Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (3)

traduction du tweet :

Citation :

Dans la zone de recherche du #ARASanJuan, le destroyer ARA Almirente Brown a identifié plusieurs détachements de glace de l'Antarctique à la dérive (icebergs), ce qui pourrait bien être un obstacle/danger pour la navigation.

https://twitter.com/DaniMColu/status/1045115600962572289

traduction du tweet :

Citation :

le Seabed Constructor a mis à jour sa position il y a 26 minutes

● lat/long 45°40 364'S / 059°42 494'W

* la première image:
● en rouge, le suivi de 1 jour du Seabed Constructor dans la zone 2 et 5

* la deuxième image:
● en bleu, le suivi de 1 jour du destroyer ARA Almirante Brown

https://twitter.com/MiriamCusta/status/1045149424534638592

traduction du tweet :

Citation :

Ma mise à jour du matin. Le Seabed Constructor est actuellement dans la partie Nord-Est de la zone-5 mais je ne suis pas sûr si il a déjà abaissé un ROV pour aller examiner le POI-13. Ils semblent profiter de la mer juste là-bas aujourd'hui. Ils font de bons progrès.

https://twitter.com/LabratSR/status/1045236506296766464

Le point sur la situation

Ils ont trouvé un 13ème contact (Point d’intérêt), le POI-13, situé au Nord-Est de la zone-5 sur le bord d'un canyon à 1.360 mètres de profondeur. Ils sont en train de ou ils vont envoyer le ROV pour examiner visuellement ce contact, dont on ne sait pas comment ils l'ont classé sur le échelle de A à E ???

Les premières zones ont entièrement été balayées par les AUV's du Seabed Constructor, et donc maintenant ils ont élargi tout le contour (sur plusieurs km) de la zone de recherche initiale, qui (comme on peut le voir sur la carte ci-dessous avec le suivi en bleu) avait déjà aussi été presque entièrement scannée par le Yantar, ce qui fait que maintenant les prochaines découvertes des AUV's seront donc des nouvelles découvertes puisque ce nouvel espace de recherche (de +/- 5.000 km²) n'a jamais été ratissé par aucun navire depuis que le sous-marin a disparu !!!



Alors, le Seabed Constructor retournera au port de Comodoro Rivadavia le 1er ou le 2 octobre, pour se ravitailler en carburant et en fournitures, et pour changer l’équipage.

traduction du tweet :

Citation :

A l'heure actuelle, il y a 4 AUV's dans l'eau, un dans la zones-2 (dans les canyons du secteur Nord) et trois dans la zone-5. Le Point d'intérêt N°13 a été examiné et identifié comme une forme géologique.

https://twitter.com/Armada_Arg/status/1045265690486337537

https://twitter.com/todonoticias/status/1045297559952998405

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan: il y a déjà eu 13 contacts écartés et ils concentrent la recherche dans la zone-5 (24.09.2018)

Le dernier contact, le point d'intérêt n°13, a été écarté par les autorités d’Ocean Infinity qui recherchent le sous-marin ARA San Juan dans l’Atlantique Sud depuis près de 20 jours. Les efforts de ratissage sont concentrés dans la zone-5, où trois véhicules autonomes sous-marins (AUV) fonctionnent.

Comme le rapporte la marine argentine, le dernier point d'intérêt était une formation rocheuse de "dimensions importantes", d'une hauteur comprise entre 8 et 10 mètres. C'était le deuxième élément géologique enregistré dans la zone-5, la dernière zone à être intégrée à la recherche et la plus grande de toutes.

Au total, il y a quatre AUV's qui opèrent dans l'eau pour le moment. L'AUV-1 dans la zone 2, où sont les canyons du secteur nord, tandis que les trois autres sont dans la zone-5.

Cette dernière zone est située au Nord de la zone-2 et à l’Est de la zone-4, et les spécialistes estiment que le sous-marin, après l’explosion, aurait pu continuer sur plusieurs milles à la dérive dans ce que les marins appellent « flottation de mer ». La zone d'opérations où l'unité navale est recherchée est située à 550 kilomètres de Comodoro Rivadavia, presque en ligne droite entre cette ville et la mer.

