Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

Bon, résumons la situation pour essayer d'y voir un peu plus clair :

Citation :

- Après le départ des russes début avril, le gouvernement argentin qui n'a pas les moyens de mener la recherche seul, est contraint de lancer un appel d'offre pour embaucher une firme privée qui aura les moyens technologique adéquat (drones sous-marins + navire) pour chercher le sous-marin, 12 emprises ont répondu à l'appel d'offre et 9 sont présélectionnées.

- Parmi les 9 entreprise privées, il y en a une qui est la grande favorite, il s'agit de Ocean Infinity qui travaille avec 8 drones sous-marins simultanément, ce qui lui permet de balayer une plus grande surface que les autres entreprises (la firme du vénézuélien ne possède qu'un seul drone).

- Problème, Ocean Infinity qui est occupé à chercher l'avion malaisien avec ses drones, n'a proposé que l'envoi d'un navire (sans drone) dans son offre ! Du coup, l'entreprise n'a aucune chance d'être sélectionnée, et la firme du vénézuélien reprend du poil de la bête !

- Et hier, le journal "infobae" annonce dans un article sur twitter que c'est finalement la firme du vénézuélien qui est choisie, alors que l'on ne connaitra le résultat officiel que le 29 mai !

- Aujourd'hui coup de théâtre, le gouvernement malaisien annonce que les recherches de l'avion prendront fin le 29 mai et qu'il n"y aura plus aucune prolongation !

- Ocean Infinity annonce sur tweeter qu'ils peut commencer les recherche du sous-marin au mois d'août avec leurs 8 drones sous-marins et leur navire, et qu'ils leur faudra beaucoup moins que 100 jours !

Voilà,

Maintenant que Ocean Infinity est revenu dans le coup, que va faire le gouvernement argentin ???

Alors, reste aussi la question du prix demandé !?

Ocean Infinity c'est beau, c'es high-tech mais c'est très cher ! Rien que pour le navire seul, ils demandaient déjà 7.500.000 US$ ! Donc avec les 8 drones et tous les techniciens en plus, ce chiffre va probablement plus que doubler, ce qui ferait plus de 15.000.000 US$

Alors, que le vénézuélien pour son navire (affrété), son drone et son équipe de technicien, il ne demande que 4.910.000 US$ !!!

Et quand on voit la crise économique que traverse l'Argentine en ce moment, ça va pas être simple de choisir

Alors, pour m'amuser j'ai calculé combien il faudrait de temps au navire de "Ocean Infinity", le Seabed Constructor, faire le voyage depuis Perth en Australie (c'est son port d'attache durant la mission MH370 donc disons que c'est là-bas qu'il retournera après le 29 mai) jusqu'à la zone de recherche au large de l'Argentine, en imaginant qu'il fasse une escale sur la route, à Cape Town (Le Cap) en Afrique du Sud :



Donc, de Perth à Cape Town il y a 4720 nm, ce qui veut dire qu'à une vitesse de 12 nœuds, le navire mettra +/- 17 jours,

et de Cape Town à la zone de recherche du sous-marin, il y a 3410 nm, ce qui fait que le navire mettra +/- 12 jours.

Ce qui fait +/- un mois de navigation pour arriver sur la zone.

https://twitter.com/bigbangnw/status/999384481655123970

traduction google de l'article :

Citation :

Le gouvernement propose la recherche de l'ARA San Juan et assure qu'il y a eu deux implosions dans le sous-marin (23.05.2018)

C'est ce qu'a déclaré le chef de cabinet dans son rapport présenté à la Chambre des députés à la suite de la consultation de plusieurs membres de la Chambre basse.

Le chef de cabinet, Marcos Peña, a déclaré dans le rapport de gestion présenté aujourd'hui devant la Chambre des députés que le sous-marin ARA San Juan - selon les enquêtes menées par le gouvernement - aurait subi au moins deux implosions. Cela a été reflété dans le document présenté par la Casa Rosada au Congrès.

La réponse à la question du rapport 108, le précédent, et à laquelle on a répondu cette semaine, dit textuellement: "une analyse exhaustive des données acoustiques enregistrées avec différentes techniques mathématiques a été effectuée, ce qui a contribué à renforcer la vraisemblance d'au moins deux événements implosifs successifs, presque simultanés, séparés d'en environ de 330 millisecondes ". Jusqu'à présent, même en Justice, on parlait d'une seule implosion. Ainsi, le rapport de l'exécutif changerait certaines questions.

Le rapport a également détaillé la valeur finale de l'offre, qui a déjà commencé, pour sa recherche. Au total, 117 152 000 $ seront alloués par le biais du système de contrats directs, face à une ligne budgétaire, selon Peña.

Il y a une semaine, les six premiers mois se sont écoulés depuis le dernier contact du navire. Pour cette raison, les proches des 44 membres d'équipage ont organisé une marche depuis la base navale de Mar del Plata jusqu'à la cathédrale pour demander que les efforts pour trouver le navire ne soient pas arrêtés. Pendant ce temps, différentes célébrités ont commencé une campagne sur les réseaux sociaux où ils prétendent "ne pas oublier" l'ARA San Juan.

Parmi eux, les journalistes Guillermo Andino, Guillermo Lobo, le présentateur télé David Kavlin, l'ancien archer et champion du monde Ubaldo Matildo "El Pato" Fillol, et l'un des sous-mariniers qui n'étaient pas en voyage se distinguent.

« Nous sommes toujours sans nouvelles du sous-marin, ni de l'embauche d'une entreprise pour localiser l'ARA San Juan. Il est clair que les jours du gouvernement ne sont pas les mêmes que les nôtres », a déclaré Paola, épouse de l'adjudant sonariste Celso Vallejos.

