Les corvées (à bord ou à terre)

Bonjour tout le monde,

Vous souvenez-vous des corvées à bord où à terre lors de votre passage dans la ZM-FN ?

A bord, après le rassemblement général du matin, il y avait la corvée de propreté et il valait mieux ne pas être de corvée de chiottes en escale parce qu'avec tout le vomi des virées de la veille c'était pas beau à voir

A quai, il y avait aussi la traditionnelle corvée de patates pour le quart après les heures de service

Et vous, quels sont vos souvenirs (bons ou mauvais) au sujet des corvées à bord où à terre ?

Bonjour Olivier,bonjour à tous
Pour lancer les réponses je me souviens surtout d'un gag à St Croix ou un "bleu" pour sa première corvée(chiotte) dans les WC à pédales qui se trouvaient à droite du refectoire ,a utilisé un tuyau d'arrosage comme on lui avait dit , mais sans ouvrir les portes et prévenir ceux qui s'y trouvait en arosant au dessus et en dessus...avec le résultat et les insultes inévitables. Je me souviens aussi du chef Laloux(surement pas le seul) qui faisait frotter les tables en bois nu des chambrées avec des pierres ponces et du sable. Pour le reste les souvenirs vont revenir et j'en parlerais à nouveau ici.
A+
Sail Roger

Voici quelques photos prisent durant différentes corvées à bord du F910 Wielingen dans le Golfe Persique en 1991


Ici c'est moi et je suis de corvée propreté dans la coursive principale au niveau du CIC. Cette photo a été tirée par surprise par Bertrand Tonneau (qui a fait 14 ans sur le F910 !) à quai durant une escale. (Wielingen, golfe Persique en 1991)

Corvée de peinture dans la coursive principale en mer pendant la nuit durant le quart de 24h à 6h. Sur la photo, on voit Fred Blaise (toujours actif dans la marine), Yoeri Maetens (à bord du Louise Marie actuellement) et Dany Koellen (qui vit en Angleterre maintenant).


(Wielingen, golfe Persique en 1991)

Corvée "bidons" à Mahieu en 1963/64 .

Bonjour Olivier

Je n'aurai qu'un mot à dire
Mais " ché bia gamin"

Corvée pdt a bord du Kamina en 62

Pas vraiment de mauvais souvenirs des corvées si ce n'est la cloche du Spa et du Charleroi qu'il me fallait sidoler et qu'il fallait recommencer après quelques jours. Toutefois en juillet 1967, un très mauvais souvenir : comme signaleur, j'ai du préparer le grand pavois pour le 21 et cette cochonerie se coinçait à chaque fois que j'essayais de le hisser au mat, avec le cox. sur les talons qui n'arrrêtait pas de me houspiller et ça a duré toute la journée. (c'était le bon temps....)

Salut Charly
Cela me rappele que sur le Truffaut chaque fois que la venue du Prince Albert était annoncée(en principe le M908 était "son navire") pour une sortie en mer ,il fallait tout scrober et sidoler de la cale au mât...Et il n'est jamais venu (pas du temps ou j'y étais) car à chaque fois la mer était "mauvaise".

Sail Roger

Bonsoir,
Sur le Kamina en 63 on briqué le pont
La brique attaché au manche plus le sable plus l'eau et bonjour les ampoules.
Salut

Corvée patates sur le pont sous un soleil radieux sur la frégate Wielingen à l'ancre au large de Bahrein dans le Golfe Persique en 1991. Je ne pense pas que l'on puisse parler ici de corvée, on était pénard à l'ancre et il faisait plus de 40°, d'ailleurs ce sont des chefs qui pellent les patates alors qu'en temps normal...


(Wielingen, golfe Persique en 1991)

Je remarque que le premier à gauche est quand même en train de pleurer

Oui, lui il pellait les oignons

bin,oui si on observe bien,charly,ce ne sont pas des bintjes.....ils préparaient une soupe à l'oignons

Une soupe à l'oignon par 40°C à l'ombre !

Là, je suis épaté...!

Y a pas à dire, faut avoir de l'idée et surtout une bonne constitution pour encaisser ça.

Et puis, question couleur locale, alors là, pardon : avec mer tropicale devant, l'désert derrière et bourguignon au zenith, y a comme qui dirait contradiction, pataquès, incongruité...ou alors exportation préméditée du surréalisme à la belge.

Je comprends mieux à présent nos difficulté ponctuelles à convaincre les populations autochtones à admettre certaines de nos coutumes.

Manque plus qu'une bonne choucroute (il est vrai que la saucisse de Francfort risque de ne pas mieux passer dans ces contrées !).