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Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Mar 15 Fév 2011 - 13:09 | |
| L'EMILE BERTIN suite 4
L'Emile Bertin est réarmé le 1er juillet 1947 puis affecté au Groupe des Ecols de Toulon, relevant le cuirassé Lorraine comme bâtiment école de canonnage. Les sorties à la mer sont des plus limitées sauf à la mi-novembre 1947 quand il appareille pour Oran le 17 afin d'embarquer des troupes allant participer des troupes aux funerailles nationales du Général Leclerc qu'il conduit à Toulon le 22 novembre 1947.
Deux jours plus tard, le 24 novembre 1947, l'Emile Bertin appareille pour Alger où il reste à quai du 25 novembre au 3 décembre, ramenant la dépouille mortelle du général Leclerc le 4 décembre 1947. Le 24 novembre 1948, au cours d'une sortie à la mer, une rupture du collecteur de vapeur principal survient dans la chaufferie n°2 immobilisant le navire pour trois mois et durant ce lapse de temps c'est le Georges Leygues qui sert de bâtiment-école de cannonage. De retour le 10 mars 1949, il effectue plusieurs croisières au large des côtes algériennes avec notament une école à feu à Arzew. Le croiseur subit un grand carénage de deux mois à l'Arsenal de Sidi Abdallah du 1er juillet au 21 septembre 1949 suivis par les essais réglementaires du 22 septembre au 4 octobre avant un retour à Toulon le 5 octobre 1949. Les dernières années du croiseur sont assez monotones, sans événements saillants avec la routine de l'entrainement au tir, des croisières en Algérie et quelques exercices notament du 30 juillet au 1er août 1951 au Centre Interarmes d'Opérations Amphibies d'Arzew (CIOA). Pour sa dernière sortie à la mer, l'Emile Bertin quitte Toulon le 6 août 1951 avec à son bord une délégation française se rendant à une conférence navale de l'OTAN organisée au QG de la 6ème flotte à Naples. Après avoir fait escale à Malte pour la nuit du 8 au 9, le croiseur séjourne à Naples le 10 et 11 août avant de rentrer à Toulon le 13 août 1951.
Remplacé par le cuirassé Richelieu comme bâtiment-école de cannonage, l'Emile Bertin commence à désarmer le 15 août 1951. Placé en réserve spéciale «A» le 25 octobre 1951. Ses machines sont hors d'âge mais la coque est encore en bon état. La Division des Ecoles va donc utiliser l'ancien croiseur comme base-fixe à l'Angle Robert.
Condamné par arrêté ministériel du 27 octobre 1959, l'Emile Bertin devient le Q173 puis est conduit au cimetière de navires de Bregaillon. Après récupération du matériel réutilisables par la marine, le Q173 est remis à l'Administration des Domaines en 1960. Il est vendu à la démolition le 17 mars 1961 puis remorqué à la Seyne sur Mer le 7 avril 1961 et rapidement démantelé.
Dimensions : Longueur (hors tout) 177m (entre perpendiculaires) 167m Largeur : 15.84m Tirant d'eau (déplacement Washington) 5.33m (surcharge) 6.00m Tirant d'air en charge normale 32.50m
Propulsion : Quatre ensembles de turbines à vapeur Parson installés dans les tranche I (pour les lignes d'arbre latérales) et K (pour les lignes d'arbre centrales) alimentées par six chaudières Penhoët (27 kg/cm² et 330°) à surchauffe du type à petits tubes d'eau et flamme directe, chauffant au mazout répartis en trois salles (chaufferie avant en tranche G, chaufferie milieu en tranche H et chaufferie arrière en tranche J, les deux premières évacuant les fumées par la cheminée avant et la dernière par la cheminée arrière) devellopant une puissance totale normale de 102000ch et entrainant quatre hélices tripales
Performances : Vitesse maximale : 33 noeuds Distance franchissable : 6000 miles nautiques à 15 noeuds, 2800 miles nautiques à 20 noeuds, 1100 miles nautiques à 33 noeuds
Protection : parois latérales du blockaus et de la soute à munitions 30mm. Etroit compartimentage avec quatorze tranches (A à N) et donc treize cloisons tranversales sans ouverture du fond au pont principal.
Armement :
-9 canons de 152mm (6 pouces) modèle 1930 en trois tourelles triples modèle 1930 (deux avant et une arrière). Ce canon de 50 calibres tire des obus explosifs de 55kg, des obus perforants de 54 et 58kg et un obus adapté à la défense AA de 47kg à une distance maximale de 26960m (obus de 58kg produit aux Etats Unis +45°), 26474m (obus de 54kg site +45°) et 24200m (obus antiaérien de 47kg +45°, réduite à 14000m à +80°) à raison de 5 à 6 coups par minute. -4 canons de 90mm (3.5 pouces) Schneider modèle 1926 en un affût double axial modèle 1930 et deux affûts simples latéraux modèle 1926. Ce canon de 50 calibres tire des obus de 18kg à une distance maximale de 15440m en tir antisurface (site +45°) et de 10600m en tir antiaérien (site +80°) à raison de 12 à 15 coups à la minute. -4 canons de 37mm modèle 1925 en affûts simples (deux à tribord et deux à babord au niveau du bloc passerelle). Ce canon de 50 calibres tire des obus de 0.7kg à 9500m avec un plafond de 5000m à raison de 20 coups par minute. -8 mitrailleuses de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929 en quatre affûts doubles. La mitrailleuse Hotchkiss modèle 1929 à refroidissement par air à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique : 2500m) et un plafond pratique de 1500m -6 tubes lance-torpilles de 550mm en deux plate-formes triples modèle 1928T tirant des torpilles modèle 23D qui porte à 9000m à 39 noeuds et 13000m à 35 noeuds. -21 grenades ASM Guilbaud de 52kg (CM : 35kg de tolite) larguées par gravité à l'aide de deux glissières. Sur les 21 grenades, six sont à poste sur les glissières et quinze sont stockées en parc à proximité. -84 mines mises en oeuvres par deux voies démontables Decauville de 50m. Les mines emportées sont de type Bréguet B4 pesant 530kg (CM = 80kg de tolite) pouvant être mouillé dans des eaux d'une profondeur n'excedant pas 90m. L'Emile Bertin n'à durant sa carrière jamais mouillé de mines en opérations, le seul mouillage ayant eut lieu durant les essais de recette avec 8 mines d'exercices.
