Liban - FINUL : les news

jeudi 14 septembre 2006

La FINUL "pourrait", si besoin, recourir à la force, selon le général Pellegrini

PARIS (AP) - Le général français Alain Pellegrini, commandant des casques bleus au Liban, prévient que les hommes de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) pourraient, si besoin, recourir à la force à la fois contre le Hezbollah et contre les Israéliens.

"Nous étudions les règles d'engagement, que nous avons reçues il y a peu de temps. Mais cela pourrait être possible", déclare le général Pellegrini dans une interview publiée jeudi dans "Paris Match".

En réponse à une question, le patron de la FINUL estime que le recours à la force par ses hommes pourra "être envisagé" si, par exemple, le Hezbollah installe une position à proximité d'un poste de la FINUL. Quant à la possibilité de s'interposer en cas de combats entre les Israéliens et le Hezbollah, il répond: "nous pourrions le faire dans certaines conditions".

"Aujourd'hui nous avons des moyens plus importants et des règles d'engagement beaucoup plus affirmés", assure le général Pellegrini.

Alors que le blocus israélien vient d'être levé, le patron de la FINUL explique qu'"il y a encore des accrocs. Israël viole quotidiennement l'espace aérien (du Liban, NDLR). Et parfois, dans les zones qu'elle occupe encore, son armée prend des gens qu'elle emmène en Israël. (...) C'est quasiment du kidnapping. Ce n'est pas admissible".

"Il reste encore 30% de la zone initialement occupée par l'armée israélienne à rendre à l'Etat libanais", même si "le retrait se poursuit d'une manière régulière et progressive", note le général français.

Source : AP

jeudi 14 septembre 2006

Le Japon envisagerait d'envoyer des troupes au Liban, selon l'agence Kyodo, mais le gouvernement dément

TOKYO (AP) - Le Japon envisagerait d'envoyer des troupes dans le cadre du renforcement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a rapporté jeudi l'agence Kyodo, mais des dirigeants ont démenti cette information.

"Nous n'envisageons pas un envoi (de troupes) comme il a été rapporté", a commenté Natsuko Sajata, membre du ministère des Affaires étrangères en charge des opérations de maintien de la paix.

L'agence Kyodo, qui citait des sources gouvernementales anonymes, avait annoncé que le gouvernement étudiait la possibilité d'envoyer des troupes au Liban afin d'apporter un soutien logistique à la Finul, chargé de veiller au maintien du cessez-le-feu entre Israël et les militants du Hezbollah.

Selon Kyodo, la décision finale reviendrait au nouveau gouvernement japonais, qui devrait arriver au pouvoir dans le mois après la démission du Premier ministre Junichiro Koizumi.

"La communauté internationale coopére et nous réfléchissons à ce que nous pouvons faire, pas seulement des opérations de maintien de la paix", a ajouté Natsuko Sajata, sans donner de détails.

Depuis sa première mission internationale de maintien de la paix au Cambodge en 1992, le Japon a envoyé des troupes pour des missions humanitaires au Golan, au Mozambique et au Timor Oriental.

Source : AP

jeudi 14 septembre 2006

L'Eire va envoyer au Liban un contingent de 150 soldats dans le cadre de la FINUL renforcée

DUBLIN (AP) - L'Irlande va envoyer quelque 150 soldats rejoindre la FINUL renforcée dans le sud du Liban d'ici la mi-novembre, a annoncé le ministre irlandais de la Défense Willie O'Dea.

O'Dea a précisé que ce contingent serait déployé pour fournir un périmètre de protection avec les 250 soldats envoyés par la Finlande. Il a ajouté que le contingent finlandais était composé de spécialistes et d'experts chargés notamment de la reconstruction de routes, de ponts et d'autres infrastructures détruites au cours des 34 jours qu'aura duré la guerre entre Israël et le Hezbollah dans le sud du Liban.

