Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (1)

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A ce que l'on peut constater ; c'est toujours, à peu près, la même zone que ratisse le "Yantar".
Est-ce que je me tromperais ?
Peut-être a-t-il des infos que nous n'avons pas ?
Amitiés.

Xavier

Voici un article très intéressant sur l'état catastrophique des forces armées argentines...

https://twitter.com/defnoticias/status/965980073860976640

traduction google de l'article :

Citation :

Défense nationale: le débat indispensable

La tragédie de l'ARA San Juan continue d'appeler à la réflexion sur l'état de nos forces armées. Voici l'opinion de Gustavo Gorriz, directeur de DEF (Defonline).

Elena Maria Krawczyk a été le premier officier féminin sur sous-marin de notre Marine et elle a pris ce défi exigeant sachant qu'elle ferait face à une activité risquée, un risque toujours latent dans des professions telles que l'armée, qui traite généralement des situations complexes impliquant des armes et des matières dangereuses. Ce lieutenant de navire est l'un des 44 martyrs qui ont donné de la visibilité à la crise permanente que traverse nos Forces Armées (FF. AA.). Assurément, cette dame, comme tout le monde, a senti que le risque naturel de sa profession avait été augmenté à la limite par des déficiences logistiques et l'usure des équipements et des matériaux utilisés. Ajouté à cela, en outre, les possibilités minimales de fonctionner dans des conditions logiques et les centaines de problèmes qui affligent structurellement nos institutions depuis de nombreuses décennies. La tragédie de l'ARA San Juan a mis sur la table publique le chemin bien connu parcouru quotidiennement par ceux qui ont embrassé la vocation militaire: la constatation que malheureusement tout est suspendu à un fil mince. Les budgets limités et l'ancienneté des moyens existants font savoir intimement à tout le personnel des FF. AA. que la limite du bon sens a été dépassée il y a de nombreuses années.

Pour être juste, il est bon pour les hommes d'admettre que cette situation douloureuse n'est pas imputable à la gestion actuelle du gouvernement, ni à la défense et, encore moins, à la conduite des FF. AA. Il n'y a pas de doute que les généraux, les amiraux et les brigadiers en activité mènent comme ils peuvent et avec beaucoup d'effort une situation qui aurait fait plier qui que ce soit. Nous devrions éviter de qualifier cette situation de «crise», car, par sa définition même, la crise serait une situation extrême mais limitée dans le temps. La négligence des FF. AA., son faible budget et, dans certains cas, son manque d'orientation et de direction professionnelle viennent de nombreuses années en arrière. Inverser cette situation demandera beaucoup de temps et de dévouement.

Cette question a été discutée par DEF à plusieurs reprises, pour l'installer sur l'agenda public et sensibiliser le public aux malheurs annoncés. Aujourd'hui, encore une fois, nous consacrons une grande partie de notre publication à ce problème, et nous mettons à la disposition des lecteurs l'opinion des analystes les plus importants d'Argentine pour nous aider à comprendre en profondeur la situation que nous vivons et la manière de faire face au défi du futur.

La politique considère depuis de nombreuses années la question militaire comme une zone agaçante, pleine de problèmes potentiels, qui génèrent presque toujours une réaction hostile dans la société. En particulier, il ne donne jamais de recettes politiques pour s'occuper des affaires militaires; l'urgence est toujours couverte par les besoins du présent et ceux des FF. AA. sont en attente avant la première urgence. Toujours surgir et gagner les problèmes complexes d'aujourd'hui, que ce soit l'inflation, que ce soit la sécurité des citoyens ou les retraités, que ce soit le transport ou les tarifs ou tout autre élément de l'agenda quotidien qui finissent par prioriser les enjeux à traiter sur le moyen ou long terme. Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour comprendre que la défense est une question vitale pour la République: cela est énoncé dans le préambule de notre Constitution et très clairement spécifié dans la loi respective.

