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Auteur | Message |
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René Amiral
Nombre de messages : 7390 Age : 65 Localisation : Trazegnies Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Electriciens de quart Jeu 8 Nov 2012 - 20:31 | |
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| | | titian Amiral de flottille
Nombre de messages : 1000 Age : 71 Localisation : quenast Date d'inscription : 23/09/2012
| Sujet: Re: Electriciens de quart Jeu 8 Nov 2012 - 20:52 | |
| 1-Appareillage - février 1972
Le générateur réparé arrive sur le quai à hauteur de la grue. Avec des câbles et des manilles , il est amarré , et pendouille au crochet de la grue. Puis il monte dans les airs on le descend dans la cale jusqu'à hauteur de la porte qui donne sur la coursive centrale. Les mécanos l'amarrent à une poutrelle avec poulie et chaînes et lui font traverser la coursive centrale. Puis il retrouve la salle des machines et est descendu sur l'avant de son diesel . Le lendemain , les mécanos l'ont accouplé au moteur. Et nous , on lui connecte ses câbles. Puis on le teste. Il fonctionne. La Logistique a fait du bon travail. Pour plus de sécurité , on le met à l'endurance. Pendant un temps , quelques jours , il prendra en charge tous les systèmes du bord.
Cela fait de longs mois que la Godasse est à quai. Il est décidé qu'elle fera un petit trip pour lui faire des essais et .....amariner l'équipage. Il y a beaucoup de bleus à bord , j'en suis . Le lendemain matin , rassemblement sur le pont-héli en tenue n°2. Le cox'n fait l'appel...puis demi-tour fait son rapport au Second . Le bruit d'un diesel attire les regards de ceux qui sont à bâbord. Le MIER défile et va vers l'avant. Le cox'n refait demi-tour et annonce : " Tout l'équipage ! Postes de manoeuvres ! " et salue : "Rompez les rangs ! " Tout le monde rend le salut. Un autre diesel se fait entendre. Le BIJ se met en attente à l'arrière.
Mon poste de manoeuvre d'après le tableau de bord de la coursive centrale est au cabestan sur ce qu'on appelle la plage arrière et je suis l'électricien de quart de la bordée jaune...Avant de rejoindre mon poste , je dois descendre par l'échelle qui est près du motor-boat , et contrairement aux autres qui s'en vont déjà vers l'arrière , je dois prendre la coursive transversale jusqu'à la large échelle de la coursive centrale. Parcourir toute la coursive arrière jusqu'au steering gear pour starter la pompe hydraulique du cabestan.
Puis le retour...Près du steering gear , dans la cloison de la coursive arrière, il y a un trou d'homme. Une écoutille ronde qui pendouille de travers. Un problème avec les charnières qui sont tordues ou qui ont du jeu. Elle donne sur la plage arrière mais , là , à l'extérieur , elle est surplombée par un caisson et un touret. Donc, il faut ramper à quatre pattes sur la plage arrière afin d'éviter de se cogner la tête ou de s'arracher le dos , avant de se redresser . Je n'ai jamais utiliser ce trou d'homme. En l'ouvrant , le portillon pourrait sortir de ses gonds et tomber. Donc je refais le parcours en sens inverse. Toute la coursive arrière , la large échelle de la coursive centrale puis je sors sur le pont et je vais vers l'arrière par tribord. Quand j'arrive , ils sont cinq qui ont déjà larguer le spring ( la garde-montante ) Il y a le 1MC cannonier , deux matelots-artilleurs et deux matelots de pont .Tous sont flamands. Il y a un matelot-artilleur qui rigole en me voyant et en s'adressant au chef. Tout de suite , je l'aime pas celui-là. Je devine que c'est un faux-cul , une balance....Je dis au chef que j'ai dû d'abord aller au steering gear , démarrer la pompe. Il me répond : "Ja...Je sais ..J'ai entendu le bruit. Il faut essayer le cabestan..." en me le montrant du doigt. J'arrive près du petit volant