D'autre part, il est encore nécessaire d'analyser une partie des données récoltées dans les canyons de la zone-2, qui, en raison de leur profondeur et de leur inclinaison, sont difficiles à ratisser.

Il est prévu que, la semaine prochaine, le navire Seabed Constructor fasse une escale technique à Comodoro Rivadavia, où il chargera du carburant et des fournitures, et procédera à un changement d’équipage. Il n'est même pas exclu qu'un des quatre membres des familles à bord du navire abandonne cette tâche et cède sa place à un autre parents. La recherche de l'ARA San Juan a été très intense avec des journées de travail qui ont été prolongées pendant les 24 heures.

Source : tn.com.ar

traduction du tweet :

Citation :

#ARASanJuan 27-08-18

Le Seabed Constructor a mis à jour sa position il y a 17 minutes

● suivi du trajet des 12 dernières heures dans la zone-5
○ en rouge, le Seabed Constructor balayant le Nord, le centre et l'est
○ en bleu, le destroyer ARA Almirante Brown longeant l'extérieur de la zone à l'Ouest et au Nord

https://twitter.com/MiriamCusta/status/1045301519367786496

https://twitter.com/Los44AraSJ/status/1045322549834534912

traduction google du rapport quotidien :

Citation :

Rapport n°44 sur la recherche de l'ARA San Juan - jeudi 27/09/2018

Rapport de 10h

Navigation

46°40'22"S  59°33'16"W
Course : 179°
Vitesse : 3,6 nœuds
Climat : temps calme, vent de 10 nœuds, vagues de 1,80 mètres.

NOUVEAUTÉS

À l'heure actuelle, il y a 4 AUV's dans l'eau, les n°1, 2, 6 et 7 qui balayaient la zone-5. L'AUV-5 continue à avoir des problèmes techniques. Il est prévu de récupérer l'AUV-1 dans l'après-midi pour analyser ses données.

Lors de la réunion de coordination que nous venons d'avoir, nous avons été informés qu'ils analysaient déjà l'établissement d'une zone-6, qui, bien que non encore définie, couvrirait le nord de la zone-5 et l'ouest de la zone-3B. Il est prévu aujourd'hui après-midi ou ce soir, de réexaminer le POI-10. D'autre part, il est prévu d'entrer dans le port de Comodoro Rivadavia mardi 2 octobre à 9 heures afin de changer d'équipage (en raison de problèmes contractuels de la société) et de se réapprovisionner. Et nous devrions repartir vers la zone de recherche le mercredi 3 octobre.







Les familles de l'équipage de l'ARA San Juan

traduction du tweet :

Citation :

Ma mise à jour de nuit. Le Seabed Constructor a enquêté aujourd'hui sur le POI-13 et a récupéré l'AUV-2. Il manœuvre aussi pour récupérer l'AUV-1. Les deux seront redéployés dès qu'ils seront prêt. L'AUV-5 continue de leur donner des problèmes. Des mers plus lourdes peuvent se déplacer dans la région.

https://twitter.com/LabratSR/status/1045485662546407425

traduction du tweet :

Citation :

Ma mise à jour du matin. Le Seabed Constructor semble être sur le POI-10 probablement pour faire la revérification comme promis.

https://twitter.com/LabratSR/status/1045600732471275520

traduction du tweet :

Citation :

Rapport n°40 de la Marine : en ce moment, il y a 3 AUV's dans l'eau, tous dans la zone-5. En ce qui concerne le traitement et l'analyse des données, il est encore nécessaire d'analyser une partie de la zone-2 (les canyons du secteur Nord) et des zones 3, 4 et 5.

https://twitter.com/Armada_Arg/status/1045638989632425984

https://twitter.com/elpatagonico/status/1045647067769638912

traduction google de l'article :

Citation :

Le navire d'Ocean Infinity retourne mardi au port de Comodoro (27.09.2018)

Pour le remplacement d’une partie de l’équipage et le ravitaillement, le navire "Seabed Constructor" de la société Ocean Infinity retournera mardi au port de Comodoro Rivadavia. D'où il est parti le 7 septembre pour accomplir la première étape de la "recherche scientifique" du sous-marin ARA San Juan, toujours disparu avec ses 44 membres d'équipage depuis le 15 novembre 2017.

