La future maintenance de nos chasseurs de mines ?

Citation :

À quoi pourrait bien ressembler la future maintenance des chasseurs de mines ?
La réponse de deux élèves et leurs mentors…

En septembre dernier, le capitaine de vaisseau Yves Dupont, chef de la section matériel navigant au sein de la Direction Générale Material Resources (DGMR), a vu ses deux poulains de l’École Royale Militaire (ERM) couronnés lors de la remise du prix Amiti. Décerné annuellement à l’officier-élève ingénieur industriel ayant obtenu les meilleurs résultats pour son travail de fin d’études, ce prix a, en 2015, fait deux heureux : Joshua Haeke et Pascal Vanoppen. Tous deux ont, avec l’aide de leurs promoteurs, pensé une modernisation de la centrale technique des chasseurs de mines belges permettant au personnel de bord d’être assisté par le personnel technique à quai. Une véritable révolution dans l’approche de la maintenance de ces navires, un coup de génie qui permettra peut-être de pallier le manque d’effectifs navigants dans un avenir proche.

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Hum....

Ils ont, certainement, pris comme modèle le fait que l'on peut travailler sur un ordinateur à distance. C'est une bonne idée.

l'idée est bonne mais le jeux en vaut il la chandelle le bâtiment sera toujours immobilisé et peut être plus vulnérable.

Valkiri (excuse moi pour le E Wagnerien de mon dernier message),la balle est dans ton camp.
Nous attendons l'avis de notre encyclopédie, que je consulte dès qu'une question se pose.
Salut l'ami,
avec toutes ma considération pour toutes tes connaissances.        
Bien a toi et a bientôt
Michel

Je trouve cela très bien, et ne vois pas en quoi le navire serait immobilisé.


Par exemple, en cas de panne radar ou sonar, il ni a pas toujours un électronicien sur chaque CMT comme sur une grande unité. Ce qui évitera dans beaucoup de cas un transfert de pers en mer (dans une zone à risque) et de résoudre le problème à distance via une procédure ou une directive de maintenance.
Un support bien venu surtout si vous pensez que sur zone un membre de l'équipage essentiel à tel ou tel réparation  peut être blessé ou pire
Cela se fait déjà pour les voitures via le concessionnaire vers le siège central.

Salut René,(toi aussi tu est une encyclopédie           voir messages avec Walkiri).
OK avec to i et l'idée du premier a bord(hi hi) est au top pour certaines interventions mais pas pour une généralité, et surtout pas pour des interventions importantes.

Salut mon ami, j'admire beaucoup tes connaissances.
A bientôt
Michel

Avant c'est moi qui donnais les ordres, maintenant j'ai un officier SUPERIEUR du nom de Muriel qui dirige la manœuvre alors je vais (cours ) a la passerelle et a mon age, c'est houf houf houf houf.

Ca se fait de plus en plus dans un domaine bien plus ardu comme la médecine, certains grands professeurs sont contactés à distance pour suivre une opération d'un patient.

Ici, il s'agit de mettre à distance tout le savoir acquis avec l'expérience des années au service d'une personne à bord qui serait dans l'embarras. Et comme tout est de plus en plus informatisé dans le matériel, on peut envoyer un correctif à distance sans devoir faire déplacer une équipe de Zeebrugge par avion.

Il y aura toujours des pannes où une certaine logistique plus lourde sera indispensable mais tout ce qui est faisable à distance est bienvenu surtout qu'il y a de moins en moins de personnel.

Cela imposera des protocoles précis, et une marche à suivre logique, ce qui malgré tout ne remplacera jamais l'expérience humaine.

J'ai vécu quelques expériences assez cuisantes sur un CMT où le CDT (prénom: René) me prenait pour un crétin notoire, alors qu'on était en plein STANAV: le winch arrière refuse tout service.

Je diagnostique assez vite le moteur hydraulique, cinq cylindres en étoile qui est mort. Le CDT met bien évidemment mon diagnostic en doute, contacte à Zeebruges un 1MP qui n'était pas du tout mon copain et qui n'avait jamais vu un CMT de près.

Après avoir démonté, sur ordre du CDT et de Zeebruges, la moitié du winch, le dernier élément à mettre en cause était bien le moteur.

On a perdu deux bonnes semaines avant que je ne reçoive le moteur de rechange, à ne pas pouvoir chasser aux mines, et celui qui par après est passé pour un gros con, ce n'est pas moi...

Trois semaines après, le turbo du moteur principal ARUB commence à bouffer de l'huile du côté admission, le palier qui se vide en une demi-heure, bourrage mort.

rebelote, le CDT décide qu'il a raison, que je suis un con, on arrive à Christiansund en Norvège, là où se trouve à quai un container de soutien logistique, avec deux "ingénieurs" anglais de la Royal Navy, qui après inspection du turbo devant le CDT, me disent que mon diagnostic est le bon.

Ses ingénieurs se sont avérés des sous-offs "engineers", pas des ingénieurs...

Résultat des courses, on est rentré à Oostende pour réparer, fini STANAV, le "vap" a pété en route, mais là aussi, comme mon diagnostic était mauvais, on est resté encore 15 jours de plus en réparation.



Bref, je n'y crois pas, rien ne remplace l'expertise humaine et ce n'est pas via PC interposé que les pannes se répareront.

Content d'être parti en pension, le chef!

"J'ai vécu quelques expériences assez cuisantes sur un CMT où le CDT (prénom: René) "

René : c'est le même qui a changé de nom de famille et prénom ?

oui, c'est celui-là...

le Baron a écrit:

oui, c'est celui-là...

Merci...

Tient !!!! je le connais aussi ce René.. N..............d.
Rien ne vaut que d'être sur place, car une panne peut en cachés d'autres défauts
un chef mécano n'est pas spécialement un bon mécanicien , faire des études; c'est formidable; mais se salir les mains et réparer ,c'est autre choses.