Le degré du manque de défense auquel nous sommes arrivés est sans précédent parmi les pays importants du monde, et l'Argentine l'est, puisqu'elle occupe le huitième plus grand espace territorial de la planète avec 2,8 millions de km2, auxquels s'ajoutent près de 1 million de km2 du secteur antarctique et 3,8 millions de km2 de ses espaces maritimes. Personne n'est inconscient de l'attribution des responsabilités à cette situation à laquelle nous sommes arrivés. Avec l'avènement de la démocratie, il y eut un effort important pour démanteler la puissance militaire, affaiblir son incidence dans les affaires publiques et pour cela, plusieurs mesures efficaces furent prises, comme le démantèlement de l'industrie militaire, la chute abrupte des salaires, l'ajustement et la fermeture des unités et, surtout, un épuisement social qui affecte l'humeur depuis des décennies et, dans de nombreux cas, la permanence des cadres au sein des FF. AA. Contrairement à d'autres pays de la région, 35 ans après le retour bienvenu de la démocratie, ces préventions sont toujours présentes, et de nombreux dirigeants leur font écho depuis des décennies dans leurs relations avec ce secteur fondamental de la République. Plusieurs fois, du point de vue idéologique et politique, le discours, la pression et l'apathie ont été maintenus, et rien n'a été fait pour réaliser une action réparatrice. Les militaires se sont habitués, d'une certaine manière, à être des citoyens de seconde zone, incapables d'agir, de donner leur opinion et d'avoir les ressources minimales nécessaires pour remplir leurs missions spécifiques. Cet état de fait s'est maintenu pendant des années, ce qui a généré une tension interne constante, qui, bien qu'elle ait été partiellement surmontée, maintient les structures militaires en état d'alerte, attendant des réponses sérieuses et définitives à leurs problèmes.

Tout cela n'est pas une nouveauté. Nous ne le disons pas dans cette colonne, mais c'est bien connu et mis en évidence par des analystes internationaux, tels que Juan Manuel Ugarte, qui dans son article "L'Argentine et sa capacité de défense" décrit les opinions des médias spécialisés du monde entier en ce qui concerne nos FF. AA. : « Dans son édition de 2017, le "Military Bilan" examine attentivement la situation en Argentine en soulignant la nécessité de "remplacer un grand nombre de vieilles plates-formes usées et inutilisables", notant "le manque d'investissement dans l'équipement et l'érosion générale des pratiques de maintenance" », et concluant que les forces armées "sont l'ombre de celles qui ont été mises en échec dans une guerre limitée avec le Royaume-Uni en 1982." Pour sa part, UK Defence Journal a réitéré (26 avril 2017) que "après une période de déclin significative des FF. AA. Les Argentins ont cessé d'être une force militaire capable." Pour sa part, l'IDSA hindú a déclaré: "La négligence depuis deux décennies a signifié que les FF. AA. argentines font face à de l'obsolescence en bloc. "

Concrètement, il est facile de faire un diagnostic qui révèle l'état de véritable impasse dans lequel notre pays se trouve, avec le besoin urgent de politiques qui permettent de concevoir des stratégies efficaces dans un monde en constante évolution. Sauf exception honorable, ceux qui ont guidé les destinées de la défense nationale sont venus remplir leur fonction avec une grande ignorance de leurs responsabilités et, dans de nombreuses occasions dans le passé, avec une charge émotionnelle négative envers ceux qui seraient leurs subordonnés. Les militaires mènent une vie en obéissant aux ordres et réclament des ordres clairs et concrets pour pouvoir remplir leur mission; ceux-ci, en général, sont absents. Et ils sont absents non parce qu'ils ne sont pas énoncés dans quelque document, décret ou imposition envers chacune des Forces; Ils sont absents parce que les militaires sont bien conscients que donner une mission consiste à fournir les moyens et les possibilités de les exécuter correctement, ce n'est pas une déclamation vide ou une intention, mais ce sont des moyens, l'exécution et le contrôle des activités organisées, des aspects tels que ils ne sont jamais remplis. Tel est le cas, que nous croyons que si l'on réunissait les 100 généraux, amiraux et brigadiers qui dirigent les FF. AA. avec les responsabilités les plus élevées et on leur demanderait à chacun et de manière individuelle de manifester les cinq responsabilités principales que les Forces ont dans leur ensemble, nous ne trouverions probablement pas l'unité des critères dans ces réponses.

