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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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Michel47
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:24

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 29/08/2006 ---
17 Octobre 2005 : L'Italie a de l’argent pour ses frégates !
Rome a informé Paris que le premier contrat pour les frégates multimissions pouvait finalement être signé. Le gouvernement italien aurait en effet trouvé les finances nécessaires au lancement du programme, « via un complexe mécanisme de prêts garantis par le ministère de l'Industrie ». C'est du moins ce que rapporte Il Giornale, un journal à priori bien renseigné puisqu’il appartient au frère de Silvio Berlusconi. Du côté du ministère français de la Défense, on indique simplement que l'Italie s'est engagée à ce que les lignes budgétaires nécessaires soient débloquées au cours du vote de la loi de finances, fin octobre.
Participation italienne à la hausse ? :
Face aux problèmes rencontrés de l’autre côté des Alpes, DCN et Thalès avaient laissé entendre la semaine dernière qu’ils pourraient bien débuter le programme tout seuls. Ce ne serait donc peut être plus le cas, d’autant que l’Italie semble revoir sa participation initiale à la hausse. Alors que le gouvernement Berlusconi prévoyait début octobre un apport réduit sur le premier contrat (400 millions d’euros pour le début du développement et de la réalisation de la première plate-forme), Il Giornale publie une information intéressante. Selon le quotidien, l’Italie serait prête à investir 2,1 milliards d’euros pour la première tranche du programme. Cette somme correspondrait aux études et aux deux premiers navires. Du côté français, le ministère de la Défense débloquera 3,5 milliards d’euros pour le financement des études et des 8 premiers navires. Au total, la participation de l’Italie porte sur 10 navires (4,596 milliards d’euros) et celle de la France sur 17 bâtiments (6,457 milliards d’euros). A l’issue de ce premier contrat « ferme », plusieurs tranches « optionnelles » sont prévues. En 2011, quatre autres navires doivent être commandés pour chaque marine. En 2013, un nouveau contrat pour cinq frégates françaises et deux italiennes doit être notifié. Enfin, Rome doit signer pour ses deux derniers bâtiments en 2015.
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:25

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 29/08/2006 ---
26 octobre 2005 : Le ministère de la Défense n'aura jamais aussi bien porté son surnom de « grande muette » dans l'affaire des frégates multimissions. La direction de DCN ne sait plus quoi dire aux salariés inquiets de voir la commande des 8 bâtiments, reportée. On parle maintenant d'attendre les élections italiennes pour lancer le programme.
Les syndicats n'ont toujours pas digéré le faux bond des Italiens qui devaient signer la commande de frégates multimissions en partenariat avec la France. Ce devait être le 4 octobre. Soit une bonne année de retard, sur le calendrier présenté par le ministre de la Défense Michelle Alliot-Marie. Un ministre que les syndicats ont du mal à rencontrer. Leur interlocuteur est Pierre Abadie, conseiller technique aux affaires industrielles de la Défense. « Et il ne nous éclaire pas sur la date prévue de la signature. On nous parle de la fin de l'année, ou de début 2006. Voire d'attendre les élections italiennes en juin. » déplore Robert Hénault (Unsa) secrétaire du comité d'entreprise. « Jusqu'ici, nous ne voulions pas trop nous exprimer. Nous attendions le comité d'entreprise pour savoir si la sous-charge prévue à DCN, serait compensée par d'autres missions, tant pour la production que l'ingénierie. Mais là, c'en est trop. Nous n'avons pas eu une seule commande depuis cinq ans. Y compris à l'export. L'avenir de DCN Lorient dépend des frégates multimissions. Cela concerne 3000 emplois au pays de Lorient. On ne peut craindre qu'une chose : que le gouvernement agisse comme avec le Giat en stoppant ses commandes. »
« Coopération fantoche »
Selon les bruits de couloirs dans les ministères, il s'agirait maintenant de confier le programme des FREMM, à l'agence européenne de l'armement. « Dans ces conditions, l'État actionnaire à 100 % de DCN ne tiendrait pas les engagements pris en 2003. Et on ne sait pas alors, qui construira les frégates. » L'absence d'information de la part de la direction énerve doublement les représentants des salariés. « Comme l'inertie des élus locaux. Hormis Jean-Yves Le Drian et Jacques Le Nay, personne n'a interpellé le ministre sur la crise qui se profile dans notre bassin d'emploi. »
Même son de cloche de la part de Gilles Lanio (CFDT). Il parle même de « coopération fantoche avec les Italiens. D'autant que tout cela se percute avec le rapprochement DCN-Thalès, dont les Italiens se méfient. DCN pourrait donc partir tout seul. Jean-Marie Poimboeuf, notre PDG doit se résoudre à attendre le feu vert de son client, à savoir l'État. » Chez Force Ouvrière, le pessimisme est de mise également. « Si le contrat n'est pas signé, c'est l'existence même de DCN qui est remise en cause. » Tous demandent une audience urgente auprès du ministre de la Défense, pour que des réponses claires soient apportées à des personnels au bord du chômage technique.
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:27

