Les actualités de la Marine Française

20/05/08

Marine nationale. Le régime sec se confirme

La Marine nationale va devoir réduire très sérieusement la voilure : c’est ce qui ressort du Livre blanc présenté demain aux parlementaires. Dans ces conditions, pas de salut pour DCNS sans l’export.

Le document de 180 pages est encore tenu secret mais le sort de la Marine semble être scellé dans ce Livre blanc : ce sera la rigueur, le régime sec. Certes, il manque encore les arbitrages financiers mais six Fremm devraient passer à la trappe, le programme des sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda pourrait être étalé. Pas un mot dans le Livre blanc du second porte-avions. On parle simplement du « maintien d’un groupe aéronaval en mer, quand il est disponible ». Ce que l’on peut logiquement traduire par l’abandon du second porte-avions... Mais « c’est le Président qui décide ! », diront encore ceux qui veulent croire que ce n’est pas foutu...

11 Fremm au lieu de 17
Le Livre blanc se plonge dans la flotte de surface. Il estime à 18 le besoin et le nombre de frégates de premier rang, quand la cible initale était de 26... Le document ne précise pas le nombre de Fremm à construire. Mais, si l’on prend en compte les 5 frégates Lafayette et les deux Horizon, on en déduit qu’il devrait y avoir 11 Fremm, ce qui est peu pour remplacer une flotte vieillissante. Le programme initial était de 17 unités pour 7 milliards d’euros. Les huit premières ont été commandées pour un montant de 3,5 milliards d’euros. Il y aura un délai de 13 mois entre la réalisation de la première frégate, construite à Lorient, et la seconde, les autres devant suivre au rythme d’une livraison tous les sept mois. C’est cet effet de série qui a fait des Fremm, des frégates compétitives, environ 100 millions d’euros de moins que les concurrentes allemandes. C’est ce qu’a expliqué Jean-Marie Poimbœuf, auditionné récemment par les sénateurs. Si l’on ralentit la cadence de livraison, l’addition grimpe de 10 à 15 % ! La situation de DCNS reste fragile, avait déclaré le P-DG au Sénat.

Jusqu’à 3.000 postes supprimés !
Le chiffre d’affaires devrait passer de 2,8 milliards d’euros en moyenne ces cinq dernières années à 2,6 milliards d’euros pour 2008-2009. « Pour rétablir sa rentabilité, DCNS a décidé de réduire son effectif d’environ 800 personnes, sur un effectif actuel de 13.000 personnes ». Pas de plan social, ce sont des postes qui ne seront pas remplacés, sur les trois ans à venir. Le Livre blanc ne devrait pas arranger les affaires de DCNS. Moins de frégates, ralentissement des programmes Fremm et Barracuda : le P-DG n’a pas caché au Sénat que cela se traduirait par des réductions d’effectifs « qui iraient jusqu’à 3.000 personnes ». Les sous-traitants seraient les plus touchés, les sites comme Lorient, Cherbourg et Indret les premiers concernés.

Regard vers l’export
Il est clair que, pour DCNS, il n’y aura pas de salut sans l’export. Si DCNS réussit à décrocher des contrats, la maison pourra faire face à cette passe délicate. La Fremm pour le Maroc est sur les rails. Il y a des touches très sérieuses avec la Grèce (pour 6 Fremm), l’Algérie et l’Arabie saoudite.

Catherine Magueur

Source: Le Télégramme.com

Un groupe européen fera escale en Belgique en octobre prochain

Le site internet SeaWaves indique qu’un groupe européen fera escale le 20 octobre prochain à Zeebrugge en Belgique.
Ce "groupe" sera composé du BPC Tonnerre, de la frégate De Grasse, d’un bâtiment allemand et d’un autre espagnol. L’identité de ces 2 derniers navires n’est pas précisée.
Ce groupe participera à un exercice organisé par la Force d’Action Navale de la marine nationale et se déroulant en mer du Nord. L’état-major d’ALFAN travaille actuellement à l’organisation de cet exercice.
Référence : SeaWaves (Etats-Unis)

Oula, le Tonnerre à Zeebrugge, les appareils photos vont crépiter

Mais j'éspère bien

Ah, si luv est de service sur son remorqueur ce jour-là et bien on va être gâté en photos avec des gros plans et de près