Il devrait être clair que la politique de défense n'est pas une décision arbitraire de l'armée; c'est une responsabilité politique élevée, et les uniformes ne font partie que de cet exercice collectif auquel participent le ministère des Affaires étrangères et l'ensemble du gouvernement. Cette mission, enfin, n'est pas de faire face à la guerre possible, mais d'abord de créer les conditions pour garantir la paix. Cette paix n'est jamais un acte de foi ou de volontarisme, mais, au contraire, elle est le résultat d'un extrême professionnalisme qui décourage toute tentative de la violer.

Du fait de l'érosion généralisée des moyens disponibles et de l'absence de systèmes logistiques pour une maintenance adéquate, il n'est pas seulement nécessaire de jeter un regard minimum sur ceux qui doivent gérer ces ressources dévastées. La plupart des matériaux, armes et véhicules de l'Armée de terre et de l'Armée de l'air datent de la Seconde Guerre mondiale ou ont été développés dans les années 50. S'ils parviennent à les maintenir, c'est grâce à l'habileté et au travail acharné de grands professionnels mais son obsolescence est connue de tous. La Marine a eu plus de chance, car après le conflit des Malouines, elle a eu une rénovation majeure, mais elle a 30 ans de très bas niveaux d'entretien et d'opérabilité, et une formation médiocre et inefficace. Nous devrions tous être honnêtes et nous demander si ces éléments obsolètes servent vraiment à protéger notre nation. Nous pourrions également nous demander si, dans le cas de la maladie d'un enfant, nous serions disposés à utiliser les éléments de chirurgie et de pharmacologie d'il y a 80 ans. Cette comparaison unique nous donnerait une réponse.

Comme si cela ne suffisait pas, le facteur humain est le plus délicat et complexe à récupérer. L'armée n'a pas atteint l'intégration professionnelle minimale selon les normes des pays de la région. Les FF. AA. ont fait de grands efforts pour s'incorporer au rôle qu'ils méritent dans la démocratie, mais ils ont maintenu les stigmates de vastes secteurs sociaux, produit de la décennie dévastatrice des années 70, aujourd'hui encore, 35 ans plus tard, est un compte en suspens à débattre avant toute action à développer.

La perte progressive et constante des cadres des FF. AA., un grand nombre d'entre eux démoralisés par le manque de ressources pour la formation et la considération sociale minimum, ce à quoi on ajoute les salaires plus faibles que toute l'administration, a conduit le secteur à un état de déclin rarement vu. Nous pouvons considérer, à titre d'exemple, qu'il n'y a nulle part en Amérique un lieu qui accepte même l'idée de «double emploi», presque commune dans les forces armées en Argentine, ce qui nous permet de voir jusqu'où va la gravité de la situation. On pourrait ajouter à ce diagnostic pessimiste que nous manquons de réserves, essentielles à tout conflit, et que les conditions de base doivent encore être créées pour pouvoir rejoindre les FF. AA. dans une action conjointe efficace, un sujet qui a été discuté il y a plus de 30 ans, mais qui nécessite plus que de l'énergie et du volontarisme pour être mis en pratique.

Alors que nous traversons ces décennies avec la situation posée, beaucoup d'intellectuels sages et de progressistes éminents posent, à partir de la naïveté ou du discours fallacieux, la question de la nécessité d'avoir ou non des FF. AA. à travers des discutions qui remuent le passé et laissent entre les mains de la magie et de la chance l'avenir que nous léguerons en tant que pays aux générations à venir. À cet égard, il est fréquent de mentionner le Costa Rica et d'autres pays qui ont supprimé leurs FF. AA. de parler d'une question aussi délicate pour un pays comme l'Argentine qui, en raison de sa taille et de sa richesse, ne peut concevoir un développement sérieux sans un niveau de sécurité approprié qui le garantisse. On pourrait alors se demander pourquoi la grande majorité des pays du monde ont des FF. AA. Nous pourrions nous demander, plus précisément, pourquoi le Canada a des FF. AA. efficaces et équipées, en étant allié et partageant la frontière avec les USA. Tout indique qu'il pourrait bien se reposer dans le pays avec le plus gros budget pour la défense du monde, puisque tout conflit qui toucherait le Canada impliquerait les américains. Il est certain que c'est ici que vos amis vous aident et vous accompagnent, mais «seulement à la porte du cimetière» et, le cas échéant, « ils ne sont pas enterrés avec toi ». Continuer à discuter de ces évidences est triste, mais malheureusement elles ne sont pas absentes de l'inconscient collectif national.

