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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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olivier
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:16

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 22/06/2007 ---
Salut Michel, est-ce que tu penses vraiment que toutes les FREMM prévues seront construites ?

Citation :
jeudi 21 juin
Armement: Morin met en garde les industriels mais les assure de son soutien décidé

Par Hervé ASQUIN

LE BOURGET (AFP) - Le ministre de la Défense Hervé Morin a mis en garde jeudi les industriels du secteur réunis au Salon du Bourget contre les difficultés budgétaires qui attendent les programmes d'armement, tout en les assurant de son soutien décidé.

Evoquant "les programmes déjà commandés, signés, engagés", M. Morin a estimé que "l'effort budgétaire qui est demandé au pays, sauf si le président de la République en décide autrement, est un effort qui semble aujourd'hui extrêmement difficile à réaliser".

"La seule projection sur les années 2009, 2010, 2011 de ce qui a été engagé nous imposerait un effort budgétaire représentant un accroissement (en) trois ans de 43% de l'investissement", a-t-il précisé.

M. Morin livrait là les premiers enseignements d'une "opération vérité" lancée à sa demande, peu après son arrivée au ministère de la Défense et dont il attend les résultats la semaine prochaine. Il s'agit de permettre au président Sarkozy de prendre "le moment venu, des décisions en toute connaissance de cause".

Face à cette situation, le ministre, reconduit mardi dans ses fonctions, a parlé "d'efforts de rationalisation" au sein de son ministère, précisant qu'il avait demandé à ses services de lui "faire des propositions pour engager un train d'économies important".

Il a promis d'avoir "le recul nécessaire" pour faire la part entre "ce qui relève de la défense des intérêts de l'industrie et du personnel et les intérêts du pays, notamment budgétaires".

"Si je peux vous aider, je le ferai autant que je le peux", a déclaré le ministre à l'adresse des industriels, enchaînant: "Le boulot d'un ministre de la Défense est aussi d'être un VRP".

M. Morin a également rappelé le projet d'un "small business act à la française" pour offrir "un environnement fiscal et juridique favorable aux petites entreprises".

"Je suis un ministre (...) qui a envie de vous dire oui (à) tout mais je suis obligé de vous dire que nous aurons un certain nombre de choix et de décisions difficiles à prendre", a-t-il averti.

"La situation budgétaire du pays est difficile, nous sommes passés d'une situation où la France n'avait aucun endettement en 1980 à une situation où nous avons 1.200 milliards d'euros de dette", a fait valoir M. Morin.

Il a toutefois rappelé que le président Nicolas Sarkozy avait "clairement indiqué qu'il comptait maintenir l'effort de défense à 2% du PIB".

De la même manière, il a assuré que la loi de programmation militaire 2002-2008 "pourrait, sauf arbitrage différent du gouvernement, être maintenue la dernière année".

Devant Louis Gallois, le patron d'Airbus qui s'estime souvent pénalisé par la faiblesse du dollar face à l'euro, le ministre a observé "que les Allemands avec la même monnaie et des salaires plus élevés faisaient 20 milliards d'euros d'excédent commercial tous les deux mois quand nous faisons 20 milliards d'euros de déficit commercial (durant) l'année 2006".

"Il y a un certain nombre de questions que nous devons nous poser à nous-mêmes plutôt que de chercher dans la monnaie la source de toutes nos difficultés", a-t-il affirmé.

Quant aux restructurations industrielles, il a dit vouloir "prendre un peu de temps pour examiner les choses, pas des années mais quelques mois, au moins la période de l'été".

Source: AFP

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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:18

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 23/06/2007 ---
Salut Olivier,

Bien j'ai un gros doute après l'annonce de Morin. Il en est de même pour le PA2 qui reste aussi en suspend malgrès les quelques millions d'euros déjà investi.
Mais que veux-tu, une majorité de BIIIIIP ont donné pouvoir à ces gens là.
Par contre, comme je l'ai lu sur un autre forum, et je suis d'accord, c'est que l'on englouti des sommes énormes dans le M51 qui n'a plus trop d'utilité. On modernisait le M45 OK, mais de là a refabriquer des missiles complets !!!!
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:19

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 23/06/2007 ---
Ok Michel, attendons voir ce qui va se passer alors !!!

marin question

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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:20

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 25/06/2007 ---
Citation :
samedi 23 juin
Sarkozy demande une "remise à plat" des programmes militaires français engagés

LE BOURGET (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy a demandé une "remise à plat" des programmes militaires français, y compris ceux déjà engagés, avant la prochaine loi de programmation militaire, samedi au salon aéronautique du Bourget.
M. Sarkozy a par ailleurs souhaité que soit engagée "une nouvelle réforme ambitieuse" de la taxe professionnelle, pour "alléger la charge qui pèse sur l'industrie et prendre en compte la santé financière de l'entreprise".

Il a indiqué que le sommet franco-allemand prévu avec la chancelière Angela Merkel aurait lieu le 16 juillet au siège d'Airbus (Paris: NL0000235190 - actualité) à Toulouse et précisé avoir invité les actionnaires d'EADS, DaimlerChrysler (Xetra: 710000 - actualité) et Lagardère (Paris: FR0000130213 - actualité) , pour une réunion à cette occasion.

Nicolas Sarkozy a réclamé "la réciprocité" aux Etats-Unis et à la Chine en matière d'accès au marché, et s'est prononcé en faveur d'une "vraie politique industrielle européenne", lors d'un discours prononcé au salon aéronautique du Bourget.

Il a enfin annoncé son intention d'augmenter d'un quart le financement de la recherche publique.

A propos de la "remise à plat" des programmes militaires français, le chef de l'Etat, qui est aussi chef des armées, a déclaré: "A l'évidence, notre effort d'équipement, malgré le salutaire redressement opéré par Jacques Chirac, continue de souffrir d'un déficit de maîtrise et d'adéquation avec les missions et les besoins".

Il a souhaité "que la préparation de la prochaine loi de programmation militaire soit l'occasion d'une remise à plat des modalités de définition et de pilotage des programmes engagés". Cette remise à plat doit s'étendre à "la conception et la présentation de la loi de programmation militaire elle-même", a-t-il ajouté, des propos qui apparaissent comme une remise en cause du processus d'élaboration de cette loi pluriannuelle.

"On n'est pas obligés de reprendre un processus qui n'a pas produit que des réussites", a insisté M. Sarkozy, qui a souhaité qu'"on réfléchisse à partir d'une expression hiérarchisée des besoins capacitaires, plutôt que de se lancer bille en tête dans un catalogue d'équipements".

Nicolas Sarkozy a prôné une rationalisation des programmes d'armements européens, jugeant notamment que l'Europe ne peut pas "se payer le luxe" de les dupliquer comme c'est le cas actuellement.

