Vous souvenez-vous de vos quarts à la coupée ?

bonjour à tous,

MIKE je ne défends personne, je constatais que pour une fois il n'y avait pas de jeunots dans le coup! si tu veux par E mail je t'enverrai les noms, tu sera peut-être surpris si tu ne vois plus de qui il s'agit!
Quant à cette nuit en embarcation, franchement je ne vois pas de quoi il s'agit? pourtant j'ai beaucoup de mémoire et de notes, mais là je cale.

Bon après midi à tous, pour en revenir au quart à le coupé, sur le A.de Gerlache nous sommes rester au moins 6 mois à anvers avec un équipage réduit et tous avons été de quart à la coupée avec un G.P non chargé ! sur le Zinnia le quart je le faisait à le machine au contrôle bord ,jamais sur le pont, sur le Verviers (MSC) avec de nouveau équipage réduit navire école + pour les rappels ,jamais un week-end etc... pas de timonier de quart mais un watchman ! a l'interieur voilà

oups

godetia le st bernard des mers

Alors, question : Pourquoi, en perm's, le marin d'aujourd'hui doit-il se sentir obligé d'entretenir cette légende et la réputation du marin à terre ? Qu' a-t-il à oublier ? Ne peut-on pas profiter d'une excursion dans un pays étranger, en car ou autre ? Avec le Mechelen, à Brest, nous avions, avec un équipage irlandais, fait un jour des visites en cars. Superbe ambiance ! Et ça permettait de voir le pays et pas toujours le port où on accostait.[/quote]

tu as bien fait remarquer les marins d'aujourd'hui,mais nous ne sommes pas les marins d'aujourd'hui mais ceux d'hier, je pense également que les grosses souleries que nous avons faites ne se représente plus, les mentalités ont bien changés, et pour ton info les supporters de la ligue Jupiler ne sont plus à bord mais sur le forum .t'inquiète que s'ils n'ont retenus que les souleries et bien c'est bien triste pour eux, soyons logique, l’alcool rend parfois plus courageux, c’est pour cela que je les vois mal au sud liban,sans alcool et devant des fous de guerre.
allez; mes "amis" vont encore se lâcher, j’aime cela !dite une bonne fois pour toute se que vous pensez tout bas, il y a des sujets dont je peux parler en connaissance de cause, ce qui n'est pas votre cas, alors si Nicmataf a envie et pense comme il l'écrit c'est son droit le plus stricte, mais le problème, c’est que dés que commence l'échange d'idées, là un administrateur bien pensant, un juge, interrompt le jeux, laissant l'un et l'autre sur leur fin. Nicmataf n'a pas tout a fait tors dans ce qu’il dit, mais lorsque je vois le lâché de commentaire, je suis surpris par les auteurs de certains de ces commentaires.
Grand bien te fasse Nicmataf, si tu es comme tu l’écris quelqu’un qui profite de la vie différemment de ceux qui te lisse et te critique,

Allez bon weekend à tous et j’attends avec impatience vos critique sur mon com.sur Skynet on peut recevoir des + ou des – Olivier devrait il peut être envisagé ce type de critique.

Ps : non pas celui de Mons mais Nicmataf, attention, tu viens avec ton com. ; de faire de la politique, et oui tu critique ouvertement la ligue de Jupi et cela ce n’est pas permis, tous le monde dans le même moule un verre à la main et si possible deux dans chaque.

