souvenez-vous

Salut a tous

autre chose que ce virus que nous vivons , souvenez-vous de ces vrais boulangers  artisanaux



et bien sûr comme cela doit être dans la région de notre ami Xavier
aller un petit souvenir

 

Christian il nous remonte le moral par l’estomac, tu vas terminer Prix Nobel de médecine.

Re salut les amis

la vidéo vous a plu , alors revivez la recette du vrai pain sans levure , fait a l'ancienne, ici pas de robo pain, mais bien les mains



document a voir jusqu'au bout

tous au champ pas de "smartphone", ni de mal de dos, ni polution etc....on savais travailler le pain que l'on mangeaient on savais d'où il venait et cela sentait la vraie campagne , le sience , les oiseaux les cloches de l'église qui nous donnaient l'heure etc..
les plus anciens : souvenez-vous

Bonjour Christian*.

Que de souvenirs de mon enfance, ne fais-tu pas remonter, là.
Merci.
Nous avions une "maie" (pétrin), et, effectivement, nous faisions notre propre pain, une fois, par quinzaine.
C'était, déjà, en soi-même, un véritable évènement.
Ensuite, nous allions le faire cuire, au four banal, chaque lundi, avec les autres habitants du hameau (35 habitants).
Chacune des familles le faisait chauffer, à son tour ; sur la porte, il y avait un calendrier qui en fixait les modalités.
Quand c'était terminé ; on mettait les miches (rodes), chacune dans un linge, et on stockait toute la fournée, dans la maie.
Quant à la batteuse ; ça, c'était le grand évènement (plus que la moisson ou les vendanges, même).
Nous, les gosses ; nous étions associés, comme les adultes, à toute cette activité.
Notre rôle ; c'était d'abreuver tout ce beau monde.
Que c'était bon, de grimper, en haut des paillis, ou au sommet de la batteuse, avec notre panier rempli de bouteilles et de verres.
On passait de ferme, en ferme ; tout les habitants du hameau étant mobilisés.
L'entraide, à l'époque ; ce n'était pas un vain mot.
Le soir, nous avions le droit de rester, bien tard.
Souvent, nous nous endormions, à table, avant que la veillée ne s'achève.
Alors que le repas de midi était expédié, "sur le pouce" ; celui du soir s'éternisait, poursuivi par cette fameuse veillée.
C'était le bon temps…
Amitiés.

Xavier

Merci Christian et bonjour les amis
Que dire de plus que la belle description de Xavier tout à fait correspondante à la mienne. Malgré les nombreux pays visités dans ma vie, jamais je n’ai retrouvé le même bonheur en vacances d’été.
Je rejoins tout à fait le sentiment de solidarité entre villageois et le fait qu’à dix ans j’étais considéré dans les travaux comme un adulte.
J’avais mon propre cheval de trait, un immense animal pour ma taille, qu’on appelait le souffleur, d’une force démentielle et qu’ils m’avaient appris à maîtriser. Lorsque nous revenions de la journée de moisson, sur son dos, sans selle, nous mélangions nos sueurs.
60 ans plus tard, je sens encore ces odeurs mélangées à celle du blé coupé et des fleurs des champs. Ces merveilleux souvenirs restent à jamais gravés en moi.
Amitiés Chris.

Et le matin, il sentait bon le pain dans la rue
Rien que l'odeur de la tarte au sucre ou riz dans le four de maman en rentrant de l'école

Bonjour Christian**

Oui, moi aussi ; j'ai connu cela : la fenaison, les moissons, la batteuse, le four à pain, les vendanges, etc...
Quant à mon cheval ; c'était un énorme percheron.
Il s'appelait "Bijou".
Amitiés.

Xavier

Merci à Chris6030 et à Xavier pour ce rappel d'une merveilleuse époque

Oui Xavier et au retour à la ferme la traite des 60 vaches avait été faite par les femmes et les grosses cruches de lait avec leurs immenses entonnoirs dessus attendaient le collecteur laitier et les chats suspendus au bord des entonnoirs lapaient la mousse de lait débordante.
Quel Belle Époque sans être critique une toute autre manière saine de vivre qu’aujourd’hui c’était notre guerre des boutons.
Merci Christian d’avoir ouvert cette merveilleuse boîte à souvenirs des temps révolus sur le site.

Et voilà j’ai envie d’un morceau de tarte au sucre ou au riz de la maman de René impossible à trouver certainement de cette qualité. On va devoir se contenter de la formule kep plat de chez Carrefour.

Christian, je suis né à la ferme du Château de Freÿr qui était gérée par mon grand-père, j'ai connus les moissons d'antan, toute la famille partait au champs pour faire gerbes, le midi quand l'angélus sonnait, nous faisions un pic nic, ce sont de merveilleux souvenirs d'enfance



Mon père sur son Mack International qui carburait au pétrole

Ma grand-mère et ma tante revenant d'avoir été traire les vaches dans la praisrie

Le comité de quartier des "Vaillants Voisins du Prieuré" d'Anseremme a acquis un four à pain. Le transport du four jusqu'au bord de Meuse a été une vaste opération.

Mardi matin, les membres du comité de quartier les "Vaillants Voisins du Prieuré" étaient sur le qui-vive. Depuis plusieurs années, ils ont le projet de construire un four à pain dans leur quartier. Hier, c'était un four d'environ vingt tonnes qui prenait la route vers Anseremme. C'est donc avec précaution qu'il a fallu l'embarquer sur un camion de transport. C'est un projet qui tient énormément à coeur des habitants, explique Stéphane Fostier, président du comité:

Cela fait dix ans que nous organisons, chaque année, une brocante pour récolter les fonds qui permettront de construire un four à pain. Cette année, on a lancé concrétement le projet. Nous avons eu l'opportunité d'en avoir un, tout prêt, à un prix plus que raisonnable. Il a la dimension exacte que nous souhaitions.

Le four est venu s'annexer à l'arrière d'une vieille bâtisse que l'on surnommait déjà auparavant « le four à pain », mais qui n'en contenait plus. Quelques travaux d'aménagement sont maintenant à réaliser avant de pouvoir le rendre accessible, d'ici quelques mois probablement.

Le four sera là pour le quartier et les personnes des environs. Nous n'avons pas encore de réglement d'ordre intérieur mais ça ne saurait tarder. Chaque personne viendra avec ce qu'elle a à cuire, et nous, nous nous occuperons de mettre le four en route à l'avance.

Les "Vaillants Voisins du Prieuré", c'est un comité de quartier déjà bien soudé. Ce nouveau point de rassemblement ne pourra qu'augmenter la convivialité et la solidarité entre les habitants.