bonjour a tous
Encore une fois pour ne pas embouteillé un article
c'est long mais intéressant
Les chalands en ciment.
A la fin de la 1ère guerre mondiale, la pénurie de matériaux stimule la construction de coques de bateaux en béton armé en substitut aux coques en acier. Le concepteur la classe des chalands du type "Lézard" est l’illustre ingénieur Eugène FREYSSINET (1879-1962), dont la notoriété à l’époque est déjà très grande et qui inventera et développera à partir de 1928 le “béton précontraint”. (Le Génie Civil, Tome LXXVII, n°8, 1920, 347.)
L'état français avait commandé 102 remorqueurs de 4 types différents et 150 chalands en béton armé ou en acier, les uns de 500 t à 650 t, les autres de 1000 t environ de chargement utile. (Journal Officiel 27 janvier 1919).
Ces chalands étaient destinés au transport de charbon de Grande-Bretagne en France, tractés par des remorqueurs de 1000 CV.
La fin de la guerre à arrêté le projet, 36 chalands seulement entrèrent en service, les autres contrats ayant pu être résiliés. Il s'agit de chalands de 1.000 tonnes environ, dont 33 en ciment armé, les autres en acier.
Certains de ces remorqueurs de 1000 CV ont été utilisés pour mettre en place la première organisation de sauvetage avec subvention de l'Etat mise en oeuvre par l'Union Française Maritime, avec "Le Puissant" à Brest,"L'Orage" à Saint-Nazaire, "Le Cyclone" à Royan, "l'Obstiné" à Marseille.
Lors de la liquidation de la flotte, en 1922, l'état se réserve de disposer de 11 chalands en ciment armé qui lui seront facturés aux prix minima du barème, ainsi que 6 remorqueurs.
Il en fut construit quatre à Bourg sur Gironde près de Bordeaux à la Compagnie Bordelaise de Construction Maritime Moderne; à Harfleur, Le Havre, aux Chantiers Normand, suivant le système Lossier (ingénieur en béton armé Henri Lossier); à Rouen, Société rouennaise des navires en ciment armé, suivant le système Freyssinet (ingénieur Eugène Freyssinet) 15 unités de 50 mètres de longueur; à Boulogne; à Brest; .... Des chalands fluviaux furent également construits pour assurer l'acheminement du charbon entre Le Havre et Paris.
Les dimensions générales des chalands maritimes sont : Longueur : 55 m. Largeur hors tout 10 m. Tirant d'eau en charge : 5,25 m.
Les dimensions générales des chalands fluviaux sont : Longueur : 50 m. Largeur 10,65 m. Tirant d'eau en charge : 5,17 m.
Ce sont les méthodes générale de la construction en ciment armé qui furent appliquées. Les formes sont a peu de choses près celles des chalands en tôle, moins effilées à l'arrière en raison de l'impossibilité de réaliser des arêtes vives en maçonnerie. Cependant la Société "Le Matériel Flottant" a donné a ses bateaux fluviaux une forme originale en les terminant par un plan incliné.
1919,
Le premier chaland en ciment a résisté.
Le Havre, 29 avril. ― Les essais du premier chaland de mer en ciment armé construit en France conformément au programme du commissariat de la Marine marchande viennent d’avoir lieu avec succès.
Parti le 4 avril à la remorque du "Sioux", de la marine de l’État, le "Lézard" est arrivé sur lest à Cardiff le 6, après une bonne traversée.
Après un chargement de charbon, il est reparti pour Cherbourg où il est arrivé ces jours derniers. Pendant tout le trajet, il a affronté du gros temps au cours duquel il donna entière satisfaction. Ce chaland a été construit à Rouen.
Pendant son escale de Cardiff, il a été visité par les autorités anglaises.
Le ciment armé est-il véritablement appelé à remplacer bientôt, dans l’art difficile des constructions navales, le fer et le bois ? Les progrès réalisés depuis le début de la guerre dans cette technique nouvelle sont à tout le moins impressionnants. » (Ouest-Eclair, 1919-04-30).