Equipage : l'Emile Bertin est commandé par un capitaine de vaisseau avec un état major de 22 autres officiers : deux officiers supérieurs dont le capitaine de frégate commandant en second, six lieutenants de vaisseau chefs de service (artillerie manoeuvre, fusilier, transmissions, armes sous marines et aéronautique), six enseignes de vaisseau, seconds de service, cinq ingénieurs mécaniciens dont un ingénieur mécanicien principal, chef de service machines, un commisaire et deux médecins.
L'équipage se compose de 9 premiers maitres, 24 maîtres, 60 seconds maîtres et 427 quartiers maîtres et matelots.
Gréé en navire-amiral, l'Emile Bertin peut embarquer un officier général, un état major de cinq officiers et 17 à 18 non-officiers. Quatre passagers civils peuvent être embarqués. |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Mar 15 Fév 2011 - 14:10 | |
| CLASSE LA GALISSONNIERE
LA GALISSONNIERE
Le La Galissonnière est commandé à l'Arsenal de Brest au titre de la tranche 1931 qui comprend notament du croiseur de bataille Dunkerque, du croiseur léger Jean de Vienne, quatre torpilleurs légers classe Melpomène, un aviso colonial de classe Bougainville, un pétrolier et un chasseur de sous marins. Il est mis en chantier le 27 octobre 1931 et mis sur cale le 15 décembre 1931 à la cale du Point au Jour. Il est lancé le 18 novembre 1933. Il est armé pour essais le 20 mars 1935. Le La Galissonnière effectue sa première sortie à la mer le 24 mai et réalisé son essai de présentation en recette le 13 juin avant un passage au bassin jusqu'au 19 juin. Les essais officiels ont lieu du 20 juin au 14 juillet 1935 avant un passage au bassin et au quai d'armement pour démontages et vérification du 15 juillet 1935 au 15 janvier 1936.
Armé définitivement le 1er janvier 1936, il subit les essais de tirs le 17 janvier 1936 avant de subir les derniers travaux de mise au point. La clôture d'armement est prononcée le 1er avril, le croiseur effectuant ensuite sa traversée de longue durée, faisant escale à Beyrouth (3 mai 1936), Oran (15 au 17 mai) et Quiberon (20 au 24 mai). Il est de retour à Brest le 25 mai et subit alors les visites de garantie du 1er juin au 1er septembre 1936. Admis au service actif le 29 octobre 1936, le nouveau fleuron des forces légères françaises appareille de Brest le même jour direction Toulon où il arrive le 11 novembre 1936 après une mission de présence au large de l'Espagne en pleine guerre civile Après le drame de Mers-el-Kébir et le retour à Toulon de la plupart des bâtiments de guerre français, il est prévu de maintenir en service une partie de ces derniers, en espérant que les clauses de l'armistice sur la flotte ne seraient appliquées. La Galissonnière est désarmé et placé en gardiennage d'armistice (munitions débarquées tout comme le combustible, les culasses et les télémètres) le 11 avril 1941. Le croiseur sert de réserve de pièces détachées pour ses sister-ship. Le 27 novembre 1942 le bâtiment est sabordé.
Dernière édition par Surcouf le Jeu 17 Fév 2011 - 8:53, édité 1 fois |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Mar 15 Fév 2011 - 14:26 | |
| CLASSE LA GALISSONNIERE
LE JEAN DE VIENNE
Le Jean de Vienne est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient dans la Forme de Lanester le 20 décembre 1931, remplaçant le ravitailleur de sous marins Jules Verne. Il y est construit en très bonne compagnie puisqu'au même moment l'Arsenal de Lorient construit les contre-torpilleurs Le Fantasque et L'Audacieux. Les travaux ne commencent cependant réellement que le 2 août 1933 et si la coque flotte pour la première fois le 15 mars 1934 lors de la mise à flot des deux contre-torpilleurs, la mise à flot du deuxième croiseur de 7600 tonnes n'à lieu que le 31 juillet 1935.
Armé pour essais le 1er février 1936, il effectue sa première sortie à la mer le 2 avril 1936. Les essais officiels commencent le 30 avril et s'achèvent par l'entrée au bassin pour démontage le 1er juillet. Entré en armement définitif le 1er septembre 1936, les démontages sont achevés le 1er octobre et après d'ultimes vérifications, la clôture d'armement du croiseur est prononcée le 10 février 1937. Le 9 mars 1937, le Jean de Vienne quitte son port constructeur pour Brest. La croisière d'endurance à cependant lieu depuis Lorient, le croiseur quittant le Morbihan le 2 avril, fait escale à Tanger du 4 au 6 avril avant d'arriver à Toulon le 7 avril jour de son admission au service actif.