hydraulique et je lui fait plusieurs tours en grand. Le cabestan se met à tourner à fond la caisse dans un sens avec son bruit de rou-rou-rou. Le chef me dit : " Zachtje aan!...Doucement..!.". C'est la première fois qu'on est au postes de manoeuvre il faut que je m'habitue. La balance me regarde comme si j'étais un taré et dis quelque chose aux autres qui rigolent. J'ai entendu , "woule kop", dans ce qu'il a dit. Première fois depuis que je suis dans la FN que j'ai à faire à un cas de xénophobie dont je suis la cible. Le chef-cannonier , soit il a pas entendu , soit çà lui convient aussi mais il ne fait pas de remarque au flamingant. Je pense en moi-même : " Toi , man, avec tes copains , vous aller tirer sur les amarres seuls , comptez pas sur moi pour un coup de main. Cette année-là....1972. Les étudiants wallons et flamands se bagarrent encore à Louvain et il y a encore la rage sur les Fourons. Fatalement , çà déteint sur la Godasse. A bord , j'ai beaucoup de flamands comme copains et des chefs aussi. Les 2 mécanos qui seront de quart aux machines avec moi durant des mois , ils sont du Limbourg profond , tout au nord du Limbourg . Ils ne pètent pas un mot de français mais ils seront toujours sympas. Il n'y a que ce matelot-artilleur qui me pourri les postes de manoeuvre.
Je donne plusieurs tours au volant , le cabestan tourne dans l'autre sens plus lentement : rouuu-rouuu-rouuu ! Il ne faut pas casser le matériel déjà. Puis je dis au chef : "Cà va , chef... Le winch est stand-by." Le BIJ s'est rapproché pour prendre la remorque avec une gaffe. Le chef dit à un des matelots d'informer la passerelle. Celui-là pousse sur le bouton de l'interphone et en détachant les syllabes , il gueule : " ACH-TER -DEK ...DIE-NE.. SLIJ -PER ..BIJ..IS...VA-AST ...!" Cà fait comme un écho sur l'eau. Tchâle ! On doit l'entendre jusqu'à Cedra ...et au-delà , dans la ville. Le haut-parleur annonce en retour : " Achterdek ! alles lossen !" Les matelots font signe à ceux qui sont sur le quai. La traversière et l'amarre de pointe tombent à l'eau. Les matelots se mouillent en les ramenant à bord . Je n'ai rien à faire lors des appareillages. Juste rester là pour le cas où.... Aux amarrages , déhaler le bac juste un peu puis prendre le slack dans les amarres avec le cabestan. C'est pas tuant... Le BIJ et le MIER déhalent la Godasse qui s'écarte du quai. Les hélices de celle-ci brassent les eaux noires . Dans l'avant-port , les deux petits remorqueurs larguent et s'en retournent vers Cedra.
Le haut-parleur appelle : " Alignement à bâbord ! " La Godasse se met en route à 7 noeuds entre les estacades. On arrive à la barre , la houle est peut-être de force 2. La proue plonge quand même et la Godasse se met à rouler bord sur bord. Le sournois sait que je suis un bleu et me regarde en se marrant en espérant que je sois malade. Il attendra longtemps ! J'ai fait de la voile en haute mer , chaque année , depuis mes 7 ans , en vacances en Bretagne...le pays de ma mère. Mal de mer , connais pas. Et j'aime les grands vents et le gros temps. Le haut-parleur appelle : " Rompez des postes de manoeuvres ! Bordée jaune de quart ! " Le chef dit aux matelots de ranger les amarres au rope store. Un rampe à quatre-pattes et se retourne le cul vers le trou d'homme où il descend , les autres lui passent les amarres. Je demande au chef d'aller éteindre la pompe. Puis , bordée jaune , je suis de quart. ...Il me fait oui de la tête, en pensant peut-être que je n'en ai pas fait lourd... Je remonte sur le pont et je refais le grand tour. Je prends mon temps pour parcourir la coursive arrière qui bouge d'un bord à l'autre et j'arrive au steering gear. Les matelots me regardent éteindre la pompe , ils ne pètent pas un mot. Moi , pas un bye , rien. Le woulekop s'en va au control booth remplacer le chef Crol. Ambiance...
