier naval de Beez. L’entreprise, « le chantier naval Meuse et Sambre » de son vrai nom, s’organise avec quelques autres sociétés belges pour répondre au futur appel d’offres.

Le chantier namurois est surtout intéressé par la construction des chasseurs de mines. Des navires relativement petits, «  même s’ils devraient quand même faire 70 mètres de long  », précise Thierry Van Frachen, l’administrateur délégué du chantier naval. La construction des frégates est par contre hors de portée, ces bateaux étant bien trop gros pour le chantier naval de Beez. «  On ne pourrait même pas passer sous les ponts de la Meuse.  »

Sur les chasseurs de mines, le chantier namurois compte en fait s’occuper de la construction des coques. Cela représenterait un budget de 10 millions d’euros et donnerait du travail à toute l’entreprise pendant 2 à 3 ans. «  Finalement, la partie « coque », ce n’est qu’un petit morceau de l’ensemble  », reprend Thierry Van Frachen. «  La partie électronique prend bien plus d’heures de travail sur un navire de guerre, car ça comprend beaucoup de technologies.  »

« On se bat pour survivre »

Décrocher le contrat des marines belge et néerlandaise permettrait toutefois de rassurer la société sur son avenir, qui est active dans un secteur difficile. «  Pour le moment, on vit. Mais on doit se battre pour continuer. On est en concurrence avec des Hollandais, des Ukrainiens, des Chinois parfois… On ne peut pas se reposer sur nos lauriers !  » Aujourd’hui, le chantier n’a encore qu’un horizon à court terme. «  La seule commande importante que nous avons pour le moment, c’est la construction d’un nouveau bâtiment de croisière. Le travail devrait débuter en juillet-août.  » Du point de vue financier, l’entreprise reste également dans le vert, mais ses bénéfices ne sont pas mirobolants. En 2015, avec un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, elle avait ainsi réalisé 127.000 euros de bénéfices.

Le chantier naval Meuse et Sambre est aussi plutôt spécialisé dans les navires « civils ». «  Nous avons déjà participé à la construction de navires militaires, mais c’était il y a une trentaine d’années  », confirme Thierry Van Frachen. Mais attentive à toutes les opportunités, la société namuroise a donc décidé de sauter sur l’occasion. Elle compte surtout s’associer, sur ce projet, avec quatre autres entreprises belges, dont certaines ont déjà travaillé avec l’armée.

Pour l’instant, toutefois, le chantier naval de Beez ne fait que préparer son dossier. L’appel d’offres n’a même pas encore été lancé par les marines belge et néerlandaise. «  Dans ce projet, nous sommes vraiment au début du début », souligne le directeur du chantier naval. «  On n’attend pas de décision des deux marines avant 2021.  » Et il y aura aussi sûrement bien d’autres candidats. Cela n’empêche pas le chantier namurois de préparer sérieusement son dossier.

Source: lanouvellegazette.be