A962 BELGICA

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La Municipalité reçoit de façon inattendue un cadeau de la marine (mais hésite à l'accepter) (26.02.2018)

Temse reçoit un cadeau surprenant : la Marine lui fait don du célèbre navire océanographique Belgica. Un beau geste, dit la municipalité, parce que le Belgica a été construit sur le Boelwerf. "Mais financièrement ce sera une grosse bosse."



Le Belgica a un lien indissoluble avec Temse. Le navire de recherche a été construit en 1984 sur le Boelwerf, avec la reine Fabiola comme marraine et la municipalité de Temse comme parrain. Temse a pris ce parrainage à cœur et le navire est régulièrement retourné à son port d'attache, à la fois pour les expéditions de commandes et pour les journées portes ouvertes. Ils ont toujours attiré plus de 3 000 visiteurs. Le navire a entre-temps fait son service et sera mis hors service en 2020.

"Preuve d'appréciation"

La marine a eu l'idée de donner un cadeau au parrain du navire. "Le Belgica est donné à la municipalité de Temse. Un geste qui nous charme car le Belgica est un joyau de la couronne du Boelwerf. C'est aussi un gage d'appréciation pour notre engagement en tant que parrain », a déclaré le bourgmestre Luc De Ryck (CD & V).

Cependant, la question est de savoir si la ville accepte le cadeau ou le remercie poliment pour cela. "Ce n'est pas un simple cadeau. Le bateau est usé et la navigation ne sera plus possible. La question est ce que nous pouvons faire avec. Et les coûts d'entretien seront très élevés ", craint le bourgmestre.

Qu'une telle chose peut s'avérer chère se révélera aussi ce soir. Actuellement, le conseil municipal doit décider de la restauration de la grande grue à De Zaat. La seule grue Boelwerf-Cockerill restante a été protégée en tant que monument en 2004 et reste sur De Zaat en souvenir de l'ancien chantier naval. La restauration de la grue est très nécessaire pour préserver les structures et les connexions en acier, tout comme la plate-forme en béton et la fondation. Immédiatement les pièces en rotation seraient également réparées, permettant à la grue à tour de tourner à nouveau autour de son axe. De bons plans mais il y a aussi un gros prix en face: l'estimation est de 1,52 million d'euros. La municipalité espère recevoir une subvention de 80%, mais même alors, Temse doit débourser 336 000 euros.

Centre de visiteurs

L'association patrimoniale de Temse Op Stoapel est seulement satisfaite de la restauration prévue. Stoapel rêve de relier la restauration à un centre d'accueil depuis des années, une plate-forme d'observation avec vue sur l'ensemble du delta de l'Escaut et une piste cyclable et pédestre. L'arrivée éventuelle du Belgica serait un atout supplémentaire à cet égard. De plus, l'association craint que ce ne soit autrement l'histoire de la fin. "Ce qui va arriver différemment à l'ancien navire n'est pas clair. Peut-être que la démolition sera le triste sort. À moins que le navire ne puisse avoir sa place dans un plan du patrimoine dont l'histoire de la construction navale dans l'Escaut est son sujet. Chez Stoapel, vzw cherche activement une base pour une telle initiative », explique l'Op Stoapel.

Source : nieuwsblad.be

Dix secondes face à l’écran de contrôle du multibeam

Cette nuit, avec le RV Belgica dans la partie occidentale du Thorntonbank, un « hot spot » de l’extraction de sable. Avec ce petit film, soyez 10 secondes face à l’écran de contrôle du multibeam EM3002d. Comme si vous y étiez, le mal de mer en moins. Je plaisante, pour l’instant la mer est encore calme mais ça va se gâter en fin de nuit, les vagues commencent à se former.

Le Belgica part à la conquête du Doggerland, un territoire immergé en Mer du Nord

Cette région aurait été engloutie il a des milliers d’années.



Ce mardi, le Belgica partira de la base navale de Zeebruges pour une expédition en Mer du Nord. Ils se lancent dans la zone appelée le Doggerland, qui se situe entre la Scandinavie et les côtes britanniques.

Cette région aurait été engloutie il a des milliers d’années. Lors de précédentes recherches, une équipe britannique y avait découvert des plaines, des marais, des collines et des vallées fluviales. Des ossements de mammouths et de lions des cavernes avaient été récupérés par des chalutiers. Des restes humains avaient également été remontés, ainsi que des outils et des armes préhistoriques.

Si l’île engloutie évoquée par Platon reste un mythe, l’existence du Doggerland est devenue irréfutable. Une découverte archéologique l’a encore prouvé. Cette contrée aujourd’hui recouverte par la Mer du Nord fut peut-être le haut lieu de l’activité humaine au Mésolithique.