"L'Europe ne peut plus se payer le luxe, avec des budgets de défense dont l'addition demeure nettement inférieure au budget américain, d'avoir cinq programmes de missiles sol-air, trois programmes d'avions de combat, six programmes de sous-marins d'attaque et plus d'une vingtaine de programmes de blindés", a fait valoir M. Sarkozy.

Source: AFP

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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:21

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 25/06/2007 ---
25 Juin 2007 : Montage industriel des FREMM, FO s'inquiète
Une « douche froide ». C'est ainsi que Force Ouvrière perçoit le nouveau montage industriel envisagé par DCNS pour le programme des frégates multimissions. Alors qu'initialement, à partir de la seconde FREMM, la partie avant devait être réalisée par des chantiers extérieurs, la direction a accepté de rapatrier une partie de la charge en interne. Cette proposition concerne l'ensemble des six blocs de la moitié avant de la FREMM n°2, attribués à Brest et Cherbourg. A partir du troisième bâtiment, seul le site de Cherbourg travaillerait sur la construction, avec les deux blocs de la proue, les quatre autres étant réalisés en sous-traitance. Brest conserverait l'assemblage et l'armement de la section, avant son transfert vers Lorient pour assemblage à la moitié arrière. Le schéma actuel, qui sera revu en 2009, dépendra néanmoins de la compétitivité et de la charge des établissements. Il pourra être amené à évoluer à compter de la FREMM n°4. C'est ce point, ainsi que la nouvelle organisation du travail, indispensable selon la direction pour permettre à DCNS de rester dans les coûts très contraints du programme, qui inquiète FO : « Cette dégradation annoncée des conditions de travail des personnels est une forme de chantage de la part de la direction qui indique clairement ses objectifs : ou vous acceptez ces nouvelles conditions de travail ou nous sous-traiterons dans les pays à bas coût. Cette forme de chantage à l'emploi est inacceptable et n'est qu'un prétexte pour réorganiser complètement le travail et remettre en cause les accords locaux et nationaux sur les conditions et le temps de travail ». Mardi dernier, après la présentation du nouveau montage industriel, d'autres syndicats, comme la CFDT et l'UNSA, n'avaient pas non plus caché leur déception. Au printemps, de nombreuses actions avaient été lancées pour réclamer que les futures frégates de la marine soient intégralement construites par DCNS. Du côté du siège de l'entreprise, on se veut rassurant, l'attribution d'anneaux à Brest et Cherbourg étant surtout vue comme une manière de compenser, jusqu'en 2010, le creux de charge que connaissent les établissements. Ces baisses d'activités seront, selon la direction, compensées ensuite par la montée en puissance du programme des sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda et le début de la refonte des trois premiers sous-marins nucléaires lanceurs d'engins du type Le Triomphant.
Source : Mer & Marine
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:23

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 28/06/2007 ---
25 Juin 2007 : DCNS, la CFDT interpelle le ministre de la Défense
Les conseillers sociaux et industriels d'Hervé Morin ont reçu une délégation de la CFDT de DCNS. Le syndicat souhaitait exprimer au ministre de la Défense ses inquiétudes quant au rôle de l'Etat vis-à-vis de l'un des derniers poids lourds de l'industrie lourde, une entreprise dont il détient 75% du capital. Le montage industriel des frégates multimissions, pour lesquelles une partie de la réalisation doit être confiée à des chantiers extérieurs, a notamment été abordé : « Même si une évolution sensible a eu lieu récemment sur le montage industriel du programme, l'enveloppe budgétaire fixée par le client Etat, très contraignante, va conduire l'industriel DCNS à délocaliser une partie de la production des frégates hors de France et ce malgré des efforts d'optimisation de l'organisation du travail entraînant des gains de productivité », souligne la CFDT. Pour la confédération : « cet exemple montre bien la problématique qui se pose aujourd'hui au gouvernement : comment réaliser tous les programmes militaires annoncés avec le budget dont il dispose ? La pression exercée sur le maître d’œuvre DCNS a pour conséquence un risque de délocalisation encore plus importante de l'activité vers des pays à bas coût, au détriment des emplois locaux. En entrant dans cette logique, le gouvernement pourrait peut-être respecter ses engagements initiaux ... mais détruirait en même temps des emplois industriels ! ».
Le syndicat invite l'Etat a être moins gourmand sur les dividendes versés : Les navires étant destinés à la Marine nationale, et donc écot de la nation à la sûreté du territoire, la CFDT propose des pistes pour que l'argent public serve au mieux l'emploi national. Alors que le coût d'une frégate multimissions est donné à 280 millions d'euros (hors études), DCNS aurait versé à l'Etat 250 millions d'euros de dividendes au titre de l'exercice 2006 : « L'Etat actionnaire est-il en mesure, par exemple, d'être moins gourmand en dividendes versés et d'accepter, en conséquence, un effort financier, notamment sur le programme FREMM, afin d'éviter toute délocalisation ? La question a été posée. Elle est restée sans réponse. Les conseillers en ont seulement pris note en affirmant qu'ils étaient attachés au maintien des emplois liés à la production ».
En dehors des frégates multimissions, la délégation syndicale a également fait part de ses craintes concernant une remise à plat des programmes militaires et souligné la nécessité de sécuriser les programmes structurants, tels les FREMM mais aussi les sous-marins du type Barracuda. Présent à Paris, Brest, Cherbourg, Lorient, Nantes-Indret, Ruelle, Toulon et Saint-Tropez, le groupe DCNS emploie aujourd'hui plus de 13.000 personnes.
FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 1183041001
Source : Mer & Marine
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 13:24

