Immigration: La Belgique enverra des bateaux en Méditeranée

Immigration : "La Belgique va probablement envoyer des bateaux en Méditerranée" (21/04/2015)

Didier Reynders, le ministre MR des Affaires étrangères, a expliqué ce matin sur les ondes de Bel RTL ce que la Belgique comptait entreprendre, en collaboration avec l'Europe, face à la problématique des flux migratoires en Méditerranée.

La Commission européenne a présenté un plan d'action aux ministres des Affaires et de l'Intérieur des 28 afin de tenter d'apporter des réponses au drame des migrants en Méditerranée. Au micro de Bel RTL ce mardi matin, Didier Reynders, le ministre MR des Affaires étrangères, a commenté les différentes initiatives que compte prendre la Belgique.

Pour le ministre, il faut doubler les moyens financiers afin de renforcer les opérations de contrôle et de sauvetage déjà en cours en Méditerranée (Triton et Poséidon), mais aussi lutter contre les trafiquants en détruisant leurs bateaux. Pour ce faire, " la Belgique va probablement envoyer des bateaux en Méditerranée ", annonce le ministre qui dit en a avoir discuté préalablement avec le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

Le véritable problème, selon lui, ce sont "les gouvernements des pays d'origine des victimes qui ne répartissent pas bien les richesses et qui poussent les personnes à partir à cause de la misère et des conflits." D'où sa volonté de travailler à une stabilisation d'un gouvernement en Lybie, de la même manière qu'en Irak et en Syrie.

Concernant la politique d'immigration du gouvernement belge, Didier Reynders explique qu'en 2015, la Belgique va renforcer ses mesures d'accueil. 5000 réfugiés seront accueillis. "C'est une première approche, il y en aura peut-être plus en cours d'année", ajoute-t-il. A ce chiffre vient s'ajouter quelque 300 Syriens qui ont reçu l'autorisation de prolonger leur séjour. Sa proposition est d'accueillir jusqu'à 10 000 réfugiés, répartis sur l'ensemble du territoire européen.

Le ministre des Affaires étrangères est aussi d'avis qu'"il faut réserver l'accueil à ceux qui en ont le plus besoin et qui bénéficient normalement du droit d'asile ". Pour Reynders, la Belgique est ouverte à accueillir des minorités venant de Syrie, comme des minorités chrétiennes et des minorités musulmanes. Le ministre rappelle également que le retour dans les pays d'origine des migrants illégaux est aussi nécessaire.

Source : levif.be

Monsieur REYNDERS, avant de prendre une telle décision, devrait voir les nécessités de Belges qui ne sont pas des plus brillantes. Le chômage, les SDF, les pensionnés qui ne peuvent se loger correctement, ni se soigner et se nourrir. La plupart doivent faire un choix entre ces trois nécessités.
Et quel navire veut-il envoyer, le POLLUX, le CASTOR ?
Que le gouvernement règle les problèmes intérieurs avant d'essayer de régler les problèmes extérieurs.

Entierement en acord avec Archer jai une petite pension qui na pas ete augmente depuis 5 ans alors que les impots ont augmente et la vie est devenue de plus en plus chére

Archer & Calamar,

ce que vous énoncez ici est trop simpliste.

Le problème est d'éviter que des gens plongés dans des situations humanitaires insurmontables ne se noient en mer.

Pour éviter ça, dans un premier temps, et vous avez été marins, il est du devoir de tout marin d'assister les personnes en mer, quelles qu'elles soient.

Dans un second temps, après avoir été foutre la merde là-bas en déboulonnant Kadhafi (tiens? aucun commentaire de votre part?), il est du devoir de l'Europe d'aller faire en sorte que ces passeurs ne puissent continuer à sévir.

Ce deuxième aspect des choses dépasse notre compétence de citoyen, et dépasse également la compétence du commandant du bac qui ira là-bas, c'est clair...

C'est un fait qu'ils ont déboulonné tout un tas de dictateurs mais qu'est-ce qui reste maintenant ?

La situation du petit peuple ne s'est pas améliorée, on se doutait bien d'avance que cela se passerait ainsi.

Et de plus, ces dictateurs vivaient un peu à l'européenne, une faveur ou un peu d'argent et c'était arrangé le plus souvent.

L'Europe n'a pas été la seule à déboulonner Kadhafi, les ficelles étaient tirées par les Américains qui eux ne risquent rien.
Effectivement, tout devoir du marin est de sauver les vies lors d'un naufrage mais les pays d'origines des migrants qui sont plus près de ces embarcations pourries ne bougent pas malgré le limogeage des dictateurs. Cela a été la même chose pour l'Iran.