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 29/08/2006 ---
08 Novembre 2005 : La marine pourrait perdre deux frégates et DCN 4 millions d’heures de travail
Alors que Michèle Alliot-Marie défendait, lundi, le budget 2006 de son ministère, annonçant qu’il constituait « un nouveau progrès de redressement de l’effort de la Défense », on apprend que l’Etat rognerait discrètement le programme Fremm. Si, officiellement, les frégates multimissions doivent toujours être construites à 17 exemplaires, il n’est désormais plus question de deux, mais de trois classes de bâtiments. Aux versions anti-sous-marines (ASM) et action vers la terre (AVT), s’ajoute désormais la version anti-aérienne (AA). Compte tenu du coût exorbitant des frégates Horizon, le chef d’état-major de la marine a récemment confirmé que des études étaient menées pour adapter deux Fremm en navire de défense de zone, à la place des Horizon n°3 et 4. Le projet comporterait toutefois une subtilité de taille : Il ne serait plus question de réaliser deux bâtiments de plus, mais d’intégrer ces nouvelles unités au programme existant. En clair, abandonner la construction de deux Fremm ASM et/ou AVT au profit de deux frégates AA. Au passage, la marine perdrait deux nouveaux bâtiments de premier rang, ramenant son format à 24 frégates en 2020 (contre 41 frégates, avisos escorteurs et avisos il y a dix ans).
Commande en 2011 ? :
Pour DCN, le calcul est simple. Avec la perte de la moitié du programme Horizon, c’est quatre millions d’heures de travail qui coulent à pic. Les 17 Fremm doivent être commandées en trois vagues. Un contrat ferme de 8 navires dans les prochaines semaines et deux commandes optionnelles en 2011 et 2013. Bien que non confirmées, les deux Fremm AA seraient programmées dans la première des deux tranches « conditionnelles ». La commande des navires interviendrait donc en 2011, année où le chantier de la troisième frégate Horizon devait être lancé. En revanche, les bruits de coursives faisant état d’un report de commande des Fremm AVT ne seraient pas justifiés. Selon un proche du dossier : « La première tranche comporte toujours six bâtiments ASM et deux AVT, avec pour commencer quatre frégates anti-sous-marines, puis, en alternance, une Action Vers la Terre et une ASM ». Au moment où le contrat sera signé, il faudra près de 6 ans pour que la première unité soit admise au service (soit en 2011 au plus tôt). La seconde commande interviendra 13 mois après la première, puis DCN a prévu de lancer un navire tous les 7 mois.
Fremm AA, un navire totalement nouveau :
Sur le papier, l’adaptation d’une coque de frégate multimissions pour un navire antiaérien est une idée intéressante, mais pas si simple à réaliser: « La Fremm est un navire relativement grand et on peut penser qu’il sera beaucoup moins cher qu’une Horizon grâce à la loi des série. Néanmoins, il y a beaucoup de travail pour aboutir à un tel bateau », confie une source bien informée. Il faudra notamment revoir l’intégration du système de combat pour une version antiaérienne, réputée comme techniquement des plus complexes. Les senseurs étant différents, la mâture serait également amenée à évoluer. Et puis, il y a le problème des missiles. Les quatre lanceurs Sylver (32 missiles Aster) prévus sur les Fremm seraient un peu justes. L’ajout de silos supplémentaires entraînerait une réorganisation de la partie avant du navire, avec déplacement des soutes, des logements, etc. … Bref, une frégate, sinon totalement différente, du moins en grande partie nouvelle.
Dérapages budgétaires en vue :
Si cette option est retenue, l’effet de série ne jouera donc pas autant qu’on pourrait le penser. Il risque même de diminuer légèrement celui des autres navires, qui ne seraient plus que 15 au lieu de 17. Avec une enveloppe de 6,457 milliards d’euros, le léger écart peut valoir une certaine somme. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que le programme Fremm est soumis à plusieurs contraintes. Tout d’abord, le coût du projet est conditionné à un nombre déterminé de navires et une cadence de production précise. Pour les marins comme pour DCN, la grande question est de savoir si ces conditions seront respectées. Alors qu’en Italie, le gouvernement a les pires difficultés à trouver son budget, en France, le scepticisme est de rigueur : « Il y a beaucoup trop de programmes et tout le monde sait qu’il faudra faire des sacrifices. On ne pourra pas d’ici 2015 lancer un porte-avions, 6 sous-marins nucléaires et 17 frégates, sans compter les missiles, les torpilles et les avions », soupire un officier. Dans cette perspective, les tranches conditionnelles prévues en 2011 (4 frégates) et 2013 (5 frégates), paraissent plus que jamais « conditionnelles », pour certains syndicats de DCN. Qui, par ailleurs, paiera l’accumulation des retards et ses conséquences pour le plan de charge des anciens arsenaux ?
Vers un naufrage de la loi de programmation militaire ? :
Ces inquiétudes sont relayées dans un document très intéressant, en date du 12 octobre dernier. Il s’agit de l’avis sur le projet de loi de finances 2006, remis à l’Assemblée nationale par le député Paul Quilès. En fin connaisseur de la question (président de la Commission de la Défense et des Armées de 1997 à 2002), l’ancien ministre socialiste de la Défense revient sur les déclarations de Michèle Alliot-Marie, qui se félicite du respect de la loi de programmation militaire : « Le rapport d'information sur l'exécution de la programmation militaire (**) suffit à démontrer l'inanité de ce discours (…) Il confirme que le montant des crédits figurant en loi de finances initiale en 2003, 2004 et 2005 est certes conforme à ce que prévoit la loi de programmation militaire, mais que leur exécution en est bien éloignée ». Ainsi, selon Paul Quilès, les dépenses d'équipement effectives se sont élevées à 11,82 milliards d'euros en 2003, alors que la loi de finances initiale prévoyait des crédits de 13,65 milliards d'euros; de même, en 2004, les dépenses furent de 12,56 milliards d'euros pour une dépense budgétée de 14,9 milliards d'euros. « Le décalage entre les promesses et les réalités se monterait donc, sur ces deux années, à plus de 4 milliards d'euros ».
Report des reports de crédit :
Fort de différents dossiers, avis et rapports fournis au parlement, le député revient également sur ces reports de crédits : « Le discours officiel est que les crédits peuvent être consommés au cours des années suivantes. Ce discours se heurte (…) à la réalité dictée par la situation catastrophique des finances publiques, qui interdit en pratique de consommer les crédits reportés... Ainsi, les 1,43 milliard d'euros reportés de 2003 sur 2004 sont restés en réserve ; pire, cette réserve a été quasiment doublée en un an, le report de crédits d'équipements de 2004 sur 2005 étant de 2,78 milliards d'euros. A ce rythme, ces annulations qui ne disent pas leur nom atteindront quasiment 9 milliards d'euros fin 2008 ». Et le rapporteur de conclure : « Les équipements de la marine illustrent tout particulièrement les impasses de l'actuelle programmation. Le Président de la République avait fait d'un second porte-avions (un) symbole. Aujourd'hui, ce symbole est dans les limbes, et en attendant, le renouvellement de la flotte de surface, autrement urgent, est fortement compromis, tandis que la réalisation du programme Barracuda de sous-marins d'attaque est étalée dans le temps ».
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:28

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 29/08/2006 ---
16 Novembre 2005 : Michèle Alliot-Marie annoncerait-t-elle une bonne nouvelle ?
Ce sont des bruits de coursives, à prendre donc avec toutes les précautions qui s’imposent. Toutefois, une rumeur persistante fait état depuis le début de la semaine d’une commande imminente des frégates multimissions. Le ministre de la Défense pourrait annoncer la bonne nouvelle aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, au cours des questions au gouvernement. Cette séance sera suivie d’une audition de Michèle Alliot-Marie sur le projet de loi relatif à la réserve militaire. "Madame Alliot-Marie fera bien une intervention cet après-midi", nous précisait-on ce matin au ministère de la Défense, tout en ajoutant qu'il n'est pas question pour l'heure "d'une communication à propos des Fremm". Officiellement, "le programme se déroule comme annoncé il y a deux semaines par Jean-François Bureau". Le porte-parole du ministère avait alors expliqué qu'une décision serait arrêtée avant la fin du mois de novembre. "Le ministre s'exprimera dès qu'une décision aura été prise, tant du côté italien que du côté français". Le plus grand silence semble en tous cas régner ces derniers jours sur le projet Fremm. Il faut dire que les discussions avec Rome auront connu de nombreuses annonces puis revirements, à l’image du fiasco du 04 octobre dernier. En plein sommet franco-italien, le ministre de la Défense de Silvio Berlusconi avait refusé de signer le contrat. En cause, des problèmes budgétaires pour financer le lancement du programme de l’autre côté des Alpes. On comprend dès lors que la rue Saint-Dominique ne se risque à confirmer prématurément une éventuelle signature.
15h20, La signature du programme Fremm confirmée par Michèle Alliot-Marie : Comme nous vous l'annoncions en primeur dès ce matin, Michèle Alliot-Marie a confirmé cet après-midi à l'Assemblée nationale la signature du programme franco-italien. Au même moment, la nouvelle tombait également à Rome. "Le contrat de développement et de réalisation des frégates multimissions a été notifié et signé ce matin même", a déclaré le ministre français de la Défense. Michèle Alliot-Marie, qui s'exprimait lors des question à l'Assemblée, s'est félicitée qu'après "trois ans d'efforts, le plus grand programme naval jamais réalisé en Europe est désormais lancé". Le projet porte sur la construction de 17 bâtiments pour la France et 10 pour l'Italie. L'ensemble dépasse les 11 milliards d'euros, dont 6,457 pour la France. Il permettra de renouveler la quasi-totalité des navires de combat de la marine nationale (frégates anti-sous-marines type F 67 et F 70 ASM, frégates antiaériennes type Cassard, ainsi que les avisos). Construite à Lorient, la première frégate multimissions sera livrée en 2011. La seconde 13 mois plus tard et le planning prévoit ensuite une cadence d'un navire lancé tous les 7 mois. Les deux entreprises en co-traitance pour ce programme sont côté français, Armaris, filiale commune de Thalès et DCN, et, côté italien, Orizzonte, filiale des chantiers Fincantieri et de Finmeccanica . MBDA récupère pour sa part la partie missiles. La signature de l'accord entre les deux alliés de l'Otan survient avec plusieurs semaines de retard. Initialement prévue lors du 24e sommet franco-italien, le 4 octobre à Paris, elle avait été annulée à la dernière minute en raison des problèmes de financement du gouvernement Berlusconi. Ce contrat est "une excellente nouvelle pour plusieurs milliers de salariés", a souligné Michèle Alliot-Marie. Le plan de charge de la DCN de Lorient (Morbihan) après 2008 est désormais assuré, a précisé la ministre. Le projet donnera également du travail aux autres sites de la DCN à Brest (Finistère), Toulon (Var), Ruelle (Charente) et Nantes-Indret (Loire Atlantique). "Ce contrat est une contribution majeure de la France et de l'Italie à la construction de l'Europe de la défense puisqu'il s'agit du premier contrat naval porté par l'organisation européenne de coopération en matière d'armement (Occar) et le deuxième plus important financièrement après le contrat des avions de transports de l'A400M ".
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:29