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 15/07/2007 ---
04 Juillet 2007 : Réalisation des frégates FREMM, Mesures concrètes d'organisation du travail
A l'occasion du Comité Central d'Entreprise du 04 juillet 2007, la direction de DCNS a présenté aux partenaires sociaux les mesures d'organisation du travail pour la réalisation des futures frégates multimissions FREMM. Grâce à une approche industrielle et sociale innovante, ces dernières doivent permettre de réaliser dans les centres de DCNS à Brest et Cherbourg des tâches qui auraient dû être sous traitées pour des raisons de coût, donc de compétitivité, sur le marché de la réalisation de navires militaires.
Le dialogue engagé avec les partenaires sociaux permet de déterminer les conditions dans lesquelles DCNS pourra augmenter sa productivité tout en assurant les conditions de vie au travail de ses collaborateurs. Ceci se fait dans le plus strict respect des textes en vigueur et, en particulier, celui de l'Accord d'entreprise signé par tous les syndicats en mai 2004. Ainsi, des solutions innovantes adaptées aux objectifs du projet, en particulier dans les domaines de l'organisation des chantiers, de l'emploi et du travail d'équipe, ont été trouvées.
Commentant cette politique industrielle, Bernard Planchais, Directeur général délégué du groupe DCNS, déclare : « Ces mesures innovantes permettent de progresser dans la voie de la compétitivité tout en limitant l'externalisation. Les discussions nourries et ouvertes constituent un exemple de gestion créative profitable à tous les acteurs concernés par un enjeu lourd pour l'entreprise en termes économiques, industriels et sociaux. Cette politique s'inscrit dans la volonté de toujours mieux servir nos clients. »
Une organisation plus efficiente des chantiers
Au-delà de la priorité du Groupe du respect de la réglementation en matière de santé sécurité au travail et du temps de travail, les nouvelles conditions d'organisation du travail ont pour but de permettre de rendre le temps de présence sur le chantier plus efficient. Il s'agit, notamment, d'organiser un chantier dédié, doté de ses moyens propres, avec un chef de chantier auxquels tous les personnels seront hiérarchiquement rattachés. Afin de diminuer les déplacements, DCNS s'attachera à installer à proximité du chantier les services annexes comme les vestiaires, le réfectoire, mais aussi un magasin spécifique par exemple. Les activités de spécialités comme la peinture, le meulage ou encore le soudage seront dissociées pour améliorer l'efficacité et les conditions de travail. Pour atteindre cet objectif, la polyvalence sera développée en tant que de besoin. Par polyvalence, on entend acquisition de compétences complémentaires au métier de base. Des actions de formation seront mises en place dans ce but.
Emploi : conforter l'excellence technique de DCNS en favorisant l'apprentissage
Le programme FREMM pourra conduire à des embauches dont le volume par métier et par établissement sera quantifié dans quelques semaines. DCNS poursuivra son action en faveur de l'apprentissage dans les différents métiers ou activités où le transfert des compétences ou de savoir-faire permet de renforcer le cœur de métier et de conforter le niveau d'excellence technique propre à DCNS. Par cette démarche, DCNS fait de l'apprentissage l'un des axes majeurs du maintien des compétences et du transfert des savoir-faire. De façon plus générale, suite aux propositions du groupe de travail FREMM et à la décision de la direction, il sera possible d'assurer une charge de travail représentant l'équivalent d'environ une centaine d'emplois par an à Brest et une cinquantaine à Cherbourg.
Renforcer le travail d'équipe pour décider et agir vite
Considérée comme un facteur essentiel de productivité, l'organisation mise en place permettra de renforcer le travail en équipe. Acteur premier du respect des jalons et de l'économie du projet, les équipes débuteront et termineront chaque séance de travail par un point d'information collectif de quelques minutes destiné à résoudre les problèmes dès qu'ils se posent. La présence accrue de cadres sur le chantier permettra également de résoudre de façon quasi-immédiate les difficultés qui pourraient freiner l'avancement de celui-ci.
Le démarrage industriel du programme a commencé à Lorient en mars 2007 avec le début d'usinage des premières tôles. Le processus industriel de construction des navires de la tranche ferme est déjà engagé pour une livraison de la première frégate en 2011. La deuxième frégate sera produite 13 mois plus tard, puis les navires suivants tous les 7 mois jusqu'en 2016. L'enjeu est de produire 1,7 frégate par an dans les meilleures conditions de délais, de performance et de coût pour la satisfaction de la Marine nationale.
Source : Communiqué de presse DCNS
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptySam 25 Aoû 2007 - 15:36