Gavial et Tortue dans le port du Havre
1919,
On construit à Morlaix des chalands de haute mer EN BETON
Morlaix, 11 août. (De notre correspondant particulier.) Bien des lecteurs nous demandent des renseignements sur les travaux qui s'exécutent au Bas de la Rivière. Quel est ce bâtiment colossal qui domine la route et que les voyageurs du chemin de fer armoricain voient grandir et grossir de jour en jour? Il se détache en jaune d'or sur le paysage de verdure du Bas de la Rivière.
A ses pieds, à ses pilotis plutôt, 8.000 mètres carrés d'ateliers sont animés par une centaine d'ouvriers de toutes spécialités chaufferies, scieries, charpentage, ferraillage, forge, ateliers et bureaux s'étendent sur une longueur de 150 mètres, non loin du Chalet du Cycle. A cet endroit, un réservoir cylindrique, hissé sur pylônes au dessus d'un ruisseau capté, alimentera les chantiers en eau douce.
En somme, comme nous l'explique avec une complaisance dont nous le remercions, M. Joyeux, directeur de l'entreprise, ce n'est que la continuation méthodique d'une série de travaux. Le chantier de Ploujean ne fait que reproduire ceux qui, depuis quelque temps, fonctionnent, pour assurer le trafic
de la Seine. L'entrepreneur en est à son 25e bâtiment. Il s'agit, en effet, de chalands de haute mer en béton, pour le commissariat aux transports maritimes A la marine marchande.
L'installation du chantier, entre la route et le chenal, a été effectuée sur le terrain du domaine maritime, avec l'autorisation de l'Etat. Tout le matériel est à pied d'œuvre, tout est construit sur place. Les ouvriers, d'ailleurs bien payés, font preuve d'une belle activité.
Et c'est ainsi que le, premier chaland de 1.000 tonnes, destiné à transporter du charbon en mer, hâlé par un remorqueur, construit spécialement, voisinera bientôt avec un deuxième chaland, dont le chantier est déjà prêt.
Le lancement du premier, dont les proportions sont de 53 mètres de longueur sur 10 m. 60 de large et 7 m. 30 de hauteur, sera effectué par le travers il. marée haute, vers novembre. Il sera "paré" à ce moment pour charroyer de fortes quantités de charbon et autres matériaux lourds d'Angleterre en
France, sans parler d'autres services que ces coffres flottants sont capables de rendre en toute occasion.
Ils calent peu et contiennent beaucoup. C'est un genre de chalands géants en béton armé, absolument adapté aux exigences de notre époque, et destiné à fournir, dans le plus prochain avenir, un travail de transports considérables. (Ouest-Eclair, 1919/08/13 (Numéro 7275).
1920,
La "Perdrix" ne peut être lancé.
Lorient, novembre. On sait que le Transit
Maritime fait construire en ce moment dans des
Chantiers privés de Lorient une dizaine de chalands, la Caille, Perdrix, Bécasse. Rouge-Gorge, etc. navires en ciment aimé de 1.000 tonnes de
jauge et qui ne pèsent pas moins de 1.000 tonnes sur cale. Il y a quelques semaine, la "Caille" était lancé non sans difficultés aux Chantiers du Rohu.
Le deuxième navire, la "Perdrix", devait prendre la mer vendredi dernier, mais le lancement n'a pu réussi. Hier non plus, l'opération sera reprise samedi prochain. (Ouest-Eclair, 1920-11-287).
1921,
Lorient : La construction des chalands en ciment armé suspendue. On sait qu'aux chantiers du Rohu, la Société du Matériel Flottant avait commencé la construction d'un certain nombre de chalands en ciment armé de 1.000 tonnes. Deux de ces navires, "La Caille" et "La Perdrix" furent mis à l'eau dans les circonstances que nous avons rapportées.
Nous croyons savoir qu'à la suite des déclarations faites par le ministre de la marine marchande, la construction de ces bateaux cessera aux chantiers du Matériel Flottant dès que le chaland actuellement commencé aura été livré. (Ouest-Eclair-56, 1921-03-03).
