Découverte du sous-marin argentin disparu: les news (1)

La profondeur moyenne à cet endroit semble être de 600 m , donc le dessus du canyon
le soum est à 900 m donc le canyon a une profondeur de 300 m , au pif.
Le soum a glissé vers le fond donc les parois du canyon devraient être pas trop verticales

Suite de streaptease :

La fuite du Seabed vers le cap ???

Il faut tenir compte que ce batiau est très coûteux à exploiter  ...50 000 USD par jour
Le bénéfice sur le San Juan n'est que de 3 ,5 millions...
Un jour de gagner , c'est bon à prendre
Ensuite , il lui faut aller en cale sèche au Cap. Il y a des dates à respecter S'il arrive trop tard ,
mettez-vous dans la file d'attente , si ou plaît
Et d'après Oliver Plunckett , Ocean infinity a un contrat avec le gouvernement sud-coréen pour
la recherche du Stellar Daisy dont le naufrage est litigieux . Ex-pétrolier sans double-fond
modifié en minéralier en Chine exploité par Polaris qui en a déjà cassé 3 et coulés
Peut pas le rater celui-là canyon ou pas ...322 m de long , 266 000 tonnes

D'après les schémas de la marine argentine, les parois des canyons ont l'air très abruptes mais faut voir à la vrai échelle ce que cela donne ??

Ce que l'on voit là , c'est une infographie à laquelle on a donné aux parois
une verticalité abrupte. L'infographiste n'en sait rien il aurait tout aussi bien
donné une inclinaison à 45° voire plus.
C'est comme tu dis, faut voir comment elles sont vraiment car quand même
on n'est pas sur la Lune. Dans l'océan il y a un forte érosion , y a qu'à voir
tous le sable et les sédiments qu'il y a autour des roches
et sur cette carte la profondeur moyenne est de 800 m donc le ravin a une
profondeur de 100 m
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Oui c'est fort possible, mais dans ce cas, si les parois ne sont pas abruptes et que le canyon est large, alors l'AUV aurait dû le repérer dès le 1er passage durant les 1ers jours du balayage de la zone-1 !?

C'est incroyable, en regardant le suivi du navire de l'US Navy ATLANTIS on voit qu'il est passé plusieurs fois au-dessus (et de manière longitudinale) de l'endroit où l"on a trouvé l'épave, dont une fois le jour de Noël 2017 !!!





Source : twitter.com/MikeChillit

Clique sur le tweet plus bas de Mike Chillit , il montre que le
Yantar est passé par-dessus et aussi le Puerto Argentino
et le Cabo de Hornos et , oui , l'Atlantis aussi
Et les commentaires sur l'incompétence de ceux-là  
et de louer le beau job du Seabed...
qui a failli le rater aussi !!!

Le navire de recherche chilien CABO DE HORNOS est aussi passé au-dessus de l'endroit où l"on a trouvé l'épave !!!





Source : twitter.com/MikeChillit

Voici une autre vue du suivi du navire russe YANTAR dans la zone-1 au début de décembre 2017, et on voit qu'il est lui aussi passé plusieurs fois au-dessus de l'endroit où l"on a trouvé l'épave !!!





Source : twitter.com/MikeChillit

Voici le suivi dans la zone-1 du Skandi Patagonia, un navire affrété par l'US Navy et équipé d'un drone sous-marin autonome (AUV) UUV BLUEFIN qui n'est probablement pas passé à l'endroit où l"on a trouvé l'épave !!!





Source : twitter.com/MikeChillit

Salut Olivier, Xavier etc…,


Scan sonar :

Plus je regarde cette image et plus je me demande si l’explosion (ou implosion) n’a pas eu lieu lorsque le sous-marin a touché le fond et pas avant.

Les traces des ondes de choc sur les sédiments ont comme origine un même point (dans le prolongement de la flèche en pointillé du point 5), la trace 5 semble avoir été causée par un vortex (pas de débris dans cette zone) et la concentration de débris majeurs en éventail dans une zone particulière est compatible avec l’origine des ondes de choc.

La trace 4 est mystérieuse ! Il faudrait une représentation 3D du coin car il se pourrait que le sol soit en pente à cet endroit et ait été "tangenté" par le sous-marin dans sa trajectoire de chute.

Votre avis ???

@PAUL a écrit:

...Il faudrait une représentation 3D du coin car il se pourrait que  le sol soit en pente à cet endroit et ait été "tangenté" par le sous-marin dans sa trajectoire de chute.

Salut PAUL,

Au départ (après voir vu les schémas présentés par la marine) je m’imaginais "naïvement" que ces fameux canyons étaient des gigantesques fissures dans le sol avec des parois toutes droites, mais ce n'est pas cela du tout, il s'agit en fait du lit d'anciens fleuves ou rivières qui coulaient du temps où cette partie de la terre n'était pas encore submergée par l'océan !