La responsabilité de l'État est évidente et incontournable. Nous, les Argentins, avons fait exactement le contraire des nombreuses réalisations que nous avons connues dans le passé. Il y a un peu plus d'un siècle, nous avons contesté l'hégémonie de toute l'Amérique; aujourd'hui le budget de la défense de l'Argentine est de 2900 millions de dollars et cela représente 0,45% de celui des USA (639 100 millions de dollars). Il y a cinquante ans, nous regardions avec mépris les systèmes brésiliens qui visent aujourd'hui à être une puissance mondiale et dont le système de défense progresse de jour en jour dans un effort hégémonique qui dépasse le continent lui-même.

Dans les décisions à venir il ne devrait pas y avoir de demi-mesures et, avant l'éminente série de mesures à adopter après la crise de l'ARA San Juan, il y a des attentes et des espoirs de reprendre un chemin essentiel pour la Nation. Les subordonnés militaires attendent que les réponses qui ont été absentes pendant des décennies arrivent. Paraphrasant en quelque sorte le vieux dicton: «La défense est trop importante pour la laisser entre les mains des militaires», c'est alors le temps de la politique, une réponse sérieuse et responsable. Allez une forte reconnaissance aux FF. AA. et ses commandants, qui travaillent comme ils peuvent, en silence, dans des carences endémiques temporelles constantes. Il y a aussi quelques prières sincères pour les marins perdus en haute mer et un profond désir que j'espère qu'ils seront les derniers martyrs de cette situation malheureuse. Que la République recouvre, espérons-le, le contrôle réel de ses cieux, de sa mer et de ses terres, avant qu'il ne soit définitivement trop tard.

Source : defonline.com.ar

Dernière position du Yantar :

https://twitter.com/Submarineering/status/966046445378863104

Suivi du Yantar depuis plus d'un mois :

https://twitter.com/MikeChillit/status/966148145221656576

https://twitter.com/argencuba2/status/966162362481995777

traduction google de l'article :

Citation :

L'ARA San Juan n'apparaît pas mais la Marine convoque de nouveaux sous-mariniers (20.02.2018)

Avec un sous-marin qui a disparu depuis plus de trois mois, 44 familles restées sans réponse sur l'endroit où se trouve leurs parents et un pays tout entier qui se demande ce qui est arrivé à l'ARA San Juan, maintenant la Marine Argentine a ouvert un appel à ceux qui veulent être les prochains sous-mariniers, " l'inscription est ouverte pour les cours de Submariner « , dit le communiqué, cependant, faut voir ceux qui vont oser vouloir être les prochains spécialistes dans le secteur, dans un pays où il n'existe actuellement pas de sous-marins opérationnels et même, il n'y a pas certitude si l'ARA San Juan était dans des conditions optimales pour naviguer.

Le 15 Novembre Disparu 44 équipage à bord dans les eaux de l'Atlantique Sud, le sous-marin ARA San Juan est donc une question sensible et en même temps triste dans le pays, mais surtout, impliqué dans de nombreuses questions, plus: sans réponse.

Disparu le 15 novembre avec 44 membres de l'équipage à bord dans des eaux de l'Atlantique Sud, le sous-marin ARA San Juan est alors un sujet sensible et à la fois triste dans le pays, mais surtout, entouré de beaucoup questions dont la majorité sont sans réponse.