Aux chantiers du Rohu, on lance un nouveau chaland de 1.200 tonnes en ciment armé, pour le compte de la marine marchande. Ce navire qui porte le nom de "Bécassine" est un des derniers du genre, car on sait que M. Rio, sous secrétaire d'Etat, a formellement condamné, avec l'approbation du Parlement, toutes constructions de navires en ciment armé pour la flotte d'Etat. (Ouest-Eclair-56, 1921-03-27).
Morlaix, 11 février : Comme le faisait prévoir la déclaration de M. Rio, sous secrétaire d'Etat, hier à la chambre des députés, sur les bateaux en ciment armé qui ne sont bons qu'a être coulés comme brise-lames à l'entrée de quelques ports, M. Valteau, directeur de l'entreprise Joyeux, au Bas de la Rivière, en Ploujean, a reçu par télégramme l'ordre de suspendre les travaux. En conséquence, les ouvriers au nombre de 50, ont été réglés. Il ne reste plus a l'entreprise que six manœuvres et quelques ouvriers pour la construction de bateaux de bois.
Les bateaux en ciment, qui ont 1.050 tonnes, devaient être lancés dans un mois. D'autres unités du même tonnage devaient suivre, et l'on venait de recevoir une grande quantité de matériaux pour leur construction. (Ouest-Eclair-56, 1921-02-12).
1922,
Evènements de mer. Echoués.
Le Havre, 2 février. Par suite du mauvais temps, deux chalands de ciment armé qui descendaient le cours du fleuve, se sont échoués ce matin dans la Seine, l'un à Radicatel, l'autre à Alziers.
Les chefs de pilotage de le seine et de Rouen ont interdit toute navigation dans la seine. Huit navires attendent en rade pour monter. (Ouest-Eclair, 1922-03-03).
Un chaland en ciment armé va traverser l'atlantique.
Le Havre, 8 décembre. Le chaland ciment armé "Sanglier" partira prochainement pour le Brésil remorqué par le steamer "Margit Skogland". (Ouest-Eclair, 1922-12-10).
Listes non exhaustives :
Barges construites en ciment portant des noms de reptiles et crustacés ,
"L'Alligator"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Bordeaux (Bourg-sur-Gironde) en 1921, , aux chantiers de la Compagnie Bordelaise de Constructions Maritimes Modernes dirigés par M. Pierre Geuvré, dernier d'une série de quatre.
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
622 JB,
Francisation 26.12.21, ponton en 1924.
Fut sabordé à Macau par les allemands pour obstruer l'entrée du port de Bordeaux.
"L'Aspic" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
"Le-Caméléon"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Bordeaux (Bourg-sur-Gironde) en 1920, aux chantiers de la Compagnie Bordelaise de Constructions Maritimes Modernes dirigés par M. Pierre Geuvré. Une première tentative de lancement avait échoué le 22 février 1920, et l'assistance amusée le surnomma le Reste à Terre. Il a pris la mer le dimanche 21 mars.
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
Vendu, utilisé pour le transport du sel qui alimentait les morutiers, ou pour le transport d'autres matériaux (poteaux de mines ?), il fut réquisitionné par les Allemands en 1940. Lors du remorquage vers le Bassin, l'agitation des Passes était telle, qu'elle fit céder la remorque. Il s'échoua vers fin 1940 sur la plage du côté de la dune de Pilat. Brisé, il fut recouvert par les flots en 1978. Par suite de l'érosion de la côte, il a glissé vers les fonds cassé en trois parties et repose par une vingtaine de mètres de fond. (Les cahiers du bassin, Arcachon, n° 10)
"Le-Crapaud" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921.
Indicatif OFBT.
Coulé par les allemands durant la ww2 pour protéger la base sous marine des torpilles alliées, visible à marée basse, à l'état d'épave près de la base sous marine à Lorient. 47° 43' 623 N, 03° 22' 116 W.