Les messages les plus émouvants reçus par l'équipage de l'ARA San Juan :

« Nous continuons le passage d'une façon douloureuse, mais nous continuons et continuerons à soutenir nos 44 héros, comme nous le faisons tous les 15 de chaque mois, de dire « présent » avec tout le peuple argentin », a-t-il dit.

Plus tôt ce mois-ci, des enveloppes ont été ouvertes dans le cadre du processus de «contrat direct par urgence» pour qu'une entreprise fournisse un «service de recherche» afin de trouver le sous-marin. Au total, neuf offres ont été soumises et le ministère de la Défense doit définir quelle entreprise commande la recherche.

Le 15 novembre, la marine argentine a perdu le contact avec le sous-marin ARA San Juan, alors qu'il se trouvait à la hauteur du golfe de San Jorge dans le cadre de son voyage d'Ushuaia vers le port de Mar del Plata. La marche du matin, qui commencera à 16 heures de la base navale de Mar del Plata, se terminera par la célébration d'une messe officiée par Mgr Gabriel Mestre, en mémoire des 44 membres d'équipage disparus.

Source : .bigbangnews.com

Bonjour Olivier.

En Argentine, l'hiver va commencer, prochainement.
A mon avis, ils attendront le printemps, avant de commencer quoi que ce soit, car ils veulent, sans doute (?), mettre toutes les chances de succès, de leur côté.
Et, ceci ne sera , certainement pas, le cas, en hiver.
Donc, ils doivent prendre leur temps et "laisser filer", au grand dam des familles.
Je pense, donc, que nous n'aurons pas grand-chose de neuf, pendant les 6 mois, à venir.
Ceci dit ; j'espère me tromper.
Amitiés.

Xavier

Bonjour Xavier,

Tu as raison, l'hiver qui arrive ne va pas arranger les choses pour la recherche, mais bon si c'est finalement "Ocean Infinity" qui est choisi (vu qu'ils ont terminé de l'autre coté) normalement il devrait avoir ratissé entièrement la zone de recherche en moins d'une semaine !!!

En fait, si ils travaillent de la même manière ici que dans l'océan indien, alors ils ratisseront +/- 1.200 km² par jour.
Et comme la zone de recherche que l'entreprise choisie devra ratisser fait 3.600 nm² (6.670 km²) il leur suffira de 6 à 7 jours de mer plus calme pour terminer le boulot !



Bon, maintenant, tout ça est très théorique et je suppose que pour scanner le fond des fameux canyons sous-marins ça demandera plus de temps que pour scanner un fond plat !?

Avec des vents légers, la corvette Ara Robinson s'est déplacée à la zone papa-1 plus au sud dans les avis de l'ARA San Juan et sur la tentative de communication des données iridium de 08:36hs. Pas de nouvelles pour le moment. C'était la zone la plus suivie par les 12 navires, inexplicables ne pas commander de recherche plus au sud.

https://twitter.com/DaniMColu/status/999636052502614016

Ils ne détectent pas tout quand même au CTBTO, hein  

https://twitter.com/LAVOZcomar/status/999673470790270977

traduction google de l'article :

Citation :

L'ONU n'a pas détecté l'explosion qui aurait détruit le centre nucléaire nord-coréen (24.05.2018)

L'Organisation pour l'interdiction totale des essais nucléaires (CTBTO) n'a pas encore été en mesure de détecter le signal sismique de l'explosion qui a détruit aujourd'hui les tunnels d'un centre d'essais atomiques en Corée du Nord.

"L'examen automatique initial des données sismiques n'a pas détecté les explosions rapportées par les médias au centre d'essais nucléaires de Punggye-Ri", a déclaré Lassina Zerbo, secrétaire exécutif du CTBTO, dans un message sur Twitter.

"Le CTBTO effectue des analyses détaillées pour essayer d'identifier les signaux extrêmement petits qui peuvent être cachés", a-t-il ajouté.

La Corée du Nord a annoncé qu'elle avait détruit les tunnels de son centre d'essais atomiques à Punggye-ri, dans le nord-est du pays, dans un geste pour montrer l'engagement de Pyongyang à la dénucléarisation de la péninsule.

Devant une vingtaine de journalistes de cinq pays - Corée du Sud, Chine, États-Unis, Russie et Royaume-Uni - au moins trois des quatre galeries souterraines (dont la quatrième serait inutilisée depuis 2006) du centre nucléaire ont explosé.

Dans ce centre, la Corée du Nord a fait exploser six bombes atomiques depuis 2006, la dernière et la plus puissante de septembre dernier.

Le CTBTO une agence des Nations Unies basée à Vienne, tous ces essais nucléaires détecté par un réseau mondial de 300 stations de mesures sismiques. Ces stations peuvent détecter les infrasons, les tremblements de terre ou la libération des gaz radioactifs, entre autres effets d'une explosion nucléaire.

Le travail des experts du CTBTO a joué un rôle important dans le passé pour vérifier les affirmations de Pyongyang, puisque la présence sur le terrain des inspecteurs de l'ONU est opposé son veto par le pays hermétique.

Les capteurs du réseau de détection du CTBTO sont si sensibles qu'ils ont même détecté les ondes hydroacoustiques de l'explosion du sous-marin argentin disparu, le ARA "San Juan".

Le traité CTBTO, qui n'est pas encore entré en vigueur, est né en 1996 et a été signé à ce jour par plus de 180 pays, bien que tous ne l'aient pas encore ratifié.

En l'absence de ratification de la part de huit pays dotés de grands programmes nucléaires, notamment les États-Unis, la Chine, l'Iran, Israël, l'Inde et le Pakistan, l'accord n'est pas encore officiellement entré en vigueur.