24 Août 2007 : Lancement des études pour une FREMM antiaérienne
Eviter de perdre deux frégates antiaériennes. C'est l'objectif de la Marine qui, après avoir réduit significativement le nombre de ses navires en service, a atteint dès 2000 le format du « Modèle 2015 ». Or, l'abandon des troisième et quatrième Frégate de Défense Aérienne (FDA) du type Horizon, jugées trop onéreuses malgré l'inscrïption de la troisième à l'actuelle loi de programmation militaire, pose un véritable problème capacitaire à la flotte française. Le retrait du service, en 2001 et 2007, des Frégates Lance-Missiles (FLM) Suffren et Duquesne, ne laisse en effet que deux bâtiments antiaériens opérationnels, les Cassard et Jean Bart. La faiblesse de ces moyens, cruciaux pour assurer la protection des unités précieuses comme les porte-avions, est à mettre en rapport avec la situation des autres pays européens. Ainsi, la Grande-Bretagne dispose de 8 bâtiments de ce type, qui seront remplacés, nombre pour nombre, par les destroyers du Type 45 (équivalents des Horizon). Même l'Espagne, dont les intérêts maritimes sont nettement moins importants, a autorisé la construction d'un cinquième destroyer du type F100 et vient de commander un sixième système de combat AEGIS, entérinant la décision de réaliser une sixième unité de cette classe. Dans ces conditions, les ambitions françaises sont des plus raisonnables, pour ne pas dire un peu justes : « Certains bâtiments ont été prolongés aux maximum de leurs possibilités sans qu'il soit pour autant possible d'éviter la rupture capacitaire. C'est le cas en matière de défense aérienne. Afin d'assurer certains aspects de son contrat opérationnel, la marine a du faire appel occasionnellement au renfort de frégates d'autres Etats européens qui n'ont pas toujours été en mesure de répondre favorablement », notait déjà, fin 2005, le sénateur André Boyer, de la commission des Affaires Etrangères et de la Défense du Sénat. Si les FLM seront finalement remplacées, avec du retard, par les FDA Forbin et Chevalier Paul (2008 et 2009), la Marine doit, d'ores et déjà, préparer le renouvellement des Cassard et Jean Bart, dont le désarmement est prévu autour de 2018. Faute de pouvoir commander deux Horizon supplémentaires, le ministère de la Défense planche sur une solution nettement plus économique, qui consiste à adapter une plate-forme de Frégate FREMM à la lutte antiaérienne.
Prolonger la série des FREMM pour compenser la perte des Horizon 3 et 4 : Afin d'assurer les missions qui lui sont confiées et en prévision de l'importance croissante de l'espace maritime dans la géostratégie mondiale, il est logiquement souhaitable pour la France de maintenir le niveau capacitaire du Modèle 2015, format qui fixe à 26 le nombre de frégates dont doit disposer la Marine. Pour y parvenir, la flotte doit aligner deux bâtiments antiaériens compensant l'abandon des deux dernières Horizon et s'ajoutant aux unités déjà prévues. L'aspect social est également à prendre en compte, DCNS voyant partir en fumée, avec deux FDA en moins, quelques 2 millions d'heures de travail. Afin d'assurer la disponibilité permanente de deux navires antiaériens pour escorter un groupe aéronaval ou amphibie, la commande des nouvelles frégates, appelées FREDA, doit impérativement intervenir en 2011. C'est à cette date que la première tranche optionnelle du contrat FREMM doit être affermie par le ministère de la Défense. Pour l'heure, seule une tranche ferme de 3.5 milliards d'euros a été notifiée fin 2005. Elle comprend les études et le développement, ainsi que la réalisation de six bâtiments spécialisés dans la lutte anti-sous-marine (ASM) et deux dans l'action vers la terre (AVT). La première tranche optionnelle porte, quant à elle, sur quatre frégates, soit 2 ASM et 2 AVT. Faute de pouvoir ajouter, dès 2011, deux navires supplémentaires dans cette tranche, les deux frégates AVT qui y sont inscrites pourraient être remplacées par les FREDA destinées à prendre la relève des Cassard et Jean Bart. Le programme prévoit, par ailleurs, la commande de cinq autres navires AVT, intégrés dans une seconde tranche conditionnelle (pouvant être affermie en 2013).
Horizon, deux frégates à 2.7 milliards d'euros : La question des FREDA découle de l'abandon des troisième et quatrième frégates de défense aériennes (FDA) du type Horizon. Premier grand programme naval mené au travers d'une coopération européenne, Horizon a essuyé les plâtres d'un montage industrialo-politique des plus complexes. Lancé en 1994 sur la base de 20 navires, le projet a vu le retrait, en 1999, de la Grande-Bretagne, qui a néanmoins maintenu sa participation sur le système d'armes PAAMS, compliquant un peu plus la donne (plate-forme bipartite et système d'armes tripartite). Restées seules, la France et l'Italie ont, par la suite, revu leurs ambitions à la baisse, avec 4 navires au lieu de 10 initialement prévus. En définitive, le coût des deux frégates françaises, les Forbin et Chevalier Paul, atteint 1.9 milliard d'euros, auquel il faut ajouter le coût du système d'armes. La Marine estimant le budget total à 2.7 milliards d'euros, le prix de ce dernier serait donc d'environ 800 millions d'euros. Vu le montant colossal de cette facture, la solution nettement plus économique d'une FREMM antiaérienne a été retenue, bien que cette dernière ne puisse présenter les mêmes capacités qu'une Horizon. Long de 153 mètres pour un déplacement de plus de 7000 tonnes en charge, ce type de bâtiment est extrêmement complexe. Dotée de l'un des plus puissants systèmes de combat jamais embarqué sur un navire, la FDA peut détecter et suivre plus d'un millier de pistes dans un rayon de 300 kilomètres et en engager plusieurs simultanément, grâce à 32 missiles Aster 30 et 16 missiles Aster 15. Le reste de l'armement est constitué de 8 missiles antinavires Exocet MM40, deux pièces de 76 mm, deux canons de 20 mm, deux tubes lance-torpilles pour MU 90 et un hélicoptère NH90. L'installation d'un système surface-air à très courte portée (SATCP) sur la plage arrière (missiles Mistral) n'est en revanche plus certaine, économies obligent. En dehors de l'armement, les Horizon disposent de très importants moyens de guerre électronique, notamment en matière de brouilleurs et de lance-leurres.
De la FREMM à la FREDA : Les modifications techniques : Après de longs mois de réflexion, la phase préparatoire des études destinées à réaliser des FREMM de Défense Aérienne (FREDA) ont, selon nos informations, débuté il y a deux mois. La Délégation Générale pour l'Armement (DGA), la marine et DCNS étudient toutes les solutions possibles à partir du design initial des frégates multimissions qui, avec une longueur de 135 mètres, atteindront un déplacement de 5800 tonnes en charge. Afin de limiter au maximum les coûts, les aménagements intérieurs seront conservés, tout comme la coque, qui sera sans doute identique à celle d'une FREMM AVT, avec un radier sur l'arrière. L'absence de radar de veille à longue portée ne pouvant être solutionnée sans revoir l'architecture générale des navires (et donc le prix), la puissance du radar multifonctions Herakles sera plus importante afin que ce dernier, qui effectue une rotation par seconde, puisse voir plus loin. Bien que ces modifications ne permettront pas à l'Herakles de détecter des pistes aussi éloignées qu'un radar du type LRR, elles devraient être suffisantes pour permettre aux FREDA de traiter des cibles dans un volume de l'ordre de 150 kilomètres. Cette portée est, par exemple, bien adapté à la protection aérienne d'un groupe amphibie opérant au large du littoral. Pour assurer leur capacité, par rapport à une FREMM classique, de protection élargie, les systèmes de combat des deux futurs navires recevront, par ailleurs, des logiciels spécialisés pour la conduite d'engagements antiaériens à longue portée. Côté armement, les FREDA conserverait 32 cellules de lancement vertical sur l'avant mais les deux lanceurs Sylver prévus sur les FREMM pour embarquer 16 missiles de croisière Scalp Naval seront remplacés par deux modules abritant 16 missiles antiaériens Aster 30. Tout comme les Horizon, ces munitions permettent de détruire des objectifs dans un rayon de 70 kilomètres. La dotation en Aster 30 serait complétée par les 16 missiles Aster 15 (portée de 30 kilomètres) de la plate-forme initiale ou, suivant d'autres options, par 16 autres Aster 30. L'installation de systèmes SATCP ne serait, dans le premier cas, pas nécessaire mais devrait être sans doute envisagée dans le second (afin d'assurer l'autoprotection à courte portée). Pour mémoire, le reste de l'armement des FREMM consiste en un canon de 76 mm, deux canons de 20 mm, 8 missiles antinavires Exocet MM40, des torpilles MU90 et un hélicoptère. On notera enfin que pour assurer leur mission de défense aérienne, les FREDA devront sans doute disposer de systèmes de guerre électroniques plus puissants que les frégates multimissions. A ce stade du projet, le choix final de l'armement et des équipements des FREDA n'est évidemment pas acté. Différentes configurations sont à l'étude afin de concilier besoin opérationnel et enveloppe budgétaire.
L'ensemble des modifications, relativement peu importantes par rapport au design initial, devraient permettre de maintenir la facture des deux nouvelles frégates de défense aérienne aux alentours de 550 millions d'euros pièce, hors coût des munitions. Des économies d'échelle pourraient également être réalisées avec la Grèce, qui se serait montrée intéressée par ce navire. La FREDA deviendrait alors FRégate Européenne de Défense Aérienne.
26 frégates de combat au début des années 2020 : Conçues pour détecter et détruire les missiles et aéronefs assaillants, les FDA et FREDA sont destinées à protéger les porte-avions et grands navires amphibies, tels les BPC du type Mistral. Les frégates multimissions devront, quant à elles, remplacer à partir de 2011 les 10 frégates de lutte anti-sous-marine des classe F67 et F70 (neuf sont encore en service), ainsi que les 17 avisos du type A69 (neuf encore en service), dont le désarmement est prévu entre 2011 et 2020. A cette date, la Marine nationale aura donc vu son format réduit en nombre de passerelles, tout en disposant de navires plus gros et à la maintenance plus aisée, donc moins onéreuse. Ces bateaux seront, en outre, armés par des équipages particulièrement réduits pour leur tonnage (110 marins par frégate, soit deux à trois fois moins que sur les anciennes unités), tout en présentant un taux de disponibilité de 3700 heures par an et par bâtiment, contre 2000 à 2500 heures sur la génération actuelle.
Plus économiques, les FREMM seront, par ailleurs, de précieux outils de gestion de crise, grâce à l'emport du missile de croisière Scalp Naval, d'une portée de 1000 kilomètres. Sur les 17 frégates du programme FREMM, 8 seront à vocation ASM et 9 à vocation AVT. Ces dernières disposeront d'un petit radier pour une embarcation commando, sur l'arrière, en lieu et place du sonar remorqué des frégates ASM. Aux FDA, FREDA et FREMM, il faut ajouter les cinq frégates légères furtives du type La Fayette. Ces bâtiments, livrés par DCNS Lorient entre 1996 et 2001, sont prévues pour naviguer jusqu'en 2026/2031. Au début des années 2020, la France devrait donc disposer de 26 frégates de combat pour protéger son espace maritime, soit quelques 11 millions de kilomètres carrés, de l'Atlantique au Pacifique en passant par la Méditerranée, les terres australes et l'océan Indien.
Source : Mer&Marine
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyMar 11 Sep 2007 - 18:09

