instruction a st croix !!!

bonsoir à tous

moi lors de ma 2é instruction(1é en tant que milicien et 2é vc)
j'étais souvent matelo de semaine et tout les soir lors de l'appel du piket et punis, en face de l'autre côté du mur il y avait une jeune fille dans sa chambre et elle faisait un strip à la fenêtre, à chaque fois le sous off devait expliquer plusieur fois se qu'il attendait des punis
que de souvenir
thierry0100

Bonjour à tous,
Comme CSOR instructeur à la DIP à St Croix,
nous avions des gardes à faire de temps à autres avec une section de matelots au poste de garde.
En bon wallon, mon neerlandais se limitait au minimum.
a part les multiples messages à dire au micro du genre
"degrouperingopleidingentrainingvandezeemachtwenstueengoodemorgen"
qu'est ce qui dit? :-)
Donc en brave chef du poste de garde, je recevais les coups de fil,
de meres inquietes de la santé de leurs pauvres petits qui étaient de corvées ce jour là.
Mon job était de piper au micro
"Matroze untel "Wachtpost" telephone !
et de dire a la brave dame
"een ogenblick alstublief"
Je suis encore tout fier de mes exploits :-D
Mais un soir, sans matelot bilingue avec moi et donc assez decontenacé.
Je recois un coup de fil genre: gni gni gni .....stoker van wacht...gni gni gni.....
Coincé, je dit ya, ya au endroit qui me semble opportun, et attend le matin pour laisser le "truc" à un autre.
Je descend de garde et par dormir du sommeil du juste, crevé apres une journée et une nuit blanche.
Pendant mon sommeil, branlebas de combat dans la caserne, on cherche l'abruti qui à laissé la caserne d'Ostende sans chauffage, toute la nuit du dimanche, le CHAUFFAGISTE DE GARDE N'étant jamais venu :-(
Evidemment glagla pour tout le monde de retour du week end.
Comme les sous off. de carrieres, magouillaient à l'époque pour refiler leur gardes au sous off. de reserve et que eux mêmes pris au dépourvu s'échangaient les jours de garde entre eux dans un boxon sans nom.
Votre serviteur n'a jamais été retrouvé, et à évité le "steak" devant le commandant de la DIP.
J'ai encore honte aujourdhui, de ne pas avoir mieux étudié mon neerlandais à l'école :-D
"yamaartokvent"
Amicalement.
Guy.

@Pirot"Comme CSOR instructeur à la DIP à St Croix"------- Et bien je viens encore d'apprendre qq chose, je ne savais pas que cela existait, en tout cas pas lors de mon passage la bas début 65.

Roger

Il faut dire j'étais QMT fusillier marin, CI à Arlon, voir l'autre forum "les insignes" de la ZMxFN

Pirot pour tes annecdotes, si tu en as encore , n'hésites pas !
Par contre, je serais intéressé de connaître le programme d'instruction CSOR pont ou manoeuvrier de dragage

JeanMi tu pourrais nous raconter ton instruction et si tu connais le programme de "Ponts", (si cel a existe naturellement !) ?

d'avance

Allez au boulot

Hello,
vas voir sur le forum insigne de la ZMxFN
J'en parle déjà
Guy.

Mataf Daniel a écrit:

Pirot pour tes annecdotes, si tu en as encore , n'hésites pas !
Par contre, je serais intéressé de connaître le programme d'instruction CSOR pont ou manoeuvrier de dragage

JeanMi tu pourrais nous raconter ton instruction et si tu connais le programme de "Ponts", (si cel a existe naturellement !) ?

d'avance

Allez au boulot

Au départ en août 1968, D.I.P. avec les autres matelots, ainsi qu'à l'Ecole Nautique. Lors de l'instruction à Lombardsijde, j'ai été choisi , par notre moniteur, comme CSOR, au vu de mon bagage scolaire et de ma capacité à gérer certaines situations. Puis Ecole d'Artillerie à St Kruis et à Lombardsije avec obligation d'avoir aux examens un nombre de points déterminés. J'ai été ,ensuite, suivre les cours à Eguermin afin de me familiariser avec toutes les méthode de drague, et avec examens théoriques en fin de cession. Muté en janvier 1969,comme Premier Matelot sur le M930 Rochefort, afin de parfaire ma formation et examen final pratique en févier. Sur trente CSOR ,néerlandophones et francophones, seuls les treize premiers étaient reçus comme "Quartier-Maître", et j'étais un de ceux-là. Tous les autres étaient débarqués en caserne.
Conclusion : pendant plusieurs mois parvenir à s'amuser avec les autres, tout en étudiant (et crois-moi, cela n'était toujours pas facile) afin de ne pas se retrouver à terre, moi qui rêvais de naviguer.
JeanMi

Ben voilà ma réponse Merci JeanMi
C'est vrai que cela ne devait pas être évident d'allier le plaisir et ... encore ... les études pour un milicien

Mataf Daniel a écrit:

Ben voilà ma réponse Merci JeanMi
C'est vrai que cela ne devait pas être évident d'allier le plaisir et ... encore ... les études pour un milicien

Daniel, je dois encore ajouter que grâce au fait d'être quartier-maître, cela signifiait une meilleure solde, plus de garde à la coupée, monter comme sous-off de garde, une permissions permanente de nuit, et d'autres petits avantages.
JeanMi

Hormis tout ces avantages, j'avais aussi la permission permanente !

Mataf Daniel a écrit:

Hormis tout ces avantages, j'avais aussi la permission permanente !

En 1969, à Oostende, pour les matelots et premiers matelots miliciens :

En caserne : permission de 00h15
A bord : permission de 02h00

Avec obligation de sortir en uniforme, mais l'on allait , discrètement,se changer en ville

JeanMi

Hormis tout ces avantages, j'avais aussi la permission permanente .....moi aussi,mais ne l'ai demandée qu'en étant à bord

Salut Daniel et Guy
A mon époque à Cédra il suffisait d'être copain avec les RP et les Chefs Poste pour avoir une "permission permanente" . On peut le dire car comme dirait l'autre il y a prescription.NB c'est peut être pour cette raison que dès les années suivantes tout le personnel de Cédra a logé à Mahieu et que les RP étaient des Fusiliers Marins(alors reformés) et non plus des matelots de pont faisant fonction.

Roger

Salut Roger,

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