Shabbat Shalom


Joshua Richard
0475 659 133

Bonjour tout le monde,
Pour changer un peu d'anecdote, en 71 lorsque nous avons fait notre stage sous/offs à bord du DEBROUWER et du DUFOUR ensuite, il n'y avait que très peu de matelots à bord. Malgré notre tenue et le grade de QMT(à l'époque)que nous portions, nous formions la majorité de l'équipage.Donc, le matin corvées: scrober les coursives - le mess avant et le P.O mess- le CPo-le pont-vider les poubelles au quai à la logistique, peler les patates plage arrière, et bien sur monter de quart à la coupée. Et, si mon complice et pote Jean-Luc V s'en souvient, car il montait aussi à la coupée, lorsqu'il y avait 2 ou 3 MSO à couple, on essayait de monter avec 1 seul timmonier pour les deux ou trois MSO. Ce qui réduisait ainsi les tours de garde à la coupée .Certains sous/off de quart étaient d'accord, d'autres pas. Mais systématiquement le quart minuit/quatre nous tombait dessus. Et parfois, suivant l'humeur des gradés, si on était amarré par trois MSO, il fallait un timonnier à la coupée du quai, et un timonnier pour chaque autre MSO.Ca uniquement pour faire"Ch..." les gens. Comme on ne pouvait pas s'abriter la nuit en hiver dans le "Loby" qui donnait à la station radio et à la cabine cdt, on se planquait dans le petit réduit de la cheminée, et avec une lampe baladeuse on lisait.Je crois que sur un an j'ai bien lu toute la collection des OSS117. C'est pourquoi, plus tard, je n'ai jamais fait de remarque ou de rapport pour un matelot timonnier de quart qui essayait de se mettre au chaud en hiver, du moment qu'il arrivait à faire attention aux amarres et à la coupée, pour le reste...... Et encore plus cool sur les MSI quand on était à Oostende. A Nieuport pas de souçis pour les amarres, car pontons flottants , Kallo pas de problème non plus mais à Oostende, avec cette grande et lourde échelle qui pendait le long du quai à marée basse, tous les matelots peu importe la spécialité montaient à la coupée, et pas un n'a ralé.

Oui effectivement sur les 2 MSO navires écoles de l'époque, le DeBrouwer et ensuite le Dufour, comme radio, j'étais considéré comme personnel de pont donc timonier. Etant arrivé le dernier à bord j'ai été oublié du Cox'n sur le DeBrouwer, j'ai seulement fait des remplacement pour des potes.

En escale mon chef radio ne voulait pas que je monte à la coupée car nous étions seulement 2 radios et je montais watchman radio car lui il se reposait !! En plus le CDT Antoine lorsqu'il me voyait à Ostende à la coupée, de loin il ne voulait pas que je pipe car je ne le savais pas bien le faire, et lorsqu'il y avait un autre CDT invité qui devait arriver et qu'il me voyait il demandait vite mon remplacement !!

Sur le Dufour ensuite là j'ai fait ma part de quart à Ostende. Mais toujours pas à l'étranger, j'étais pépère dans la station radio quelques heures par jour et pas de nuit !!

Comme le dit si bien R1BJL, nous étions beaucoup de QMT stagiaires, pendant 1 an, corvéables à merci. Je me baladais donc avec mes galons d'épaules de QMT retournés. Le Cox'n m'avait puni, avec d'autres complices et au rapport chez le vieux, Le Cox'n avait comme argument que c'était une honte pour notre uniforme. J'avais argumenté que je comprenais très bien ma position de stagiaire à faire les corvées mais la honte c'était de les faire devant et pour des matelots avec nos galons portés. Le CDT m'a donné raison à condition que nos galons soient retournés seulement en me .


A Cedra j'ai vu un MSI pendu au petit matin à marée basse le matin, lors des grandes marées d'équinoxe. Les amarres en nylon étaient tellement tendues que ne pouvait y toucher sans danger. Quel spectacle, tout le monde est venu voir. Là on a bien compris l'utilité du timonier à la coupée !!

Je confirme ce que dit Jean Luc V, 3 ans sur les Msi, la coupée c' était du boulot surtout à marée descendante, la chance c' est que l' on pouvait se mettre à
l' abri sur la passerelle en cas de mauvais temps, pas de quart radio sauf à l' étranger, sur les Msi il fallait savoir mettre la main à tout, tracer une route, lire le radar, starter le DL, stuwart off et faire sont boulot, mais on ne se plaignait pas car on savait qu' après on irait boire un verre, pas nécessairement terminer sous les tables

Sail Roger a écrit:

VALKIRIJ
J'ai aussi dit que "pendu" "écrit entre guillemets ne devait pas être exagéré, j'ai aussi parlé du quai aux bois pour le Kamina et les plus gros navires étrangers. Vous en savez évidement plus que moi sur la profondeur des deux rives, mais c'est vrai qu'à mon époque les Mso était plus souvent à la logistique et les MSC en fonction à Cedra, mais cela est surement anecdotique.J'ajouterais quand même que Cedra avait des points d'amarages de réserve(surtout pour les navires étrangers) au dela des grilles (j'y ai souvent monté de garde)du côtes des tas de sable provenant du dragage de fond et qui ont tout envahis maintenant hélas.