Plusieurs mois plus tard , en novembre , on était au Steen , à Anvers. Aux postes de manoeuvre pour quitter , j'ai une grosse lèvre et la pommette gauche bleue. Coincidence , le matelot-artilleur a un sparadrap sur l'arcade sourcilière droite et l'oeil bleuâtre et à moitié fermé. Les autres matelots viennent d'embarquer , c'est tous des bleus. Le chef-canonnier nous appelle tous les deux et nous demande avec une grande envie de nous mettre au rapport : " Vous vous êtes battus entre-vous?". Je lui dis : "Non , chef! " La veille , je me suis bagarré avec le portier d'un bar. J'y ai laisser des plumes mais le portier doit avoir une grosse lèvre aussi. Et l'autre dit : "Nie ,chief !" Il s'était bagarré avec une bande de jeunes la veille , 4 points de suture.... "Eh bin ! Vous deux , les anciens , vous n'êtes pas un exemple pour les autres ! " Le matelot-artilleur et moi , on se regarde et il doit penser en flamand ce que je pense en français. " On ne va pas se laisser cogner sans rien faire ! " Quand même pas... Le chef n'a pas insisté. Mais depuis ce jour-là , le matelot-artilleur a cessé de m'embêter....
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| | | MIKE Amiral
Nombre de messages : 3012 Localisation : bruxelles Date d'inscription : 24/09/2010
| Sujet: Re: Electriciens de quart Ven 9 Nov 2012 - 10:05 | |
| SALUT TITIAN ton anecdote refléte parfaitement l'ambiance de cette époque "woule kop" expression employée par certains la plupart des flamands étaient assez sympas mais pas tous les lendemains de sortie étaient sparadratés tu aurais du suivre les "cours" confidentiels de l'ancien para esr qui expliquait quelques astuces de bagarre bien utiles et l'art de travailler en équipe pour se dégager d'une mauvaise situation bien utile avec richard on a été de bons éléves, il est a noter qu'on était souvent "cherché" par le fait du port de notre uniforme tombé dans la coursive évite toute explication surtout quant c'est un mataf qui était pas loin de la crise de boisson qui a eu un geste malheureux personne ne se plaint mais ils essayaient de savoir il faut dire que la il y avait une solidarité dans le silence hé oui il y avait quelques tiraillements avec des flamingants tout n'était pas aussi rose que certains bisounours veulent le faire croire par contre sur les autres navires avec moins d'équipage d'aprés des potes il n"y avait pas de problémes |
| | | titian Amiral de flottille
Nombre de messages : 1000 Age : 71 Localisation : quenast Date d'inscription : 23/09/2012
| Sujet: Re: Electriciens de quart Ven 9 Nov 2012 - 18:45 | |
| 2-En mer...