10 Septembre 2007 : Espoirs à Brest et Cherbourg
« Les sites internes de DCNS seront exploités en priorité », a affirmé la direction de l'expert des systèmes navals à propos de la construction des frégates.
Le montage industriel des frégates a été dévoilé en juin. Un CCE du 04 juillet en précise les modalités, dont nous ne connaissons pas la teneur à l'heure où nous écrivons ces lignes. Brest et Cherbourg assureront « la plus grande part des parties avant des deuxième et troisième frégates », indique la direction. Initialement, seule la première frégate sur les huit à construire, devait être réalisée à Lorient, chargé de la maîtrise d’œuvre, de l'armement et de la partie arrière de l'ensemble des bâtiments. Brest et Cherbourg étaient en revanche écartés, la partie avant étant externalisée. Face aux protestations internes, la direction a proposé aux salariés et aux syndicats de réfléchir à un montage capable de rivaliser avec la concurrence. Les syndicats ont dénoncé une manœuvre qualifiée de chantage. Des incertitudes demeurent sur l'issue du dossier et la part finale de la sous-traitance. Un remaniement est possible en 2009 en fonction du plan de charge et de la compétitivité des sites de Brest et de Cherbourg. Une évaluation sera faite et la décision prise de poursuivre ce montage industriel pour les frégates Nº4 à 8. En attendant, la construction de la première frégate a démarré à Lorient. Livraison prévue en 2011. « La deuxième suivra 13 mois plus tard, puis les suivantes tous les 7 mois jusqu'en 2016 ».
Le Journal des Entreprises

Source : http://www.kavadenn.com/
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MessageSujet: FREMM Aquitaine   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyMer 19 Sep 2007 - 9:59

19 Septembre 2007 : DCNS prépare la mise sur cale de l'Aquitaine
Le programme devient réalité. Après le lancement de l'usinage, en février dernier, le pré-assemblage du premier anneau de l'Aquitaine s'est achevé cet été, après cinq semaines de travaux. La frégate, tête de série du programme FREMM, sera mise sur cale dans la forme de construction de DCNS, à Lorient, mi-décembre. Sa mise à flot est prévue en 2009 pour une livraison à la Marine en 2011.
Comprenant une tranche ferme de 8 bâtiments et deux tranches conditionnelles de 4 et 5 navires, le programme FREMM mise sur l'effet de série et une cadence élevée pour réduire les coûts. A compter du troisième bâtiment, DCNS livrera une unité tous les 7 mois, ce qui devrait amener Lorient à achever le huitième navire du premier lot en 2015. Pour tenir ce challenge, le site morbihannais de DCNS a bénéficié d'un vaste programme de modernisation de son outil industriel. Depuis quatre ans, quelques 80 millions d'euros ont été investis, notamment dans la construction d'une nouvelle « nef coque ». Achevé fin décembre, ce bâtiment dispose de machines à découper au plasma et de robots de raboutage de panneaux.

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Le premier anneau de la FREMM Aquitaine
Source : Mer & Marine
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyJeu 20 Sep 2007 - 11:50