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 29/08/2006 ---
marin barre La suite au prochain numéro ..... d'ici la fin de la semaine.
En attendant bonne lecture à tous salut_pancarde

beer
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:30

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 29/08/2006 ---
Merci Michel c'est du super travail super

salut

_________________
olivier

Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours !

---> voir ma présentation

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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:33

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
28 Novembre 2005 : Fremm : Organisation du programme
On en sait aujourd'hui un peu plus sur le programme, après la signature mercredi dernier du contrat de réalisation des Fremm. Par rapport au projet avancé en octobre, la tranche française ne bouge pas. L'Etat a bien passé commande de 8 frégates. Les quatre premières seront à vocation anti-sous-marine (ASM). Pour les suivantes, le planning prévoit la construction en alternance d’une unité Action Vers la Terre (AVT) et d’un navire ASM, la cinquième frégate de la tranche étant une AVT. Cette dernière sera équipée de missiles de croisière Scalp Naval, d’embarcations pour commandos et éventuellement de drones et d’un canon de 127 mm (contre une pièce de 76 mm pour les navires anti-sous-marins). Le premier bâtiment sera mis en service en juillet 2011 et le dernier en 2015, avec une livraison de la première AVT en 2014. Deux tranches conditionnelles sont ensuite prévues. La première, en 2011, comprend quatre navires. Deux de ces bateaux pourraient être à vocation anti-aérienne (en remplacement des Horizon 3 et 4). Au cours de la présentation des Fremm, le ministère de la Défense a d’ailleurs confirmé que la France « maintenait le programme des frégates Horizon, mais sur une plate-forme de Fremm ». Une seconde tranche optionnelle est annoncée pour 2013, avec 5 navires à la clef. L’ensemble du programme, soit 17 bâtiments, s’élève à 6,457 milliards d’euros, dont 3,5 milliards pour la première vague.
50 euros le kilo :
C’est le prix d’une frégate multimissions, précise Jean-Marie Poimboeuf. Le président de DCN en profite pour expliquer « qu’en Europe, le prix moyen d’une frégate est de 75 euros le kilo ». Le coût du navire, dépouillé de son armement, s’établi aujourd’hui à 290 M€. Pour parvenir à ce challenge économique, la cadence de production sera particulièrement soutenue. Le sablier s’est enclenché mercredi dernier. Entre la notification du contrat et la réception du premier navire, 69 mois doivent s’écouler. La seconde frégate sera mise sur cale 13 mois après la tête de série et les suivantes, tous les 7 mois. A ce rythme, un peu plus de 3 navires tous les deux ans quitteront DCN Lorient (1,7 par an). Les moyens de production de l’établissement tourneront au maximum de leurs possibilités au second semestre 2008. Une partie des blocs nécessaires à la réalisation des navires sera alors construite ailleurs. « Le surplus de travail se déversera sur Brest et Cherbourg, jusqu’à saturation de ces sites », indique-t-on au siège de DCN. Une externalisation est ensuite envisagée, mais elle bénéficierait en priorité aux industriels français. DCN pourra également, le cas échéant, passer commande d’anneaux dans des chantiers d’Europe de l’est. Dans le domaine de l’ingénierie, le programme Fremm concernera en 2006 Lorient et Brest. En revanche, en attendant la fin des études et donc le début de la production, le site du Morbihan doit faire face dès cet hiver à un important creux de charge. En raison du retard pris par le programme (le contrat de réalisation était prévu en 2004), la CFDT estime le manque à gagner à 600.000 heures de travail en 2006. Dans le meilleur des cas, la production ne commencera pas avant mi-2007. Pour atténuer les effets de ce « trou », le rapatriement d’un certain nombre de contrats confiés à la sous-traitance a débuté, alors que la direction réfléchi au redéploiement de personnels. « Pour le creux de charge attendu en 2006/2007, seuls les sites de Ruelle et Toulon seront épargnés mais ils ne pourront pas absorber la mobilité des autres », affirme Yannick Peronnet, délégué central de la CFDT. Des alternatives seraient donc à l’étude pour compenser la baisse de charge jusqu’en 2008, date où DCN Lorient tournera à plein régime.
Découpage industriel franco-italien :
Maintenant que le contrat de réalisation des frégates multimissions est signé, les différents partenaires vont plancher sur le découpage industriel. Le programme a été notifié au français Armaris (filiale de DCN et Thalès) et à l’italien Orrizonte Sistemi Navali (Fincantieri et Finmeccanica). Une question se pose d’emblée. Si l’un ou l’autre des partenaires ne respecte pas ses engagements, que se passera t-il ? François Mestre, responsable du programme Fremm à la Délégation Générale pour l’Armement (DGA), apporte des éléments de réponse : « La répartition du travail est représentative de l’investissement de chaque pays et peut être ajustée en fonction des évolutions, si évolutions il y avait ». DCN assurera, en coopération avec Fincantieri, la conception d’ensemble des navires. Cette étape passée, les anciens arsenaux seront chargés du développement, de la production et du maintien en condition opérationnelle des navires français pendant leurs premières années d’activité. Fincantieri fera de même pour la tranche italienne. Thalès, de son côté, fournira les moyens de communication, de surveillance infrarouge, de veille (radar Herakles) et les systèmes de détections sous-marine (sonar de coque 4410 CL et sonar remorqué 2081). Enfin, MBDA livrera les missiles antiaériens Aster 15 et missiles de croisière Scalp Naval. Un partenariat avec l'Italie est en cours de réflexion concernant la propulsion. DCN Indret espère notamment fournir les réducteurs des frégates de la Marina.
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:34