Durant le conflit, La Marseillaise et Jean de Vienne vont être utilisés pour mettre l'or de la Banque de France à l'abri des allemands. Avec le vénérable (23 ans de service) cuirassé Lorraine qui embarque 1500 caisses d'or, les deux croiseurs légers embarquant chacun 275 caisses forment la force Z. Les croiseurs et le cuirassé quittent Toulon dans la nuit du 13 au 14 novembre, escortés par des torpilleurs et des contre-torpilleurs jusqu'à leur entrée dans l'Atlantique.
Après un ravitaillement aux Bermudes les 27 et 28 novembre, la force Z arrive à Halifax le 1er décembre 1939, escortés pour l'occasion par deux destroyers canadiens. L'or déchargé, la force Z reprend la mer en compagnie d'un convoi de cargos transportant notament des avions américains jusqu'à leur séparation au large de Casablanca et un retour à Toulon le 27 décembre 1939. Le Jean de Vienne est ensuite immobilisé pour travaux à Toulon le 13 janvier 1940.
Déchargement de l'or du Jean de Vienne à Halifax. La fumée noire s'explique par le ramonage des chaudières
Le Jean de Vienne est désarmé le 1er décembre 1940, placé en gardiennage d'armistice mais trois mois plus tard, il passe au bassin du 1er au 6 mars 1941 puis est réarmé le 15 mars, remplaçant le Galissonniere au sein de la 3ème DC. Il reprend la mer pour une sortie générale des FHM (forces de haute mer) du 8 au 10 avril aux Salins d'Hyères. Le manque de mazout oblige à faire de choix et des bâtiments sont désignés pour être en alerte à 6h, le Jean de Vienne assurant ce rôle avec le contre-torpilleurs Kersaint du 25 août au 15 septembre 1941. Cela n'empêche pas le croiseur d'effectuer une sortie aux Salins du 25 au 30 août avec son sister-ship La Marseillaise, le contre-torpilleur L'Indomptable et les torpilleurs d'escadre Le Hardi La Palme et Le Mars. Le Jean de Vienne reprend la mer le 9 janvier 1942 pour rechercher plusieurs navires désemparés par une violente tempête comme le cargo Jumièges ou le paquebot Lamoricière, les survivants de ce dernier recueillis par l'aviso L'Impétueuse qui les transfèrent sur le croiseur qui les dépose à Marseille le 12 puis rentrer à Toulon le soir même.
Les sorties se font de plus en plus rares et l'entrainement doit souvent se faire au mouillage. Une sortie générale des FHM est cependant réalisée le 1er septembre mais elle ne dépasse pas la journée. Un chiffre est plus parlante qu'un long discours : La Marseillaise à parcouru 230 miles et le Jean de Vienne 290 miles entre le 1er juillet et le 30 septembre soit un moyenne respective de 76 et 96 miles nautiques par mois.
Le Jean de Vienne effectue une sortie du 9 au 16 octobre 1942. Elle aurait du être suivit par une période de travaux du 1er novembre 1942 au 31 janvier mais elle est repoussée du 15 novembre 1942 au 15 mars 1943. La dernière sortie à la mer des FHM à lieu le 4 novembre, le Strasbourg accompagné par les croiseurs La Marseillaise et le Jean de Vienne vont en rade d'Hyères. A l'origine, le Strasbourg devait rentrer à Toulon le 7 novembre et les croiseurs le 11 mais à l'annonce du passage d'un convoi britannique par le détroit de Gibraltar (c'est le convoi de l'opération Torch), un régime «danger» est institué et tout le monde rentrer à Toulon pour rester à 6h d'appareillage.
Le 27 novembre 1942 le bâtiment est sabordé. |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Mar 15 Fév 2011 - 14:40 | |
| CLASSE LA GALISSONNIERE
LA MARSEILLAISE
La Marseillaise est mise sur cale à la Société Anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire le 23 octobre 1933 lancé le 17 juillet 1935 en présence du Monsieur François Piétri, Ministre de la Marine. Le croiseur est armé pour essais le 1er juin 1935 avant d'être mis au bassin le 8 juin pour recevoir hélices et gouvernail. La première sortie à la mer à lieu le 8 décembre 1935 pour l'essai préliminaire en route libre, la présentation en recette de l'appareil propulsif et de l'appareil évaporatoire et un essai de 4h (puissance dévellopée 89500ch vitesse de 33.116 noeuds). Le croiseur quitte son port constructeur le 15 décembre pour rallier Brest, son port d'armement où il arrive le 16 décembre 1936. Les essais sont rendus difficiles par une météo capricieuse et une mer difficile. La Marseillaise est échouée dans le bassin du port de commerce du 7 au 15 avril pour carénage et peinture. Les démontages sont réalisés du 23 avril au 31 août 1937, l'armement définitif étant prononcé le 15 juillet 1937. Il passe de nouveau au bassin du 26 juillet au 18 août 1937. La clôture d'armement est prononcée le 11 octobre, le croiseur effectuant sa traversée de longue durée durant son transit en direction de Toulon où il arrive le 26 octobre, jour de son admission au service actif après des escales à Casablanca du 17 au 21 et à Tanger du 22 au 24 octobre. Il est affecté à la 3ème DC qui comprend depuis le 2 novembre 1937 La Marseillaise le Jean de Vienne et La Galissonniere
La Marseillaise aurait du être en grand carénage du 18 juillet au 18 septembre 1939, les travaux comportants de nombreuses installations nouvelles et des modifications diverses. La guerre entraine le report sine die. La Marseillaise et Jean de Viennevont être utilisés pour mettre l'or de la Banque de France à l'abri des allemands. Après le drame de Mers-el-Kébir et le retour à Toulon de la plupart des bâtiments de guerre français, il est prévu de maintenir en service une partie de ces derniers.