Les véhicules autonomes sous-marins (AUV et ROV) du navire ont ratissé jusqu'à présent d'importantes extensions à diverses profondeurs, y compris de grands canyons sous-marins éloignés à plus de 200 milles nautiques face aux côtes de Comodoro, en prenant comme épicentre l'emplacement où un organisme international basé à Vienne (Autriche) aaurait capturé une détonation le jour même où le sous-marin a disparu.

De nombreux "contacts" ont été enregistrés et, analysés ultérieurement dans le laboratoire informatique du navire, il a été déterminé que la plupart d'entre eux, bien qu'ils aient des similitudes avec la forme d'un sous-marin, seraient en réalité des formations géologiques.

Le dernier portait le n°13, enregistré dans l'après-midi de mercredi dans le secteur nord de la zone-5, mais dans le procès-verbal officiel n° 38 publié hier à 6 heures du matin, Ocean Infinity a informé que le résultat était "négatif". Il a été déterminé qu'il s'agissait "d'une formation rocheuse de grande dimension avec une hauteur d'environ 8 à 10 mètres".

La majorité de ces "contacts" sont de type "C", ce qui détermine certaines possibilités d'être le sous-marin, le "A" constituant la catégorie principale, c'est-à-dire une conclusion confirmée.

Les membres des familles des marins disparus attendent impatiemment que cela se produise et, pour cette raison, ils ont interrogé avec sévérité le ministre de la Défense, Oscar Aguad, parce qu’il s’était empressé de dire que le contact n°10 avait de fortes probabilités qu’il s’agisse de l’ARA San Juan, bien que ce contact de type "C", s'est finalement révélé être une formation géologique.

Par ailleurs, il convient de noter que Luis Tagliapietra, Silvina Crawczyk, Fernando Arjona et José Castillo, les quatre membres des familles de sous-mariniers à bord du "Seabed Constructor", continueront l'embarquement dans la nouvelle face de la première étape de recherche.

Ils le feront au moins pendant 60 jours d’exploitation en mer, comme stipulé dans le contrat passé par le gouvernement argentin avec la société de recherche «à risque», qui facturera 7,5 millions de dollars seulement s’il trouve le sous-marin.

LA JUGE CROIT QU'IL SE TROUVE EN FACE DE LA PÉNINSULE

Il n'y a pas encore de précisions sur quelles seront les nouvelles zones de ratissage (si jusqu'à ce week-end n'apparaissent pas des nouveautés), mais il n'est pas écarté qu'un des points à vérifier est celui qui se trouve pratiquement face à la Péninsule de Valdes, quelque chose qui a été suggéré par la juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yáñez, qui mène l'affaire pénale sur la disparition du sous-marin et est également insérée dans sa recherche.

Cela devient principalement sur le témoignage de quatre sonarmen de missiles corvette « Spiro » que quelques jours après la disparition de l'ARA San Juan ont été pris à cet endroit des coups des profondeurs, l'évaluation qui aurait pu être fait contre un élément métallique plus de 30 mètres et ils ont pensé qu’ils avaient été faits par l'équipage du sous-marins qui avaient survécu, même s’ils ne l’avaient pas fait en morse.

Cela vient principalement des témoignages de quatre sonaristes de la corvette ARA « Spiro », qui, quelques jours après  la disparition de l'ARA San Juan ont détecté un contact à cet endroit et entendu des coups provenant des profondeurs, en évaluant que ces coups pourraient avoir été faits contre un élément métallique, pourquoi pas par l'équipage du sous-marin qui survivaient encore !?

La conjecture du magistrat pourrait être renforcée lundi lorsqu'un sous-officier de la marine, un expert en communication, viendra témoigner devant le tribunal de Caleta Olivia. Rubén Espínola a déjà pris la parole devant la Commission bicamérale du Congrès national afin de définir les responsabilités institutionnelles pour le même cas.

Espínola a concrètement dit devant les sénateurs et les députés qu'il a recueilli au moins trois tentatives de communication radio de l'ARA San Juan, plusieurs heures après que l'organisme international aie détecté une explosion en mer, face aux côtes du Golfe San Jorge, et même s'il s'est postérieurement informé de ce rapport international, cela suggère que l'ARA San Juan naviguait plus au nord du point de la détonation de référence.