Source : lavoz.com.ar

tweet d'un internaute argentin : "Ils pourraient utiliser ce robot sous-marin pour essayer de localiser l'Ara San Juan"

https://twitter.com/carmalfanti/status/999697630874742784

traduction google de l'article :

Citation :

Comment ils ont trouvé le galion espagnol englouti "San José", le "Saint Graal des épaves" (24.05.2018)

De nouvelles images du navire coulé il y a plus de 300 ans devant les plages de Cartagena ont été révélées par des chercheurs. Nous vous disons comment ils ont pu trouver le bateau il y a deux ans, après des décennies de recherches.



Ils l'ont cherché pendant des décennies jusqu'à ce qu'en novembre 2015, un effort conjoint de l'Institut colombien d'anthropologie et d'histoire (ICANH), de la marine colombienne et d'une équipe de scientifiques internationaux, ait porté ses fruits.

La découverte des vestiges du galion espagnol "San José" au large de la côte de Carthagène, en Colombie, coulé par le feu de canon il y a plus de trois siècles, a été annoncée comme l'une des découvertes du patrimoine sous-marin « la plus grande dans l'histoire ».

Il avait une si précieuse cargaison d'or, d'argent et émeraudes extraites des mines au Pérou, transportée dans ses cales -d'une valeur de plus de 1,5 milliard de dollars (1,28 milliard d'euros) - qui est connu comme « le Saint Graal des épaves ».

Mais la controverse au sujet de "à qui appartient le trésor" - la Colombie, l'Espagne et les compagnies privées le conteste - a fait que les responsables de la découverte gardent le secret de nombreux détails sur ce qui a été trouvé.

Cependant, près de trois ans après la découverte, le Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), l'une des entités qui ont participé à la recherche a été autorisée à révéler de nouvelles images et détails de ce légendaire galion espagnol de trois mâts et 62 canons.

Les images montrent des poteries et d'autres objets du vaisseaux, ainsi que des restes de ses canons en bronze.

Mais comment a-t-il été possible de retrouver ce navire qui a coulé à plus de 600 mètres sous la surface avec son butin et environ 600 hommes ?

Un robot expérimenté

La clé de la découverte était un robot sous-marin autonome (AUV) appelé REMUS 6000.

Ce véhicule contient des caméras et des capteurs, et il est capable de plonger jusqu'à 6000 m de profondeur.

Le REMUS 6000, exploité par le WHOI, utilise un "side scan sonar" longue portée pour identifier les objets sur le fond marin, puis quand il trouve quelque chose il commence à entourer ce qui est à prendre en photos, puis ce sont les chercheurs à bord du navire à la surface qui déterminent si oui ou non il convient d'analyser plus en détail l'objet trouvé.

Le « REMUS 6000 était l'outil idéal pour ce travail tel qu'il est en mesure d'effectuer des missions de longue durée dans des zones larges », a déclaré Mike Purcell, ingénieur au WHOI et chef de l'expédition.

La recherche d'épaves de grande envergure n'est pas nouvelle pour le REMUS.

Ce fut précisément ce robot qui a joué un rôle crucial en 2011 pour trouver l'épave du vol Air France 447, qui s'est écrasé et qui a coulé à des centaines de kilomètres au large de la côte nord-est du Brésil en 2009.

Le véhicule sous-marin a également été utilisé pour cartographier et photographier les restes du Titanic, lors d'une expédition en 2010.

Dauphins

Pour confirmer l'identité de l'épave, le REMUS s'est approché à 10 mètres.

Une fois là, il a réussi à prendre des photos d'un élément clé distinctif, les canons du San José.

Bien que les restes sont partiellement recouverts de sédiments, les missions ultérieures se sont rapprochées du fond marin et ont montré les détails de l'épave avec une résolution suffisante pour identifier les gravures de dauphins sur les canons en bronze, ce qui a permis de confirmer que c'était bien le San José.

Le gouvernement colombien a annoncé, quand il y a eu la découverte, qu'il projettait de construire un musée et une classe de laboratoire de conservation à Cartagena pour préserver et afficher le contenu de l'épave, y compris des fusils, des morceaux de poteries et d'autres objets.

Source : lt13.cl

Ah, y a pas à dire, là ce sont vraiment des pros !!!

https://twitter.com/hydro_intl/status/999612246845247488

traduction google de l'article :

Citation :

Cartographie de l'océan profond avec plusieurs AUV (24.04.2018)

La campagne de cartographie des fonds marins de Ocean Infinity a débuté à l'été 2017. L'équipe d'Ocean Infinity est composée de personnes provenant de plusieurs disciplines, qui ont acquis une vaste expérience dans le domaine des opérations d'exploration en haute mer par le passé. Leurs connaissances et leurs connaissances combinées ont mené à l'idée d'entreprendre des opérations de cartographie en haute mer en utilisant jusqu'à huit véhicules sous-marins autonomes (AUV), jumelés à huit petits navires de surface sans pilote (USV). Ce concept novateur est expliqué plus en détail dans cet article.

L'Inquisition humaine nous pousse à explorer. Cela a conduit l'homme à plonger sous la surface des océans. Notre capacité à comprendre le monde sous-marin a continuellement progressé, en partie grâce aux développements technologiques. Les premières tentatives des plongeurs de perles, par exemple, pour fabriquer des lunettes primitives, ont eu des conséquences profondes en démystifiant le monde qui se trouve sous les vagues. Pour l'arpenteur hydrographique, des progrès comparables peuvent être observés, dans les progressions provenant des sondages de ligne de sonde, vers les premiers échosondeurs et vers les systèmes sonar multibeam. Le champ de vision de l'arpenteur a été élargi grâce à l'utilisation de technologies modernes de cartographie en haute résolution. Pourtant, malgré les progrès des capteurs physiques, notre choix de plateforme d'étude a limité notre capacité à cartographier les océans profonds. En raison des propriétés physiques de l'eau de mer et de la propagation et de l'atténuation du son associées dans la colonne d'eau, des limites sont imposées aux relevés effectués à l'aide de capteurs montés sur la coque des navires de surface. L'avènement des plates-formes submersibles comme les ROV et les systèmes remorqués ont réduit la distance entre la tête du sonar et le fond marin. Cependant, pour progresser dans la cartographie du monde sous-marin, nous devons refléter les caractéristiques du poisson qui a évolué efficacement. Nous nous sommes rapprochés de cela en adoptant l'AUV (le drone sous-marin autonome) comme plateforme d'exploration.