20 Septembre 2007 : Supprimer des frégates, un non sens économique et stratégique ?
Comme suite à l'université d'été de la Défense, qui s'est tenue la semaine dernière à Toulouse, des rumeurs circuleraient quant à l'avenir du programme des Frégates Européennes Multimissions. Piste réellement explorée dans le cadre des réflexions sur Livre Blanc ou "intox" des opposants à la Marine et à l'industrie navale ; un possible abandon des tranches conditionnelles de FREMM est évoqué ici et là. L'information est d'autant plus étonnante que ce programme, mené en coopération avec l'Italie et peut être plus tard avec la Grèce, répond en tous points aux nouveaux souhaits du ministère de la Défense. Il s'agit à la fois d'un projet européen bénéficiant d'un montage industriel efficient et d'un produit spécialement étudié pour réduire significativement les coûts de production et d'utilisation.
Destinées à remplacer les frégates anti-sous-marines et avisos, soit un total de 18 bâtiments actuellement en service (Et en omettant les 9 navires de ces catégories désarmés depuis 1999 et non remplacés), les FREMM doivent entrer en service à partir de 2011/2012. Huit ont pour le moment été commandées, la mise sur cale de la tête de série, l'Aquitaine, devant intervenir mi-décembre chez DCNS, à Lorient. Les neuf autres font l'objet de deux contrats optionnels, prévus pour être affermis en 2011 et 2013. Côté industriel et social, l'ensemble doit permettre d'assurer la charge de travail de l'établissement de Lorient, qui compte 2000 salariés, jusqu'au début des années 2020. Les sites de Brest et Cherbourg seront également associés à la construction des navires, au moins sur les deuxième et troisième unités. DCNS Nantes-Indret sera de son côté en charge de la propulsion, Ruelle de la production des lanceurs Sylver et Toulon du système de combat. Le programme est donc très structurant pour le tout jeune groupe DCNS, dont l'ouverture du capital à Thalès est intervenu en avril dernier.
Des frégates 30% moins chères : Grâce à l'effet de série et à une cadence de production très élevée, une livraison tous les sept mois étant prévue, DCNS présente un bâtiment bon marché. Développement et armement compris, si les 17 unités sont construites, le coût unitaire moyen des FREMM sera de 380 millions d'euros. Ce prix est, environ, 30% moins élevé que celui des frégates construites dans les autres chantiers européens. Il mérite par exemple d'être comparé au programme allemand F125, qui prévoit une enveloppe de 2.5 à 3 milliards d'euros pour quatre bâtiments, soit 630 à 750 millions d'euros pièce, pour un navire au tonnage et aux équipements similaires.
Ne pouvant commander d'un coup l'ensemble des 17 frégates, le ministère de la Défense a notifié, en novembre 2005, un premier contrat de 3.5 milliards d'euros. Cette commande porte sur les études et le développement du navire, ainsi que la réalisation des 8 premiers bateaux. Deux tranches conditionnelles, pouvant être affermies en 2011 et 2013, comprennent les 9 dernières FREMM (4+5), pour un montant total de 2.95 milliards d'euros. Conséquence de l'effet de série, ces navires « optionnels » verront leur prix ramené à 330 millions d'euros, contre 440 millions pour les 8 premiers (qui intègreront notamment le coût de la conception). En cas d'abandon partiel ou total des tranches optionnelles, le ministère de la Défense se privera donc des effets d'une longue classe répétitive, qui permettra de réduire la facture des FREMM optionnelles de 25%. Dans le même temps, si une telle décision est prise, l'Etat devra payer un surcoût à DCNS, comme spécifié dans les clauses de dédit du contrat signé fin 2005. En clair, il faudrait ajouter plusieurs dizaines de millions d'euros à la facture des huit premiers bateaux.
Enfin, on notera que dans le cadre des économies budgétaires souhaitées sur la prochaine loi de programmation militaire (2008 - 2013), amputer le programme FREMM ne serait d'aucun secours. La première tranche aboutira en effet à une livraison de la Frégate n°8 en 2015. Ce n'est donc qu'en toute fin de LPM, voire sur la LPM suivante, que la charge de la première tranche optionnelle aura des effets. La deuxième tranche conditionnelle devrait, quant à elle, être en partie imputée à la LPM 2018-2023, ce qui permet d'étaler les dépenses sur près de 20 ans.
De gros gains attendus sur le coût de fonctionnement : Autre sujet de préoccupation en cas de réduction du programme FREMM, celui du budget de fonctionnement. Premier bâtiment de surface français imaginé après la guerre froide, la frégate multimissions bénéficiera d'une automatisation très poussée, permettant une réduction considérable de son équipage. Seuls 108 hommes armeront chaque navire. A titre de comparaison, 298 marins sont nécessaires pour une frégate du type F67, 240 pour une frégate du type F70 et 89 pour un aviso. 40% du prix d'utilisation d'un bateau étant constitué par l'équipage, une réduction notable de la masse salariale est attendue avec l'entrée en flotte des FREMM. Ainsi, seuls il faudra un peu plus de 1800 hommes pour armer les 17 FREMM, contre près de 3100 pour les 18 frégates et avisos devant être remplacés. La Marine y gagnera donc sur le coût de fonctionnement, d'autant que les futurs bâtiments bénéficieront de modes de propulsion moins gourmands en énergie. Le « plein » en carburant d'une frégate étant actuellement estimé à plus de 15.000 dollars, il y aura, là encore, des économies à faire.
Maintenance réduite : Tout comme le coût de fonctionnement, le poids de la maintenance a, également, fait l'objet d'importantes études destinées à réduire le budget nécessaire à l'entretien des FREMM. Cette flotte bénéficiera d'un contrat de Maintien en Condition Opérationnelle de six ans, soit le double des contrats de MCO aujourd'hui gérés par DCNS. Le nombre plus important de navires à traiter, la possession d'une série homogène et l'allongement de la durée des contrats donneront aux industriels une meilleure visibilité et une capacité accrue pour réduire le prix de leurs prestations. Ces dernières devraient osciller autour de 6 millions d'euros par an et par frégate. Ce budget est prévu pour être inférieur au prix consenti pour les actuelles frégates, bien que les navires soient plus gros et nettement mieux armés. Grâce à une conception adaptée, le programme de maintenance sera quant à lui allégé. Les FREMM ne nécessiteront un grand carénage de six mois que tous les 10 ans, contre un arrêt technique majeur de 4 mois tous les trois ans pour les F67 et F70. Les périodes d'entretien courant seront elles-aussi diminuées, avec seulement 2 à 3 mois d'Indisponibilité pour Entretien (IE) tous les trois ans.
Le coût de l'obsolescence : Les clefs de comparaison entre l'actuelle génération et les futurs navires sont donc, économiquement, probantes. Il convient, d'ailleurs, de noter qu'un étalement du programme FREMM, parfois évoqué, ne ferait que prolonger le surcoût du maintien en service des vieilles frégates. En dehors du report des bénéfices attendus sur FREMM en matière de masse salariale et de maintenance, prolonger l'activité des bâtiments en service provoquerait inévitablement un accroissement des dépenses liées à leur obsolescence. Remplacement d'équipements usés, maintien en état de matériels vétustes, problèmes de stocks liés à l'arrêt de la production de pièces trentenaires, obérant parfois certaines capacités faute de rechanges disponibles... Passé un certain âge, l'entretien d'un navire n'est pas sans conséquence budgétaire. Les exemples sont légion dans le secteur naval comme dans l'aéronautique. Il y a dix ans, faute d'avoir reçu à temps ses premiers Rafale, la Marine faisait encore voler son antique Crusader. Totalement dépassé, l'avion nécessitait, pour chaque heure de vol, plusieurs dizaines d'heures de maintenance. Ce que militaires et industriels appellent de l'« acharnement thérapeutique » sur des matériels hors d'âge finit, à la longue, par coûter beaucoup plus cher au contribuable que l'acquisition d'équipements neufs.