Je suis de quart jusqu'à midi et le premier jour en mer le personnel de quart n'a pas le repos de l'après-midi , on est au service des chefs de département mais le chef Crol m'annonce qu'il y aura un exercice. Après le repas , tous les électriciens sauf le 1MAT Dirk qui est de quart , on attend au workshop electric... A 14h00 , le klaxon d'alerte retentit 21x Reuh ! ....Reuh !... Reuh !.... Le haut-parleur annonce : " Pour exercice...Abandon ship ! " C'est l'embouteillage auprès du caisson où sont rangés les gilets de sauvetage. Mon poste d'abandon est à bâbord , au milieu , près des 2 containers de dinghies qui sont sur l'avant de la vedette. Je fais comme les sous-offs qui mettent leur pantalon dans les chaussettes. Ce sont des "anciens "....Je les imite. La Godasse continue à rouler bord sur bord. Le vent est froid. Un jeune lieutenant se présente et fait l'appel. Je l'avais jamais vu auparavant. Peut-être un COR ? Tout frais émoulu de l'école . Mais il fait la leçon aux sous-offs qui doivent avoir 10 , 15 ans de service. " Je vois que vous avez mis vos pantalons dans les chaussettes , c'est bien. Mais je vous rappelle les consignes : avant de sauter et monter sur le dinghy tout le monde doit se débarrasser des chaussures , montres , bracelets , colliers et bagues , de tout ce qui pourrait piquer ou couper les boudins du dinghy. Sauter à l'eau en repliant une jambe devant l'autre. Il se peut que le dinghy en se gonflant soit sur le côté. Il faut le redresser en se tenant debout sur un bord et en attrapant le bord du -dessus et se laisser aller en arrière. Les premiers arrivés feront tout pour amarrés les dinghies entre-eux le plus rapidement possible. Ensuite le premier à monter dans le dinghy doit écoper l'eau qu'il pourrait y avoir à l'intérieur avant de laisser monter les autres. Il y a une écope et une éponge dans le sac. Le plus gradé sera le chef à bord et répartira les tâches et gèrera le sac avec le matériel de secours . En cas de vue sur un navire , de jour ou de nuit , tirez les 3 fusées rouges , une toute les minutes. Des questions ? " Un des matelots demande au lieutenant si on fera un exercice réel , un jour , et il répond : " Non , Il fait trop froid ..." Sur tout mon temps dans la marine , je n'ai jamais fait d'exercice réel en mer ou en piscine avec plongeon et monter à bord d'un dinghy et , je n'ai jamais vu , à l'époque , que l'on en faisait sur les autres bateaux. Le lieutenant attend quelque peu mais personne n'a d'autre question... Puis il termine en disant : "Voilà , si nous faisons naufrage , je vous souhaite bonne chance !" Et il s'en va vers l' autre groupe , de l'autre côté de la vedette. Cette vedette... Il faut la mettre à l'eau avec la grue. Cà prend du temps et il faudrait que la grue aie encore du jus. En cas d'urgence , je pense qu'on pourrait seulement larguer les élingues et attendre que la Godasse coule...La vedette flottera alors , peut-être , mais çà resterait aléatoire... Attendre... Le temps que le lieutenant fasse le tour de tous les groupes et les haut-parleurs annoncent la fin de l'exercice. Il est 15h00. L'heure du break , un quart d'heure. Je vais à la cafet'. Le boulanger fait des petits gâteaux pour le break. Je fais la file au percolateur pour le café. Sur la tablette du passe-plat , il y a des plateaux avec des morceaux de pâtisseries. Cà ressemble à du fard breton mais sans les pruneaux. C'est très bon ! Parfois , les autres jours en mer , c'est des choux à la crème ou des tartelettes de riz ou au sucre. Et il n'y a pas beaucoup de monde . On est une dizaine seulement. Déjà , à midi , il y avait beaucoup de malades, à cause du roulis. Cà en laisse plus pour le gourmand que je suis , j'en avale 2 portions ! Après le break , le chef Crol nous donne un job , à Hubert et moi. . Tout le monde utilise les lampes portables de secours qu'il y a dans les coursives. Elles sont amovibles de leur support qui est aussi le chargeur. Et la plupart d'entre-elles n'ont plus qu'une petite lueur jaunâtre .Elles n'ont pas le temps de se recharger .On doit leur mettre un fil plombé pour empêcher qu'on les utilise. On ne se dépêche pas . Je passe le fil métallique en reliant le support et la lampe et Hubert écrase le plomb avec une pince. Comme çà , jusqu'à 17h00.... Après , on va à la cantine. Pas beaucoup de monde non plus... J'ai monté de quart jusqu'à midi. Ce qui fait que je suis à nouveau de quart de 18h00 à 20H00. A 17h30 , les haut-parleurs annoncent : " Repas du soir , quart montant " Des sardines sur des feuilles de salade. Avec du pain. Je prends mon quart au control booth , en me disant , que çà va être paisible. Le roulis de la Godasse s'est quelque peu atténué. Vers 19h00 , les haut-parleurs appellent : "Poste d'ancrage !" Tchâle ! C'est l'électricien de quart qui doit y aller...Et je suis de quart...