Un banc d'AUV

Jusqu'à récemment, les explorations avec AUV se faisaient avec un navire et un AUV. Ce mode de fonctionnement demande beaucoup de ressources et impose des limites claires à notre capacité de cartographier les zones océaniques étendues loin de la côte. En revanche, de nombreuses espèces de poissons nagent dans les hauts-fonds et, par conséquent, élargissent le champ de vision du groupe au-delà de celui de l'individu, améliorant ainsi leur capacité collective à repérer les prédateurs ou la nourriture. Ocean Infinity a appliqué ce principe aux explorations par AUV en assemblant une flotte d'AUV, qui sont tous déployés à partir d'un seul navire de surface hôte (HSV). En couplant les AUV avec les USV, leur portée opérationnelle peut être étendue encore plus loin. Chaque AUV communique avec un USV via un système sonar HiPAP à travers l'eau, tandis que les USV communiquent avec le HSV (navire-hôte) via des liaisons radio.

Plateforme d'exploration

Plusieurs AUVs Kongsberg HUGIN sont utilisés dans cette mission, chacun avec une limite de profondeur de 6000m et équipé de Sonar à balayage latéral, échosondeur multifaisceaux, Profiler sous-fond (SBP), magnétomètre, CTD et caméra HD (CathX Ocean still), et Turbidité optionnelle, capteurs laser méthane et CathX.

Démarrage du projet

Il y a un an, cette opération ambitieuse n'était qu'une vision, maintenant c'est une réalité. Aujourd'hui, les relevés sont effectués loin de la côte en utilisant un banc de huit AUV. Il n'était pas simple de prendre le plan de la planche à dessin à l'océan. De nombreux défis et obstacles ont dû être surmontés en cours de route. La solution Ocean Infinity est complexe et nécessite un large éventail de compétences, l'expertise de plusieurs organisations, et nécessite une attention constante, de l'énergie et du travail d'équipe, car les plans ont souvent besoin d'être repensés et les délais réévalués.

Ocean Infinity a été lancé à une période de faible activité dans le secteur sous-marin. On estime que l'accalmie de l'activité du marché a fourni l'occasion idéale de réunir une équipe d'experts ayant une expérience avérée dans ce domaine. Par exemple, alors que de nombreuses entreprises ont procédé à des licenciements, le principal partenaire de Ocean Infinity, la firme Swire Seabed, a créé un nouveau bureau d'étude à Bergen.

Un développement et une réévaluation constants imprègnent non seulement la technologie mais aussi l'approche de l'ensemble de l'entreprise, et s'étendent donc au-delà de la mobilisation dans les premières missions sous-marines. Une grande partie de la technologie utilisée et des procédés employés sont originaux, il faut donc les améliorer, les améliorer ou les augmenter. Si l'on considère le nombre d'équipages requis pour manœuvrer une seule opération d'exploration AUV, il n'a pas été possible de multiplier ces nombres par huit. Par conséquent, nous devions optimiser les performances et incorporer un haut niveau d'automatisation à chaque étape de nos processus. La plus grande échelle des opérations qu'Ocean Infinity entreprend (c-à-d. L'arpentage de vastes zones de fonds marins) a contribué à rendre possible l'application de ces processus automatisés. Un domaine particulier où des niveaux élevés d'automatisation ont été mis en œuvre réside dans l'optimisation des tâches de traitement des données.

Automatisation du traitement des données

Ocean Infinity a travaillé en étroite collaboration avec nos fournisseurs de logiciels pour créer de nouvelles routines automatisées pour le traitement des grandes quantités de données générées par notre flotte d'AUV. Ce processus a débuté bien avant la mobilisation de l'équipement et nous avons entamé un dialogue avec plusieurs fournisseurs de logiciels au début du projet. Nous avons bénéficié de la recherche et du développement entrepris en tandem entre nos processeurs de données et nos techniciens d'EIVA, d'IXblue, d'Esri / Geodata et de CathX. De nombreux travaux ont été entrepris, en collaboration avec l'EIVA, pour développer un système Work Flow Manager qui automatise les étapes de traitement des données téléchargées depuis les AUV et supprime l'obligation de remplir autant de journaux manuels. L'interface utilisateur développée intègre une fonction de moteur de balayage qui alerte les processeurs lorsque les dossiers sont prêts à être utilisés (voir Figure 4). IXblue a permis d'optimiser les étapes de traitement des données géologiques, ce qui est essentiel car, même si l'équipe de géologues a été élargie au-delà de ce qui est commun pour les opérations AUV uniques, les volumes de données nécessitent de nouvelles techniques. Après les phases préliminaires de traitement, les livrables raster sont générés à bord, les étapes pour y parvenir ont également été optimisées dans ArcGIS; notre fournisseur de SIG Geodata a développé des scripts conformes à nos exigences, pour automatiser les processus SIG. Nous utilisons également leur extension Geocap pour traiter les données SBP dans notre SIG. Le but de ces étapes est d'augmenter la fiabilité et de réduire le nombre d'heures-personnes nécessaires pour préparer les données à l'étranger. Pourtant, avec autant de processus novateurs en cours, il est facile pour un étranger qui aborde le projet pour la première fois, d'être submergé par sa complexité apparente.