A quoi servent les frégates ? : Dans le cadre du modèle d'armée 2015, le nombre de frégates dont doit disposer la Marine a été fixé à 26. Pour maintenir au début des années 2020 ce niveau d'équipement, obtenu depuis plusieurs années grâce à une réduction du format de la flotte, 17 frégates multimissions, 2 frégates de défense aérienne du type Horizon et deux frégates antiaériennes dérivées des FREMM sont attendues. Elles complèteront les cinq frégates légères furtives du type La Fayette.
Aux côtés de la composante sous-marine et des grands bâtiments de surface (porte-avions et navires amphibies), les frégates sont l'épine dorsale de la Marine. Cheville ouvrière de la flotte, ces navires assurent, au large des côtes hexagonales ou outre-mer, des missions aussi variées que la protection des sous-marins stratégiques et des groupes aéronavals. Mais aussi la chasse aux sous-marins ou bâtiments adverses, le contrôle maritime, la police des pêches, la lutte contre le narcotrafic. Sans oublier le terrorisme et la piraterie, l'immigration clandestine, le sauvetage en mer, le renseignement ou encore l'escorte des navires marchands. Ainsi, durant la guerre entre l'Iran et l'Irak, qui s'est achevée en 1988, les frégates de la Marine Nationale ont protégé les tankers transitant par le golfe Persique, bateaux qui assurent encore aujourd'hui la majeure partie de l'approvisionnement français en pétrole.
Navires polyvalents : Afin d'assurer une palette de missions aussi diversifiée, les frégates doivent être de plus en plus polyvalentes. C'est pourquoi les FREMM auront des capacités de lutte antinavire (Exocet MM40), antiaérienne (Aster15), anti-sous-marine (Torpilles MU90 et hélicoptère NH90) et d'action vers la terre (missiles de croisière Scalp Naval, embarcations pour forces spéciales). L'ensemble n'aboutira toutefois pas à une technologie trop complexe et donc trop coûteuse, les équipements et matériels retenus étant déjà éprouvés. Elles présenteront toutefois une capacité militaire cruciale dont la France ne dispose toujours pas, celle des missiles de croisière embarqués. Cet outil, grâce auquel les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont acquis une suprématie dans certains aspects des gestions de crises, présente à la fois un avantage préventif (dissuasion) et offensif (destruction de cibles terrestres située à plus de 1000 kilomètres du navire). Déjà très sollicitées, les frégates ne peuvent donc voir leur nombre réduit sans risquer un abandon, même partiel, d'une partie des missions qui leur sont confiées. Réduire le nombre des FREMM à 8 unités serait, en effet, opérationnellement très délicat. Avec seulement six bâtiments de lutte anti-sous-marine (6 des 8 premières frégates sont à vocation ASM, les 2 autres étant à vocation Action vers la Terre), la Marine aurait probablement bien du mal à assurer, en même temps, la protection des sous-marins stratégiques et d'un groupe aéronaval.
S'en remettre aux autres marines, un vœu pieux : L'argument parfois avancé de s'en remettre aux autres marines européennes pour compenser un éventuel déficit en frégates semble, quant à lui, des plus illusoires. Avec seulement une douzaine de bâtiments de ce type pour l'Italie et l'Espagne, une dizaine pour l'Allemagne et seulement six pour les Pays-Bas, les partenaires de la France doivent, eux aussi, composer avec des moyens limités pour défendre leurs propres intérêts. Le concept du « prêt » de navires européens a, néanmoins, déjà été testé ces dernières années pour compenser le manque de bâtiments antiaériennes. Or, il s'est avéré que les capacités européennes, bien que nombreuses sur le papier, n'étaient pas toujours au rendez-vous : « Afin d'assurer certains aspects de son contrat opérationnel, la Marine a du faire appel occasionnellement au renfort de frégates d'autres Etats européens qui n'ont pas toujours été en mesure de répondre favorablement », notait, fin 2005, le sénateur André Boyer, de la commission des Affaires Etrangères et de la Défense du Sénat. Cette constatation ne prend, par ailleurs, pas en compte d'éventuels désaccords politiques entre pays en cas d'intervention militaire. A la lumière de ces tentatives et en attendant que l'Europe dispose de sa propre armée, la France est donc contrainte de s'assumer de manière autonome. Elle doit également, comme c'est le cas dans le programme FREMM, anticiper les besoins futurs. En prévision d'un renforcement significatif du poids des zones maritimes sur la scène internationale et les théâtres d'opérations, les réserves de disponibilité offertes par les FREMM seront très précieuses. Elles permettront, notamment, d'éviter une croissance presque indispensable du nombre de passerelles au regard de l'évolution prévisible du contexte mondial dans les 15 à 20 ans.
Bénéficiant, comme nous l'avons vu, d'une maintenance réduite, les frégates multimissions pourront naviguer 3700 heures par an, contre 2000 à 2500 heures pour les unités actuellement en service.
Des moyens à la mesure des obligations d'aujourd'hui et des enjeux de demain : En dehors de la protection de la Force Océanique STratégique (FOST) et des groupes aéronavals et amphibies, les frégates ont un rôle permanent de présence, de contrôle et de surveillance, profitant de la discrétion de la haute mer pour évoluer et dissuader. Autonomes, elles peuvent être déployées de longs mois à moindre coût, tout en constituant, en cas de regain de tensions, l'élément précurseur d'un déploiement de plus grande envergure. Leur dotation en missiles de croisière leur donnera, par ailleurs, une capacité de frappe préventive, et peut être dans certains cas décisive, en attendant « l'arrivée de la cavalerie ».
D'un point de vue naval, le modèle 2015 ne semble donc pas dépassé, tant le poids stratégique de l'espace maritime s'est renforcé depuis la fin de la guerre froide. Les intérêts de la France ne sont aujourd'hui plus seulement continentaux mais aussi, et peut être même surtout, océaniques. S'il n'est pas question de négliger les autres moyens de la Défense, la géopolitique et l'économie mondiale se sont résolument recentrées sur l'océan Indien et l'Asie, zones à hauts risques, bien loin des points d'appuis traditionnels de notre pays. La situation est d'autant plus sensible que l'économie française est totalement dépendante des marchandises empruntant les routes maritimes, notamment celles en provenance de la région asiatique. En tout, 72% des importations et exportations hexagonales s'effectuent par la mer, les ports hexagonaux traitant plus de 300 millions de tonnes de marchandises chaque année. Dans ce contexte, l'Etat doit être en mesure de garantir ses approvisionnements et la protection de ses intérêts très loin des côtes métropolitaines.
On notera, enfin que la France dispose du deuxième plus vaste espace maritime mondial, juste derrière les Etats-Unis, avec 11 millions de km² de Zone Economique Exclusive. Si on compare le format de 26 frégates pour la Marine Nationale à celui de la Royal Navy, qui est de 25 unités, les ambitions françaises sont même mesurées, les Britanniques ne devant protéger « que » 4 millions de km² de ZEE.

