Sint-Kruis refectoire

bonjour : cela me rappelle un plat servi en 66, la denomination zm-fn etait SALADE EGYPTIENNE , cela se composait de saucisses zwan coupee en rondelles , pomme de terre cuites et froides , morceaux de tomates et salade , le tout melange dans un chaudron et servi a la louche d'une main gracieuse, à+ jean

salut les gamins !
quand vous parlez de Prince Albert vous voulez dire notre Roi actuel je suppose ??
SAL A TTES ET TS
(ABREVIATION DE SALUTATIONS A TOUTES ET TOUS ) c'est trop long à ecrire il faut que j'économise mon bras droit (démis lors de ma chute cascade motovelomotocycliste )

papy michel (quel est le con qui a ouvert sa portière !!)

Sail Roger a écrit:

Lors de ma DIP à Sainte Croix(février 65)il m'avait été dit que lors de l'instruction du prince Albert ce réfectoir avait été réservé pour lui apprendre le drill en privé et que les matafs devaient aller manger ailleurs.Qui confirme?
Par ailleurs je posséde aussi une photo du prince à Sainte Croix avec ses instructeurs,qui ma été donnée par la famille Ostendaise d'un de ceux ci .
Roger

de Roger à Roger,
je ne sais pas si notre ROI (prince ALBERT) ai été souvent à Sint KRUIS ,par contre, j'ai assisté à sa prestation de
serment à la place d'arme à Oostende en juin 1953 si mes souvenirs son bons, j'étais au dépôt des équipages à MAHIEU
je sais qu'il a été sur le BILLET pour le couronement de la REINE ELISABETH d'Angleterre et toujours sur le BILLET pour un voyage d'instruction en Mediterranée
figure toi que je suis né le mème jour de la mème année que le prince ALBERT (6/6/1934) j'attends toujours qu'il m'invite au palais pour boire un chope car c'est un bon vivant
amicalement
le Rogge

J’ai le pif encombré, ma femme truste la télé et ce soir - en plus !- y a rien sur internet.
Je m’en vais donc passer le temps en ajoutant quelques mots aux vôtres sur le sujet .

En 66 en tout cas, le réfectoire de St + , c’était pas le Georges V, mais ce que je peux vous dire en toute certitude, c’est qu’au Georges V, JAMAIS on n’a servi le plat vedette de St + : je veux parler du « LAPKAUS » !
Le « LAPKAUS », vous vous en souviendrez, était un plat plutôt épisodique qui - et je l’ai su de source sûre ! - surgissait curieusement au menu chaque fois qu’un stock de singe approchait de sa date de préemption : une sorte de vente rapide, comme on la pratique actuellement dans les grandes surfaces de renom.
Il était constitué d’une alternance de couches de patates trop cuites et de singe amélioré (sauce tomate et oignons géants) – genre gratin dauphinois évidemment non gratiné.
Le truc se servait brut de décoffrage (avec un bruit mat dans la gamelle) et une bonne part aboutissait dans l’enclos aux cochons car évité tout autant par les constipés que par ceux qui ne voulaient pas le devenir.
Déconseillé aussi, me suis-je laissé dire, à ceux qui envisageaient de passer le brevet sportif l’après-midi.

Quant à la « corvée patates », vu la quantité de tubercules à traiter, elle était partiellement mécanisée (eh oui, déjà !).
La mécanique en question se trouvait dans le sous-sol des cuisines et ressemblait aux essoreuses de nos grand-mères – un cylindre à paroi intérieure rugueuse dans laquelle le puni (que je fus souvent) tapait (c’est le mot !) les patates qui se mettaient à tourner dans le bidule et se débarrassaient de leur peau et de la glaise en se frottant sur ces parois.
Le tout en ambiance très humide bien sûr.
Restait à enlever (succinctement) les yeux etc.
Le jus qui sortait de cet engin était immonde et puait le sûr à tel point que les vêtements du puni en question étaient imprégnés pour plusieurs jours.
Pour moi, la parade a consisté à me présenter au « versammeling voor de gestraften » avec un léger bandage sur la main.
Toute corvée « humide » était ainsi évitée ; restait le balayage, mais la cour principale de St +, c’était….. grand et je l’ai mesurée plus souvent qu’à mon tour !

A la revoyure

bien belle description dont j'ai fait les frais en juillet 71,un mois de corvée avant de partir à lombard

A Roger N01446
Salut Roger
Début 66 je ne suis resté que qq semaines à bord du Truffaut qui était en principe le navire du Prince Albert qui a été souvent annoncé comme faisant une sortie en mer avec nous,donc il fallait à chaque fois tout scober et astiquer à fond...pour rien car la mer étant à chaque fois mauvaise il n'est jamais venu.Peut être par la suite mais je n'étais plus la pour le savoir, car le Truffaut était souvent amarré à la logistique et moi j'étais à Cédra ou sorti avec le Demoor pour des essais en mer(avec un seul moteur) avant qu'il n'aille à Anvers et en Australie(si j'avais rempilé j'aurais fais ce voyage et je le regrette toujours).
Sail Roger

Salut Polinar,

Un salut respectueux d'ailleurs, car un mois de corvées, c'est un très beau score !
A moins que ce ne soit confidentiel, j'aimerais bien savoir de quelle c... ce fut le prix à payer !!!