Gestion de données

Les opérations impliquant jusqu'à huit AUV avec une charge utile lourde de capteurs, génèrent des quantités substantielles de données. Au fil du temps, les données acquises et transférées en surface deviennent rapidement des «Big Data». Cela signifie qu'il faut prendre en compte la façon dont ces données seront gérées et présentées. Le plan actuel prévoit que le traitement et la préparation des données soient principalement effectués sur le navire-hôte. Les livraisons transférées sur terre prennent la forme de fichiers raster standard (au format .Tiff), avec des données de fond / méta vectorielles associées (fournies au format SSDM). Le système de serveur offshore fonctionne sous la forme d'un Cloud embarqué, chaque processeur de données utilisant un PC virtuel. Cela nous permet de bénéficier de performances de traitement améliorées, rendues possibles grâce à la répartition des tâches sur plusieurs machines virtuelles. Les données, une fois transférées à terre depuis le navire, sont téléchargées sur le Cloud. Ces données sont ensuite mises à la disposition des utilisateurs et des clients à l'aide d'une solution ArcGIS Enterprise. Cette solution permet une nouvelle génération de livrables, où les clients n'ont plus besoin de compter sur des transferts de données à l'aide de disques physiques, mais peuvent visualiser et télécharger des données via des applications Web. Cela peut également permettre aux utilisateurs d'incorporer des livrables de données dans leurs propres applications en utilisant WMS (Web Map Services) ou WFS (Web Feature Services). Ce faisant, nous cherchons à pérenniser nos livraisons de données, en allant au-delà de l'ère des cartes papier traditionnelles, jusqu'aux données géospatiales fournies directement à l'utilisateur, potentiellement sans fil, sur Internet.

L'avenir

Ocean Infinity est seulement au début de son voyage d'exploration des fonds marins. La technologie et les processus décrits ci-dessus sont actuellement parmi les plus avancés disponibles, cependant, la technologie dans ce domaine est en constante évolution, donc un processus continu de recherche et développement est en cours pour s'assurer que les nouveaux développements sont incorporés dans la solution Ocean Infinity. Au cours de 2018, nous prévoyons d'installer le prochain ajout à la propagation de l'enquête, un MBS en eau profonde EM302 monté sur la coque. Cela nous permettra d'effectuer des reconnaissances de reconnaissance essentielles dans des zones inconnues avant le déploiement des AUV. L'une des conséquences naturelles de la cartographie de ces régions profondes et éloignées de l'océan est le manque d'ensembles de données disponibles que nous pouvons utiliser à des fins de planification. Ce fait ajoute également à la justification de l'effort entrepris par Ocean Infinity. En outre, Ocean Infinity étendra les zones de fond marin et sera en mesure d'effectuer des relevés. Un AUV sera ajouté à la flotte en décembre 2018. Cet AUV sera configuré pour fonctionner sous glace et sera équipé d'un sonar à ouverture synthétique (HISAS). Un EM2040 MBES orienté vers le haut sera également installé, qui peut être utilisé pour surveiller le dessous de la glace. Ce système devrait déjà être utilisé dans le cadre d'un projet de recherche scientifique au début de l'année 2019. Notre objectif initial est l'étude à grande échelle et la cartographie des zones océaniques profondes, parallèlement à l'inspection et au rétablissement. Grâce à l'expérience acquise jusqu'à présent, l'application de cette enquête avancée s'est étendue à d'autres tâches dans l'industrie sous-marine. Ainsi, nos plans futurs impliquent des développements ultérieurs, pour permettre à plusieurs opérations d'AUV d'être appliquées plus largement.

Source : lhydro-international.com

https://twitter.com/ORUERICKY/status/999962658148372480

traduction google de l'article :

Citation :

Le gouvernement définira lundi quelle est l'entreprise qui cherchera l'ARA San Juan (25.04.2018)

Lundi sera le jour J. Le ministère de la Défense révélera laquelle des deux compagnies étrangères restées finalistes entreprendra la mission de recherche du sous-marin ARA San Juan qui, le 15 novembre dernier, a disparu dans l'Atlantique Sud avec ses 44 membres d'équipage à bord.

Les entreprises qui ont franchi les étapes préliminaires et atteint la phase finale du processus de passation directe sont Sistemas Electronicos Acuaticos (SEA), dirigée par le vénézuélien Hugo Marino, et Ocean Infinity, qui a participé à la recherche de l'avion disparu de Malaysia Airlines. Océan Indien

L'un d'eux sera celui choisi lorsque la commission d'évaluation, composée de techniciens spécialisés, sera envoyée au gouvernement. En route se trouvaient sept autres compagnies, dont trois argentines: la compagnie maritime "Bahia Grande", la compagnie "Sud Americana de Dragados" et "Proios Salvage". Le ministre de la Défense, Oscar Aguad, se conformera à la recommandation des spécialistes.

Au-delà des propositions techniques, le Vénézuélien Marino avait promis de trouver l'ARA San Juan dans les 100 jours, ce qui a ouvert la confiance des familles de l'équipage. Infinity Ocean, quant à lui, a le soutien d'avoir participé à un défi d'une importance extrême, comme l'emplacement du vol MH370 de Malaysia Airlines, et qui pourrait prendre jusqu'à Août pour atteindre son incursion à la recherche d'ARA San Juan.

Les deux offres sont sur un pied d'égalité, ont révélé des sources officielles. Cependant, la date limite pour le début des travaux est l'une des exigences incluses dans les spécifications. « Après avoir défini l'élection, le début des travaux ne sera pas retardée », a dit à LA NACION une source de la bureaucratie.

De toute façon, la résolution qui sera connue lundi peut faire l'objet d'un appel.

Selon les rapports, les parents ont demandé à faire partie de l'opération de recherche, en tant qu'observateurs (veilleurs), pour vérifier les tâches effectuées. « Cela même que nous avons mis en ligne, mais officiellement il n'y a rien », résume à LA NACION l'avocat Luis Tagliapietra, demandeur devant le tribunal et le père du lieutenant de corvette Alejandro Tagiapietra, l'un des membres de l'équipage du sous-marin.