Cependant, bien qu'il y ait 44 familles qui attendent de savoir où sont leurs parents et ce qui est réellement arrivé au San Juan, l'Armada Argentina (la marine argentine) a publié sur son portail web un communiqué quelque peu inhabituelle: les inscriptions pour être sous-marinier sont ouvertes. Oui, un appel peu tentante pour beaucoup, qui doutent même que l'ARA San Juan était dans des conditions optimales pour naviguer.

"L'inscription est ouverte pour les cours de sous-marinier, de plongée tactique et de plongée de sauvetage", dit le titre du communiqué publié sur le web: http://gacetamarinera.com.ar accompagné d'une image avec quatre plongeurs dans la mer argentine.

"L'Ecole des sous-marins et de la plongée informe que l'enregistrement est ouvert pour la période 2019 avec différentes alternatives pour les officiers et les sous-officiers. Les personnes intéressées doivent avoir le grade de Marine Guard la première année au grade de lieutenant de frégate au cours de la troisième année d'ancienneté au début du cours; ou Cabo Segundo dans la première année à Cabo Primero dans la deuxième année d'ancienneté au début du cours ".

Parmi les exigences établies pour être sous-mariniers de la Marine argentine, c'est de réussir les «tests physiques, tant terrestres que aquatiques» et ainsi commencer à suivre le cours en 2019.

Le cas inhabituel est rien, mais le pays a vu disparaitre 44 membres d'équipage qui se trouvaient à l'intérieur d'un sous-marin, que ni même l'armée elle même ne peut répondre avec solidité sur ce qui est arrivé pour qu'il disparaisse, mais en outre, la Marine Argentine ne dispose pas de sous-marins opérationnel. Sources des AA qui ont demandé de garder leur identité ont dit que c'était « une folie » de convoquer à un cours des sous-mariniers quand « il n'y aura pas de sous-marins ... Le Santa Cruz ne quittera pas le quai avant 202 ... Si il sort ... Et le Salta est hors service parce qu'il est obsolète », dit-il.

Enrique Balbi, le porte-parole de la Marine s'est exprimé à la table de Mirtha Legrand et a raconté les dernières nouvelles du sous-marin ARA San Juan, porté disparu le 11 novembre 2015.

"Ce qui est arrivé est toute conjecture. Ce qui est vraiment connu, a été confirmé par deux sources internationales, était les deux anomalies hydroacoustiques. Il y a eu beaucoup d'énergie libérée en peu de temps. Les analystes acoustiques ont analysé qu'il pourrait y avoir eu un effondrement du sous-marin par la pression ", a déclaré Balbi.

"Mais j'étais capable de naviguer?" Insista Legrand, à qui il répondit: "Il y a deux ans et demi j'étais dans un état opérationnel. Cette année était la dixième navigation, et il naviguait depuis 53 jours ", a-t-il dit.

L'un des navires qui cherchait l'ARA San Juan a dû être retiré

La Marine a dû retirer le destroyer ARA Sarandí de la zone de recherche du sous-marin ARA San Juan, pour le destiner au pistage d'un voilier italien qui s'est perdu depuis deux jours dans la mer argentine.

Ce voilier est le Crilu, qui est parti le 3 Février du port de Ushuaia vers le Cap-Vert, en Afrique et dont on a perdu le contact environ à 1600 kilomètres de la côte de l'Argentine, à la hauteur de Puerto Deseado.

Comme il naviguait dans la zone de compétence assignée par un accord international à la marine argentine, la marine devait assigner à sa recherche le navire le plus proche.

Son retour dans la zone de recherche a été l'une des revendications des proches de l'équipage des sous-marins reçus la semaine dernière à la Casa Rosada par le président Mauricio Macri.

Source : argencuba.wordpress.com

https://twitter.com/labrujula24/status/966251428468572166

traduction google de l'article :

Citation :

Lettre émouvante de la sœur d'un membre d'équipage d'ARA San Juan (21.02.2018)

Après trois mois de la disparition du sous-marin ARA San Juan dans les eaux au sud de notre pays. Oscar Vallejos, était l'un des sous-mariniers qui était à bord du San Juan, et depuis Mar del Plata sa sœur Malvinas a pris un crayon et du papier et elle a écrit ce qui lui dicte son cœur.

