Photos d’accidents et de tempête en mer

Les navires de pêche chavire Sea King sur le fleuve Columbia Bar suite à la perte de deux pêcheurs et un garde de côte



Anna, un catamaran de 57 l'Atlantique, a chaviré .
Son équipage a été secouru par le Forum MV Pacifique avec l'aide de la Nouvelle-Zélande recherche et sauvetage et la Royal New Zealand Air Force

Bayonne : le « Luno » devrait être découpé très vite le 13/02/2014


Les 80 tonnes de fuel léger contenues dans la partie avant du « Luno » ont pu être pompées et évacuées par camion-citerne. (Photo : Karine Delage-Ville d'Anglet)

L’épave du « Luno », disloquée sur la plage d’Anglet depuis le 5 février, devrait disparaître rapidement. L’armateur espagnol, Naviera Murueta, a lancé un appel d’offres pour son démantèlement et son évacuation. Les entreprises ont jusqu’au 24 février pour déposer leur dossier.

Le chantier nécessite la découpe des trois morceaux de l’épave, dont deux sont encore dans l’eau et le troisième sur la plage, sur le site même du naufrage. Moins d’une dizaine de sociétés, à travers le monde, seraient capables de réaliser le travail.

Les risques de pollution sont, eux, définitivement écartés. Les opérations de pompage du fuel léger contenu dans les réservoirs ont commencé dès le week-end qui a suivi le naufrage, les équipes de Smit Salvage étaient à pied d’œuvre pour récupérer les 80 tonnes de carburant enfermées dans la partie avant du navire.

pas de commentaires
Ouessant /Sauvetage voilier "ND de la Moderne".



Sortez les fenders

Impressionnant amarrage de Blind Date à Saint-Tropez .
Blind Date entre dans le port de Saint-Tropez et s'insère, non sans difficultés, entre deux yachts. Une manoeuvre très impressionnante. On peut entendre le "crissement" des bouées entre les bateaux à partir de 9min45sec. Lors du lancé des cordages, une observatrice se retrouvera parterre vers 12min32sec. Filmé le 27/07/2010.

https://youtu.be/3do0Edq_qt0

Superbe amarrage.    

Le yacht est équipé d'un système d'aide au stationnement !   

Chapeau bas au commandant   

Perte de 517 conteneurs par le "Svendborg Maersk": les explications de Maersk Line le 20/02/2014


Le "Svendborg Maersk" le 19 février dans le port de Malaga, en Espagne. (Photo P. Canela)

Questions à Maersk Line au sujet de la perte de 517 conteneurs par le Svendborg Maersk dans le golfe de Gascogne en raison de la tempête Ulla. Voici les réponses de l'armement danois.

Savez-vous dans quelle zone ces conteneurs ont été perdus? Est-ce seulement dans le golfe de Gascogne ou aussi plus loin de long des côtes espagnoles et portugaises?

La perte de conteneurs s'est produite dans la partie nord du golfe de Gascogne, dans la zone d'Ouessant au large de Brest. Nous n'avons aucune raison de penser que des conteneurs ont été perdus plus au sud le long des côtes espagnoles et portugaises.

Quel était le contenu de ces conteneurs?

Ils contenaient des marchandises sèches. Un certain nombre de conteneurs frigorifiques contenaient de la viande congelée. Aucun conteneur contenant des marchandises dangereuses n'est passé par dessus bord.

Où étaient situés ces conteneurs?

Dans six baies différentes, dans la partie supérieure des piles.

Y a-t-il une explication pour la perte d'un aussi grand nombre de conteneurs, hormis le très mauvais temps?

Le Svendborg Maersk a connu des conditions météo extrêmes, mais aussi un impact considérable inattendu sur ses mouvements. Nous examinerons maintenant avec attention nos procédures pour voir si elles doivent être corrigées en vue d'éviter des incidents similaires dans le futur. Nous sommes toujours préoccupés par la perte de conteneurs et nous examinons chaque incident et ce que nous pouvons faire pour améliorer les choses ou l'empêcher de se produire à nouveau. En 1997, par exemple, la perte de 26 conteneurs par le Kate Maersk, également dans le golfe de Gascogne, a conduit au développment d'un module pour notre instrument de chargement en interne, baptisé Loadstar, facilitant le calcul de la force d'arrimage. Personne ne l'avait fait auparavant.

Pourquoi le Svendborg Maersk n'a-t-il pas fait escale avant d'atteindre Malaga pour procéder au ré-arrimage de son chargement?

Avec une telle météo, il aurait été pire de faire changer de direction au navire et de le re-router.

Avez-vous une idée du coût de cet événement de mer, les opérations de recherche et de récupération menées par la marine française étant à la charge de la compagnie?