Et donc le fameux canyon sous-marin, au lieu de ressembler à ça :



Il doit plus ressembler à ça :



Et d'après le journaliste "Mike Chilliy" l'image sonar (qui a permis de découvrir l'épave) aurait été prise par l'AUV à une altitude de 400 mètre par rapport au fond où se trouve l'épave !

Ce qui voudrait dire (comme je le soupçonne depuis la découverte de l'épave) que les AUV ne sont finalement jamais descendus dans les canyons ! Ils passaient simplement au-dessus des canyons de façon transversale puis plus tard longitudinale mais toujours en continuant leur route droit devant devant eux sans changer d'altitude malgré que la profondeur augmentait en dessous d'eux lors des passages au dessus des canyons, bref, ils travaillaient tout à fait de la même manière que les sonar remorqués des navires de recherche !!!

https://twitter.com/MikeChillit/status/1065742846953746434

Et voici le tout 1er contact (POI-1) découvert par un AUV du Seabed Constructor dans les 1ers jours, on remarque que ce n'est pas très loin de l'endroit où l'épave du sub a été découverte :



Les 3 images que l'on voit à 3 profondeurs différentes sont des loupes, l'image originale a dû être prise à 400 mètres, et la résolution est affreuse parce que la fréquence n'est que de 75 khz ! Dans ces conditions il était très difficile de trouver le sub...

Et comme tu dits, vivement une représentation 3D de l'épave ainsi que de toute la partie du canyon où ils l'ont trouvé, afin que l'on puisse enfin avoir une idée beaucoup plus précise de la situation

Bonjour Olivier,

Tout ce que tu viens d’écrire + les illustrations rendent les choses très claires et tes explications concernant la manière curieuse de travailler d’OI au-dessus de ces canyons sont vraiment interpellantes. Tes déductions sont parfaitement justes et je pige mieux le scénario.

Je te suis donc à 100 %, mais à distance respectueuse car je pédale moins vite que toi.

En ce qui concerne les canyons par contre, j’ai un peu checké hier comment ils pouvaient bien être et j’ai essayé de savoir leurs origines.
En fait, ils peuvent aussi se créer à partir du mouvement d’eau entre le plateau continental et les fonds plus important, d’autant plus si la frontière entre le plateau et ces fonds est abrupte comme là-bas.
Mouvements de marées, poids différents des masses d’eau par différence de pression atmosphérique etc. engendrent des courants qui ont d’ailleurs un nom (que je n’ai pas noté) qui tracent leurs routes sur les fonds marins depuis une éternité.
Et, d’après ce que j’ai lu, certains de ces canyons ont des parois très abruptes.
Mais que penses-tu de cette éventualité dont j’ai causé tout à l’heure, l’explosion au moment de l’impact avec le fond ?

Bonne journée.

I'm sure this has to be wrong, but looking at this -400 meter altitude sonar grab again, it really looks like the small crater in which the sub is resting is also the place where it imploded. Is that even possible at -900 meters?


Je viens de lire ce tweet !!!

Je ne suis donc pas seul à penser ce que je pense et pour une fois ça fait plaisir !

Oui, il est possible que le sous-marin ait explosé à 900 mètres alors que sa structure était conçue pour résister jusqu’à 300 mètres je crois.

Je n’ai pas le temps d’approfondir mais j'ai planché sur le sujet (sans passer par Wiki !) : il suffit que du fait de la voie d’eau et de la présence de gaz compressible dans le sous-marin, le différentiel de pression entre l’extérieur et l’intérieur de la structure reste inférieur à 30 bars.

Cqfd ? On verra bien, mais si les photos arrivent, on sera fixés.

https://twitter.com/infobae/status/1065899276113510402

traduction google de l'article :

Citation :

Inquiétude du gouvernement: l'ARA San Juan est coulé dans les eaux internationales que l'Argentine ne contrôle pas (20.11.2018)

Ils craignent que des équipes de tournage ne tentent d’approcher du sous-marin à un moment donné.

Jusqu'à présent, les coordonnées exactes où le sous-marin ARA San Juan reposera pour toujours n'ont pas été rendues publiques. Cela n’est pas accidentel et est probablement dû à des mesures de sécurité minimales visant à protéger le lieu de l’accident, à respecter la nature solennelle de la tombe marine et à éviter finalement toute tentative de retrouver le San Juan par des personnes extérieures aux autorités nationales.