Les proches restent mobilisés, en particulier à la base navale de Mar del Plata, dans l'attente d'avances dans le début de la recherche.

Avec beaucoup moins de moyens que dans les premiers mois, la Marine poursuit symboliquement l'opération de recherche. La semaine dernière, elle a mobilisé le destroyer Sarandi dans la zone d'opérations, où des vents allant jusqu'à 24 nœuds et des vagues de plus de deux mètres étaient attendus.

Les Offres

Le coût budgété par Marino s'élève à 3,8 millions de dollars. Il propose de facturer une avance de 10% à la signature du contrat et le reste, une fois les objectifs atteints.

Le spécialiste vénézuélien basé à Miami a proposé d'embarquer sur un navire brésilien un robot sous-marin AUV "HUGIN 4500" de la firme norvégienne Kongsberg, il a promis ce qui est opérationnel, avec la capacité de plonger dans les fonds marins jusqu'à 4500 mètres de profondeur, dans une zone de 1600 miles nautiques. Il propose une équipe de huit ingénieurs spécialisés.

L'expérience de la société SEA est donnée par sa participation à la recherche et à la localisation des avions au Venezuela et aux Pays-Bas; le renflouage d'un cargo en Corée, la récupération d'une plate-forme de forage dans la mer du Nord et la découverte d'une cargaison d'or dans l'océan Austral, entre autres activités.

L'offre d'Ocean Infinity dispose d'un budget de 7,5 millions $ US, ce qui est inférieur à celle qu'a approché la société espagnole Igeotest Géosciences (US $ 10.700.000) mais au-dessus de l'offre de l'américaine "Williamson & Associates" (US $ 6.234.000), de la panaméenne "HGM Technology Group Submarinas" (US $ 6.140.000) et de l'espagnole "Falcon High Tech America" (US $ 2.225.440).

Des sources d'Ocean Infinity ont révélé à LA NACION qu'elles pourraient commencer la recherche en août, une fois la mission de l'avion de Malaysia Airlines terminée. "Nous sommes parfaitement positionnés pour assister ce projet important et sensible", ont-ils répondu dans l'entreprise avant la consultation journalistique.

Source : lhydro-international.com

https://twitter.com/infobae/status/1000318123738742785

traduction google de l'article :

Citation :

Exclusif: l'oxygène d'urgence de l'ARA San Juan était insuffisant, il y avait des fournitures expirées et même du pain en mauvais état (26.05.2018)

Étudier en détail les documents "SECRETS" et "RÉSERVÉS" qui ont été incorporés dans la procédure judiciaire portant sur la disparition et la recherche de l'ARA San Juan et de ses 44 membres d'équipage - le 15 novembre 2017 - est le triste signe de la dégradation à laquelle ont été soumise les forces armées pendant les derniers gouvernements démocratiques, et qui se sont approfondies ces dernières années.

La juge fédérale Marta Yañez a déjà reçu un rapport d'audit préparé par la Marine elle-même dans lequel elle reconnaît que l'ARA San Juan avait déjà suspendu une "formation spécifique et combinée aux opérations d'évacuation, de secours et d'assistance du personnel du sous-marin sinistré" avec la Marine du Brésil en attendant la certification de l'écoutille ", c'est-à-dire pour l'endroit où l'équipage devrait être évacué en cas d'urgence. Que la trappe ne soit pas certifiée signifie qu'elle n'a pas été approuvée. En d'autres termes, il n'y avait aucune certitude qu'elle s'ouvrirait, au moins de la bonne manière.

C'est pourquoi Luis Tagliapietra, avocat  et père d'Alejandro, l'une des victimes, s'est demandé devant Infobae si même si le vaste déploiement national et international s'était avéré un succès, auraient-ils pu dégager les sous-mariniers? Une question qui ne peut plus être résolue, du moins si l'on ne trouve pas le navire au fond de l'océan.

La lecture de l'affaire révèle aussi le peu d'attention que les responsables de la marine et du ministère de la Défense, iont donné aux plaintes et suggestions de Pedro Martín Fernández, le commandant du sous-marin, qui a fait après la dernière patrouille, entre 1 et le 19 juillet 2017 et qui auraient pu éviter la tragédie.

Même s'il paraît incroyable, que le commandant, et responsable du seul sous-marin argentin qui fonctionnait, s'est plaint devant ses supérieurs parce que le pain avec lequel ils ont été approvisionné était « commun » et non lactal et par conséquent « il a été mis en mauvais état avec les jours qui passaient » et que « les boissons et quelques gourmandises ont été acquis par le personnel lui-même », puisque les limonades et les jus n'étaient pas inclus dans la fourniture.

Le dossier révèle également que le 25 octobre le navire de guerre a navigué de la base navale de Mar del Plata, avec du matériel expiré et en plus petite quantité. Quelques exemples.

95% des filtres, les soi-disant cartouches, qui évitent la contamination par l'hydroxyde de carbone, lire ceux qui rendent l'air respirable, étaient hors de la date d'expiration. En plus de transporter près de 600 en moins que prévu par le fabricant allemand.

Le chef de Cabinet lui-même, Marcos Peña, dans son exposition devant les sénateurs a reconnu qu'au lieu « des 1.600 récipients communément appelés canisters de chaux sodée qui agissent comme agent absorbant le dioxyde de carbone,l' ARA San Juan a navigué avec 1.059 » et de cette quantité, « 51 expiré en 2021, 448 autres ont expiré en juin 2014 et les 560 restants ont expiré en septembre 2015 »

Mais ce n'est pas tout. L'engin en détresse « a également effectué des dispositifs d'oxygène 24 ou 3000 (communément appelés candelas ), pour fournir six jours d'oxygène d'urgence lorsque le fabricant du sous-marin en stipule 100 ».