"La-Crevette" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
668 JB.
"
Le-Crocodile"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Bordeaux (Bourg-sur-Gironde) en 1921, aux chantiers de la Compagnie Bordelaise de Constructions Maritimes Modernes dirigés par M. Pierre Geuvré, lancé le 28 mars.
Marine nationale.
Vendu fin des années 1950 à un belge, Georges de Caluwe, fut rebaptisé "Uilenspiegel" sous pavillon Panama, acheté pour y établir une radio libre "Radio Anterpwen". Pris dans la tempête fin 1962, il alla s'échouer sur la plage de Cadzand en Hollande. radio Anvers, radio Kerkske,"L'Ecrevisse"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Bordeaux en 1920,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
668 JB,
Francisation 06.04.21,
Vendu France en 1923, devient "réservoir à crustacés". Probablement vendu à M. Samzun qui la transforme en bateau vivier à Larmor Plage.
"Le-Gavial"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1920.
631 JB.
Le Havre. 56,00 x 14,00 x 2,00 m.
Francisation 7 mars 1921, brevet 51.447. Port Le Havre.
"La-Grenouille" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
Le Havre. 58,00 x 14,00 x 2,00 m.
"Le Homard" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1920,
633 JB.
Francisation 31 janvier 1921, brevet 51.407. Port de Bordeaux.
"Langouste" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1920,
633 JB.
Francisation 17 janvier 1921, brevet 51.329. Port de Bordeaux.
"Le-Lézard" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Boulogne en 1918,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
589 JB,
Francisation 08 juin 1920, brevet 50.774. Port Boulogne-sur-Mer.
Exporté en 1924.
"L'Orvet" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Le Havre en 1920,
632 JB, indicatif OLUT,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
Francisation 18.04.21,
Exporté en 1924.
"La-Rainette" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Le Havre en 1920,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
632 JB,
Francisation 07.03.21,
Exporté en 1924.
"Le-Reptile" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1920.
631 JB.
Francisation 7 mars 1921, brevet 51.332. Port Le Havre.
"La-Salamandre" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Bordeaux (Bourg-sur-Gironde) en 1921, , aux chantiers de la Compagnie Bordelaise de Constructions Maritimes Modernes dirigés par M. Pierre Geuvré,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
622 JB,
Francisation 04.12.21, ponton en 1924.
Aurait fini sa carrière en Mer Noire, du côté des côtes de Crimée.
"Le-Serpent"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Le Havre en 1920,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
Francisation 07 mars 1921, brevet 51.380. Port Le Havre.
Vendu en France en 1924.
"La-Tortue" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Rouen en 1920, Société rouennaise des navires en ciment armé.
Le Havre.
58,00 x 14,00 x 2,00 m; environ 500 t.
Epave visible à marée basse près d'Octeville.
"La-Vipère" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
vendu Desmarais Frères, Le Havre.
58,00 x 14,00 x 2,00 m; environ 500 t.
WW 2.
Quatre de ces barges furent saisies par l'armée allemande d'occupation, Hafenkommandant, Le Havre, en mai 1942 : "Gavial", "Grenouille", "Vipère", "Tortue",
Plusieurs de ces barges furent coulées par les allemands sur les plages du Havre pour faire des obstacles. D'autres, coulées dans les bassins par les bombardements. Trois furent renflouées et déplacées à Octeville. "Tortue", "Grenouille" et "Bécasse". D'autres furent détruites sur place à l'explosif.
Photos source GRIEME : http://www.grieme.org
Les deux chalands presque parallèles sont : à gauche "TORTUE" et à droite "BECASSE". Le chaland "BECASSE" a été coulé le 4 mars 1950 à toucher le chaland "TORTUE". Le troisième, parallèle au rivage, presque entièrement détruit, ayant fait l'objet de récupération des aciers de construction.
Barges construites en ciment portant des noms d'oiseaux,
A Lorient, au Chantiers du Rohu, était prévue la construction de dix chalands, par la Société du Matériel Flottant. :
La Perdrix, La Bécasse, La Bécassine, le Faisan, La Grive, Le Merle, Le Rouge-gorge, le Moineau, le Geai, ...