La Marseillaise effectue plusieurs sorties en ce début d'année 1942. La Marseillaise et le Jean de Vienne ressortent du 19 au 27 février avec les contre-torpilleurs Volta et L'Indomptable et les torpilleurs L'Adroit et Le Hardi. Ces sorties sont de plus en plus rares en raison de pénurie de mazout. Les sorties se limitent donc à des mouillages aux Salins d'Hyères du 11 au 23 mai, du 22 au 27 juin, du 23 au 25 juillet puis du 18 au 21 août et enfin le 1er septembre 1942. La dernière sortie des FHM à lieu le 4 novembre 1942, trois semaines avant ce funeste 27 novembre 1942
Le 27 novembre 1942 le bâtiment est sabordé.
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| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Mer 16 Fév 2011 - 9:44 | |
| CLASSE LA GALISSONNIERE
3 autres batiment de la classe ne subirent pas le sabordage.
Le LA GLOIRE
La Gloire avec le camouflage qui le rendit célèbre
La Gloire est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux le 13 novembre 1933 et lancé le 28 septembre 1935. Armé pour essais le 1er janvier 1937, la Gloire quitte Bordeaux le 23 mars, mouille au Verdon pour la nuit du 23 au 24 mars avant d'arriver à Lorient, son port d'armement le 25 mars 1937. Les essais officiels ont lieu du 13 avril au 23 mai, les démontages commençant le 24 mai. L'armement définitif est prononcé le 15 juillet et les démontages s'achèvent le 13 septembre. La clôture d'armement est du 15 novembre 1937. Le croiseur quitte Lorient le 17 novembre 1937 et arrive à Brest le lendemain, 18 novembre. Le Montcalm arrive à Brest le 13 novembre et la Gloire le 18 novembre donc, retrouvant le Georges Leygues arrivé dès le 23 avril 1937. Les trois croiseurs sont admis au service actif le 4 décembre 1937, formant la 4ème division de croiseurs sous le commandement du contre-amiral Godfroy.
Le bâtiment participe à plusieurs accions et combats durant le conflit.
Le croiseur est mis en réserve spéciale A de novembre 1954 à mars 1955 à Sidi Abdallah, passant au bassin début janvier 1955. Il commence les opérations de mise en réserve commencent le 1er février 1955. La Gloire est désarmée définitivement le 1er novembre 1955 avant d'être mis en réserve B le 5 octobre 1956, condamnée le 2 février 1958 sous le numéro Q-101 avant d'être vendu à la démolition le 7 novembre 1958.
LE MONTCALM
Le Montcalm est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée de la Seyne sur Mer le 15 novembre 1933 lancé le 26 octobre 1935 en présence de M.Pietri, ministre de la Marine. Son achèvement est perturbé par les grèves du printemps 1936 et un sabotage lié à la guerre d'Espagne. Armé pour essais le 1er septembre 1936, il est mis sur rade le 4 janvier 1937 et effectue sa première sortie à la mer le 7 janvier 1937. Il quitte son chantier constructeur le 19 janvier soit avec près de trois mois de retard sur le calendrier initial qui prévoyait un départ pour Lorient le 15 octobre 1936. Arrivé dans le Morbihan le 23 janvier, il entame aussitôt ses essais officiels jusqu'à la fin du mois de mars, les démontages après essais ayant lieu du 24 mars au 3 août 1937. L'armement définitif est prononcé le 20 mai , la cloture d'armement prononcée le 1er novembre. Il quitte Lorient le 12 novembre pour arriver à Brest le lendemain 13 novembre. Incorporé dans la 4ème DC nouvellement créée le 20 novembre 1937, le Montcalm est admis au service actif le 4 décembre 1937.
Ce bâtiment participa à plusieurs actions durant le conflit. Il défendit les intérêts de Vichy lors de l'affaire d Dakkar en tirant pas moins de 466 obus de 1152mm et 161 de 90mm sur les bâtiments anglais. Lors du débarquement de Normandie il participa à l'appui feu des troupes au sol.
Mis en réserve le 4 mars 1957, Le Montcalm est remorqué de Bizerte à Toulon en juillet 1959 par le remorqueur Bélier. Il remplace alors l'Emile Bertin à l'angle Robert à bâbord du Suffren rebaptisé Océan en 1963 et du Jean Bart. Il sert de ponton pour l'école ASM de 1959 à 1970. La dernière rentrée des couleurs se déroule à bord le 30 septembre 1969. Condamné le 31 décembre 1969 sous le numéro Q457, il est vendu à la démolition le 21 mai 1970 en compagnie du Jean Bart, démantelé entre mai 1970 et février 1972 au Brégaillon en compagnie du cuirassé.
LE GEORGES LEYGUES
Le sixième et dernier croiseur léger de classe La Galissonnière à été à l'origine baptisé Chateaurenault mais alors qu'il n'est pas encore sur cale, le ministre de la Marine Georges Leygues meurt le 6 septembre 1933. En hommage à l'artisan de la renaissance de la Royale, son successeur, Albert Sarrault décide de rebaptiser le nouveau croiseur Georges Leygues le 13 septembre 1933.