Citation :
--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
05 Décembre 2005 : Les Frégates Fremm changent de tête
Les observateurs avisés l’auront remarqué, entre la version présentée au printemps et les vues délivrées récemment, le design des frégates multi-missions (Fremm) a évolué de façon assez importante. Il y a tout d’abord l’abandon du projet de mâture unique, dite « intégrée », pour la première tranche de 8 bâtiments. Le choix a été arrêté en septembre, à la veille du salon DSEi (Defense Systems & Equipment international) de Londres. « Nous avons décidé de recourir à une solution classique à deux mâts. La décision découle d’un mélange technique et financier. On a considéré qu’il y avait des développements techniques supplémentaires et qu’il était donc plus raisonnable d’attendre », explique Philippe Poirier, directeur du projet Fremm à DCN. Du côté de la Marine nationale, on note que « La présence sur les frégates d'une mâture intégrée n'a pas été demandée (…) celle-ci n’était pas une exigence opérationnelle ». Outre le pur aspect technologique, les contraintes budgétaires auraient donc également pesé : « La mâture unique a été handicapée par des problèmes de coût. Sur ce programme, les prix sont extrêmement tendus et donc, l’innovation est sacrifiée au profit des contraintes budgétaires », souligne un cadre de DCN Ingénierie. Aujourd’hui, le montant unitaire d’une frégate (sans armement) oscille entre 280 à 290 millions d’euros, soit 30% de moins que le prix moyen du marché en Europe. La chasse aux économies est telle que DCN continue ses efforts sur la seule partie où des gains peuvent être réalisés, à savoir ce qui ne relève ni de la coopération, ni du système de combat. Ce secteur ne représente qu’un montant de 27 millions d’euros et pourtant, l’entreprise souhaite encore réduire la facture de 3,3 millions d’euros! Dans ce contexte, la mâture intégrée avait peu de chances de s’imposer, du moins dans un premier temps. DCN espère en effet qu’elle sera embarquée sur les navires des tranches conditionnelles, dont les commandes sont prévues en 2011 et 2013. D’ici là, l’industriel se sera sans doute rapproché de Thalès, ce qui évitera au passage une concurrence des deux groupes sur le marché des packages mâts/radars.
Design évolutif :
Le changement le plus frappant entre les différentes vues n’est toutefois pas le passage à deux mâts. Les lignes mêmes du navire ont radicalement évolué, entre l’image du bâtiment particulièrement élégant présenté avant l’été et celle, beaucoup plus classique, disponible actuellement. En fait, les Fremm ne devraient ressembler ni à l’une, ni à l’autre de ces représentations. « Quand la décision a été prise de repasser à deux mâts, à la veille du salon, nous avons fait une modification rapide des visuels que nous avions sous la main. En réalité, en s’achemine, au niveau du design, vers une version intermédiaire, avec une reprise de la cassure sur les bords », précise Philippe Poirier. Une vue plus fidèle de ce que seront les futurs navires devrait être disponible dans les prochaines semaines. Avec le déplacement des Exocet vers le centre du bateau, la plage avant devrait être plane jusqu’au bloc passerelle et la proue présenter une forme effilée, à l’instar de celles des frégates Horizon. La ligne, au fil des études, s'affinera progressivement: « Le design, c’est la cerise sur le gâteau. Il faut d’abord répondre aux besoins techniques et opérationnels du client, avec de nombreuses contraintes qui guident la conception du bateau ». Au niveau financier, ces contraintes sont, selon le directeur de programme, « stimulantes pour les architectes navals, car elles conduisent à sortir des sentiers battus pour trouver des solutions ». C’est notamment le cas de la partie énergie/propulsion, séparée en deux zones. La première, comprenant deux compartiments à l'arrière, abritera la propulsion principale (turbines à gaz) et deux diesels générateurs (DG). La seconde, située sur l’avant, rassemblera deux autres DG et, nouveauté pour les frégates de la marine, un propulseur rétractable. « Cette disposition permet de gagner un compartiment dans les fonds du bateau, soit 10 mètres. La zone vie est concentrée au milieu du navire, sous la passerelle et la surface habitable est supérieure de 15% aux frégates Horizon », souligne Philippe Poirier.
Moteur à explosion :
Côté propulsion, le ministère de la Défense confirme que les navires seront bien dotés de deux moteurs électriques et de deux turbines à gaz (TG). Reste maintenant à savoir lesquels. Côté moteurs électriques, les consultations se poursuivent. Du côté des TG, le choix semble toujours aussi compliqué. Alors qu’en octobre, le contrat était pour ainsi dire acquis pour General Electric, allié à l’Italien Avio; il n’en serait plus de même aujourd’hui: « Le contrat n’est pas encore attribué, ni finalisé », explique-t-on à DCN. La décision reste politiquement explosive, alors que Paris et Londres tentent de se mettre d’accord pour construire trois porte-avions en coopération. Michèle Alliot-Marie, annonce d’ailleurs à ce sujet le franchissement d’« étapes importantes avant la fin de l’année ». Pour en rajouter aux difficultés du montage industriel des porte-avions, il y a quelques semaines, Rolls-Royce, qui avait eut vent du choix officieux de GE pour les Fremm, n’avait pas hésité à agiter la menace de représailles envers les industriels français, si une solution européenne n’était pas retenue. Le motoriste britannique propose sa turbine MT 30 pour équiper les frégates. Cette machine, beaucoup plus récente et surtout plus puissante que sa concurrente américaine, la LM 2500 + E, avait la faveur initiale de DCN. Elle permettrait en effet « de garder de la puissance en réserve en cas d’alourdissement des navires et d’avoir un matériel identique à celui qui est envisagé pour le second porte-avions franco-britannique », explique un ingénieur. General Electric, de son côté, met en avant le prix inférieur de sa turbine. Un argument non négligeable pour un programme où le terme « économies » est omniprésent.
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:35

