Photos d’accidents et de tempête en mer

Le canal de Kiel fermé à la suite d'une collision le 30/10/2013


Des remorqueurs sont intervenus pour éviter que le "Siderfly" ne se mette en travers du canal de Kiel. (Photo DR)

Une collision, survenue lundi 28 octobre entre deux navires transportant des produits fertilisants, a sérieusement perturbé la navigation sur le canal de Kiel. Celui-ci est resté fermé jusqu'à mercredi en raison des opérations de renflouement et de dépollution consécutives à l'accident.
Lundi vers 3 h du matin, le Siderfly, un caboteur de 100 mètres transportant de l'engrais se dirigeait vers Anvers. Il est entré en collision avec le Coral Ivory, un navire de 116 mètres transportant du gaz ammoniac destiné à la fabrication d'engrais, peu après les écluses de Brunsbüttel, situées à l'embouchure de l'Elbe. Le Coral Ivory, à destination de la Finlande, terminait une manœuvre de giration pour reprendre sa route comme le montre les données AIS.

La collision a provoqué deux brèches du côté bâbord du Siderfly, ce qui a entraîné une forte gîte du navire contre la berge du canal. Aucun des 28 marins présents à bord des deux navires n'a été blessé. Mais le Siderfly, qui menaçait de couler, a laissé échapper du fuel.
Des remorqueurs sont intervenus pour éviter que le navire en avarie ne vienne se placer en travers du canal de Kiel. Des pompes sont entrées en action pour évacuer l'eau qui a envahi la salle des machines et le fuel des réservoirs. Un navire dépollueur a recueilli les hydrocarbures qui s'étaient répandus à la surface de l'eau.
Une réouverture était espérée dans le courant de la journée de mercredi. Le canal de Kiel est la voie d'eau artificielle la plus fréquentée dans le monde. 120 navires l'empruntent quotidiennement. Long de 98 km, il relie la mer du Nord à la Baltique. En traversant la péninsule du Jutland, il permet un raccourci de 519 km.

Un destroyer américain porte secours à une centaine de migrants en Méditerranée le 30/10/2013


Le destroyer "Gravely" a porté assistance à une centaine de migrants en Méditerranée centrale. (Photo US Navy)

Le destroyer américain USS Gravely a secouru une centaine de migrants, victimes d'une panne de carburant en Méditerranée centrale, lundi 28 octobre dans la soirée. Le navire américain est resté sur zone toute la nuit avant qu'un navire garde-côtes italien ne prenne la relève mardi matin.
C'est à la demande du gouvernement grec, selon l'US Navy, que deux destroyers lance-missiles, le Gravely et le Ramage, ont été déroutés pour porter assistance alors qu'ils patrouillaient en Méditerranée. Les deux navires sont affectés à la VIe flotte depuis l'été dernier en lien avec la crise syrienne.
Un porte-parole du gouvernement grec a démenti qu'une demande d'assistance avait été faite aux États-Unis.
Le Gravely a atteint le bateau des migrants vers 20h (heure locale). Une fois que l'équipage s'est assuré que le bateau de pêche en bois était en état de naviguer, le Gravely est resté à proximité jusqu'à l'arrivée du patrouilleur des garde-côtes italien Dattilo. Celui-ci a embarqué les migrants à son bord.
La presse italienne signale que le patrouilleur Dattilo a mené deux opérations d'assistance la même nuit en début de semaine. Il a d'abord secouru 41 migrants transférés à bord d'un navire militaire maltais. Puis il a recueilli 133 migrants originaires de Syrie et d'Erythrée qui ont été débarqués à Roccella Ionica, en Calabre. Parmi eux, 63 hommes, 25 femmes et 45 enfants.
Courant octobre, un navire militaire américain, l'USS San Antonio, avait déjà récupéré 128 migrants à la demande du gouvernement maltais.

La marine libyenne sauve 84 migrants au large de Tripoli le 31/10/2013


Des patrouilleurs libyens en mer. (Photo Marine nationale)

La marine libyenne a secouru un bateau transportant 84 migrants africains au large de Tripoli, rapporte l'agence de presse officielle libyenne Lana. Des navires de la marine et des forces spéciales se sont portés mardi soir au secours des migrants, qui ont été transférés au port de Zaouïa avant d'être remis au département de lutte contre l'émigration clandestine.
Durant le mois d'octobre, un demi-millier de migrants se sont noyés après le naufrage de leur bateau entre la Libye et l'île italienne de Lampedusa. Après un premier naufrage le 3 octobre, 363 corps ont été retrouvés. Un autre naufrage, survenu le 11 octobre, s'est soldé par un bilan de 34 morts et 200 disparus.
La guerre civile en Syrie, les troubles en Egypte et dans d'autres pays arabes ou africains alimentent ce flot de migrants, dont beaucoup embarquent en Libye pour tenter de gagner l'Europe.