"Aujourd'hui est un autre mois sans mon frère, un autre mois de tristesse, d'incertitude, de colère, de bagarre, d'impuissance, un peu de tout les sentiments mélangés, tous les sentiments à fleur de peau".

"Ma vie s'est arrêtée le 15 novembre 2017." "Le bonheur est très loin de ma vie puisque tu n'es plus là. J'essaie de te chercher dans mes rêves, mais même alors je ne peux pas te voir. Comme je voudrais retourner en arrière dans le temps, ou que tout ceci soit un maudit cauchemar. Comme je voudrais te dire combien je t'aime, te serrer et ne plus jamais te laisser partir."

"En tant qu'homme, je peux dire, un grand père, un mari, un frère et un fils; une grande personne, tu es géant Oscar. Je me souviens toujours de toi avec ce sourire radieux. Tu as toujours aimé ce que tu fais, tu as toujours aimé la mer et ta profession, tu es un grand professionnel de cela il n'y a pas doute ".

«Chaque jour, je passe mon temps à réfléchir comment aller te chercher, comme te sortir, comme te ramener. Comment faire pour que tout cela prenne fin. Je suis fier de toi, je l'ai toujours été. Toi le frère géant, tu es un être incroyable. Je me sens perdue, sans direction, sans vie, sans désir. Je tire de la force d'où je n'ai pas à rester ferme dans la lutte, dans la vérité et dans la justice. Chaque jour, je me demande pourquoi vous? Pourquoi? Parfois, je ne comprends pas le destin ou la vie, pourquoi les choses se passent-elles, parce que ça frappe si fort. C'est un grand combat dans mon cœur, dans ma tête. "

"Tu ne mérites pas ça. Dans cette navigation, je me sentais si proche d'autres parents, mais la mer est si grande, et je suis devenue vide, sans réponse et sans toi. Je ne vais pas t'abandonner, ou arrêter de me battre comme un lion pour toi, mon frère, parce que je sais que tu ferais la même chose pour moi.

"Tu es mon grand frère. Mon petit frère. Je désire que tu reviennes, ma vie sans toi n'est plus la vie. Je demande à Dieu chaque jour que tu reviennes. Même si ça me montre pas où tu es. Où es-tu frère? Donnez-moi un signal, juste un. En un clin d'œil, trois mois horribles ont passé, et nous attendons encore et exigeons la vérité. Et nous ne pensons pas à baisser les bras pour quoi que ce soit dans le monde. Ils ne pourront pas le faire avec nous. "

"Tu es un grand combattant, génial. Je t'aime de toute mon âme, sans commencement ni fin. Pour toi et avec toi toujours. En attendant que tu reviennes! Ta plus jeune sœur Malvinas Vallejos. "

Sans aucun doute, une lettre émouvante de la sœur d'un membre de l'équipage de l'ARA San Juan.

Source : labrujula24.com

Bonjour Olivier.

Merci pour tous ces documents, tous très intéressants sur le fond, mais qui me laissent une curieuse impression de malaise.
Quelle inconscience, ou quelle absence de réalisme, face à la réalité.
Quel mépris de la vie, aussi...
Concernant la route du "Yantar" ; je constate qu'il y a, à certains endroits, des passages "très serrés", d'est en ouest, ou d'ouest en est, comme si l'on avait voulu insister.
Les fameux canyons ?
A suivre...
Amitiés.

Xavier

position du Yantar :

https://twitter.com/MikeChillit/status/966315165229645824

Ce sera donc la guerre entre les chasseurs de trésors...

https://twitter.com/ArgentinaHoyRDN/status/966376133490069504

traduction google de l'article :

Citation :

Sous-marin ARA San Juan:  ils suspendent les appels d'offres pour la recherche (21.02.2018)

C'est la décision du ministère de la Défense qui donne la priorité pour l'instant à l'offre d'une récompense. Les membres des familles sont bouleversés .