Nous ne le savons pas à ce stade. Il est exact que Maersk Line et ses assureurs vont payer pour les opérations conduites par la marine française pour récupérer les conteneurs flottant à la surface de l'eau.

Combien de conteneurs sont perdus chaque année par Maersk Line? Sur quel nombre total de conteneurs transportés par mer?

En 2013, nous avons transporté 11 millions de conteneurs pleins et 4 millions de conteneurs vides. Le nombre de conteneurs perdus par nos navires varie mais dans les 10 dernières années, nous avons perdu entre 0 et 59 conteneurs par an. En 2004 et 2009, nous n'en avons perdu aucun. Dans la même période de dix ans, la flotte de Maersk Line, et la capacité moyenne des navires, a augmenté substantiellement. Notez que nous enregistrons seulement les conteneurs perdus par nos propres navires, non sur les navires affrétés où nous ne sommes pas responsables de l'arrimage de la cargaison.

Inde: deux disparus et sept blessés dans l'accident d'un sous-marin le 26/02/2014


Un sous-marin indien de la classe Kilo. (Photo DR)

Deux officiers portés disparus, sept marins intoxiqués. C'est le premier bilan de l'accident survenu mercredi 26 février à bord d'un sous-marin de la marine indienne au large de Bombay. A la suite de cet accident, le chef de la marine indienne a donné sa démission.

L'accident s'est produit en cours de plongée à bord du Sindhuratna, un sous-marin de fabrication russe de la classe Kilo, en essais à la mer après une période d'entretien de six mois. Les sept marins intoxiqués ont inhalé de la fumée et ont dû être évacués par hélicoptère.

C'est le troisième accident en sept mois impliquant un sous-marin indien. En août 2013, 18 marins étaient morts dans l'explosion du sous-marin Sindhurakshak dans le port de Bombay. En janvier, un autre sous-marin, le Sindhughosh, s'était échoué lors de son retour au port.

La marine indienne dispose de quatorze sous-marins conventionnels. Dix appartiennent à la classe Kilo (projet 877), quatre autres sont dérivés du Type 209 allemand. Depuis 2012, un sous-marin nucléaire d'attaque de la classe Akula, prêté pour dix ans par la Russie, est également en service.

La marine italienne a secouru plus de 3 000 migrants ces derniers jours le 21/03/2014


Arrivée de migrants sur l’île de Lampedusa. (Photo d’archives Sébastien Panou)

Les navires de la marine italienne ont secouru, ces derniers jours, plus de 3 000 migrants en provenance des côtes nord-africaines. Les départs s’y sont multipliés avec la situation anarchique régnant toujours en Libye, et la météo clémente.

Selon l'Organisation internationale des migrations, en trois jours, 4 457 migrants et réfugiés ont débarqué en Sicile et une dizaine d'autres bateaux ont été détectés dans le canal de Sicile, en provenance de Libye. Ils sont originaires d'Érythrée, du Nigeria, de la Syrie, du Mali, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Sénégal...

Rien qu’en 48 heures, les mardi 18 et mercredi 19 mars, 2 128 réfugiés ont été secourus. Un décès a été signalé, celui d’une personne intoxiquée par les inhalations de vapeurs d’hydrocarbures sur le bateau. Une autre présentait de graves insuffisances respiratoires.

Le lendemain jeudi 20 mars, la marine maltaise a, quant à elle, secouru 90 migrants au large de l’île de Gozo, en route pour la Sicile. Le groupe d’immigrés avait lancé un appel de détresse. Cinq femmes à bord avaient besoin d’assistance médicale. La majorité des migrants provenaient de Somalie, avec un bon nombre d'adolescents.

Les autorités italiennes ont débuté l’opération Mare Nostrum l’automne dernier, pour éviter d’autres drames après le naufrage de deux navires ayant fait des centaines de morts en octobre. Depuis le lancement de l’opération, et avant comptage de ces ultimes sauvetages, 10 134 migrants dont 1 019 mineurs ont été secourus, tous à bord d’embarcations de fortune.

ET CELA CONTINUE ....