Le Georges Leygues est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire-Penhoët le 21 septembre 1933 lancé le 24 mars 1936 en présence du ministre de la Marine François Pietri, son épouse étant la marraine du bâtiment. Il est armé pour essais le 1er janvier 1937 présenté en recette à la mi-avril et livré par le chantier à la marine nationale le 22 avril 1937. Il quitte son port constructeur le même jour et arrive à Brest le lendemain 23 avril, le transit étant l'occasion des premiers essais à la mer. Les essais officiels en route libre commencent le 27 mai et s'achèvent le 21 juin quand commence la période de démontage et de modifications après essais et se termine le 31 octobre, l'armement définitif étant prononcé le 15 août 1937. La clôture de l'armement du croiseur est prononcée le 1er novembre et le croiseur est admis au service actif le 4 décembre 1937 quinze jours après son affectation à la 4ème DC le 20 novembre. Durant le conflit, ce bâtiment défendit les intérêts de Vichy, avec son sister ship le Montcalm à Dakkar en s'opposant aux FFL et la Royal Navy. En ouvrant le feu sur les assaillants Au final, les deux croiseurs ont tiré un total de 1089 obus de 152mm (623 pour le Georges Leygues et 466 pour le Montcalm), de 471 obus de 90mm (161 pour le Montcalm et 310 pour le Georges Leygues).
Le 20 août 1944, le Montcalm et le Georges Leygues sont affectés à la force chargée de couvrir la prise de Toulon et surtout d'éliminer la batterie de 340mm du Cap Cépet. Le Georges Leygues tire 33 obus sur la batterie de Saint Elme (canons de 138mm) mais la batterie parvient à le toucher une fois, l'obus explosant sur un affût de 40mm, le Bofors 5 à tribord arrière faisant sauter les munitions. 16 marins sont blessés dont un décédera des suites de ses blessures. Un autre obus endommagera superficiellement le croiseur qui au final tirera dans la journée du 20 un total de 150 obus de 152mm. Après une journée sans tir le 21 août 1944, le Georges Leygues reprend son tir le 22 et va tirer jusqu'au 24 août un total de 336 obus. Les soutes vides, il gagne Propriano le 25 août pour réparer également une avarie sur son condenseur. Le ravitaillement n'à cependant lieu que le 28 août à Civitavecchia, ralliant ensuite Propriano et Ajaccio où il transfère des munitions au Montcalm. Il est de nouveau en position le 29 août
Il participe en 1956 à l'opération Muskeeter, le débarquement en Egypte pour contrer le président égyptien Nasser qui venait de nationaliser le canal de Suez lésant gravement les intérêts français et britanniques. A cela s'ajoute la guerre d'Algérie, Nasser soutenant le FLN, Paris voit ici une occasion en or pour se débarasser de cet encombrant.
Le 4 décembre 1960, un Aquilon tire huit missiles AS-20 sur le croiseur mouillé au sud de l'ile du Levant. Pour les aviateurs, les effets sont phénoménaux mais les marins sont beaucoup plus sceptiques, estimant que le navire bien qu'endommagé aurait pu continuer sa mission.
Le vieux croiseur est vendu à la démolition le 17 mars 1961 en compagnie de l'Emile Bertin et promptement démantelé. |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Mer 16 Fév 2011 - 10:41 | |
| LES GRANDS DESTROYERS (Contre torpilleurs)
CLASSE CHACAL.
Déplacement: 2126T standard, 3098T full load L: 127m l: 11.2 m Tirant d'eau: 3.65 m Propulsion: Geared turbines, 5 boilersgiving 55000 SHP Vitesse: 35.5 kts Equipge: 8 officiers, 196sous officiers et marins. Armement: 5x 130 mm (5.1 in) 2 x 37 mm /50 DCA - 3.7 cm Mod 1933 AA 6 x 550 mm (21 in) tubes lance torpilles.
1 LE CHACAL X23 Mis en service le 12 juin 1926. Coulé le 24 May 1940, près de Boulogne-sur-Mer par l'aviation allemande.
2 LE JAGUAR X21 Mise en service 24 juillet 1926. Coulé le 23 May 1940 à Dunkerque après avoir été torpillé par deux vedettes allemandes. 13 members membres d'équipages furent tués et 23 autres blessés.
3 LE LEOPARD X22
Mis en service le 10 octobre 1927. Ce bateau a été saisi par la Royal Navy à Portsmouth le 3 juillet 1940, et a été transféré au Français libres le 31 août. Il a été échouée et a détruit le nord de Benghazi le 27 mai 1943.
4 LE LYNX X42 Mise en service 10 octobre 1927. 5 LA PANTHERE X43 Mise en service 10 octobre 1926. 6 LE TIGRE X41 Mise en service 1er février 1926.
Le Lynx, la Panthère et le Tigre ont été sabordés à Toulon le 27 novembre 1942. La Panthère et Tigre ont été renfloués par les italiens et transférés à la marine italienne.
La Panthère a été détruite à La Spezia le 9 septembre 1943.
Le Tigre, le seul bateau de la classe à survivre la guerre, a été transféré aux Français libre le 29 octobre 1943, il a été désarmé le 4 janvier 1954
Dernière édition par Surcouf le Mar 11 Juil 2017 - 12:08, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: La Marine Française Jeu 17 Fév 2011 - 9:23 | |
| CLASSE FANTASQUE.