27/10/2008

Marine nationale : Un rôle réaffirmé dans la Défense française

Publié en juin dernier, le Livre Blanc sur la Défense et la sécurité nationale a mis en lumière l'importance du fait maritime. Avec plus de 70% de ses importations et exportations transitant par la mer, la France doit pouvoir protéger ses approvisionnements, qui naviguent dans des zones de plus en plus dangereuses. Le développement de la piraterie dans le nord de l'Océan indien, là où passent les porte-conteneurs et vraquiers en provenance d'Asie, mais aussi les tankers sortant du golfe Persique et ravitaillant les raffineries européennes, n'a fait que mettre en lumière la nécessité de disposer de moyens adaptés à la surveillance et au contrôle des espaces océaniques. Dans le même temps, la marine doit être en mesure de répondre à l'essor des trafics en mer, qu'il s'agisse d'armes ou de drogue, mais aussi à la pression de l'immigration clandestine. Toutes ces missions doivent être menées en parallèle du coeur de métier de la flotte : L'action purement militaire. Avec la fin de la guerre froide, le point d'équilibre géostratégique mondial s'est déplacé de l'Europe vers le Proche Orient et l'Asie. Il convient, désormais, de pouvoir intervenir loin du territoire national. Or, les conflits récents ont démontré qu'il devenait de plus en plus dur d'obtenir l'autorisation de pays riverains des théâtres d'opération pour y baser des unités, notamment aérienne. Les négociations peuvent prendre des mois, alors que certaines interventions doivent pouvoir être menées très rapidement. La pertinence du maintien d'un groupe aéronaval, en France, a donc été confirmée par le Livre Blanc. Profitant des eaux internationale, ce remarquable outil de puissance (à partir duquel l'arme nucléaire peut être déployée), peut évoluer en toute liberté et, somme toute, très rapidement. Ainsi, le Charles de Gaulle et ses navires d'escorte peuvent, depuis la métropole, être mis en oeuvre en moins de deux semaines en océan Indien.
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enfin, ça pourrait!

La Marine à la recherche d'une arme factice tirée par un sous-marin
http://fr.news.yahoo.com/76/20090420/tfr-la-marine-la-recherche-d-une-arme-fa-2eb149a.html
Lundi 20 avril, 19h07
La Marine a annoncé qu'elle était à la recherche d'une maquette d'engin perdue après avoir été tirée par un sous-marin nucléaire au large de Penmarc'h ( Finistère). Au cours de ce tir d'essai, le dispositif de flottabilité n'a pas fonctionné et l'arme factice a coulé causant une obstruction sur le fond qui nécessitera une opération de récupération dans les prochains jours. La Marine n'a pas précisé s'il s'agissait de la maquette d'une torpille ou d'un missile mais la préfecture maritime a pris un arrêté de restriction temporaire des activités maritimes dans le secteur concerné, dans le sud-Finistère, pour permettre ces recherches et éviter un risque de croche avec un filet ou un chalut. Lors d'un tir d'essai en 1996, le sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) Triomphant avait procédé au lancement d'un missile désarmé qui devait normalement se perdre au milieu de l'Atlantique. Les jours suivants, un pêcheur du Guilvinec avait récupéré dans ses filets une partie de l'engin

Bonjour,

Vu dans "Ouest France" 11 novembre 2009



Les conséquences du réchauffement climatique risquent d'être graves en effet.
Une élévation du niveau des mers provoquerait probablement d'importantes inondations partout dans le monde, y compris en Belgique et aux Pays-Bas.
Rappelons-nous des inondations de février 1953.
Cormoran bleu

2/04/2010

Un sonar français dernier cri perdu lors de tests en Atlantique

Une enquête a été ouverte après la perte, lors d'essais dans l'Atlantique, d'un sonar français technologiquement sensible qui doit équiper la toute dernière génération de navires de guerre européens, apprend-on de sources militaires. Lire la suite l'article
Le sonar "Captas", dont le coût s'élève à environ quatre millions de dollars, est développé par le groupe d'électronique de défense Thales.

Remorqué par un navire de surface, ce sonar à immersion variable permet de détecter les mouvements de sous-marins. Il doit notamment équiper la toute dernière génération de frégate furtive FREMM, qui fait l'objet d'une coopération franco-italienne.