Source : AP

Citation :

--- Message Posté sur l'ancien forum le 15/09/2006 ---

14 September 2006

Lebanese workers paint French U.N. peacekeepers' vehicles white, in Beirut, Lebanon, Thursday, Sept. 14, 2006, as troops from France prepare to move into the war-weary south within the next few days to reinforce the peacekeeping mission, joining the UNIFIL force now made up mainly of Italians, Ghanaians and Indians. (AP Photo/Mahmoud Tawil)

14 September 2006

A French U.N. peacekeeper directs U.N. vehicles that were painted in white, in Beirut, Lebanon, Thursday, Sept. 14, 2006, as troops from France prepare to move into the war-weary south within the next few days to reinforce the peacekeeping mission, joining the UNIFIL force now made up mainly of Italians, Ghanaians and Indians. (AP Photo/Mahmoud Tawil)

vendredi 15 septembre 2006

Arrivée d'Espagnols au Liban, la Finul presque à 5.000 hommes

TYR, Liban (Reuters) - Plus d'un demi-millier de militaires espagnols ont commencé à débarquer à Tyr pour se joindre à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dont les effectifs devraient ainsi rapidement atteindre le seuil des 5.000 soldats permettant, selon l'Onu, aux Israéliens de se retirer.

Un officier espagnol de l'Onu a déclaré que 550 militaires espagnols débarqueraient vendredi et samedi, mais que le contingent déployé par Madrid n'atteindrait que fin octobre sa taille prévue, soit 1.100 soldats.

Les troupes espagnoles ont accosté à bord de deux bateaux sur une plage de Tyr, fréquentée au même moment par des familles libanaises.

L'ambassadeur d'Espagne au Liban était présent pour les accueillir. Il a affirmé que les effectifs de la Finul étaient déjà suffisants pour permettre un retrait des forces israéliennes encore déployées au Sud-Liban.

"Je pense qu'ils sont assez nombreux pour qu'on puisse demander aux Israéliens de se retirer, ce dont ils ont manifesté la volonté", a dit Miguel Benzo à Reuters. "Je suis certain qu'ils le feront."

Un porte-parole de la Finul, Milos Strugar, a pour sa part souligné que l'"objectif est de parvenir à 5.000 (soldats) dans les prochains jours".

PROBLÈMES LOGISTIQUES

Les forces israéliennes ont quitté deux secteurs supplémentaires jeudi, notamment les abords du QG de la Finul à Nakoura, a annoncé un autre porte-parole de la force onusienne, Alexander Ivanko.

Les effectifs de la Finul doivent être portés à un maximum de 15.000 militaires. Ils doivent veiller aux côtés de l'armée libanaise à la cessation des hostilités entre le Hezbollah et Israël, respectée depuis le 14 août après 34 jours de combats.

L'arrivée progressive des renforts promis par de nombreux pays entraîne cependant des problèmes logistiques sur le terrain.

La Finul a ainsi demandé à l'Indonésie de reporter au mois d'octobre l'envoi de son contingent.

L'amiral Mohamad Sunarto, porte-parole de l'armée indonésienne, a précisé qu'un premier contingent de 125 militaires partirait le 10 octobre, deux semaines exactement avant le départ du gros du contingent, formé de 850 soldats. Initialement, ceux-ci devaient être pleinement déployés à la fin du mois de septembre.

Dans une interview parue vendredi dans La Croix, le général français Alain Pellegrini, commandant de la Finul, dit manquer d'emplacements, ce qui pourrait "retarder l'arrivée de certains contingents". Il précise qu'il soulèvera ce problème auprès des autorités libanaises.


LES ESPAGNOLS ARRIVENT POUR RENFORCER LA FINUL. (15 septembre 2006/REUTERS/Peter Andrews)

Source et image: Reuters

vendredi 15 septembre 2006

600 soldats espagnols débarquent au Liban

Par EuroNews

C'est au tour des troupes espagnoles de débarquer au Liban

Environ 600 soldats sont arrivés ce matin sur une plage de Tyr dans le sud du pays. Un peu moins de 80 militaires sont issus de l'armée de terre, le reste sont des membres de l'infanterie de marine. Ils viennent renforcer la Finul élargie, la Force Intérimaire des Nations Unies. Les troupes espagnoles seront le troisième contingent le plus important après ceux de l'Italie et de la France au pays du cèdre. Au total 1100 militaires espagnols devraient être mobilisés dans le cadre de la résolution 1701 de l'Onu qui a permis la fin du conflit entre Israël et le mouvement chiite Hezbollah. Pour le moment, plus de 4400 Casques bleus sont déployés au Liban pour soutenir l'armée libanaise. D'après le journal français La Croix l'arrivée de certains contingents pourraient être retardée en raison d'un manque de site pour les accueillir.