Bien que l'ouverture de l'appel d'offres n'ait jamais été annoncée officiellement, le ministère de la Défense avait déjà commencé à recevoir des propositions d'entreprises privées pour poursuivre la recherche du sous-marin ARA San Juan en mer. Il y en a eu au moins neuf, pour la plupart des Américains et avec des budgets compris entre 3 et 5 millions de dollars.

Cependant, pour le moment, les dossiers avec les projets seront archivés. C'est parce que le portefeuille dirigé par Oscar Aguad a décidé de donner la priorité à l'offre d'une récompense pour celui qui réussira à trouver le sous-marin disparu le 15 novembre.

Le changement de stratégie a été communiqué ce matin aux proches des 44 membres d'équipage qui attendent chaque jour des nouvelles de la recherche sur la base navale de Mar del Plata. Comme cela leur a été expliqué, la tenue d'une offre et d'une récompense en même temps est «incompatible».

«C'est une chose ou l'autre, si quelqu'un remporte l'appel d'offres, il peut arriver juste pour jeter une bouée et prendre 4 millions de dollars.» Aucune autre entreprise ne risquera de venir chercher sans avoir la certitude qu'elle sera facturée quand il y aura un autre qui peut arriver à recevoir des millions pour mouiller une bouée. A moins que personne ne se présente pour la récompense, l'appel d'offres est suspendu, a expliqué un représentant de la Marine aux parents, qui a précisé que la demande de sa force est l'offre », bien que la décision finale soit prise par le ministère.

Comme Clarín a pu le savoir, la nouvelle fut accueillie avec malaise par une grande partie des membres des familles qui se trouvent à Mar del Plata, ceux qui réclamaient utiliser la récompense comme mesure temporaire jusqu'à la clôture du contrat en faisant une offre auprès d'un particulier. Autrement dit, gardez les deux stratégies actives en même temps.

Jusqu'à présent, seulement deux entreprises étaient intéressées à la recherche du San Juan pour la récompense. Le plus concret est l'Infini de l'océan nord-américain, qui a facilité le robot utilisé par les navires militaires américains pendant les premières semaines de l'opération. Ocean Infinity, qui dispose d'une technologie de pointe, a déjà trouvé des trésors marins et recherche maintenant l'avion disparu du vol MH370 de Malaysia Airlines. Le problème est qu'il pourrait bien venir à la mi-année dans l'Atlantique Sud et le navire de recherche russe Yantar, qui est le seul encore opérationnel avec capacité de chercher jusqu'à 1.000 mètres sous eau, abandonnerait la zone dans les premières semaines d'avril.

Selon ce qui a pénétré, "il n'y a pas de limite de temps" pour obtenir la récompense et ouvrir officiellement l'offre, bien que le retrait du Yantar et le manque d'intérêt à chercher à leurs propres risques pourraient accélérer le processus.

Source : tiempodesanjuan.com

suivi du Yantar :

https://twitter.com/MikeChillit/status/966410844216156160

https://twitter.com/EJDiarioDigital/status/966553445984604161

traduction google de l'article :

Citation :

Les députés de la PJ ont rencontré des membres des familles de l'équipage de Ara San Juan (22.02.2018)

Les députés du bloc Justicialista se sont rencontrés hier avec des proches de l'équipage de l'ARA San Juan dont on a perdu le contact le mercredi 15 novembre avec 44 personnes à bord. Dans le conclave, ils ont convenu de tenir, le 27 de ce mois, une réunion prolongée à la Casa de Piedra, où les parents présenteront tous les rapports et les dernières nouvelles fournies par l'État argentin.

Les membres des familles ont rencontré les députés Luis Cabana, Alejandra Cejas, Liliana Fellner et Maria Cristina Solis, qui ont écouté les préoccupations et les plaintes faites par par chacun des parents de l'équipage de huit sous-mariniers disparu avec le navire argentin.