Ces six destroyers, prévus pour un achèvement en 1935, étaient d'une nouvelle génération. Plus grands, puissants, rapides, ces "2500 tonnes" disposaient de nouveaux canons de 140 mm modèle 1929-45, capables d'une cadence de 12 coups à la minute avec une portée de 20 kilomètres. Ils conservaient la disposition typiquement Française de tubes lance-torpilles en bacs latéraux et axiaux, mais tous triples cette fois. De nouvelles machines leurs garantissaient une puissance de 74 000 cv et une vitesse normale de 37 noeuds, mais aux essais, les 45 noeuds furent atteints par le Terrible. La classe se composait du Malin, du Terrible, de l'Indomptable, de l'Audacieux, du Fantasque, et du Triomphant. Ceux qui étaient équipés de turbines Parsons souffrirent de pannes à répétition en service. Reconnaissables à leurs nouveaux équipements télémétriques, nouvelle superstructures, à leur grande coque, à leurs deux cheminées, ces navires étaient des exemples typiques des grands destroyers d'escadre annonçant les super-destroyers à venir (Les Mogador). Il étaient les plus rapides du monde à leur entrée en service, capable de filer à pleine charge à 37 noeuds par tous les temps.
L'Audacieux en juin 1940
Interné en Grande-Bretagne lors de l'opération "Catapult", le Triomphant devint le premier destroyer opéré par les FNFL, dès juillet 1940. Il troqua son canon arrière contre un modèle Britannique. L'Audacieux était présent à Dakar lors de l'attaque Britannique/FFL, et riposta, mais fut gravement endommagé par les tirs du croiseurs lourd HMS Australia. Réparé, il gagna ensuite Bizerte, où il fut coulé par un raid allié en mai 1943. L'Indomptable s'était réfugié à Toulon, et c'est là qu'il se saborda en novembre 1942. Quand aux autres, il rallièrent les USA suite au débarquement allié en Afrique du Nord, et y furent modernisés entre février 1943 et avril 1944. Ils en revinrent avec une puissante DCA (8 pièces de 40 et 20 de 20 mm), des radars et divers équipements standards de l'US navy. Leur carrière fut bien remplie et ils furent retirés du service entre 1954 et 1964. Spécifications techniques Déplacement 2 440 t. standard -3 400 t. Pleine Charge Dimensions 132,4 m long, 12,5 m large, 5 m de tirant d'eau Machines 2 hélices, 2 turbines Parsons/Rateau, 4 chaudières Yarrow Loire/Penhoët, 74 000 cv. Vitesse maximale 37 noeuds Blindage Aucun Armement 5 pièces de 140 mm (5x1), 4 de 37 mm (2x2), 4 de 13.2 mm AA (2x2), 9 TLT 533 mm (3x3), 50 mines, 24 grenades ASM Equipage 210 1 LE FANTASQUE X101, X103, D610 2 LE MALIN X82, X102, X02, D612 3 LE TERRIBLE X103, X101, D611 4 L'INDOMPTABLE X81 5 L'AUDACIEUX X102 6 LE TRIOMPHANT X104, X04, D613 |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Jeu 17 Fév 2011 - 9:52 | |
| CLASSE MOGADOR.
Le Volta et le Mogador furent les derniers grands "conducteurs d'escadre" de la marine Française. En la matière, ils avaient atteint des dimensions, un tonnage et un armement qui les rapprochaient plus des "super-destroyers" alors en gestation dans les différentes marines, à mi-chemin entre destroyers et croiseurs légers. La principale différence avec les "Le Fantasque" précédents étaient leur artillerie en tourelles doubles, à raison de quatre, ce qui leur donnaient 3 pièces supplémentaires. Ces affûts étaient relativement complexes et leur donnaient six salves à la minutes. Ils étaient d'excellents marcheurs, parvenant à dépasser 43 noeuds aux essais.
Le Mogador pendant la guerre d'Espagne en 1938
A Mers el Kebir, le Mogador fut endommagé et dû être réparé, on en profita pour lui retirer sa première tourelle arrière, remplacée par une plate-forme de DCA comprenant deux affûts doubles de 37 mm et deux quadruples de 13.2 mm. Le Volta reçut également 2 pièces de 87, 2 de 25 mm et 16 mitrailleuses de 13.2 et 8 mm. Les deux navires se sabordèrent à Toulon en novembre 1942. Il furent renfloués en mars-avril 1943 pour être démolis.
Le Modador et le Volta étaient en fait les prototypes d'une nouvelle série (Desaix), comprenant 4 bâtiments, ordonnés en 1938, et 6 autres pour 1940 (Bayard), avec une meilleure DCA et deux bancs triples de TLT, mais aucun ne fut construit. Spécifications techniques Déplacement 2 884 t. standard -4 018 t. Pleine Charge Dimensions 137,5 m long, 12,37 m large, 4,57 m de tirant d'eau Machines 2 hélices, 2 turbines Rateau-Bretagne, 4 chaudières Indret, 92 000 cv. Vitesse maximale 39 noeuds Blindage Aucun Armement 8 pièces de 140, 4 de 37 mm AA, 4 de 13.2 mm AA, 6 (2x3) et 4 (2x2) TLT 550 mm Equipage 264 1 MOGADOR Sabordé à Toulon le 27 novembre 1942. 2 VOLTA Sabordé à Toulon le 27 novembre 1942.
Dernière édition par Surcouf le Mar 11 Juil 2017 - 12:15, édité 1 fois |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Jeu 17 Fév 2011 - 10:13 | |
| DESTROYERS
CLASSE BOURASQUE.
