Liban - FINUL : les news

lundi 4 septembre 2006

Les soldats finlandais déployés au Liban seront chargés du déminage

HELSINKI (AP) - Les 250 soldats finlandais qui vont être envoyés au Liban seront chargés du déminage dans le cadre de la FINUL renforcée, a annoncé lundi le gouvernement.

Une première unité sera déployée fin octobre, avant que le gros des troupes ne suive un mois plus tard.

"Nous sommes bien conscients des risques liés à cette opération", a expliqué le Premier ministre Matti Vanhanen sur la radio finlandaise YLE. "Il est probable que les violations du cessez-le-feu constituent le plus grand risque. De même, de nombreuses mines et bombes qui n'ont pas explosé dans la zone constituent une menace directe".

Le cessez-le-feu a été approuvé le 14 août après 34 jours d'affrontements entre Israël et le Hezbollah.

La mission finlandaise devrait avoir un coût d'environ 16,5 millions d'euros (21,1 millions de dollars) cette année et 26,9 millions d'euros (34,4 million de dollars) l'année prochaine. Le Parlement finlandais (Eduskunta) doit donner son feu vert à la mission jeudi. La présidente Tarja Halonen donnera son aval vendredi.

Source: AP

mardi 5 septembre 2006

Le Liban demande à la France de surveiller ses côtes

PARIS (AFP) - Le Liban a officiellement demandé à la France, dont des forces navales se trouvent au large de ce pays, de surveiller ses côtes et Paris va examiner cette demande avec "un a priori très favorable", a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.
"Une demande est parvenue des autorités libanaises, relayée par le secrétaire général des Nations unies (Kofi Annan)" en tournée dans la région, a déclaré à la presse le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi, en soulignant que cette demande était "en cours d'examen".

"Nous allons sûrement l'examiner avec un a priori très favorable", a-t-il ajouté, en rappelant que la France avait "conservé sur place un dispositif naval, le dispositif Baliste", en appui à la force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

"Un certain nombre de contacts ont eu lieu", a souligné M. Mattéi sans fournir plus de précisions.

En visite à Alexandrie en Egypte, dernière étape d'une tournée de plus d'une semaine au Proche-Orient, M. Annan a dit mardi s'attendre à une levée dans les deux prochains jours du blocus israélien sur le Liban, où le chef du puissant mouvement Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réitéré son refus de désarmer malgré les exigences internationales.

Quelque 1.700 soldats français participent à l'opération Baliste, mise en place par la France le 15 juillet, à la suite du déclenchement des hostilités au Liban entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

Cette opération assure notamment un soutien logistique à la Finul pour laquelle la France mobilise un total de 2.000 hommes.

La surveillance des côtes libanaises "serait assurée à titre temporaire dans l'attente d'un relais par d'autres pays", a précisé M. Mattéi.

L'Allemagne, qui attendait mardi de recevoir une requête écrite de Beyrouth pour participer à la "Finul navale", s'est dite disposée à prendre en charge cette force destinée à aider le Liban à faire respecter un embargo sur les armes.

Cet embargo est prévu par la résolution 1701 de l'ONU qui a mis fin le 14 août à un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah.

Source : AFP

4 septembre 2006 (JT de 13h)

Vidéo TF1 : Départ pour le Liban du premier RAMA de Laon

Dans l'Aisne, une centaine d'hommes issus du 1er régiment d'artillerie de marine de Laon quitteront leur base à partir de la...
(Durée : 2 min 03 sec)

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4 septembre 2006 (JT de 20h)

Vidéo TF1 : la France envoie des Chars Leclerc à Beyrouth

Des soldats vont partir de France pour rejoindre le Liban afin de renforcer la Finul. Parmi eux, un escadron de 13 chars Leclerc.
(Durée : 2 min 03 sec)

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mercredi 6 septembre 2006

Le parlement turc autorise l'envoi de troupes au Liban

Par EuroNews

Il y aura bien des soldats turcs dans la nouvelle Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL)

N'en déplaise à l'opposition et à la société civile. Réuni en session extraordinaire, le parlement a approuvé le déploiement de troupes dans le Sud du pays du Cèdre pour au moins une année. Un feu vert octroyé au prix d'un débat de près de six heures, avec quelques épisodes de forte agitation. La Turquie est en effet divisée sur la question. L'opposition et, semble-t-il, une majorité de la population, avancent deux arguments : le risque de bourbier et le fait que les soldats turcs seraient plus utiles pour mettre un terme à la rébellion des séparatistes kurdes. Mais pour le gouvernement, la participation à la FINUL permettra à Ankara d'augmenter son influence dans la région, et d'être bien vu par l'Union européenne, qu'elle aspire à intégrer. Du point de vue de Kofi Annan, arrivé hier en fin d'après-midi dans la capitale turque, la participation d'un pays musulman apporte un surplus de légitimité à la nouvelle FINUL : "C'est un effort véritablement international, a déclaré le Secrétaire général de l'ONU. Je crois qu'en unissant nos efforts, avec bonne volonté, raison et détermination nous pouvons résoudre ce problème". La contribution turque ne devrait pas dépasser 1.000 hommes, essentiellement dans le cadre d'une force navale pour patrouiller le long des côtes libanaises.

mercredi 6 septembre 2006

Paris confirme être disposé à surveiller les côtes libanaises

PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a confirmé mercredi que la France était disposée à participer à une surveillance des côtes libanaises pour empêcher le Hezbollah de recevoir des armes, condition posée par les Israéliens pour lever leur blocus au Liban.
"Si le gouvernement libanais souhaite que nous aidions à la surveillance, nous pouvons le faire", a répondu le ministre sur la radio RMC, interrogé pour savoir si la marine française était prête pour une telle mission. "On ne peut pas demander aux Israéliens de lever le blocus s'ils ne sont pas sûrs que des armes ne rentrent pas au niveau des ports et de l'aéroport", a-t-il ajouté, et pour cela il "faut mettre en place très vite une surveillance internationale pour aider les libanais" à empêcher de telles livraisons.