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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
09 Janvier 2006 : Premier contrat pour le programme Fremm
Le premier contrat d’équipement destiné aux frégates européennes multi-missions (Fremm) a été signé. Il implique DCN et MBDA, filiale d’EADS spécialisée dans les missiles. Ce contrat, d’un montant de 220 millions d’euros, porte sur le développement et la fourniture des lanceurs verticaux Sylver, qui équiperont les futurs navires de la Marine nationale. Deux types de lanceurs seront produits : Le SYLVER® A70 pour le Scalp Naval ou MDCN (Missile de Croisière Naval) et le SYLVER® A43, destinés au système d’arme ASTER 15 (Missiles antiaériens). Chaque Fremm sera équipée de quatre modules octuples lui conférant une capacité d’emport de 32 engins (16 MDCN / 16 Aster 15). Ces systèmes sont réalisés par DCN Equipements, à l’établissement de Ruelle (Charente). Le programme des frégates multi-missions prévoit la livraison de 17 navires. Alors que l’Italie n’a toujours pas commandé les 10 bâtiments qu’elle souhaite acquérir, une première tranche ferme de 8 bâtiments a été notifiée par la France, le 16 novembre 2005. Deux tranches conditionnelles de 4 et 5 frégates doivent être affermies en 2011 et 2013. La mise sur cale de la première doit intervenir à Lorient en 2007, pour une livraison en 2011, avec une admission au service actif tous les 7 mois à partir de la seconde unité. La conversion de deux Fremm, en navires antiaériens, est envisagée pour remplacer les frégates Cassard et Jean Bart. Elles pourraient être dotées d’un radar multifonctions Héraclès et de lanceurs SYLVER® A43 supplémentaires, pour atteindre une capacité de 40 Aster.
Le Scalp et l’Aster :
Avec le Scalp Naval, la Marine nationale disposera, à compter de 2012, de son premier missile de croisière embarqué. D’un poids de 1,4 tonne, le MDCN aura une portée de 600 à 1000 Kms, contre 1500 pour le Tomahawk américain. La France a prévu d’acheter 250 engins, dont 50 pour les futurs sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la classe Barracuda, qui rallieront la flotte à partir de 2014. Sur ces bâtiments, le lancement sera effectué via les tubes lance-torpilles. Une troisième version entrera en service dès 2007, pour l’aéronavale; elle équipera les Rafales F2. Missile antiarien capable de contrer des missiles antinavires à très forte capacité de pénétration, l’Aster 15 est entré en service avec le Charles de Gaulle, en 2001. Conçu par EADS, il est destiné à remplacer les systèmes de défense à courte portée, notamment le Crotale. D’une masse de 300 Kilos, sa portée atteint 30 kilomètres et son volume d’interception 13.000 mètres. Une version moyenne portée (100 Kms), l’Aster 30, équipera les frégates franco-italiennes Horizon et les destroyers britanniques T 45 (système PAAM : Principal Anti Air Missile).
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:37

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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
01 Février 2006 : Clauses de dédit et tranches optionnelles, DCN et Thales se mettent à l’abri
On en sait aujourd’hui un peu plus sur les modalités du programme des frégates multi-missions, dont le lancement a été officialisé le 16 novembre. Certaines interrogations subsistaient, d’une part sur les conséquences d’un désengagement italien ; d’autre part sur l’impact financier pour DCN et Thales, en cas de suppression des tranches conditionnelles. La partie française porte sur 17 navires, pour un montant de 6,457 milliards d’euros, phasé en trois tranches. La première, dite « ferme », comprend 8 frégates (3,5 M€) et a été signée en novembre dernier. Puis, le contrat est ensuite assorti de deux tranches « optionnelles » de 4 et 5 unités chacune, pouvant être affermies en 2011 et 2013. Pour décrocher ce marché, les anciens arsenaux ont été contraints de tirer les prix au maximum. L’objectif est de proposer un bâtiment à « 50 euros le kilo, contre 75 euros en moyenne pour une frégate construite en Europe », aime à préciser Jean-Marie Poimboeuf, président de DCN, afin de montrer l’étendue du challenge. En clair, la coopération avec l’Italie, qui envisage la construction de 10 frégates, doit permettre, grâce à l’effet de série, de produire chaque unité française pour 280 millions d’euros.
Avec ou sans les Italiens :
Seulement voilà, l’accord de coopération signé entre Paris et Rome fin 2005 n’a pas été à la hauteur des attentes. Confronté à de graves problèmes budgétaires, le gouvernement de Silvio Berlusconi n’a pas commandé 6 bâtiments, comme initialement prévu, mais s’est simplement engagé à autoriser d’ici le mois de Mai le développement et la réalisation des deux premiers navires. Rappelons que les élections générales italiennes se dérouleront, au plus tard, en Mai. De plus, des doutes perdurent sur la capacité financière de l’Italie à mener à bien le programme, dont le mode de financement pluriannuel et par différents ministères fait, il est vrai, toujours peur aux Français. Or, une partie des économies projetées dans l’Hexagone dépend justement de la mutualisation des études et de certains équipements. Le ministère de la Défense a accepté d’intégrer au contrat un certains nombre de clauses de dédit, pour DCN et ses principaux fournisseurs: « Elles s’appliqueraient notamment en cas de désorganisation industrielle, si les Italiens ne commandaient pas à temps », explique Jean des Courtis, directeur financier de DCN. Si la coopération ne se déroule pas comme prévu, les prix seront donc automatiquement revus à la hausse.
Avec ou sans tranches optionnelles :
Il en va de même pour la partie franco-française. Bien que 17 navires soient programmés, la série pourrait être réduite, pour cause de restrictions budgétaires : « Le prix est établi sur la base d’un grand nombre de bâtiments. Dans chaque tranche, le coût des bateaux est différent et la productivité ira avec l’effet de série. Nous avons signé avec l’Etat une clause de dédit dans le cas où les tranches conditionnelles ne seraient pas confirmées. Nous récupérerions alors un complément financier », souligne Jean des Courtis. Ce contrat, qui met DCN à l’abri d’un coup dur, permet à l’entreprise d’envisager plus sereinement l’amortissement des études, dont le coût total équivaut à deux navires, soit près de 600 millions d’euros. L’heure ne semble en tous cas pas à l’optimisme sur la réalisation pleine et effective des 17 frégates. Deux d’entre elles pourraient être discrètement supprimées et remplacées par des Fremm en version anti-aérienne. En raison du coût prohibitif des frégates Forbin et Chevalier Paul, la marine envisage en effet de remplacer les Horizon 3 et 4 par des navires budgétairement plus raisonnables. Si cette solution est retenue, les « FRAA » seront incluses dans la première tranche optionnelle (4 navires), à la place de deux frégates multi-missions. Si l’on en croit les bruits de coursives, la série pourrait alors s’arrêter. Le chiffre d’une douzaine de bâtiments est le plus souvent évoqué. Tout dépendra des ressources économiques du pays, mais aussi des évolutions stratégiques retenues par la marine.
Le choix des turbines américaines :
Pour la motorisation des frégates multi-missions, la France a finalement choisi la turbine LM 2500 + Enhanced (32 MW), produite par General Electric et Avio. Cette machine, qui n’existe encore que sur le papier, a été préférée à la MT 30 de Rolls-Royce, plus récente, plus puissante (40 MW), mais surtout plus chère. Dans un programme où les contraintes budgétaires sont primordiales, les économies ont donc primé sur le partenariat transmanche. Cette décision, prise au plus haut niveau de l’Etat, est restée très discrète, afin de ne pas fâcher les Britanniques. Rolls-Royce comptait en effet sur les Fremm pour casser le monopole de GE sur le segment des turbines à forte puissance. Le revers français met donc le constructeur en situation de fragilité, alors que General Electric prépare un retour en force aux Etats-Unis, pour concurrencer la MT 30 sur les prototypes de Littoral Combat Ship. C’est dans ce contexte que Paris a fait face au mécontentement de Londres, au moment même où les deux pays négociaient un accord sur le projet des porte-avions en coopération. Pour la petite histoire, ces bâtiments seront justement équipés de MT 30, ce qui aurait permis d’homogénéiser les turbines au sein de la Marine nationale. Seules les frégates Horizon seront équipées de machines américano-italiennes, mais du modèle LM 2500, dont les pièces soumises à maintenance, notamment le générateur de gaz, ne sont pas les mêmes que sur la LM 2500 + E. Les stocks de rechanges seront donc différents.
Frégates franco-italiennes - Entre sœurs et cousines :
Bien que réalisées en coopérations et disposant de la même plateforme propulsée, les frégates françaises et italiennes ne seront pas identiques. Outre une probable Fremm antiaérienne, la France a prévu deux versions. Tous les navires seront dotés de 16 missiles Aster 15, 16 Missiles de croisière MDCN, 8 missiles Exocet MM 40, une pièce de 76 mm, deux canons de 20 mm, quatre tubes lance-torpilles et un hélicoptère. Les 8 navires anti-sous-marins (ASM) disposeront, en plus, d’un sonar remorqué et d’une réserve de 19 torpilles MU 90. Les 9 unités d’action vers la terre (AVT) seront quant à elles dotées d’un radier permettant la mise en œuvre d’embarcations pour commandos. En matière d’électronique, la France a opté pour la solution du radar unique conçu par Thales, l’Herakles, et le système de combat SETIS (Système d’exploitation tactique à base d’informatique standard), développé conjointement par DCN et Thales. Du côté italien, des choix différents ont été réalisés, entraînant un coût plus élevé pour les navires de la Marina Militare (340 M€ pièce). Les Fregati di Nuova Generazione (FNG), disposeront, dans leur version ASM, de 16 missiles Aster, de 4 missiles Otomat (antinavire), de 4 missiles Milas (ASM), de deux pièces de 76 mm, deux canons de 25 mm, quatre tubes lance-torpilles et deux hélicoptères. Quatre frégates de ce type doivent être construites. Six autres FNG seront à vocation polyvalente et disposeront toujours d’Aster et de tubes lance-torpilles mais se différencieront par le remplacement d’un 76 mm par un 127 mm et par la présence de 4 missiles Otomat supplémentaires, à la place des Milas. L’électronique embarquée sera différente du modèle français. Rome a souhaité conserver deux radars, un EMPAR (tridimensionnel, veille air) et un SPS-791 (veille surface). Pour les Italiens, ces aériens, plus légers, peuvent être montés plus haut dans les mâtures afin d’améliorer la portée de détection. L’Herakles, permet en revanche de développer le concept du mât unique, qui permet un gain de place et de furtivité. La première frégate française devrait être admise au service actif en 2011 et sa cousine italienne en 2012.
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 11:39