Il est à noter que l'année dernière et quelques jours après la nouvelle que le navire avait été perdu et que la recherche avait commencé avec l'aide internationale, le Bloc Justicialista a réussi à faire approuver par la Chambre des Députés de Jujeña un projet de déclaration qui incitait au gouvernement national à redoubler les efforts pour trouver le sous-marin et son équipage, ainsi que pour permettre un processus d'enquête transparent et agile qui aide à trouver la vérité sur ce qui s'est passé.

Depuis le banc a entamé un accompagnement envers les proches des sous-mariniers de Jujuy à partir du même moment que l'on a su que le navire était perdu. "Ils ont décidé de venir nous dire quelle était la situation actuelle sur la base des recherches effectuées et des hypothèses qui ont été traitées", a déclaré la vice-présidente Alejandra Cejas.

Dans le même temps, il a commenté qu'ils leur ont également demandé de négocier avec le gouvernement national l'ouverture de l'enquête et de fournir plus d'informations sur ce qui se serait passé avec l'ARA San Juan.

Le dénominateur commun de cette réunion était l'espoir manifesté par les proches de l'équipage du sous-marin de trouver la vérité et d'obtenir des éclaircissements sur ce qui s'est vraiment passé avec le sous-marin.

À son tour, Cabana a indiqué: «Pour notre bloc, il est important de recevoir vos préoccupations et de vous transmettre que nous sommes à vos côtés et que nous allons faire tous les efforts qui sont à notre portée pour que le gouvernement national continue le processus d'enquête et de cette manières on donne les réponses que vous cherchez. "

Pour sa part, M. Fellner a ajouté: "bien sûr, ils maintiennent l'espoir et l'illusion que leurs proches apparaissent, et pour cela ils ont aussi besoin de réponses et que le gouvernement national leur donne toutes les informations sur la recherche. "

"L'Etat national doit répondre aux proches des disparus et à toute la population argentine", a-t-il déclaré.

La réunion pour socialiser toutes les informations détenues par les familles des sous-mariniers de Jujuy se matérialisera le 27 du mois à partir de 10 dans la salle "Marcos Paz" de la législature provinciale.

Source : eljujeño.com.ar

Bonjour Olivier.

Ils amusent la galerie (en l'occurence, les familles) ; ce qui démontre bien, leur impuissance.
Bref, rien de bien nouveau...
Merci pour ces dernières nouvelles.
Amitiés.

Xavier

@Xavier MONEL

Bonjour Xavier,

Oui, il n'y a rien de nouveau sauf que le gouvernement argentin a dit clairement qu'il ne ferait pas appel à une firme privée par appel d'offres, seule sera en vigueur la récompense de 4,5 millions de dollars à celui qui le retrouvera

Pour le reste, le Yantar continue les recherches ainsi qu'un destroyer.

Par contre l'aviso ARA Islas Malvinas, qui aurait dû être de retour sur zone (avec son ROV russe) depuis une semaine, est toujours à quai, a-t-il des problèmes ?

Et le navire de recherche "Victor Angelescu" est toujours à Buenos Aires mais devrait revenir prochainement.

Le navire de recherche VICTOR ANGELESCU de l'Institut National de recherche et du développement de la pêche (INIDEP) a quitté Buenos Aires, il y a quelques minutes, en direction de la zone de recherche du sous-marin 

https://twitter.com/juanmab/status/966660458219483136

Un des fameux "voyants" publie ses photos en live sur twitter depuis le destroyer ARA Sarandi

Citation :

Très bon matin les gens!!!!!!. Alejandro Garcia, vous salue, l'un des voyants qui se lancent sur le destroyer ARA Sarandí à la recherche du sous-marin Ara San Juan, le jour 09/02/18 entre demain vendredi 23 et mercredi 28 mai serait à nouveau.

https://twitter.com/alejandroelguia/status/966679615807852544

https://twitter.com/alejandroelguia/status/966523905501474816

voici sa présentation sur https://twitter.com/alejandroelguia :

Citation :

Je suis thérapeute en sciences spirituelles, je pratique l'astrologie, et je compte sur ma chaîne youtube que j'utilise pour la diffusion intitulée: connexion spirituelle ...