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| | | titian Amiral de flottille
Nombre de messages : 1000 Age : 71 Localisation : quenast Date d'inscription : 23/09/2012
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 15:29 | |
| 3-A l'ancre
Le chef Crol ne tarde pas à me remplacer . Il a déjà starter la pompe hydraulique du cabestan. Je file à l'arrière , au poste 1 X 12BB , pour mon caban et les gants en laine. Et je vais sur le pont à l'avant.
Le vent y semble plus fort et plus froid.
Le boots est là , avec le 1mat Debuck et 2 autres matelots de pont , un troisième est à l'interphone. Le boots prépare une ligne avec un flotteur en bois peint en jaune et rouge. Un des matelots l'aide à démêler la ligne. Le 1mat Debuck détoure la coupole du-dessus du cabestan pour libérer la poupée et vérifie avec le grand volant si le frein est bien serré. La Godasse avance à petite vitesse. Il commence à faire nuit. Je demande au boots où on est ? Il me dit : " Sur le Westhinder."
On est à 30 km dans l'Ouest d'Ostende. Le boots et le 1mat Debuck s'occupe du stopper , une grosse manille qui traverse une maille et enchaînée à un organeau. Puis Debuck retourne près du frein. La Godasse arrive sur son point d'ancrage et le haut-parleur donne : "Larguez !" Un des matelots lance la bouée et le 1mat Debuck ouvre le frein. RAAAAAAAAKK- BLANG BLANG BLANG.... L'ancre plonge entraînant la chaîne. Un nuage de poussières de rouille la recouvre. Je vois défiler quelques mailles avec un peu de peinture blanche dessus. "Un sur le pont !" gueule le boots . Il se tient au bastingage surplombant l'écubier , en même temps il indique l'angle de la chaîne avec son bras à la passerelle. Le matelot répète dans l'interphone : " Een op het dek ! " Les marqueurs du deuxième maillon défilent, on ne les voit presque plus. " Deux sur le pont ! " " Twee op het dek ! " répète le matelot. La chaîne ralentit et les marqueurs du 3ème maillon , quelques traces blanches , défilent lentement. "Trois à l'eau ! gueule le boots . "Serrez le frein ! " " Drie in het water - De rem is vast! " ( Mon flamand n'est peut-être pas exact mais j'essaie de me rappeler...) Le 1mat Debuck tourne le volant du frein et le force. C'est un costaud...Il n'y aura que lui qui pourra le désserrer... Puis , on attends... La passerelle laisse la Godasse tirer sur sa chaîne , juste pour voir si l'ancre ne ripe pas. Et après un temps , on amarre comme çà. On remet le stopper sur la chaîne. Un matelot reste de quart sur le pont à l'avant. Pour se mettre à l'ancre , finalement , je suis juste là , stand-by , pour le cas où... Je descends par l'écoutille. Le panneau électrique de la pompe est près de l'échelle. Je l'éteins et je retourne au control booth.
Quand j'y arrive le quart montant est déjà là. Il est presqu 20h00 et je serai à nouveau de quart à 04h00 du mat. Le quart 4 -8 est celui que j'aime pas . Il faut se lever tôt , puis à 08h00 , avaler le p'tit dèj en vitesse. Ensuite le rassemblement sur le pont-héli puis les corvées de propreté puis à disposition du chef , etc.... J'aime mieux le quart minuit - 04h00. Au moins là , on me fiche la paix ... excepté le chef Bertje et ses croque-monsieurs...