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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
22 Mars 2006 : Frégates multi-missions : Les premières images et le point sur le montage industriel
Voici les premières images des frégates multi-missions. Les vues précédemment diffusées étaient, en effet, héritées de design plus ancien. Le navire, aujourd’hui présenté, est une compromis entre l’architecture du bâtiment à mâture unique, mis en avant jusqu’à l’été, et la dernière version, adoptée à la hâte en septembre, au moment du salon de Londres. Après l’abandon d’une solution innovante, les infographistes avaient alors, faute de temps, repris un dessin relativement ancien, y ajoutant deux mâts. La FREMM "relookée" présente des lignes de fuite sur les côtés et une forme générale rappelant celle des La Fayette, notamment pour la proue et la poupe. D’un déplacement de 5500 tonnes en charge, pour une longueur de 137 mètres, ces bâtiments seront armés de missiles Aster 15, Scalp Naval (MDCN) et Exocet, d’une pièce de 76 mm et de torpilles légères MU 90 et d'un hélicoptère NH 90.
Dans l’attente du montage industriel :
Réalisé en coopération avec l’Italie, le programme FREMM a été lancé le 16 novembre dernier. Via l’Occar, l’agence européenne de l’armement, la France a commandé à Armaris, (filiale commune de DCN et de Thales), une première tranche de 8 unités, livrables entre 2011 et 2014, ce qui constitue la plus importante cadence de production jamais enregistrée par les anciens arsenaux. Ces dernières semaines, certains responsables syndicaux de DCN se sont émus du silence relatif qui régnait autour du sujet. Face à la baisse d’activité prévue pour les établissements de Brest et Cherbourg, la direction s’est engagée à transférer de la charge vers le Finistère et le Cotentin, dès que les capacités de production de Lorient seraient saturées. « Le montage industriel de ce programme peut, en complément des ressources de DCN, inclure si nécessaire les ressources de la sous-traitance répartie dans les différents bassins d’emplois. Un tel montage a d’ailleurs permis, par le passé, de faire face à de nombreuses commandes en évitant toute délocalisation d’activités de production à l’étranger. Aujourd’hui, il faut faire de même : l’outil industriel existe, les compétences également », souligne-t-on à la CFDT, qui appelle la direction à présenter, d’urgence, ses choix. Selon cette confédération syndicale, le programme permettrait de maintenir des centaines d’emplois à Brest, Lorient et Cherbourg dans le les 7 à 8 prochaines années.
La FREMM N°1 à Lorient. Et ensuite ? :
Du côté de DCN, on indique que le montage industriel sera prochainement annoncé, peut être à l’occasion de la conférence de presse sur les résultats, prévue le 13 avril à Paris. Sans surprise, la première frégate, le prototype, devrait être entièrement réalisé à Lorient, où tous les navires seront assemblés. L’usinage devrait débuter en janvier 2007 pour une mise à l’eau en mars 2009. A partir de la seconde unité, en revanche, une partie des blocs seraient externalisés. Plusieurs hypothèses auraient déjà été envisagées, dont la construction de six blocs en dehors du Morbihan. Dans ce scénario, qualifié d'optimiste par certaines sources, deux sections de la partie avant seraient transférées à Cherbourg, deux de la partie centrale à Brest et les deux dernières, regroupant les locaux vie, auraient été confiés à un constructeur civil. Piriou, à Concarneau, serait en compétition avec un chantier polonais, l’offre de ce dernier étant, semble-t-il, plus intéressante (le chiffre de 10% est évoqué). Rien ne serait toutefois figé, d’autres scénarios étant étudiés, d’autant que la direction de DCN joue les équilibristes sur ce programme.
Des choix conditionnés par les programmes Barracuda et PA 2 :
En plus des 8 navires déjà commandés, deux tranches optionnelles de 4 et 5 navires, pouvant être affermies en 2011 et 2013, sont prévues. Considéré comme le plus important programme naval jamais mené en Europe, avec 27 navires franco-italiens pour un montant global de 6,5 milliards d’euros, le programme FREMM est marqué par une importante réduction des coûts. DCN s’est engagé à livrer des navires 30 % moins chers que leurs équivalents européens, un véritable casse-tête pour les achats et le choix des sous-traitants. Pour entrer dans l’enveloppe budgétaire imposée par le ministère de la Défense, la tentation est grande de passer des marchés en Europe de l’Est. Or, l’industriel, toujours détenu à 100% par l’Etat, est obligé de composer avec le trou de charge que lui a laissé son principal actionnaire, en retardant la commande des frégates multi-missions de plus d’un an. La direction est donc prise entre le marteau économique et l’enclume sociale. C’est pourquoi, elle réclamerait des garanties, en l’occurrence la notification des sous-marins nucléaires du type Barracuda et du second porte-avions. Les submersibles, dont le coût est estimé à 6 milliards d’euros, devant assurer le gros, voire l’essentiel de la charge des sites de Cherbourg et Nantes-Indret, de 2007 à 2023. Quant au porte-avions, sa phase d’armement doit être opérée à Brest. Or, si DCN annonce trop tôt une saturation de ses établissements, le gouvernement, confronté à de graves problèmes de financement, pourrait être tenté de renvoyer les commandes à la prochaine législature, sans aucune garantie pour les industriels.

