Vous souvenez-vous de vos quarts à la coupée ?

Bonjour tout le monde,

Vous vous souvenez des quarts montés à la coupée à se les geler en hiver ! Bon, à Zeebrugge c'était long et monotones mais durant les escales c'étaient quand même mieux quand l'escale se faisait chez les civils en pleine ville

J'ai un souvenir d'un quart à la coupée en 87 à Stavanger (Norvège) où une soirée était organisée à bord du Westdiep, et arrivait l'heure de la soirée (vers 19h), il y avait au moins 200 nanas (elles avaient reçu des invitations en ville de la part de l'équipage du F911) qui attendaient sur le quai devant la coupée Beaucoup d'entre elles étaient venues avec leur mec main dans la main, mais évidemment seul les nanas ont été autorisée à monter à bord et les norvégiens eux (pas content du tout) ont vu leur gonzesse monter à bord alors que eux ne pouvaient pas mais tout était prévu et quand les norvégiens ont voulu forcer le passage ils en ont pris plein la gueule à la lance d'incendie puis c'est la police norvégienne qui c'est occupée d'eux, ensuite moi je suis descendu de quart et j'ai foncé à la cafet faire la fête, avec toutes ces charmantes grandes blondes, jusqu'à ce que je remonte de quart à la coupée à 4h

Et vous, est-ce que vous avez des souvenirs "croustillants" ou des histoires qui se sont passées à la coupée ? (pour les mécano, vous pouvez nous raconter vos anecdote au quart machine à quai)




Ici je suis de quart coupée à Mascate en 91 à bord du F910. Là-bas
pas de soirée à bord évidemment mais heureusement il faisait chaud.

OLIVIER quel classe avec ton ceinturon et ton arme ton revolver était chargé
amicalement Roger

C'était bon le temps Roger, j'étais beau et con, hélas aujourd'hui je ne suis plus beau mais seulement con

Je ne sais plus si le GP était chargé ! Mais on avait une matraque de l'autre coté

Ah, que de bons souvenirs

Bonjour je me souviens particulièrement de l'arrivée le soir du Truffaut à Lorient en fevrier 66,nous étions amarés à un veil aviso français le 'Doudart de Lagrée"qui se préparait à repartir plusieurs mois dans les îles . J'étais le premier de quart à la coupée, et le timonier Français assimilant Belge à Flamand vient me trouver en me parlant "petit nègre" du genre est ce que toi vouloir ect,il fut bien surpris quand je lui répondit en riant "Cela serait plus facile si tu parlais Français, il couru ensuite ameuter ses collègues en criant "ils parlent Français, il parlent Français, nous avons ensuite sympathisé et j'ai toujours plusieurs souvenirs échangés avec eux.Avant cela fin 65 en conduisant le Breydel à Anvers, je n'avais pas rigolé car nous étions amarés aux quais au milieu de bateaux marchands et j'avais du sortir mon arme pour dissuader des Russes bourés de monter à bord, et voila que mon copain le quartier maitre Willy Chang, rentre bien entamé aussi , regarde mon arme et me dit" j'ai fait mon intruction avec ça, en trois minutes demonté et remonté les yeux fermé"...évidement il n'y est pas arrivé et est parti à l'intérieur pour le remonter , mais est revenu avec les pièces détachées dans un sachet en plastic en disant débrouille toi. Comme je n'y suis pas arrivé j'ai donc terminé mon quart avec mon arme démontée dans un sachet, heureusement les Russes ne sont pas revenu.La plus énorme sur ce sujet est arrivée dans la même période au Rochefort et au Stavelot ou Bastogne à Edimbour , mais si je connais l'histoire je n'y étais pas.

Sail Roger

Bonsoir à tous,

En 84 les GP étaient toujour chargés (Je me souviens qu'à chaque changement de quart il fallait vidé le chargeur et compté les balles). Et quand on étaient en escale dans des ports civiles on montaient avec un planton.
Chouette photo Olivier

speedy a écrit:

...En 84 les GP étaient toujour chargés (Je me souviens qu'à chaque changement de quart il fallait vidé le chargeur et compté les balles)...