Thaïlande : six morts dans le naufrage d'un ferry touristique près de Pattaya le 04/11/2013


C'est un ferry tel que celui-ci qui a coulé alors qu'il quittait l'île touristique de Koh Larn, près de Pattaya. (Photo Ilya Plekhanov)

Six personnes, dont des touristes étrangers, ont trouvé la mort dans le naufrage, le dimanche 3 novembre, d'un ferry en Thaïlande, au large de la station balnéaire de Pattaya, a annoncé la police, assurant que près de 150 autres passagers avaient été secourus.
Les six morts sont trois Thaïlandais, un touriste de Hong Kong et deux autres étrangers, qui pourraient être russes, selon un médecin de l'hôpital de Pattaya. Une dizaine de blessés graves, arrivés avec de l'eau dans les poumons, restaient hospitalisés lundi.
Le naufrage s'est produit à six kilomètres au large de Pattaya. Pour une raison encore indéterminée, le ferry a coulé peu après son départ de l'île de Koh Larn, destination de croisières d'une journée au départ de Pattaya.
Ce drame pose une fois de plus la question du respect des règles de sécurité en Thaïlande, y compris sur les bateaux touristiques, malgré une industrie du tourisme florissante avec 22 millions de touristes par an. "Les bateaux sont très vieux. Il n'y a pas de maintenance. Ils sont toujours surchargés et il n'y a pas de registre des passagers", indique ainsi, sous couvert de l'anonymat, un Européen travaillant dans l'industrie du tourisme à Pattaya.
À Pattaya, comme dans d'autres grandes stations balnéaires thaïlandaises, les touristes se retrouvent souvent à embarquer dans des bateaux vétustes, exploités par de petites compagnies privées.
"Après un accident comme celui-ci, les bateaux devraient être contrôlés, mais aujourd'hui, ils sont tous de sortie", souligne ce professionnel du tourisme. En effet, les croisières touristiques ont repris lundi matin au port de Pattaya.
En mai dernier, plus d'une centaine de personnes avaient été repêchées après le naufrage d'un ferry les emmenant dans une île du sud de la Thaïlande, près de la cité balnéaire de Phuket.

Perte du "MOL Comfort": du flambage constaté sur les sister-ships le 04/11/2013


Au mois de juin 2013, le "MOL Comfort" s’était cassé en deux avant de couler alors qu’il naviguait dans l’océan Indien.

Les inspections menées à la suite du naufrage du porte-conteneurs MOL Comfort ont constaté un phénomène de déformation dû au flambage affectant les tôles du bordé de fond sur ses sister-ships.Atteignant près de 20 millimètres en hauteur, ces déformations ont été observées au voisinage de la ligne de foi dans la partie centrale des navires.
C’est ce qu’indiquent les conclusions préliminaires de la société de classification ClassNK, chargée d’une enquête pour comprendre les raisons de l’avarie ayant conduit à la perte totale du navire. Au mois de juin 2013, le MOL Comfort s’était cassé en deux avant de couler alors qu’il naviguait dans l’océan Indien et traversait une zone de mauvais temps.
Cependant, il n’est pas établi à ce stade de l’enquête si le type de déformations observées sur les sister-ships a pu déclencher l’accident du MOL Comfort. Des travaux de renforcement pour accroître la résistance de la coque des sister-ships ont déjà eu lieu à titre de mesure de sécurité préventive.
En raison de la présence d’une entrée d’eau, ClassNK considère que la déchirure de la coque du MOL Comfort trouve son origine au fond de la partie centrale du navire. La résistance de la coque et la répartition des charges au moment de l’accident ont été évaluées pour comprendre comment la déchirure s’est produite et s’est propagée.
Avec l’aide des armateurs, des investigations structurales sont aussi menées pour déterminer si des déformations similaires se sont produites sur des grands navires porte-conteneurs ayant des plans différents de ceux du MOL Comfort.

de bonnes vidéos.
quel est le prix pour gagner sa croûte
par tous temps (c'est notre vie).