Lisez tout le texte et vous saurez qui a été le premier responsable de la guerre en Lybie : (Ce ne sont pas les USA)

http://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCIQFjAA&url=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FIntervention_militaire_de_2011_en_Libye&ei=pO43VdadO5XVapnkgfgM&usg=AFQjCNHk6_9cDCLhF2ODkE0dNZvuhphH7w&bvm=bv.91071109,d.ZWU&cad=rja

Donc, il faudrait ne rien faire !

1-Nos problème face au flux de réfugiés passera par une stabilisation des pays d'où ils viennent. Et malheureusement ce qui est fait est fait...
2- ce ne sont pas des réfugiés économique mais des gens qui tentent de fuir les massacres. Si j'étais à leurs places ?
3- Un retour en arrière: Faut-il agir comme Vichy (rafle du vélodrome d'hiver et les envoyés à Drancy). ?
Libye+- 1.800 Km de Côte et 16 navires ops +-

Les boat-people ! Ne peut-on pas les vendre à EI en échange de ...
bien sur c'est un lapsus que je fais.

L'origine de l'immigration en France :

http://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCIQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.observationsociete.fr%2Fdo%25C3%25B9-viennent-les-immigr%25C3%25A9s&ei=CPA3VaKIONjiasHygagE&usg=AFQjCNF-oH2F4wfwt6wQ6QmhqhxUYwsvhQ&bvm=bv.91071109,d.ZWU&cad=rja

D'où viennent les migrants :

http://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&ved=0CEAQFjAF&url=http%3A%2F%2Fwww.bfmtv.com%2Finternational%2Fnaufrages-en-mediterranee-d-ou-viennent-les-migrants-879162.html&ei=CPA3VaKIONjiasHygagE&usg=AFQjCNF_hN8yIpKn15yd2iMzv2wsO3IAwg&bvm=bv.91071109,d.ZWU&cad=rja

P.S. Contrairement aux idées reçues, Il faut savoir que la majorité des migrants africains, qui quittent leurs pays, restent en Afrique

La Belgique peut déployer le Godetia dans un délai d'un mois afin de participer à l'opération annoncée en Méditerranée à la suite des naufrages de bateaux de migrants qui tentent de gagner l'Europe, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Steven Vandeput.
La Commission européenne a présenté lundi aux ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur des 28 un ambitieux plan en dix points pour tenter d'apporter des réponses au drame des migrants en Méditerranée, en renforçant notamment les patrouilles en mer et en s'attaquant aux trafiquants d'êtres humains, ce qui pourrait aller jusqu'à la destruction de leurs embarcations avant l'embarquement de passagers.

La Belgique est prête à étudier une participation une opération militaire inspirée de l'exemple d'Atalanta, la force navale européenne qui lutte contre la piraterie somalienne dans la région de la Corne de l'Afrique, avait indiqué le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders.

La Belgique examine pour le moment la façon dont elle pourra contribuer à un tel plan, à la veille d'un sommet européen consacré à cette question Le ministre belge de la Défense a fait savoir au premier ministre, Charles Michel, que les frégates de composante marine de l'armée belge n'étaient pas disponibles mais que le Godetia, navire de commandement et de soutien logistique qui date de 1965, pouvait être mobilisé.

La Belgique n'a pas encore pris de décision. La question budgétaire devra être tranchée, la Défense ne disposant pas des moyens nécessaires dans le cadre actuel de son budget consacré aux opérations extérieures. L'argent pourrait donc provenir d'autres départements et/ou d'un financement européen. Le mandat de la mission et les "rules of engagement" devront également être clairement définis. Le droit international n'autorise pas à détruire des navires sans autre forme de procès. (Belga)

D'où viennent les immigrés ?

Le niveau de développement de la France, ses liens avec ses anciennes colonies, en font depuis un siècle et demi une terre d’immigration. Au fil de notre histoire, un très grand nombre de nationalités se sont établies sur notre sol, en provenance d'Europe, d'Afrique ou d'Asie notamment.

Parmi les 5,6 millions d’immigrés, deux millions sont venus d'Europe, soit 37 % de l'ensemble (données 2011). Avec près de 600 000 personnes, la communauté portugaise est la plus représentée, bien loin devant les Italiens (300 000) et les Espagnols (245 000). Cette immigration historique a notamment contribué très largement à l'essor de l'économie française notamment dans l'entre-deux-guerres et après la Seconde Guerre mondiale. 2,3 millions d'immigrés viennent d'Afrique (43 % du total), le plus souvent du Maroc (660 000) et d'Algérie (720 000), première communauté de notre pays. Une grande partie de ces populations en provenance d'anciennes colonies ont été appelées en France dans les années 1950 à 1970 pour alimenter les besoins en main d'œuvre, des mines à l'industrie automobile, en passant par le bâtiment. Les Trente Glorieuses et la reconstruction ont été rendues possibles par cet apport. Enfin, 770 000 immigrés viennent d'Asie (14 % du total), dont 250 000 de Turquie, une immigration qui s’est accrue à partir des années 1960, là aussi, souvent pour les besoins de l’industrie. On notera que l’immigration en provenance des pays "riches" d'Europe n'est pas négligeable : 390 000 personnes viennent d'Allemagne, de Belgique et du Royaume-Uni. 36 000 immigrés sont venus des Etats-Unis.