Les destroyers de la classe Bourrasque étaient les premiers "standards" depuis la série des 850 tonnes en 1912-15. Ils étaient mis aux nouveaux standards en la matière, avec un pont avant rehaussé pour essuyer les lames de gros temps, un tonnage largement supérieur (1 500 tonnes), et un armement standard, avec les nouveaux affûts de 130 mm modèle 1919. Ces 12 navires (Typhon, Simoun, Orage, Tramontane, Ouragan, Cyclone, Tempête, Mistral, Tornade, Bourrasque, Sirocco, Trombe), furent entamés en 1923, lancés en 1924-25 et terminés en 1925-26. Officiellement ils étaient désignés "torpilleurs d'escadre". Aux essais leurs machines se montrèrent relativement décevantes, les meilleurs vitesses (34,5 noeuds) ne pouvant pas être soutenues longtemps. De même leur artillerie principale était assez lente (quatre salves par minute, très inférieur aux standards étrangers). Leur artillerie AA du début était très faible, composée d'un unique canon de 75 mm AA et de deux mitrailleuses de 8 mm. Il fut renforcé en 1933-35. Ils reçurent également 2 lance-charges ASM et deux caissons de 10 charges chacun. Ils ne possédaient pas d'asdic.
L'Orage lors de l'évacuation de Dunkerque en mai 1940 Les 14 "L'Adroit" de 1926-29 étaient remarquablement proches d'eux. Ces destroyers connurent des fortunes diverses: Trois furent perdus à Dunkerque, en mai 1940, un se saborda en rade le 18 juin pour éviter la capture, trois autres seront perdus en novembre 1942 lors de l'opération Torch, un sabordé, un coulé (par des unités US) et un échoué. Il y aura 5 survivants, réformés et démolis en 1950. Les unités à partir de 1942 disposaient d'un canon de 25 mm et deux mitrailleuses de 13.2 mm AA supplémentaires à la place de leur banc arrière de TLT, et certains perdirent leur troisième affût de 130 mm. Les navires aux mains des FNFL en 1943 avaient en plus 1 canon de 40 mm et 3 de 20 mm AA ainsi que des lance-charges ASM supplémentaires et un asdic. Spécifications techniques Déplacement 1 320 t. standard -1 900 t. Pleine Charge Dimensions 105,7 m long, 9,64 m large, 4,3 m de tirant d'eau Machines 2 hélices, 2 turbines Parsons/Rateau/Zoelly, 3 chaudières Guyot Du Temple, 33 000 cv. Vitesse maximale 33 noeuds Blindage Aucun Armement 4 pièces de 130, 2 pièces de 37 mm AA, 2 mitrailleuses de 13.2 mm AA, 6 TLT 550 mm (2x3) Equipage 142 1 BOURRASQUE T41 2 CYCLONE T61 3 MISTRAL T63, H03 4 ORAGE T43 5 OURAGAN T42, H16 6 SIMOUN T33, T52, T61, T62 7 SIROCCO T62 8 TEMPETE T61 9 TORNADE T73 10 TRAMONTANE T71 11 TROMBE T64 12 TYPHON T72 |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Jeu 17 Fév 2011 - 10:46 | |
| CLASSE L'ADROIT
Les 14 navires de la classe l'Adroit étaient la seconde série de destroyers "standards" suivant les Bourrasque. Ils furent lancés en 1926-29. Très proches de leurs antécédents, ils n'en différaient que par des dimensions et un tonnage légèrement supérieurs, et des machines un peu plus puissantes. Néanmoins, avec leurs 33 noeuds, ils restaient relativement lents au regard des "contre-torpilleurs" de 2400 tonnes. Ces destroyers connurent des fortunes diverses. Spécifications techniques Déplacement 1 380 t. standard -2 000 t. Pleine Charge Dimensions 107,2 m long, 9,84 m large, 4,3 m de tirant d'eau Machines 2 hélices, 2 turbines Parsons/Rateau/Zoelly, 3 chaudières Guyot Du Temple, 34 000 cv. Vitesse maximale 33 noeuds Blindage Aucun Armement 4 pièces de 130, 2 pièces de 37 mm AA, 2 mitrailleuses de 13.2 mm AA, 6 TLT 550 mm (2x3) Equipage 142
1 LE BASQUE Mise en service 5 mars 1931. Il fit partie de la force X internée à Alexandrie de 1940 à 1943. En 1943 cette unité repris le combat aux côtés des alliés. Décommissioné en 1952.
2 LE BORDELAIS Mise en service le 8 avril 1930. Sabordé à Toulon le 27 novembre 1942.
3 LE BRESTOIS Mise en service le 15 juin 1928. Coulé par les alliés durant l'opération Torch.
4 LE FORBIN Mise en servce 1 mai 1930. Faisait partie de la forec X internée à Alexandrie. Décommissioné en 1952.
5 LE FRONDEUR Mise en service 28 octobre 1931. Il subit le même sort que le Brestois.
6 L'ALCYON Mise en service le 15 juillet 1929. Cette unité repris le combat aux côtés des alliés après l'opération Torch. Décommissioné en 1952.
7 LA PALME Mise en service le 6 février 1928. Sabordée à Toulon le 27 novembre 1942.
8 LA RAILLEUSE Mise en service le 15 mars 1928. Perdue le 24 mars 1940 suite à l'explosion de l'une de ses torpilles.
9 LA FORTUNE Mise en service 1er juillet 1928. Faisait partie de la force X internée à Alexandrie en 1940 suite à l'armistice. Repris le combat en 1943. Décommissionnée en 1950.
10 LE MARS Mise en service le 20 janvier 1928. Sabordé à Toulon le 27 novembre 1942.
11 LE BOULONNAIS Mise en service le 25 juin 1928. Il subit le même sort que le Brestois.
12 LE FOUDROYANT Mise en service le 10 octobre 1930.
Le 1er juin 1940 il est coulé par l'aviation allemande à Dunkerque.