L O Voici une photo plus idyllique de la pêcherie en Norvège.
En 1975/76 avec le M 908 G.Truffaut en mission garde-pêche .


 

Salut 

Un porte-conteneurs coule dans le port d’Hô Chi Minh-Ville le 12/11/2013


L’« Heung-A Dragon » a rapidement pris une forte gîte avant de couler dans le chenal. (Photo DR)

Une collision s’est produite le vendredi 7 novembre entre l’Elani, vraquier battant pavillon des îles Marshall, et l’Heung-A Dragon, porte-conteneurs sud-coréen, dans le chenal d’entrée de Vung Tau, le port d’Hô Chi-Minh Ville au Vietnam.

Après avoir été percuté sur son bâbord, le porte-conteneurs a rapidement pris une forte gîte suite à une voie d’eau (photo ci-dessous) puis a coulé. Il a dérivé entre deux eaux avant de se poser sur le fond.

Les dix-neuf marins sont sains et saufs et aucune pollution n’a été signalée. En revanche, une quinzaine de conteneurs sont tombés à l’eau.

https://youtu.be/FmDybTIxrJc

.Bulk Carrier and Cargo Ship Collide in the Straits of Singapore .

Un chalutier s’échoue et se disloque au Tréport le 02/12/2013


Sous la violence de la houle, le chalutier s’est totalement disloqué dès le lendemain. (Photo DR)

Le Baie des Anges, un chalutier coquillard immatriculé à Boulogne-sur-Mer, s’est échoué sur la jetée du Tréport le vendredi 29 novembre. Il a été totalement disloqué par la houle en une journée.

Appartenant au mareyeur crotellois Patrick Nicolay, le chalutier de 16,42 mètres a talonné et s’est échoué en fin d’après-midi, près de la jetée ouest à l’entrée du Tréport, côté Mers-les-Bains.

Le sémaphore d’Ault a alerté le Cross Gris-Nez qui a déployé un dispositif pour secourir les quatre hommes d’équipage. Trois marins ont été pris en charge par un pneumatique des pompiers. Légèrement blessé et resté à bord, le patron a été secouru par un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale basé au Touquet.

La violence de la houle a rendu impossible tout déséchouage du chalutier, qui s’est disloqué le lendemain. Éparpillés sur 300 mètres de rochers, les débris les plus légers du bateau, représentant des dangers potentiels pour la navigation, ont été récupérés et stockés au bout de l’esplanade de l’avant-port. Les plus lourds seront extraits ultérieurement.

Parallèlement, 1 500 litres de gas-oil léger se sont répandus dans la mer. Mais les experts antipollution dépêchés de la base navale de Cherbourg ont estimé qu’il n’y avait pas de pollution notable, le carburant s’évaporant sous les effets du vent et de la houle.

Je vois le moteur, l'hélice.... et le chalut, il est où

L O Le voici encore entier     (longueur 16 mr)


Salut  

a voir
dans mer et marine :
Le "Nour M" coule dans le port de Rhode.
(navire arraisoné pour trafic d'armes)

pas de défences
pas d'amarage avec câbles tempête
amarage simple
a voir aussi la 3e vidéo

Baltique: un ferry s'échoue près des îles d'Åland le 16/12/2013


Le ferry "Amorella" de Viking Line Viking Line a pu être assez rapidement déséchoué. (Photo: alandstidningen.ax)

L'Amorella, un ferry avec 1 945 passagers à son bord, s'est échoué samedi 14 décembre en milieu de journée dans le golfe de Botnie, à l'extrémité nord de la mer Baltique. Son armateur, Viking Line a expliqué que le navire a été victime d'un black-out électrique.

Le ferry, qui reliait Turku en Finlande à Stockholm en Suède, avait prévu de faire escale dans le port de Långnäs, situé sur l'île finlandaise de Fasta Åland.

Le ferry a pu rejoindre dans la soirée par ses propres moyens le port de Mariehamn, voisin du lieu de l'échouement, où il est arrivé vers 1 h 30 du matin, dimanche. L'armateur a fait état d'un ballast endommagé.

L'Amorella est un cruiseferry opérant sur la route Turku–Mariehamn/Långnäs–Stockholm. L'enquête devra déterminer pourquoi les générateurs de secours n'ont pu démarrer et prendre le relais après le black-out.