Depuis le milieu des années 1970, la part de l'immigration européenne avait tendance à se réduire. La proportion d’immigrés nés dans l’Union européenne est ainsi passée de 63 % à 34 % entre 1975 et 2008. Celle d’immigrés originaires marocaine, d’Afrique sub-saharienne ou d’Asie a alors fortement progressé. Depuis la fin des années 2000, on assiste à un changement : l’immigration européenne progresse, avec un retour de l’immigration portugaise, espagnole et italienne1. En 2012, 46 % des immigrés entrés sur le sol français étaient originaires d’Europe.

Avec 3.500 morts en 2014, la Méditerranée s'est transformée en véritable cimetière de l'immigration. Chaque jour, entre 500 et 1.000 personnes sont récupérées par les garde-côtes italiens ou des navires marchands, et plus de 11.000 l'ont été cette dernière semaine. Pourquoi cet afflux? D'où viennent les migrants? Explications.

En 2014, 200.000 migrants ont tenté de regagner l'Europe via la Méditerranée. Un chiffre dix fois plus important qu'en 2012, et qui n'a cessé d'augmenter depuis les récents drames de Lampedusa. Venus pour la plupart de Syrie ou d'Erythrée, les migrants sont de plus en plus nombreux à entreprendre la terrible traversée, au péril de leur vie. Comment expliquer cet afflux croissant? BFMTV fait le point.

> Une majorité de Syriens

Rejoindre l'Europe, par tous les moyens et à n'importe quel prix: malgré les dangers que représente la traversée, de plus en plus d'hommes et de femmes choisissent de l'entreprendre. Le dernier drame en date en est la triste illustration: selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 700 migrants pourraient avoir péri dans le naufrage de leur embarcation, ce week-end.

Sans tenir compte de cette nouvelle tragédie, plus de 900 migrants ont perdu la vie depuis le début de l'année en effectuant la traversée entre la Libye et l'Italie, contre moins de 50 sur la même période l'année dernière, quand l'opération Mare nostrum était encore en place. Parmi les 200.000 migrants qui ont bravé la Méditerranée en 2014, les Syriens sont de loin les plus nombreux.

"Le drame de la Syrie continue. Il y a 3,9 millions de réfugiés dans les pays voisins de la Syrie. Le Liban est exsangue, avec un quart de sa population qui est réfugiée", rappelle Philippe Leclerc, représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés de l'ONU, sur BFMTV. "Ces personnes cherchent désormais, puisqu'elles ne peuvent pas rentrer, à aller un peu plus loin, c'est-à-dire en Europe".

> La Libye, plaque tournante de l'immigration vers l'Europe

Pour ces Syriens, la route passe par le Liban voisin, puis par la Grèce, ou l'Italie. Autre point de passage: la Libye, toute proche de l'Italie, et de l'île de Lampedusa. Depuis la mort de Mouammar Kadhafi, en 2011, des milices armées font la loi dans le pays, qui ne joue plus son rôle de tampon. Les passeurs y oeuvrent donc en toute impunité.

"Il n'y a plus d'Etat en Libye", rappelle sur BFMTV Pierre Henry, directeur de l'association France Terre d'Asile. "Lorsque la communauté internationale est intervenue il y a quatre ans pour bombarder la Libye et déposer le dictateur, la structure d'un Etat a également été détruite".

Résultat: le pays est devenu la plaque tournante de l'immigration africaine. Parmi les migrants cherchant à quitter le continent, une majorité d'Erythréens, qui fuient leur pays situé dans la Corne de l'Afrique, ravagé par la guerre et la dictature.

Tous les avis donnés ici, par tout un chacun, sont et seront absolument objectifs.
Je me garderai bien de ne pas ajouter le mien car penser qu'il faut d'abord penser à nos concitoyens pourrait être pris comme une forme d'égoïsme et ou de racisme, voir de xénophobie.
Penser exclusivement à l'accueil des réfugiés et faciliter l'octroi de papiers en règle pourrait complètement déstabiliser le vivre ensemble dans nos pays respectifs et monter la population contre ce phénomène d'immigration massive.

• peut être faudrait-il les empêcher de partir de leurs pays d'origine

• peut être faudrait-il les renvoyer d'où ils viennent

• peut être faudrait-il appliquer des sanctions aux états qui laissent partir leurs ressortissants

• peut-être faudrait-il intervenir militairement et en masse à l'encontre des djihadistes criminels

• peut être ..........

J'avoue que si je détenais la "clé" je m'empresserais de la faire savoir.