13 LE FOUGUEUX Mise en service le 15 juin 1930.
Coulé le 8 novembre 1942 par la marine alliée durant l'opération Torch.
14 L'ADROIT Mise en service le 1er juillet 1929.
Coulé par l'aviation allemande le 21 mai 1940 à Dunkerque. |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Jeu 17 Fév 2011 - 11:10 | |
| CLASSE LE HARDI.
Afin de suivre les nouveaux cuirassés de la classe Dunkerque, on commença à étudier un nouveau type de destroyers capables de tenir 35 noeuds à pleine charge, et 40 en cas d'urgence. Ces études menèrent à la conception de la classe Le Hardi, nettement plus grands (1800 tonnes standard contre 1400) et disposant d'une artillerie supérieure répartie en tourelles doubles, à l'instar des Mogador. Toutefois, ils furent approuvés en 1938 seulement, et de ce fait, sur les 12 commandés, seulement un fut en service avent la capitulation de juin 1940: Le Hardi, précisément. Tous les autres, dont les 5 premiers avait été lancés en mai 1939, étaient en divers états d'avancement dans leur achèvement, mais aucun n'appareilla comme le firent le Richelieu et le Jean Bart. De ce fait, les conditions d'armistice s'appliquèrent à eux, et ils furent terminés et mis en service au sein de la marine Française, mais limités aux eaux métropolitaines. Trois furent lancés en 1939, et deux en 1941, mais leur achèvement fut abandonné. Les deux derniers furent conservés en l'état, le second (L'opiniâtre) jamais terminé, tandis que le premier (L'Aventurier) fut sommairement achevé en 1947 et servit comme ponton jusqu'en 1960. Ces quatre derniers bâtiments étaient plus grands et nettement plus lourds (2930 tonnes à pleine charge), avec un armement révisé, et plus de puissance, mais pour une vitesse en opération de 35 noeuds.
Au début de 1942, la marine de Vichy comptait donc 8 bâtiments de cette classe. Ils avaient étés réarmés de 2 canons de 25 mm AA, 4 mitrailleuses de 13,2 et 8 de 7,7 mm et renommés d'après des unités coulées au combat depuis 1940. En novembre, tous se sabordèrent dans la rade de Toulon. Les Allemands et les Italiens tentèrent de les remettre en service après renflouage, sauf le Bison, abandonné sur place. Les Fr32, 33, 34, 36 et 37 servirent peu de temps (fin 1943) sous la bannière Italienne, mais comme les autres, ils furent capturés ensuite par les Allemands à la capitulation Italienne, et intégrés à la Kriegsmarine. Ils furent coulés ou sabordés en 1944-45, dont deux à l'entrée des ports de Gênes et de Toulon. Deux, le Lansquenet et le Mameluck, gravement endommagées durant la guerre, survécurent comme coques utilitaires jusqu'en 1958. Spécifications techniques Déplacement 1 780 t. standard -2 577 t. Pleine Charge Dimensions 117,2 m long, 11,10 m large, 4,2 m de tirant d'eau Machines 2 hélices, 2 turbines Rateau-Bretagne, 4 chaudières Sural-Norguet, 58 000 cv. Vitesse maximale 37 noeuds Blindage Aucun Armement 6 pièces de 130, 2 pièces de 37 mm AA, 4 mitrailleuses de 13.2 mm AA, 7 TLT 550 mm (1x3, 2x2), 8 grenades, 1 torpille remorquée ASM Equipage 187 |
| | | Surcouf Amiral
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| Sujet: Re: La Marine Française Ven 18 Fév 2011 - 9:34 | |
| LES AVISOS COLONIAUX.
CLASSE BOUGAINVILLE.
Succédant avantageusement aux canonnières, les avisos coloniaux, construits également par les Italiens étaient des substituts aux destroyers, tout en pouvant opérer une compagnie d'infanterie de marine. Ils étaient très habitables mais lents, pouvant servir de QG et dotés de panneaux blindés. Ils avaient en outre une catapulte et un seul appareil pour l'éclairage. 9 bâtiments furent construits, sur une longue période puisque le premier fut lancé en 1931 (comme trois autres), deux en 1932, un en 1934, et enfin les deux derniers en 1939. Seul le premier fut terminé avant l'armistice, le second, La Pérouse, resta inachevé dans son bassin de la Gironde. Ces navires virent du service et deux d'entre eux, le Bougainville et le Savorgnan de Brazza s'affrontèrent devant Libreville: Le premier était manié par des officiers fidèle à Vichy et le second par les FNFL. Le Bougainville fut coulé, ce 9 novembre 1940. Le Rigault de Genouilly, fut envoyé par le fond par le sous-marin HMS Pandora devant Algers le 4 juillet 1940. L'Amiral Charner se saborda à Saigon en 1945. Le D'Entrecasteaux fut gravement endommagé par la RAF en mai 1942 à Diego-Suarez et ne fut jamais réparé. Enfin, le D'Iberville se saborda à Toulon en novembre 1942. Quatre survécurent au conflit, démolis dans les années 50. Spécifications techniques Déplacement 1 970 t. standard -2600 t. Pleine Charge Dimensions 103,7 m long, 12,7 m large, 4,5 m de tirant d'eau. Machines 2 hélices, 2 Diesels Sulzer/Burmeister & Wain, 3200 cv. Vitesse maximale 15,5 noeuds Blindage Aucun Armement 3 pièces de 130, 4 canons de 37, 6 mitrailleuses de 13.2 mm AA, 50 mines, 1 avion Equipage 183 |
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