Dans la cause, et par les déclarations des témoins, il est déjà prouvé que 36 autres chandelles « avaient été emballées à terre en n'étant pas connu  pour quelle raison le commandement du Sous-marin ne les a pas embarquées ».

Portions insuffisantes

Infobae à déjà rapporté de manière exclusive que Fernandez avait demandé au chef de la force sous-marine argentine (Adjuc), dirigé par le lieutenant Fernando Villamide; et au commandant de l'Enrôlement et l'entraînement naval (COAA), le vice-amiral Luis Lopez Mazzeo, qui ne sera pas commandé sur l'ARA San Juan d'effectuer le contrôle de mer, ceci est de photographier et de filmer la flotte de pêche étrangère et les aéronefs et la flotte anglaise parce que cette activité menaçait l'intégrité physique du personnel et du navire lui-même.

Maintenant, on sait aussi que les combinaisons d'évasion n'étaient pas suffisantes pour les 44 membres d'équipage, et que certains ont été vaincus; qui n'atteignaient pas non plus les vivres d'urgence, que dans les deux radeaux n'entraient pas tous les matelots et que même l'oxygène de secours était trois fois moins que les 100 heures que dans leurs conférences de presse, a soutenu le capitaine Enrique Balbi.

Lors de sa déclaration à Caleta Olivia, interrogé sur le sujet, Enrique Balbi, le porte-parole de la marine argentine, a déclaré que tout ce qu'il a transmis à la presse était "une information verbale que nous avons reçue du ministère de la Défense ou du chef de la Marine (Amiral Marcelo Srur)" et que toutes ces données ont été annulées" dans une partie qui a été vue par le Chef de la Marine et si elle a été approuvée elle a été transmise au milieu ".

Un travail méticuleux de l'avocate plaignante, Valeria Carrera, de l'étude de Fernando Burlando, et sur la base des documents officiels fournis par le ministre Marcos Peña au Congrès, montre que les rations de nourriture d'urgence « pour sept jours » embarqués et devraient être utilisé en cas d'incident majeur, elles n'étaient pas suffisantes pour les 44 membres d'équipage.

L'ARA San Juan n'avait reçu que "240 unités de ration d'urgence à conservation mixte dans un emballage d'arômes thermoscellés". La marque était "Sabor de reyes". La fourniture "pour sept jours", étair seulement atteint pour 34 membres d'équipage.

La même chose est arrivée avec les 240 unités de « boissons énergétiques » demi-litres de « Gatorade », avec les deux unités pour chaque membre de l'équipage « barre de céréales au goût sucré de 21 grammes saveur confiture de lait » et les deux « barres de chocolat de 14 grammes » de la marque "Aguila ". Tous calculés, selon les calculs du plaignant, pour "seulement trente-quatre membres d'équipage, dix de moins que l'équipage disparu".

« Les informations à ce jour dans l'affaire me rappelle le parachute vaincu qui ne s'est pas ouvert et a coûté la vie à Julio Martín Acosta, même s'ils ont accusé ensuite le pauvre décédé », rappelle l'avocat Carreras en faisant référence au cas de l'incident qui s'est produit le 29 juillet de l'année passée, date où est décédé le plongeur tactique de 33 années pendant un exercice programmé d'instruction de saut en parachutes.

Gastrite et pain en mauvais état

En Février 2017, lorsque le commandement de l'ARA San Juan passe du commandant Edward Cella Irigoyen commandant Pedro Martín Fernández, un audit donnant sur la « prestation de SUSJ et la réception de la commande » a été réalisée. Là, parmi les nouveaux dunks dans le procès-verbal, l'auditeur inspecteur adjoint Juan Carlos Fuentes, qui avait le grade de capitaine, il a constaté que 60% des aliments pour URGENCE indiqué dans le procès-verbal avec les initiales « EGA » Ils étaient dus depuis août 2016 et les 40% restants expireraient en avril 2017.

Ceci, bien sûr, en plus d'autres problèmes qui était déjà entraîné comme la perte d'huile, le mauvais état dans quelques batteries et valves, l'avarie dans le périscope, indispensable pour eux photographier les navires de pêche et la défense britannique dans les Îles Malouines - selon l'ordre des opérations, et jusqu'au manque de calibrage dans les injecteurs des moteurs diesel. Des inconvénients qui n'ont pas été surmontés.

Le 14 août 2017, un mois et demi avant sa dernière sortie depuis la Base Navale de Mar del Plata, le commandant Fernández a élevé au chef du Commandement de la Force de Sous-marins, « un Rapport ferme d'activités de l'ARA San Juan », dans lequelle il rapporte, comme a déjà publié Infobae, qu'ils avaient détecté en deux occasions « la signature acoustique » d'un « sous-marin nucléaire » probablement britannique, et que lors de sa patrouille de « contrôle de la mer » le bateau de pêche chinois "Lu Rong Yuan Yu 833", a essayé de les attaquer.

Ces deux développements sont toujours démentis par le ministre de la Défense, Oscar Aguad. Cependant, dans le cas où il est déjà accrédité à travers cette documentation et les témoignages des membres d'équipage de la patrouille du 1er au 19 juillet.

Dans cette patrouille, 12 membres de l'équipage sont passés par l'infirmerie. Quatre pour un « mal de tête » ; une « mycose », un autre pour « contractura musculaire », un officier on a coupé la jambe droite ce pourquoi ils ont eu que « fermer la blessure avec gouttelette » ; un autre membre de l'équipage a été avec un « syndrome gripal » ; un autre fonctionnaire a souffert « syndrome vertigineux » ; un autre avait une infection à une dent et cinq membres d'équipage ont dû être traités pour « gastrite », un tableau dont a également souffert le commandant Fernández depuis la dernière patrouille quand ils se sont rendus base de Ushuaia, il a été traité à l'hôpital local avec ce symptôme.