Thales a confirmé la perte du sonar et a déclaré que le groupe s'efforçait de déterminer l'origine de l'incident.

"C'est arrivé lors du test d'un sonar remorqué à immersion variable. Il a été perdu lors d'essais et cet incident fait l'objet d'une enquête", a déclaré un porte-parole du groupe.

De sources militaires, le sonar a été perdu en eaux profondes dans la baie de Gascogne dans une mer difficile lors de tests réalisés il y a deux semaines à partir d'un bâtiment allemand.

La perte d'un tel équipement, dont les spécifications techniques précises sont confidentielles, comporte un risque potentiel en matière de sécurité.

Il gît cependant très probablement par plusieurs kilomètres de fond. De ce fait, sa récupération est jugée extrêmement délicate, que ce soit par la marine française ou par des puissances rivales.

"Si c'est dans la baie de Gascogne, ce sera très difficile à récupérer", a-t-on déclaré à Reuters de source navale.

La délégation générale pour l'armement (DGA), qui a commandé le sonar Captas 4249 pour le compte du ministère français de la Défense, n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Ce sonar est dit "actif-passif", ce qui signifie qu'il peut à la fois transmettre des signaux à basse fréquence pour détecter des sous-marins ou surveiller passivement des menaces potentielles, comme un tir de torpille.

Il peut être immergé à une profondeur comprise entre un mètre et 250 mètres afin qu'il soit placé dans des conditions optimales, qui sont conditionnées notamment par la température de l'eau et son degré de salinité.

Les sonars jouent un rôle déterminant dans le jeu du chat et de la souris auquel se livrent toujours les sous-marins occidentaux et russes dans l'Atlantique, plus de 20 ans après la fin de la Guerre froide.