Photos Projet Mars 2006
FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 1156968946FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 1156968973
FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 1156968996
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 12:00

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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
07 Avril 2006 : Signature d’un contrat de 150 millions d’euros pour des turbines américaines
Après des mois de lutte commerciale, General Electric et Avio ont décroché, il y a un peu plus d’un mois, le contrat portant sur la livraison de 27 turbines à gaz LM 2500 +G4, un marché dont le coût s’élèverait à 150 millions d’euros. Ces machines équiperont les FREMM, construites en coopération par la France et l’Italie. Outre le groupe américain, allié à l’Italien Avio, Rolls-Royce était en lice mais, dès l’automne, les jeux semblaient faits en faveur de GE. Le motoriste Britannique était pourtant revenu à la charge, ces derniers mois, avec sa MT 30 : « La MT30 est la seule solution de motorisation proposée pour la FREMM répondant à tous les impératifs de vitesse et de puissance du cahier des charges, fixés du début à la fin de carrière du navire, dans une configuration mono-turbine », nous expliquait tout récemment Peter J Dunn, vice-président de Rolls-Royce Marine, tout en ajoutant : « La MT30 opérerait pleinement dans sa plage optimum pour le projet FREMM ; sa réserve de puissance serait alors importante en cas de mise à niveau du bâtiment à mi-carrière. L’autre avantage lié à ce constat est que le moteur sera capable de durées de fonctionnement entre les sessions de révision bien plus élevées que le LM2500+G4 ». Plus moderne que sa concurrente américaine, la turbine de Rolls-Royce partage 80% de sa technologie avec les moteurs Trent, utilisés dans l’aéronautique, notamment par Airbus. Sa puissance avérée est de 36 MW, avec un potentiel annoncé à 40 MW. Embarquée sur le prototype américain Littoral Combat Ship de Lockheed Martin et proposée pour les futurs destroyers DD(X), la MT 30 a été retenue pour équiper les prochains porte-avions de la Royal Navy (CVF).
Réduction de puissance :
« Face à ça, General Electric n’avait pas de produit disponible. Pour les FREMM, le besoins initial était de 34 MW, c'est-à-dire que la MT 30 était légèrement surdimensionnée, mais largement au dessus de la LM 2500 +, qui ne développe que 28 MW. GE a donc proposé la LM 2500 +G4, avec une puissance annoncée de 32 MW. Cette machine n'existe toutefois qu'à l'état d'études et ce sera un véritable challenge de la réaliser pour 2008/2009 », explique un spécialiste. Pour permettre la compétition, la vitesse des frégates a été baissée de 27.5 à 27 nœuds (initialement, la marine italienne souhaitait 30 nœuds). Plus moderne, la turbine anglaise était également plus chère, un désavantage certain dans un programme marqué par une importante réduction des coûts. C’est d’ailleurs le principal argument avancé par GE : « Les turbine à gaz de GE répondent et vont même au-delà de toutes les exigences techniques de l'appel d'offres. L'offre GE/Avio est significativement moins chère et représente, pour le budget français de la Défense, une économie de plusieurs dizaines de millions d'euros en coût d'acquisition ». Conscient de l’écart de prix, Rolls-Royce a donc fait de nouvelles propositions : « Considérant le fait qu’il existe un différentiel entre la MT30 et ses concurrentes au niveau de la phase initiale d’acquisition (ce qui n’est plus le cas sur la durée de vie complète, où la MT30 s’avère plus économique), Rolls-Royce a proposé à l’Italie et à la France un package compensatoire basé sur un partage des tâches et sur un transfert de compétences », précise Peter J Dunn. La question budgétaire n’a toutefois pas été le seul point motivant la décision finale. Si la LM 2500+G4 est américaine, sa fabrication sera réalisée, sous licence, par l’Italien Avio. Cette ancienne filiale de FIAT a été revendue en juillet 2003 au fond d’investissement américain Carlyle (70%) et à Finmeccanica (30%), les partenaires disposant du co-contrôle de la société. Annoncé mi-novembre, le contrat FREMM a été passé, côté français, avec Armaris, filiale commune de Thales et DCN, et, du côté italien, avec Orizzonte, filiale des chantiers Fincantieri et de Finmeccanica. Ce dernier aurait donc pesé dans le choix de la LM 2500 +G4 et de ses retombées en terme d’emplois : « Ils ont été assez directifs dans le montage industriel », confirme une source proche du dossier. L’Italie souhaiterait à présent placer l’un de ses industriels pour remporter le contrat des moteurs électriques, dont le choix n’a toujours pas été fait. Rolls-Royce, de son côté, a présenté des offres pour d'autres équipements destinés aux Frégates franco-italiennes.
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MessageSujet: Re: FREMM - FREgate MultiMissions   FREMM - FREgate MultiMissions - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2007 - 12:01