"Il est évident qu'il peut y avoir une surveillance internationale au niveau de ces entrées éventuelles, qu'elles soient maritimes ou aériennes, mais c'est aux Libanais dans leur souveraineté et au gouvernement de M. (Fouad) Siniora de décider", a-t-il poursuivi.

M. Douste-Blazy a également demandé aux Israéliens dans un premier temps "de lever le blocus au niveau de l'aéroport de Beyrouth, au moins au niveau des vols de passagers". Paris a fait connaître mardi son accord de principe à une participation de la marine française à la surveillance des côtes libanaises, tout en subordonnant ce nouvel engagement français au Liban à la définition par l'Onu de règles d'intervention précises.

Le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan comme le gouvernement libanais ont officiellement demandé à la France, qui dispose de plusieurs navires dans la région, de participer à la surveillance des côtes du Liban, en attendant l'arrivée d'une flotte allemande.

Source : AFP

mercredi 6 septembre 2006

Toulon: 13 chars Leclerc et des dizaines de blindés embarquent pour le Liban

TOULON (AFP) - Treize chars Leclerc, fleurons du premier bataillon français qui doit aller renforcer la Force intérimaire des Nations unies au Liban, ainsi que des dizaines d'autres véhicules blindés, ont embarqué mercredi à Toulon et devraient arriver à partir de dimanche à Beyrouth.
Ces engins blindés à chenilles et à roues, une centaine au total, font partie du premier bataillon du Groupement tactique inter-armes (GTIA) "Leclerc" qui sera placé sous le commandement du lieutenant-colonel Olivier de Cevins, chef de corps du Régiment de marche du Tchad à Noyon (Oise).

"En tout état de cause, nous serons opérationnels pour le 15 septembre et le déploiement s'effectuera dans le sud du Liban", a déclaré à la presse le lieutenant-colonel de Cevins, sans donner davantage de précision.

Le bataillon est composé d'un escadron de treize chars Leclerc du 6e-12e Régiment de cuirassiers (Olivet, Loiret), de deux compagnies mécanisées issus du Régiment de marche du Tchad comprenant 35 AMX-10P, véhicule de combat d'infanterie et de transport de troupes équipé d'un canon de 20 mm.

Quatre canons AUF-1 de 155 mm, de la batterie du 1er Régiment d'artillerie de marine (Laon-Couvron, Aisne), font également partie de ce convoi d'une cinquantaine de véhicules blindés chenillés.

"On ne connaît pas encore les règles d'engagement (au Liban), mais notre première garantie c'est le matériel qui nous confère une puissance, de la mobilité, une force de protection et de riposte", a souligné Olivier de Cevins, interrogé sur la nécessité pour le contingent français de disposer des impressionnants chars Leclerc.

"Nous interviendrons en appui de l'armée libanaise. Je m'attends à tout parce que nous sommes sur une zone, une région complexe, avec des protagonistes variés. Nous serons donc vigilants. Néanmoins globalement, le cessez-le-feu est bien respecté", a-t-il expliqué.

"On s'est très bien préparés à cette mission. On fera ce qu'on nous dit de faire, c'est notre métier", assure le maréchal-des-logis Olivier Voisin, 30 ans, tankiste du Régiment de marche du Tchad. Et de citer le "code du soldat", fort de ses séjours passés au Liban, au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au Tchad: "la mission est sacrée".

Une cinquantaine d'autres véhicules blindés à roues (VAB, VAB sanitaires et véhicules de liaison) ainsi que des engins d'accompagnement, de réparation et de logistique sont également du voyage.

Le contingent français aura également l'appui de moyens de défense anti-aérienne avec des batteries de missiles Mistral du 57e Régiment d'artillerie (Bitche, Moselle) et des missiles Cobra et des radars de détection et de cartographie du 1er Régiment d'artillerie (Bourogne, Territoire-de-Belfort).

L'embarquement se déroule en deux phases, la première ce mercredi à bord du Fast Arrow, la seconde jeudi à bord du Fast Challenger, deux cargos rouliers civils affrétés par les armées, battant pavillon maltais et appartenant à la compagnie Fast Line.

L'appareillage de ces bâtiments est prévu jeudi. Ils devraient arriver à Beyrouth en fin de semaine.

Ces matériels, ainsi que 900 soldats, constituent le premier bataillon du contingent français de 2.000 militaires que le président Jacques Chirac a décidé d'engager au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

Quelque 200 militaires, chargés d'organiser le déploiement de ce premier bataillon et appartenant principalement au 121e Régiment du train (Montlhéry, Essonne), ont déjà quitté lundi matin le port de Toulon pour le Liban à bord du TCD la Foudre.

Les 700 autres hommes du bataillon doivent décoller à partir de lundi 11 septembre et durant quatre jours de l'aéroport de Roissy à destination du Liban.

Source: AFP