Source : Mer & Marine
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptySam 29 Sep 2007 - 19:09

28 Septembre 2007 : l'Elysée tranche pour huit frégates Fremm
La Marine aura huit frégates, peut-être dix, mais certainement pas dix-sept. Selon nos informations, l'Elysée aurait tranché sur le nombre de FREMM (Frégates Européennes Multimissions) qui seront finalement construites. Seule la première tranche de huit est confirmée : six frégates ASM (Anti sous-marine) et de deux frégates AVT (Action vers la terre). Deux autres bâtiments pourraient ensuite s'ajouter à cette série, sous la forme de FREDA antiaériennes.
Pour la Marine, il y a loin de la coupe aux lèvres, car le projet initial prévoyait la commande de dix-sept nouveaux bateaux gris. Il s'agit d'une réduction de l'ordre de 50% ! L'état-major de la Marine a réussi à sauver en partie les meubles, alors que certaines études ne prévoyaient que cinq commandes... Ce qui a emporté la décision, c'est la sécurité de la Force océanique stratégique (Fost), c'est-à-dire les sous marins nucléaires lanceurs d'engins. Six frégates ASM sont en effet nécessaires pour assurer la sûreté des approches et les missions discrètes au profit des SNLE. Le savoir-faire ASM est très complexe et permet à la France, qui le maîtrise très bien, d'être prise au sérieux par nos alliés américains et britanniques.
Mais avec huit Fremm seulement, la Marine risque d'avoir une structure déséquilibrée : des gros bateaux (2 porte-avions, quatre SNLE, 4 bâtiments amphibies) mais très peu de frégates, qui sont pourtant le pion de base de toute marine océanique. Une situation qui pourrait encore être aggravée si la Défense décide de retirer rapidement de service les neufs avisos encore en ligne, comme le prévoit des études en cours.

Source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/

Il fallait bien qu'il y ait un couac dans l'histoire .... c'est du n'importe quoi Evil or Very Mad
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyDim 30 Sep 2007 - 10:42

Michel47 a écrit:
Il fallait bien qu'il y ait un couac dans l'histoire .... c'est du n'importe quoi Evil or Very Mad
Salut Michel, c'est vrai que 8 FREMM pour remplacer les frégates type F67 et F70 c'est peu ! Mais pour remplacer les avisos les FREMM c'était pas une bonne idée, ce sont deux type de navire différent et les FREMM peuvent être comparer à des destroyer ! C'est beaucoup trop lourd pour remplacer un aviso ! Pourquoi ne pas avoir prévu des corvettes bien équipées (de +ou- 90 mètres) avec un hélico embarqué ?

salut

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Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours !

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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyLun 1 Oct 2007 - 10:46

Je suis d'accord avec toi, moi aussi je ne comprend pas qu'une étude sur des bâtiments type A69 n'ai pas été réalisé. Mais c'est "la logique" à la française ... plus tard on va nous dire qu'il est impératif d'avoir ce type de bâtiment. Je ne suis pas surpris, c'est pareil dans les grosses entreprises Evil or Very Mad .

01 Octobre 2007 : Les frégates Fremm font les frais du PA2
Seules huit frégates Fremm, dix au maximum, seraient construites au lieu des dix-sept initialement prévues. La faute au second porte-avions.
« L'Élysée tranche pour huit frégates Fremm. » C'est ce qu'annonce sur son blog Jean-Dominique Merchet, le journaliste de Libération spécialisé dans les questions de défense. Selon ses informations, la Marine aura huit de ces nouvelles frégates, peut-être dix, mais certainement pas dix-sept comme initialement prévu.
Seule la première tranche de huit serait confirmée : six frégates ASM (anti sous-marine) et de deux frégates AVT (action vers la terre). Deux autres bâtiments pourraient ensuite s'ajouter à cette série sous la forme de frégates antiaériennes pour compenser la non-commande de deux des quatre frégates prévues dans le programme Horizon.
Pour la Marine, il s'agirait donc d'une réduction de l'ordre de 50 % du programme Fremm (Frégates Européennes Multi-Missions). « L'état-major de la Marine a réussi à sauver en partie les meubles, alors que certaines études ne prévoyaient que cinq commandes, affirme Jean-Dominique Merchet. Ce qui a emporté la décision, c'est la sécurité de la Force océanique stratégique (Fost), c'est-à-dire les sous marins nucléaires lanceurs d'engins. Six frégates ASM sont en effet nécessaires pour assurer la sûreté des approches et les missions discrètes au profit des SNLE. »
Clairement, si cette hypothèse se vérifie, les Fremm feront les frais de la construction du second porte-avions, le PA2. Dans l'impossibilité de financer tous les programmes navals qui ont été lancés, l'État doit se résoudre à faire des choix. On remarquera que le coût de la deuxième tranche de frégates Fremm correspond à peu de chose près à celui du second porte-avions (3 milliards d'euros).

Choix douloureux
A l'origine, la Marine comptait sur les Fremm pour renouveler sa flotte vieillissante de frégates et d'avisos. Avec moitié moins de navires que prévu, elle se trouvera sans doute confrontée à des choix douloureux. « Avec seulement huit frégates Fremm, nous ne pourrons pas assurer toutes les missions qui nous sont confiées », affirment les marins.
Une grosse tête mais un petit corps.
La Marine française du futur pourrait être macrocéphale. Elle aura des gros bateaux (deux porte-avions, quatre SNLE, quatre bâtiments amphibies) mais très peu de frégates. Ces navires sont pourtant considérés comme l'élément de base de toute marine océanique qui se respecte.
D'un point de vue stratégique, la France peut estimer que mieux vaut des porte-avions que des frégates pour peser sur la scène internationale. Quitte à demander un coup de main aux alliés européens pour les escorter.
D'un point de vue industriel, une réduction des commandes de Fremm affectera surtout le site DCNS de Lorient, spécialisé dans les frégates. C'est là que la première frégate de la série, l'Aquitaine, doit être mise sur cale à la mi-décembre 2007. Pour l'instant, le site DCNS de Brest n'est seulement associé qu'à la construction de la partie avant des frégates 2 et 3.
Les frégates Fremm doivent être livrées à partir de 2011. Les deux premières seront basées à Brest où elles remplaceront les frégates anti-sous-marines Tourville et De Grasse.

Olivier MÉLENNEC. Ouest-France
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 6 EmptyVen 12 Oct 2007 - 10:35

Ca faisait quelques jours qu'il n'y avait pas d'info à leur sujet Shocked
Et bien en voici une, et de taille :

Interrogé par la Tribune, le ministre de la défense, Hervé Morin, “a démenti l’arbitrage concernant le nombre définitif de frégates multi-missions (FREMM)”.
De plus, “le ministre a obtenu … de Matignon l’ouverture des crédits FREMM (frégates multi-missions) en Loi de finances rectificative (338 millions d’euros).”

dans le mur Et dire qu'ils ont été élus indecis attention
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