L E L O C H
Il consiste en une planchette de bois reliée à un filin ponctué de noeuds bien visibles espacés de 14,40 mètres, qui étaient enroulé sur une sorte de bobine.
On lançait la planchette par l'arrière et le marin qui tenait le rouleau laissait filer la ligne.
Une première longueur correspondant à la longueur du bateau et indiquée par un fragmant de toile, la HOUACHE, était ignorée mais dès que la houache passait par-dessus bord, un deuxième marin chargé du sablier déclenchait son instrument et un troisième comptait les noeuds qui passaient devant lui pendant 28 secondes, raison pour laquelle, encore aujourd'hui, la vitesse d'un navire s'exprime en "noeuds".
Un noeud correspond à 1.852 mètres parcourus en 3.600 secondes (une heure).
L E S S A B L I E R S

Cônes de verre blanc opposés, les sabliers communiquent par leurs pointes.
L'un des cônes est rempli non pas de sable mais d'une poudre de coquille d'oeufs.
L'ensemble est protégé par une petite cage de bois.
On utilise généralement des sabliers d'une demi-heure destinés au quart, mais il y en a un de quatre heures pour les combats et parfois des ampoulettes d'une demi-minute ou d'un quart de minute pour l'usage du loch. Tous ces sabliers sont bien entendu retournés à la main par un matelot .

Amicalement, Bob