Oui speedy, je me souviens qu'il ne fallait surtout pas oublier de compter les balles avant de monter de quart au risque de se retrouver avec un chargeur incomplet !

Je n'ai monté de quart à la coupée que pendant deux mois (janvier et février 1969). Lorsque nous étions à Cedra, c'était extra lorsque nous étions amarrés face à la salle de chauffage de la base. Nous nous réchauffions en allant à l'entrée du bâtiment. Je me souviens, lors d'une nuit de quart, je me suis réveillé à 05h00 alors que j'étais de quart de 04h à 08h. En sautant de mon tram, j'ai marché sur quelque chose de dur. C'étaient le pistolet et le ceinturon que mon prédécesseur avaient déposés avant d'aller dormir. Lorsque le lendemain, je lui ai demandé ce qu'il avait fait, il m'a répondu que comme il ne se passait rien , et que comme il avait rectifié les amarres, il se doutait bien que j'allais me réveiller et prendre mon quart
Après comme sous-off de quart, parfois c'était toute une aventure de retrouver le matelot de quart qui s'était endormi dans un coin discret.
Lors de mon jour de sous-off de quart aux Canaries (voir la photo), nous étions alongside du Zinnia, et c'était toute une ruse, à minuit, de faire passer, du Zinnia au Rochefort, certains membres de l'équipage qui étaient "très fatigués", sans que le cox'n du Zinnia (qui faisait la chasse) ne les voit pas dans l'état dans lequel ils étaient.



JeanMi

speedy a écrit:

Bonsoir à tous,

En 84 les GP étaient toujour chargés (Je me souviens qu'à chaque changement de quart il fallait vidé le chargeur et compté les balles). Et quand on étaient en escale dans des ports civiles on montaient avec un planton.
Chouette photo Olivier

En 1969, nous n'avions pas de balles, donc pas de soucis pour compter.


JeanMi

JeanMi, maintenant c'est encore mieux, il n'y a plus personne à la coupée ! A 17h00 on ferme le bac à clé et tout le monde à la maison

Salut les gars,
Je n'ai jamais été de quart à la coupée, mais c'est chouette de voir Olivier avec une moustache. , ça change ! Par contre, je me souviens d'être de garde d'un train de munitions et à chaque quart, je devais remettre à mon camarade 5 cartouches emballés et scellés. Nous étions avec notre fusil qui n'était pas chargé. Nous étions avec un sous-off qui n'avait rien à cirer. J'ai bien rigolé quand mon collègue a paniqué en voyant le wagon de munition partir sur une autre voie. Les cheminots faisaient le triage des trains. Cela se passait du temps ou j'étais à Sint-Kruis.

Ah, la coupée....

Comme dit Olivier, à Zeebrugge, c'était vraiment l'enfer, le week-end la nuit rester là pour même pas voir un chat des fois. Quoique (il y a prescription maintenant), cela m'est arrivé souvent de m'endormir et quelquefois, c'était mon remplaçant qui était content car j'allais le réveiller quelquefois 2 heures plus tard que prévu, tout bonus pour lui.

Par contre, à l'étranger, cela passait mieux, déjà il y avait un planton et puis les va-et-viens de l'équipage avec quelquefois ses moments de folklore.

Ce qui m'avait impressionné, c'était dans le nord de la Norvège, il faisait toujours jour, juste un peu gris on n'avait pas le sentiment d'être fatigué. Et les norvégiennes à la fête organisée à bord

shrek a écrit:

Et les norvégiennes à la fête organisée à bord

Ah toi aussi ça t'a marqué

Dommage qu'on peut pas tout raconter

Sur les MSI en 68 à la Log, grosse panique le matelot de quart qui était le canonnier est parti à OOstende dans la nuit avec le .45 et la vendu dans la rue Longue, dans un bistrot le nom ne me revient pas mais le patron s' appelait Louis, le lendemain il ne se souvenait pas dans qu'elle bistrot, tous ( Sof, Mat) nous sommes allé chercher après le pistolet qui nous a été rendu sans problème le patron l' avait mis de côté se doutant bien qu' il y avait un Stuut.
Qui dit mieux

oups