Nonobstant la réserve maintenue à cet égard, il est prouvé que le navire dépasse de loin la zone économique exclusive (ZEE) de l'Argentine qui, sans accorder la pleine souveraineté, protège toutefois les droits exclusifs du pays sur les ressources halieutiques et minières, qui se trouvent dans les eaux, sur le lit marin ou dans le sous-sol.

En mars 2017, le pays a reçu une reconnaissance importante de la part d'un travail minutieux et après de nombreuses années d'enquêtes marines réalisées par la COPLA (Commission des limites de la plate-forme maritime argentine), l'organisme international a reconnu que le plateau continental du pays s'est étendu dans certaines zones jusqu'aux 350 milles marins comptés à partir de la ligne des plus basses marées de la côte.

Pour cette accréditation, ils ont travaillé main dans la main avec la marine, le service d'hydrographie navale et le ministère des Affaires étrangères, coordonnés par la juriste Frida Armas. Cette tâche nécessitait un relevé bathymétrique de différents points du fond de la mer afin de démontrer la continuité du plateau continental au-delà de 200 milles.

Selon cette résolution, les nouvelles limites marines de la nation permettent au pays d’exploiter exclusivement les ressources naturelles soumises au fond ou sur le sol marin et aux espèces marines sédentaires (plancton), tandis que la pêche des espèces nomades est libre et non illicite. Cela peut être contrôlé par le pays.

Toutefois, l'ONU a déterminé que pour les zones soumises aux conventions internationales (par exemple l'Antarctique) ou en conflit, cette extension ne s'applique pas. C’est exactement ce qui se passe dans la zone 15A-4 dans laquelle le sous-marin de la marine argentine a été retrouvé, car une extension de cette ampleur pénètre dans une partie de la mer qui fait partie du conflit territorial avec la Couronne Britannique pour la souveraineté des îles Falkland.

Ainsi, le San Juan est clairement et simplement sorti des eaux qui pourraient être contrôlées d’une manière ou d’une autre par l’Argentine, ce qui a amené les juristes de la Marine et le ministère des Affaires étrangères à définir avec précision le statut juridique de la région.

Extraterritorialité des navires militaires

Le droit maritime international confère aux navires militaires le statut d'extraterritorialité, ce qui signifie qu'ils ont une condition semblable à celle d'une ambassade, ils constituent un territoire national et même dans un port étranger, la juridiction nationale à bord est pleine.

En principe donc, quel que soit le naufrage du navire en pleine mer, son état de navire militaire le protège de toute tentative de profanation ou de toute action éventuelle d'une expédition visant à capturer des images ou - ce qui serait pire - d'entrer dedans mais pas avec le tournage de médias à distance.

Cependant, la question qui a perturbé les autorités était la suivante: accepter que personne ne puisse le toucher, comment les empêcher de s’approcher avec du matériel de tournage sans le toucher?

Selon la marine argentine, il ne fait aucun doute que toute opération à proximité du sous-marin constituerait une violation du droit international. "Il existe dans le monde de nombreux exemples de navires militaires qui ont été endommagés et qui sont déclarés cimetière militaire, ce qui signifie que toute tentative de profanation est interdite", a déclaré un responsable.

L’autre question soulevée est liée au moment où le San Juan perd finalement son statut de navire militaire. Que se passera-t-il lorsque la marine déposera le navire qui ne figure plus sur la liste des navires en activité?

Une fois de plus, l’institution militaire semble indiquer clairement que cela ne devrait pas nécessairement se produire et que le San Juan restera un navire militaire pour toujours.

Tandis que la commission bicamérale qui analyse la tragédie a tenté de convaincre la juge Marta Yañez d’imposer des mesures visant à préserver le test, un navire situé à 500 kilomètres de la côte et à près de 1000 mètres de profondeur, il ne pouvait pas raisonnablement être gardé 24 heures par jour. Il n’est pas moins vrai que parvenir à ce point n’est pas une tâche qui peut être accomplie par un aventurier improvisé.

"Nous avons une inquiétude raisonnable quant à la présence éventuelle d'équipes de tournage qui pourraient avoir l'intention de faire un documentaire ou un long métrage sur l'histoire tragique, mais nous allons l'éviter avec toutes nos possibilités", ont déclaré les responsables consultés.

Dans l’intervalle, la justice fédérale tentera d’obtenir des informations fiables sur les possibilités concrètes de ramener à la surface le San Juan, bien qu’il soit dûment établi que l’implosion survenue entre 700 et 800 mètres de profondeur a provoqué une entrée d’eau à une vitesse d’au moins le son (estimée à 1 200 kilomètres à l’heure) à une pression d’au moins 70 fois la pression atmosphérique. "Dans ces conditions, il n’existe plus aucun corps ni beaucoup d’autres objets à bord du San Juan", ont déclaré les sous-mariniers consultés par Infobae.

Source : infobae.com