« Bugaled Breizh » : le Parquet demande le non-lieu le 25/03/2014


Après la fin de l’instruction annoncée début juillet par les juges d’instruction, une étape de plus est franchie vers le non-lieu. (Photo Alain Le Duff)

Le Parquet demande le non-lieu dans l’affaire du Bugaled Breizh, coulé il y a dix ans en Manche. Son réquisitoire a été reçu par les avocats mardi 24 mars : soit la veille de la rencontre, ce mercredi, entre les familles des victimes et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Cet avis fait suite au rapport de fin d'instruction des juges nantais Jacky Coulon et Robert Tchalian, début juillet. Suite à ce réquisitoire du Parquet, les parties civiles ont maintenant un mois pour émettre leurs observations aux juges d'instruction qui prendront la décision finale : probablement, le non-lieu. Sur le fond, « cet avis correspond à ce qu'on attendait, confie-t-on chez l'un des avocats, c'est la ligne du Parquet depuis des années, de remettre en cause l'implication d'un sous-marin, affirmant que rien ne peut l'établir. Selon le Parquet, cette thèse n'est pas assez crédible pour donner lieu à un procès. Mais on a tous les éléments pour affirmer le contraire. Nous ferons part de nos observations aux juges d'instruction, comme le permet la loi, mais nous sommes lucides aussi... »

Sur la forme, cette annonce survient la veille de la rencontre obtenue par les familles des victimes avec le ministre de la Défense. « Chaque fois qu'on fait un pas, on s'en prend une ! », commente, amer, l'un de ces proches. « Rien de changé en ce qui concerne notre mobilisation » prévient Jacques Losay, le réalisateur du film retraçant l'affaire, The silent killer. Il sera justement projeté jeudi soir à Nantes et suivi d'un débat.

Le Drian a reçu les familles du « Bugaled Breizh » : rien de neuf le 26/03/2014


Des familles des victimes lors de l'hommage rendu à Loctudy pour les dix ans du naufrage, en janvier dernier. (photo Solène Le Roux)

L’échange entre le ministre de la Défense et les familles des victimes du naufrage du Bugaled Breizh n’a rien apporté de neuf au dossier. Jean-Yves Le Drian a réaffirmé son soutien à d'éventuelles nouvelles démarches pour savoir si un sous-marin est responsable du naufrage. Pas de quoi écarter la menace du non-lieu, cependant.

La rencontre, d'une heure trente, s'est déroulée « dans un esprit d'ouverture et le respect mutuel », soulignent des proches des victimes, ce que relève aussi la députée Annick Le Loch, présente. « Il n’a été question que de sous-marin », souligne-t-elle, bien loin de la position du Parquet, qui met en doute cette implication hautement probable d’un SNA à laquelle les expertises ont mené.

Le ministre a réaffirmé sa volonté que toute la vérité soit faite, et a assuré que son ministère avait donné tous les éléments sollicités. Il a visiblement déploré que certains éléments soient restés aux mains des juges longtemps avant d’être investigués. Il a rappelé qu’il était disposé, si la justice le lui demandait, à mener des démarches auprès de ses homologues, notamment américains. Il a aussi informé qu’il avait récemment pris l’initiative d’écrire à son homologue britannique pour lui redemander la position de ses sous-marins nucléaires d’attaque le 15 janvier 2004 ; et qu’il avait reçu la même réponse que celle déjà donnée à la justice.

« On est conscient aujourd’hui qu’on n’est pas en capacité d’obtenir le nom du sous-marin responsable, ni sa nationalité, témoigne Thierry Lemétayer, fils d’une des victimes. On a donc interpellé le ministre pour lui demander que les États organisateurs des exercices militaires dans la zone aux alentours du naufrage reconnaissent une responsabilité conjointe. Jean-Yves Le Drian a pris note et dit qu’il allait voir ce qui était possible en ce sens. »

Ouganda: 251 réfugiés congolais meurent dans un naufrage sur le lac Albert le 27/03/2014


Des pêcheurs ougandais à bord de pirogues recherchent les victimes du naufrage sur le lac Albert. (Photo UNHCR/M. Siblioni)

251 réfugiés congolais sont morts dans un naufrage survenu samedi 22 mars sur le lac Albert, à la frontière entre l'Ouganda et la République démocratique du Congo, selon un bilan communiqué jeudi par les autorités congolaises.

Le navire en provenance d'Ouganda ramenaient chez eux environ 300 réfugiés congolais lorsqu'il a chaviré. Mardi, les autorités ougandaises avaient annoncé que 107 corps, dont ceux de 57 enfants, avaient été retrouvés.

La navigation sur les grands lacs d'Afrique centrale peut s'avérer aussi périlleuse qu'en haute mer lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises. Les accidents se soldent souvent par des bilans très lourds, en raison de la surcharge des embarcations, de l'absence de gilets de sauvetage à bord et du fait qu'une grande proportion de la population ne sait pas nager.

La tragédie de samedi a eu lieu quelques jours seulement après le lancement d'un campagne des autorités congolaises pour imposer le port du gilet de sauvetage sur toutes les embarcations naviguant en République démocratique du Congo.

Toujours bien de suivre l'actualité JClaude48   

Pas de commentaire, mais sache que tu es lu .

a voir jeudi 3 avril
sur tv 5 monde a 23h10
documentaire les colères de la mer
amitie navale a tous