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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
12 Avril 2006 : La Bulgarie se positionne pour construire des anneaux de frégates multi-missions
La presse bulgare a fait état cette semaine du positionnement du chantier Bulyard Shipping Industry pour la construction de blocs destinés aux futures frégates franco-italiennes. Selon le journal Dnevnik, BSI fait partie d’une « short list » établie à l’issue d’une consultation réalisé en 2005 par Armaris, filiale commune de DCN et Thales, chargée des marchés à l’export et en coopération. Lancé en octobre dernier, le programme FREMM doit voir la construction de 17 frégates pour la marine nationale et 10 navires pour la Marina militare. Le groupe bulgare a lancé, cette année, un important plan de modernisation de son outil de production et de formation de ses personnels. L’obtention d’un contrat avec l’industrie française « permettrait à BSI d’obtenir une solide position de construction et de réparation navale pour les navires de la mer Noire et de la Méditerranée », affirme le président de Bulyard, Friedrich Katzer, qui souligne que, « pour décrocher un contrat avec Armaris, nous avons acheté une licence pour l’utilisation de Tribon ». Ce logiciel d’architecture navale, utilisé par certains bureaux d’études européens, comme ceux des Chantiers de l’Atlantique, n’est, toutefois, pas celui prévu pour le programme FREMM. En plus du logiciel Cadds 5, DCN utilisera, cette fois, Napa, pour les études de stabilité et d'hydraulique.
En attente de Barracuda et du second porte-avions :
Cet hiver, le président de DCN, Jean-Marie Poimboeuf, a assuré que les creux de charges rencontrés à Cherbourg et Brest seraient comblés, si besoins, avec la réalisation d’anneaux destinés aux FREMM. Ce transfert d’activité ne sera, bien évidemment, pas de la même ampleur si Barracuda et PA2 venaient à être signés rapidement. En revanche, cette mesure ne restera, quoiqu’il arrive, qu’un expédiant. La construction de blocs ne concerne en effet que quelques spécialités, comme les « coquiers ». Utiliser au maximum les capacités de Cherbourg pour la fabrication d'anneaux n'équivaudrait qu'à remplir 10% de la charge totale de l’établissement. L’entreprise ne peut donc compter sur les frégates que pour combler, sur une courte période, les aléas budgétaires impactant la montée en puissance d’autres projets majeurs.
La Pologne bien placée :
De manière très classique, la FREMM N°1, dont la découpe de la première tôle est attendue en 2007, sera intégralement construite à Lorient. A partir de la seconde, et surtout de la troisième unité, le rythme de production va s’accélérer, menant à une saturation rapide des capacités morbihannaises de DCN. Selon certaines sources, au moins 60% de la coque pourrait, alors, être sous-traitée à l'extérieur, Lorient restant chargé de l’assemblage et de l’intégration finale des bâtiments. Au cas où Barracuda et PA 2 prendraient du retard, les sites de Brest et Cherbourg seraient les premiers sollicités. Ce transfert ne devrait, toutefois, pas être suffisant. D’autres industriels se positionnent donc pour la construction des sections, notamment à l’étranger. Logiquement, la Pologne serait en première ligne, les chantiers de Gdansk ayant réalisé la partie arrière des BPC du type Mistral. Le recours à la sous-traitance extérieure, française ou européenne, sera d’autant plus important que les autres programmes respecteront le planning fixé initialement. Outre le problème de la cadence, avec trois navires à livrer tous les deux ans, DCN est également confrontée à un challenge très strict en terme de coûts. Toutes les solutions pour tenir dans une enveloppe budgétaire très serrée sont donc bonnes à prendre. Le prix d’une frégate multi-missions est donné à 280 millions d’euros, soit 30% de moins que ses équivalentes européennes.
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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
13 Avril 2006 : Roll-Royce jette totalement l’éponge sur le projet FREMM
Après avoir perdu le marché des turbines à gaz destinées aux frégates multi-missions, Rolls-Royce a décidé d’abandonner les autres équipements sur lesquels il s’était positionné, a-t-on appris hier auprès du motoriste britannique. Rolls était en lice pour la fourniture du truster azimutal. Ce propulseur auxiliaire rétractable, situé à l’avant du navire, doit permettre de remplacer le propulseur d’étrave et d'assurer une fonction de propulsion à très petite vitesse. L’autre marché potentiel concernait le système Rudder-Roll, un dispositif de stabilisation permettant l’abandon des traditionnels stabilisateurs, en s’appuyant sur un appareil à gouverner plus robuste (safrans). « Dans les deux cas, les spécifications ont beaucoup évolué. Il y avait un manque de place et les exigences spécifiques au programme Fremm allaient beaucoup trop loin. Nous avons constaté que développer ces systèmes impliquerait trop de coûts non récurrents. Nous n’étions donc pas compétitifs », explique un cadre de Rolls-Royce. Le système Rudder-Roll est déjà développé par le constructeur pour des applications civiles mais n’avait jamais été étudié pour une déclinaison militaire. Le marché tombera donc dans l’escarcelle d’un autre industriel. L’Allemand Blohm & Voss serait bien placé. Chez Rolls-Royce, on précise, toutefois, que ce retrait, « n’a rien à voir avec l’affaire des turbines ». Malgré un partenariat de longue date entre le Britannique et DCN, le gouvernement français a accepté, en début d’année, de signer le contrat des turbines à gaz avec le motoriste américain General Electric, allié à l’Italien Avio.

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--- Message Posté sur l'ancien forum le 30/08/2006 ---
25 Avril 2006 : Les nouvelles frégates changeront le paysage
Elles seront livrées à partir de 2011 à la Marine. Les deux premières seront basées à Brest. « Ce sera un moment fort », prédit déjà le contre-amiral Jean Goursaud, commandant des navires de surface basés à Brest. À partir de 2011, la Marine nationale recevra ses nouvelles frégates, les Fremm. Les deux premières seront basées à Brest où elles remplaceront les frégates anti-sous-marines Tourville et De Grasse. Les trois suivantes iront à Toulon. La France a commandé ferme une première tranche de huit frégates, ce qui lui permettra de remplacer l'ensemble de ses frégates anti-sous-marines type Tourville et Georges-Leygues (hormis cette dernière classée parmi les bâtiments école).
Les frégates Fremm sont attendues avec une impatience non dissimulée par la Marine nationale. « Le Tourville aura 36 ans au moment de son retrait du service actif, remarque le contre-amiral Goursaud. Pour un navire militaire, c'est un âge canonique. Il nous coûte de plus en plus cher en entretien. » En 2020, si les échéances sont respectées, la Marine disposera de quatre frégates Fremm à Brest. À terme, le port militaire de Brest pourrait donc accueillir neuf frégates Fremm. Ce qui va nécessiter un certain nombre d'adaptations, ne serait-ce que pour leur offrir de la place en rade abri. Un certain nombre de petits bateaux vont migrer en Penfeld, ce qui explique au passage pourquoi la Marine ne veut plus du tout céder de la place dans ce secteur du port militaire. « Actuellement, on sait amarrer cinq à six frégates, indique le contre-amiral Goursaud. Au-delà, on serait gênés. »
De nouveaux pontons :
Les pontons actuels ne supportent pas le passage de véhicules lourds. Les corvées de ravitaillement des navires se font encore largement à l'huile de coude, caisse par caisse. Avec les Fremm à équipage réduit, l'automatisation de ces tâches devient une nécessité absolue. L'ensemble des pontons actuels sera donc remplacé d'ici 2018. Les nouveaux pontons permettront le passage des camions et des grues routières. Coût du programme : 60 millions d'euros pour quatre kilomètres de pontons.
Il est envisagé que les Fremm fonctionnent sur le modèle des sous-marins qui ont un équipage rouge et un équipage bleu. « Cela fait partie des questions que l'on se pose, indique le contre-amiral Goursaud. Pourquoi pas trois équipages pour deux bateaux ? » Cela impliquerait l'aménagement des locaux à terre, surtout si l'entraînement par simulation se développe. Celui-ci permet aujourd'hui de reproduire les conditions du combat naval mais aussi d'apprendre des tâches techniques, comme la gestion de la propulsion. « Nous avons plein d'idées, confie le contre-amiral Goursaud. Mais pas forcément le budget. »
Bien sûr, il faudra des moyens pour entretenir les nouveaux bâtiments. Actuellement en cours, la réfection des deux bassins de Pontaniou, d'un coût de 24 millions d'euros, s'inscrit clairement dans la perspective de la venue des frégates Fremm.
À Brest, la flotte de surface va donc se moderniser mais sans changer de format. Elle représente actuellement 4 500 personnes. « On n'augmentera sûrement pas, indique le contre-amiral Goursaud. Mais je ne crois pas qu'on va réduire. En tout cas, pas à échéance de dix-quinze ans. »
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