Ce sera le témoin n°52 de la série de personnes convoquées à la Cour fédérale, qui a repris ses travaux hier avec la présence du lieutenant Javier Alberto Giungi.

Il s'agit d'un officier dans le domaine du renseignement naval, on n'a pas permis de prendre des scènes photographiques de l'audition, mais on a su qu'il avait été membre de l'équipage de l'ARA San Juan dans une mission précédente, que ce navire a accompli entre le 1er et le 19 juillet 2017.

Giungi a dit devant la juge que, le 9 Juillet à 20,30, lorsque l'équipage mangeait, un son « hydroponique » a été détecté, de sorte que le commandant du navire, Pedro Fernandez (disparu), a ordonné le « silence de combat ».

Giungi lui-même, sur la base de son expérience professionnelle, aurait estimé qu'il était très possible que l'ARA San Juan était suivi par un autre sous-marin de type nucléaire (d'un autre pays) à une distance inconnue, ce qui a duré près de 36 heures.

Source : elpatagonico.com

Bonjour Olivier.

Youpie !!!
Le contact est, enfin, repris.
Cela faisait plusieurs jours que je ne pouvais pas répondre ; ce, malgré toutes mes tentatives, sur plusieurs liens (dont, celui que tu m'avais fourni).
Bon, il faut que je digère tout ce qui s'est passé, pendant tout ce temps.
Cependant, le mystère s'épaissit, semble-t-il ?
Il faut dire que j'ai lu en diagonale.
Pourtant, je retiens, de tout cela, qu'il y a une grande différence de point de vue entre la Justice et la Marine.
Et bien, je commence à penser, que ce sera la Justice, qui triomphera.
Normal, elle n'est pas "mouillée", dans toutes ces magouilles, d'Etat-Major, et semble mener ses investigations avec beaucoup de maîtrise et de sang froid.
Pour moi ; on se rapproche du dénouement ; plus que jamais : "wait en see"...
Amitiés.

Xavier

https://twitter.com/Los44AraSJ/status/1045698339419893760

traduction google du rapport quotidien :

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Rapport n°46 sur la recherche de l'ARA San Juan - vendredi 28/09/2018

Actualisation POI-10

Navigation

46°52'25"S  60°07'40"W
Course : 189°
Vitesse : 0 nœud
Climat : temps calme, vent de 12 nœuds, vagues de 2 mètres.

NOUVEAUTÉS

À 4h00, le ROV a été abaissé pour procéder à une nouvelle inspection du POI-10. Vers 4h45, dans la salle de contrôle du véhicule télécommandé, nous avons observé quelques pierres à la place et des câbles d’un ancien filet de pêche.







Les familles de l'équipage de l'ARA San Juan

traduction google de l'article :

Citation :

La recherche géophysique du sous-marin (28.09.2018)

Les véhicules sous-marins autonomes utilisent un sondeur multifaisceaux (Multibeam Echosounder), un sonar à balayage latéral (Side Scan Sonar), un magnétomètre (Magnetometer) et un profileur de sous-sol (Sub Bottom Profiler) pour effectuer la cartographie des fonds marins et la détection des anomalies lors d'une première inspection.

La recherche du sous-marin ARA « San Juan » par la société américaine Ocean Infinity avance et en ce moment on effectue le balayage dans 5 zones, qui ont d'abord été inspectées par les AUV's (véhicules sous-marins autonomes), pour donner lieux ensuite à la descente des ROV (véhicules sous-marins télécommandés) qui, avec d’autres capacités, permettent d’étudier en détail les points d’intérêt.

Le SONAR (SOunding NAvigation and Ranging) est un dispositif fondamental pour l’étude des fonds marins. Tout comme dans l'atmosphère, ce qui permet de voir est la lumière et les capteurs sont les yeux; dans l'hydrosphère, c'est-à-dire dans l'océan, dans la mer, dans les rivières et les lacs, ce qui est utilisé c'est le son pour pouvoir naviguer et identifier des objets sur le fond.