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| | | René Amiral
Nombre de messages : 7390 Age : 65 Localisation : Trazegnies Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 16:03 | |
| Salut titian, Je dis BRAVO, ceux qui ont connu la vie à bord, se retrouve vraiment (très réaliste et sans histoire fantésiste) |
| | | titian Amiral de flottille
Nombre de messages : 1000 Age : 71 Localisation : quenast Date d'inscription : 23/09/2012
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 20:01 | |
| Salut a tous, TITIAN , le stopper de la chaine d'ancre comme tu dis, celà se nomme la bosse de la chaine d'ancre! si mes souvenirs sont bons |
| | | titian Amiral de flottille
Nombre de messages : 1000 Age : 71 Localisation : quenast Date d'inscription : 23/09/2012
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 20:10 | |
| Possible TITIAN, et si on demandait l'avis du Grand Sage de VALKIRI? |
| | | thierry0100 Amiral
Nombre de messages : 11015 Age : 55 Localisation : chatelineau Date d'inscription : 26/11/2010
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 20:20 | |
| - r1bjl a écrit:
Salut a tous,
TITIAN , le stopper de la chaine d'ancre comme tu dis, celà se nomme la bosse de la chaine d'ancre! si mes souvenirs sont bons bonsoir r1bjl tu a tout à fait raison c'est comme cela que ça s'appel très bonne soirée thierry |
| | | René Amiral
Nombre de messages : 7390 Age : 65 Localisation : Trazegnies Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 20:34 | |
| Il a la bosse r1bjl Mais ne pas confondre avec le bossoir pour monter l'ancre sur le pont comme pour les MSC, MSI,...
Dernière édition par René le Lun 12 Nov 2012 - 20:48, édité 2 fois |
| | | titian Amiral de flottille
Nombre de messages : 1000 Age : 71 Localisation : quenast Date d'inscription : 23/09/2012
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 20:46 | |
| Une bosse est aussi le petit cordage frappé au pied d'une bitte que l'on entoure comme un serpent sur une amarre après avoir pris le slack ( le mou ) avec le winch pour ensuite faire des 8 sur la bitte ( faire des 8 quand la bitte est double...) |
| | | VALKIRI Admin
Nombre de messages : 6085 Age : 86 Localisation : OSTENDE Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 21:29 | |
| L O Il est évident que le terme stand-by(ang) kurkezak(néd)à l'arrière(fr) est toujours d’application a la Force Navale. Pour revenir au poste de mouillage la bosse d'ancre est un croc à échappement fixé sur un ridoir voir image et schéma ou encore un schéma Pour la bosse il s'agit d'un cordage d'une certaine longueur et grosseur servant a "bosser" les amarres textiles ---pour les câbles métalliques la bosse est un bout de chaine; normalement l'extrémité de la bosse est un tresse.Remarque le nœud repris sur le dessin n'est pas très marin Salut _________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin ---> voir ma présentation |
| | | jean-luc V Amiral
Nombre de messages : 2038 Age : 74 Localisation : Genève, Suisse Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Electriciens de quart Lun 12 Nov 2012 - 21:43 | |
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Titian,
en 73, avec le Godetia, nous avons pu faire un excercise d'abandon. On avait demandé des volontaires, on devait monter dans un canot Beaufort gonflé, au large d'Ostende en été, aidé par le Valke. Le saut était très impressionnant par la hauteur, ca paraissait plus long que je le pensait et le contact de l'eau, avec les sangles du gilet pas assez sérrées aux cuisses, quel choc, je suis sorti avec le nez à l'intérieur du gilet.
Ensuite on devait se hisser dans le canot en utilisant la petite échelle de corde, rester un moment dans le canot et ressortir de l'autre côté et remonter à bord par l'échelle de pilote. Bien qu'il faisait chaud, l'eau était froide et les muscles tétanisés. L'échelle de pilote était trop courte, elle touchait à peine l'eau et avec la houle, souvent hors de l'eau, je n'arrivait pas monter sur le premier échelon, heureusement que l'on nous aidait à remonter à l'aide d'une corde. Expérience interrante.
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| Sujet: Re: Electriciens de quart | |
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