"La-Bécasse" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
Coulé le 4 mars 1950, 0cteville. Epave visible à marée basse.
"La-Bécassine" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Lorient en 1920, Chantiers du Rohu, lancement le 27 mars 1920.
707 JB,
Francisation 18.10.21,
Vendu en 1924 en France, Desmarais Frères, Le Havre.
"La-Caille" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Union Française Maritime, premier chaland Construit d'une série de dix,
Construit à Lorient en 1920, Chantiers du Rohu, lancement en octobre 1920.
déplacement en lourd 2.200 tonnes, tonnage utile 1.200 tx, longueur 56 m 80, largeur au maitre couple 10 m 25, tirant d'eau 2 m 58 de l'avant, 2 m 78 de l'arrière, hauteur totale 6 m 20 de la quille au bordé.
707 JB,
Francisation 07.10.20, brevet 51.272, Port de Brest,
Exporté en 1923.
"Le-Faisan" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
En construction en 1921.
"La-Perdrix" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit à Lorient en 1920, Chantiers du Rohu, lancé le 28 novembre 1920.
707 JB.
Francisation 16 mars 1921, brevet 51.507. Port Le Havre.
Barges construites en ciment portant des noms d'animaux,
"Le-Chacal" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
Exporté en 1924.
"Le-Chat-Tigre" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921.
"Le-Fauve" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Le Havre chantier d'Harfleur en 1921,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
749 JB, indicatif OHAN.
Francisation 18 avril 1921,
"Le-Gorille" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
En construction en 1921.
"La-Hyène" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
Exporté en 1924.
"Le-Jaguar"
Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Le Havre chantier d'Harfleur en 1921,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
749 JB,
Francisation 23 mai 1922,
Vendu en 1923, France, les frères Gac. A servi d'atelier à une équipe de poulieurs au bassin du Commerce.
"Le-Loup" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
En construction en 1921.
"La-Panthère" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit Le Havre chantier d'Harfleur en 1921,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
749 JB,
Francisation 23 mai 1922,
1923 Vendu France.
Arrivé à Fécamp en 1938 pour servir de magasin de sel à la Compagnie Générale de Grande Pêche. Les allemands avaient projeté de le couler dans le chenal. Le 1er septembre 1944 il s'échoue au pied du pont Gayant. Plusieurs mois seront nécessaires pour découper sa coque en ciment.
"L'Ours" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921,
Union Française Maritime, Convention du 26 juin 1922.
Exporté en 1924.
"Le-Rhinocéros" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921. Parti de Le Havre pour le Brésil en 1923, Rio de Janeiro, remorqué par le steamer norvégien "Th. Skogland". Le convoi surpris par la tempête au large de Bayona (Espagne), la chaland alla s'écraser sur les roches, un homme sur sept fut sauvé. Pendant la tentative de sauvetage le "Skogland" fut endommagé et alla s'échouer près de Bayona puis se coupa en deux. (Ouest-Eclair, 25-02-1923).
"Le-Sanglier" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921 Le Havre. Lancé à Harfleur le 9 avril 1921.
Parti du Havre pour le Brésil, Buenos Aires, le 17 janvier 1923 remorqué par le steamer "Valdemar Skogland".
"Le-Singe" Commande du Gouvernement français (Marine Marchande).
Construit en 1921.
Assez rapidement devenus inutiles, la plupart furent désarmés, surtout au Havre, certains se sont retrouvés dans la flotte des Ponts et Chaussées ou ont servi comme ateliers ou entrepôts flottants.
La Société le Matériel flottant étude, construction, vente, exploitation et armement de toutes constructions flottantes ou fixes en béton armé, boulevard des Capucines, 23, fut déclarée en faillite en 1923. (Le Temps, 1923-12-10)
Sources : Le Génie Civil, 41 eme année, T. LXXVII, n° 8; 40eme année, T. LXXVII, n° 1984; 41eme année, T. LXXVIII, n° 2019;
Celui-ci ferra partie d'un autre article