Le sonar est un instrument qui utilise une méthode indirecte pour savoir à quoi ressemble le fond de la mer et à quelles profondeurs il se trouve, même pour savoir ce qui se cache sous les sédiments des fonds marins. Un sondeur est un type de sonar qui fonctionne de façon similaire à l'écho, c'est-à-dire qui permet de mesurer la distance de la surface de l'eau au fond en fonction du double temps de « voyage » du son depuis le sondeur à ultra-sons.

Pour utiliser cette méthode, on doit préalablement connaître les conditions physiques et chimiques de la colonne d'eau, lesquelles sont hétérogènes. Dans la mer il existe de différentes couches, nappes ou structures dans la colonne d' eau et de chacune avec une salinité différente, une température et une densité. Ceci à son tour varie saisonnièrement et géographiquement pendant l'année, et est influencé par les courants marins qui sont est influencé en mouvement. Ces facteurs, principalement la température, affectent le temps de « voyage » du son.

En outre, dans de basses profondeurs les ondes acoustiques utilisées ont des hautes fréquences (comme s'il s'agissait de sons très nets) et dans les grandes profondeurs on utilise des basses fréquences qui ne s'atténuent pas avec la distance et ont une grande longueur d'onde; et ainsi ces ondes acoustiques peuvent atteindre ces grandes profondeurs.

Les équipements dont disposent les AUV's, ou qui ont été utilisés pour l'opération de recherche initiale du sous-marin, sont les sondeurs multifaisceaux qui permettent non seulement d'obtenir une information sur la ligne de navigation du dispositif/navire, mais aussi effectue un balayage des zones de chaque côté.

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un équipement qui émet de multiples faisceaux, environ 850, en formant un balayage en éventail jusqu'à 150º et dont la résolution pour détecter des anomalies dans le fonds dépend de la largeur individuelle de chacun des 850 faisceaux qui forment le balayage complet.

Aujourd'hui, la technologie permet d'obtenir un rendement complet de tout le balayage des faisceaux, ce qui permet d'atteindre la même résolution vers les extrémités du balayage. Il est important d'ajouter que les enregistrements du système des sondeurs multifaisceaux comprennent également des données de rétrodiffusion acoustique et de la colonne d'eau. Ceux-ci permettent de caractériser le fond marin grâce à sa texture et à identifier les Lithofaciès, en même temps qu'ils permettent de détecter les caractéristiques dans la colonne d'eau, comme plumes de gaz émanant du fond, les bancs, des constructions sous-marines, des navires coulés, entre autres.

Un autre des équipements utilisés pour l'étude des fonds marins est le sonar à balayage latéral. Ce type de sondeur à ultra-sons permet d'obtenir une image acoustique du fond marin avec une très haute résolution, puisqu'il utilise des combinaisons de hautes et basses fréquences et une discrimination des textures d'arrière-plan par le type de réponse acoustique qui caractérise chaque type de fond marin. Ils sont utilisés dans les recherches géologiques, la détection d'objets, la recherche et le sauvetage, l'archéologie sous-marine, l'inspection de constructions, des câbles et des canalisations.

Le Service d'Hydrographie Navale, dépendant du Ministère de la Défense, possède un sonar à balayage latéral pour les eaux peu profonde, lequel est utilisé dans l'inspection des principaux accès des ports, de l'inspection des quais et des jetées, et la recherche sous-marine et fluvial.

Le profileur de sous-sol est un sondeur qui fonctionne à très basse fréquence et qui est utilisé pour étudier la structure géologique jusqu'à 80 mètres sous le fond marin, avec une résolution stratigraphique de 20 centimètres.

Le magnétomètre autocompensé installé dans chaque AUV d'Ocean Infinity permet de détecter avec une sensibilité élevée des objets ferromagnétiques sur le fond ou enfouis sous le fond marin.

Les sondeurs et le magnétomètre peuvent être installés sur des navires de surface, des véhicules remorqués télécommandés (ROTV) et des véhicules sous-marins autonomes (AUV); dans toutes les combinaisons et modèles selon la profondeur de la recherche et des applications.

L'intégration des données traitées de tous les équipements acoustiques susmentionnés et du magnétomètre permettent d'obtenir une interprétation avec le moins d'ambiguïté possible dans l'identification fiable de l'objectif étudié.

Source : gacetamarinera.com.ar