Pour ma part, je peux vous dire que valkiri connaît son sujet quand il fait le calcul des douzièmes, et je pense que lors des gros coefficients de marée la hauteur est encore plus importante. Oui Roger tu dis vrai, j’ai vu des amarres tendues comme des arcs à flèche qui manquaient de se rompres. Je me souviens également que nous avons passé une nuit à couple avec le Bovesse, amarré à quai en dehors de la base de Cédra, après le bunker des plongeurs là ou il y avait des tas de sable. Anecdote de cette nuit mouvementée, Le timonier du Bovesse ayant remarqué des pas dans la neige qui se dirigeaient de la route vers la bite d’amarrage avant, et ne voyant pas de traces qui repartaient vers la route a été pris de panique et a cru que quelqu'un s’était jeté à l’eau à cet endroit. Il a aussitôt réveillé l’Officier de quart. Branlebas de combat… Police, pompier, appel à bord pour se rendre compte qu’il y avait deux petits malins du Truffaut qui c’étaient fait la belle (chifter) comme nous disions à bord. Résultat, quant les gars sont revenus un peu avant l’appel du matin et qu’ils ont vu l’attroupement ils sont rentrés avec les félicitations du jury et pas très fière. Nous, nous avions entendu parler de la technique du pont de singe et de la marche à reculons, les pas de l'un dans ceux de l'autre, pour brouiller les pistes, mais de là à la mettre en pratique, il fallait le faire…
Fred

Freddy
Je me rappelle d'un "malin" du M908 aussi rentré à bord apres une visite sur un navire Français après une sortie et qui vomissait du vin sur le pont et du timonier qui avait cru voir du sang car c'était un habitué des bagares(même au couteau parfois) je ne vais pas dire sur nom ici .Il y avait aussi un du Bovesse rentré criminel zat et tombé entre les deux navires accroché à une défense et qui hurlait en paniquant(normal) quand l'écart entre les navires se resserait ,je n'a jamais compris comment il avait fait pour arriver la .Quand à ceux qui dérapaient sur le gangway la c'était courant

Roger

Petite anecdote quand j'étais matelot a/b du Godétia en 1967, à minuit je reprends le quart à la coupée au matelot Michel (j'ai jamais oublié son nom), ce c** avait complètement démonté le Colt .45 et il ne savait pas le remonter, cela ma pris pratiquement 4 heures pour remettre toutes les pièces dans le bon ordre

"Franck"
J'ai déja raconté un gag(pas marrant pour moi ) du même genre qui m'est arrivé en 65 à quai avec le Breydel à Anvers, alors que des Russes de la mar mar amarrés pas loin voulaient monter à bord. La on ne b ... pas.

Roger

Salut Franck

Tu n'as pas du voir le quart passer parce que minuit - quatre c'est long

Ce bon vieux Colt45.

Vers 06h30 du matin, je vais verifier si tout se passe bien pour le timonier, "j'ai perdu des balles " me dit-il "Quoi ! Comment ? ou ? " il me répond "comme, je m'ennuyais, j'ai passé mon temps à retirer les balles et les remettre dans le chargueur. " Et bien, je ne sais pas comment ils ont fait mais les plongueurs de cedra les ont retrouvées dans la vase et lui 3 jours de bals et le cox'n a plomber la gaine.

La semaine suivante, de nouveau de quart, il ne reçoit plus un colt (hé, pas fou ...) mais une matraque: à 06h30, il me dit "j"ai laissé tomber la matraque dans l'eau, je m'ennuyais et tapais sur le cable du bastingage et plouf " quoi
Véridique de chez véridique.

Habitué des deux "Quart" 12h-16h et 00h-04h, je me souviens lors de l'hiver janvier 68 à Cedra, j'étais de quart et il faisait un froid polaire, -11,5%. J'avais imaginé un petit gag qui a fait effet. J'ai aspergé mon bouc d'eau et l'avait laissé se geler. Quand un officier ou un sous off rentrait à bord durant mon quart, il m'offrait à chaque fois un petit alcool pour me réchauffer...

Pas bête hein!