Ça a justement été le capitaine de l'ARA San Juan qui a aussi rapporté - après les nouvelle de la « situation sanitaire » de ses marins, dans « le paragraphe numéro 4 » les « vivres embarqués », pour 23 jours et qui allaient depuis huile, sucrerie, patates douces, farine, levure, jambon et ketchup ; jusqu'au pain, les pommes de terre, le persil et le poulet.

Dans une autre des listes portées au au quartier général du commandement de la force sous-marine, le commandant de l'ARA San Juan, maintenant disparu, a renversé les menus de bord. Milanesas de poisson avec des légumes grillés; Poulet roulé avec de la purée de pommes de terre jusqu'à bifteck à la provençal et les nouilles au pesto.

Au moment des "conclusions", le capitaine Fernández était inflexible avec ses supérieurs: "Bien que les provisions à bord étaient de très bonne qualité (...) pendant ce type de navigation prolongée, il serait pratique d'utiliser des améliorations en conserve, disséqués et des améliorations en ranch". L'explication est si didactique qu'il est difficile de croire qu'elle n'a jamais été adoptée - elle n'a même pas été appliquée dans le dernier et fatal voyage. "Les repas qui nécessitent de l'eau bouillie, des nouilles, du riz, des raviolis, mettent en danger la sécurité du personnel de cuisine avant la manœuvre de l'unité, il serait donc pratique de réduire les menus."

Fernandez a également conseillé -et une autre fois encore on ne lui fait cas qui- « il est souhaitable que le poulet soit fourni désossé oou avec l'anticipation suffisante  pour que le fasse l'Unité, afin de réduire le volume occupé dans le réfrigérateur ».

Les deux derniers points du rapport du commandant du sous-marin sur la nourriture, n'ont apparemment pas non plus revêtu d'importance à son patron Villamide, parce que dans la dernière patrouille se sont répétées les deux situations malheureuses.

La première : « Il est nécessaire d'embarquer dans ce type de navigation du pain lactal puisque la manière dans laquelle il est empaqueté fournit son chargement et en outre, par ses conservateurs, il ne se dégrade pas en un temps plus grand que le pain commun. Le pain commun embarqué a été mis en mauvais état au fil des jours ».

La seconde: « Il serait souhaitable dans les dispositions pour la navigation, des patrouilles prolongées, l'inclusion de boissons (sodas, jus de fruits) (...) Pour cette navigation, les boissons et les bonbons ont été acquis par le personnel lui-même ».

Si une autorité veut refuser la demande du commandant Fernandez, il devrait avant lire les pages 34 et 35 qui porte le cachet de « Armada Argentine, sous-marin ARA San Juan » et est accompagné par le sceau et la signature du commandant disparu avec son équipage et dans le cause de la juge Yañez il figure parmi la documentation « de l'Ensemble 17 ».

Source : infobae.com

https://twitter.com/InfoMdpya/status/1000349580972707841

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan: les proches affirment qu'il n'y a pas de contrat pour la recherche du sous-marin (26.05.2018)

Plusieurs membres des familles des membres de l'équipage de l'ARA San Juan, sept mois après sa disparition, sont allés parler dans les médias.

La plupart d'entre eux expriment publiquement leur énorme désaccord avec le gouvernement, car ils soutiennent que, de l'exécutif national, ils fournissent des informations erronées.

La date limite expire lundi et il n'y a toujours pas de définition de la compagnie qui va prendre le contrôle de la recherche du sous-marin.

En outre, les plaintes pointent vers la marine et le ministère de la Défense pour leur degré élevé d'insensibilité aux membres de la famille.

Enfin, ils demandent une réponse rapide afin que l'entreprise qui sera chargée de la recherche tant attendue des 44 membres d'équipage du sous-marin soit connue.

Source : mdpya.com.ar

salut Olivier

Plus rien a ciré de ce SM (attention je respecte les 44 qui y sont rester mais pas le suivit des mensonges et des renvoies judiciaires" oui mais ce n'est pas moi etc... plus l'attende du foutoir ( on vient on vient pas a... on nous mêmes en rond. deshonneur a celui qui a fait naviguer ce navire sans son rifit obligatoire
Déshonneur a toute leurs marine sans savoir ce qui est des autres navires leurs état de flottabilité et de prendre la mrr et ce qui....dans le futuri.

Mon Coup de GUEULE

salut a tous
après mon coup de

Aussi curieux que cela puisse paraître, l’épave de l’U-576 et celle du Bluefields n’avaient pas été retrouvées depuis… Alors même que l’histoire de ces navires est bien documentée. Encore fallait-il avoir l’idée de les chercher.
Depuis 2008, la NOAA et le Bureau of Ocean Energy Management (BOEM) ont noué un partenariat pour retrouver les navires perdus au cours de la Seconde Guerre Mondiale au large de la Caroline du Nord. Ce n’est qu’en août dernier que l’endroit précis où l’U-576 et le Bluefields coulèrent a été identifié par le navire de recherche Okeanos

Le navire Okeanos Explorer de la National Oceanic and Atmospheric Administration

bon dimanche

Salut Christian,

Je ne m'intéresse qu'au sous-marin et à ce qui y a bien pu lui arriver, pour le reste je m'en fous complètement des hauts gradés et des politiciens véreux argentins

Ces derniers jours, la corvette Ara Robinson a dû quitter la zone de recherche pour aller se mettre à l'abri dans une baie de la côte tellement les vents étaient forts dans la zone dans papa-1 :

https://twitter.com/DaniMColu/status/1000383894590558208

PS: ce serait normalement demain que devrait être annoncé le nom de l'entre privée qui a été choisie pour continuer la recherche !?