Bonjour .Le 1 juin 62 lorsque je suis entré a ST CROIX,au repas du soir il y avait des tomates crevettes au menu, les gros bleus que nous étions nous nous sommes dit chouette on mange bien a la marine.Déception totale les tomates n en avaient que le nom,car le creux il y avait un truc rosatre et la tomate était posée sur une feuille de salade et entourée par une cuillerée a café de macédoine de légumes.Aprés ce repas pantagruélique nous avions compris la suite des festivités Mais arrivé a SAFFRAENBERG ce fut encore pire cela ce traduisait invariablement par saucisses de francfort en petits morceaux,nouilles sauce tomate et oignons ou corned beef macaronis débités grossiérement et toujours avec cette sauce tomate Aprés 15 jours de ce régime certains qui avaient un peu d excédent de poids retrouvaient la ligne. Comme nous étions plusieurs a ne plus allés au réfectoire,nous nous nourrissions a la cantine,de sandwichs jambon fromage, jusqu au jour ou le commandant de l ET nous convoquas dans son bureauet malgré nos griefs ne voulu rien entendre;nous donnas ordre formel et militaire de reprendre le chemin du restiff nous dumes donc obéir sinon les perms allaient sauter Peut etre certains d entre vous se rappellent ils du commandant SOUMOY, il faisait le tour du camp a moto toujours accompagné de son chien de chasse?Quel changement arrivé abord du KAMINA,la bouffe y était de bonne qualité,comme le disait un ancien tout cela nous a fait devenir de grands gaillards Un super salut a tous.ROLAND

Tout ce que, je lis sur la bouffe (pas d'autres noms) de stx, la soupe , l'épelucheuse de pdt au sous sol ou j'ai passer une journée , je me souviens d'une bonne femme civil qui enlevait les yeux des pdt pelées.
En 1978 rien de changer

Le dimanche soir au retour des perms, tout les sacs faisaient gling gling (les boites de conserve + les gaufres) , rien de comparable avec la cuisine à bord.

Une grande amélioration a eu lieu à stx dans les années 90.

Salut Leurquin,
Exact, même souvenir, en 1966 aussi on ramenait quelques bricoles et douceurs de la maison et on se faisait une petite bouffe dans la chambrée.

salut toutes et tous

Moi pendant ma DIP en dec 58 je ramenais des crêpes au fromage blanc sucré à la cassonade confectionnées par ma Grand-mère quel délice !!

papy michel

Je reviens un moment sur ce site.
Une chose dont je me souviens également, lorsque nous étions de corvée pour laver ce réfectoire, c'est le sous-off. responsable de la cuisine qui n'arrêtait de nous répéter : bien racler est à moitié torchonner.
Allez savoir pourquoi, il y a des phrases qui vous restent comme ça !

resalut

moi à la FN j'ai appris que lorsque l'on racle il faut taper la raclette sur le sol après le coup de raclette !!!(pour éviter une trace de reprise comme quand on peint !!)

sur cette importante information Salut à ....... etc !!
papy michel

Moi je me souviens surtout que durant les 2 ou 3 premiers mois de ma DIP entre Août et Octobre 66, on bouffait vraiment mal, matin midi et soir, des tomates et oignons sous toutes formes, soupe, salade de tomates/oignons, sauce tomates oignons, singe aux tomates/oignons...
C'était un stock qu'avait ramené d'Afrique le Kamina, y compris le singe en boîte, en échange de médicaments envoyés par la Belgique.
La cantine d'Anne était durant ces 3 mois,mon resto de jour avec gaufres, crêpes de Paul Virlée, chocolat et autres cochonneries plus appétissantes que les tomates, oignons et singe.

Le 15 du mois le salaire était passé au "bleu", on se comprend!

Après on s'habitue à la bouffe du mess matelot avec de temps un petit souper spécial au mess Off quand on était "steak et de corvée"

Bonsoir,

Je me rappele en montant de piquet qu'il y avait une permanence à assurer avec un adjupète kaki à l'état major de province dans le centre de Brugge.
J'y suis aller 2 ou 3 fois, je n'ai jamais compris ce que je faisais la, par contre pour le souper il fallait commander au restaurant d'à côté et on se tapait un steak frite qu'on retouchait avec l'ordre de marche.
C'est les seules fois que je mangeait bien pendant mon instruction et en plus on était remboursé.

Dany