Source: Reuters

04 Juin 2010 : La France progresse dans l'instauration d'une Fonction garde-côtes
Le deuxième comité directeur de la Fonction garde-côtes (FGC) s'est tenu à Paris, le 1er juin. Les responsables de la Marine, des Douanes, des Affaires maritimes, de la Gendarmerie, de la Police aux frontières et de la Sécurité civile étaient réunis autour du Secrétaire général de la mer, Jean-François Tallec, afin de faire le point sur l'avancée de la FGC, voulue par le président de la République afin de mieux coordonner les administrations françaises agissant en mer. «Je souhaite que nous franchissions une nouvelle étape de renforcement de l'action de l'État en mer, en créant une fonction garde-côtes pour organiser la mutualisation des moyens humains et matériels de toutes les administrations de l'État intervenant sur la mer et le littoral, autour de priorités clairement identifiées, sous l'autorité des préfets maritimes en métropole et des préfets de zone de défense Outre-mer», avait expliqué en juillet 2009 Nicolas Sarkozy. Le 08 décembre dernier, le Comité interministériel de la mer (CIMER) avait entériné la création de la FGC.
Un centre opérationnel à pied d'œuvre en Septembre : Celle-ci disposera à compter du mois de septembre d'un centre opérationnel (CoFGC), installé à l'état-major de la Marine, rue Royale à Paris. Ce centre, à vocation interministérielle, armé par une douzaine d'hommes, sera constitué de personnels provenant des différentes administrations concernées (Marine, Douanes, Police aux frontières, Affaires maritimes, Gendarmerie nationale et Sécurité civile) et dépendra directement des services du premier ministre. «La France ne peut plus se contenter d'une vision uniquement régionale ou sectorielle de la situation maritime. C'est pourquoi, la création d'un tel centre revêt un caractère prioritaire. Ce centre n'aura pas de vocation à conduire des opérations, mais devra contribuer à la tenue d'une situation maritime mondiale et au suivi de crises (ORSEC Maritime, lutte contre l'immigration illégale, lutte contre les pollutions...) aujourd'hui permis par les nouveaux outils technologiques, explique le SGMer. Le CoFGC constituera un outil permanent de présentation de la situation maritime d'intérêt national, d'information des autorités politiques et administratives, et d'analyse. Il participera également à l'animation des réseaux national, européen et international. Il sera aussi chargé d'alimenter les centres nationaux interministériels de gestion de crise (CIC Beauvau, CPCO du ministère de la défense ou centre de crises du ministère des affaires étrangères et européennes).
Des formations communes à l'ensemble des acteurs : Lors du comité directeur intervenu cette semaine, la configuration de ce centre opérationnel a été retenue. Mais ce n'est pas tout. «Ce comité directeur a permis l'étude de points dimensionnant pour le développement de la fonction garde-côtes, tant sur les aspects d'organisation que sur ceux des moyens humains et matériels», explique le Secrétariat général de la Mer. Ainsi, il a été décidé de mettre en place des formations communes à l'ensemble des acteurs. Ces formations, qui débuteront en octobre prochain, seront déclinées en trois niveaux : «élémentaire», pour les cadres nouvellement affectés dans des fonctions Action de l'Etat en Mer (AEM), «supérieure» pour les cadres supérieurs plus expérimentés en poste à forte vocation AEM et «niveau autorité» pour les hauts cadres exécutifs et les dirigeants.
Il a également été question du forum des garde-côtes de l'Atlantique nord (NACGF), qui sera présidé par la France, durant un an, à compter du mois de septembre. La préparation de la présidence du forum NACGF demande l'organisation d'une session d'experts au printemps 2011 puis, à l'automne, la réunion du sommet et la direction d'un exercice international en mer. Afin de préparer cet évènement, l'Amiral Skram, commandant de la garde-côte norvégienne, était invité à la réunion du comité directeur de la FGC.
Efficience et économie des ressources : Actuellement, le dispositif français de l'Action de l'Etat en Mer repose sur la coordination des administrations disposant de compétences et de moyens en mer. Placée directement sous l'autorité du Premier ministre, elle est assurée par le Secrétariat général de la mer, et déclinée régionalement par les préfets maritimes et les délégués du gouvernement pour l'AEM. Même si le dispositif actuel a fait ses preuves à de multiples reprises, le contexte économique et les problématiques opérationnelles ont poussé l'État à vouloir rendre l'AEM plus efficiente. Dans cette perspective, la fonction garde-côtes doit permettre de renforcer la coopération interministérielle et inter-administration, pour en accroître l'efficacité. Elle s'intéresse à l'ensemble des domaines impactés par l'action étatique en mer : personnels, matériels, dispositifs législatifs et réglementaires, coopération internationale, ... «Fondée sur des critères d'efficience et d'économie des ressources, cette adaptation doit faciliter un pilotage plus performant d'une organisation qui a fait ses preuves sur le terrain. Elle constitue dans le même temps l'essentiel de la réponse française au développement de la politique maritime intégrée de l'Union européenne», explique le SGMer.
Source : Ouest-France

04 Juin 2010 : Estelle, l'unique femme pilote de port en eaux militaires
Quand les 2950 tonnes de la frégate Germinal arrivent dans la rade, Estelle Proteau et ses mains expertes se préparent à reprendre la manœuvre du commandant pour l'accostage. La seule femme pilote du port militaire a beau être aussi la plus jeune de l'équipe, elle n'en a pas moins gagné le respect de ses collègues pour ses indéniables compétences. A 33 ans, Estelle Proteau est la première femme pilote de port dans la Marine. Elle est surtout capable de manœuvrer des frégates de 2950 tonnes.
C'était un jour de grand vent. En septembre dernier, une flotte exceptionnelle de trente-trois bâtiments et sous-marins de guerre étrangers arrive à Toulon pour un exercice OTAN. Le premier-maître Proteau étrenne ce jour-là son certificat de pilote de port. «J'ai dû gérer une dizaine de navires en deux jours. Je ne vous raconte pas le stress...».
Depuis, Estelle a pris de l'assurance. Elle s'est fait un prénom à la base navale. Et surtout un nom qui restera gravé dans l'histoire de la Royale : Estelle Proteau est bien la première (et unique) femme pilote de port militaire. «Il n'y a pas de sexe dans la Marine, juste des marins», coupe-t-elle d'emblée, un peu gênée.
Les mentalités ont changé : Sauf que jusqu'à preuve du contraire, le mot « marin » n'a pas son équivalent féminin dans le dictionnaire. Et qu'Estelle ne peut qu'admettre sa différence dans ce puissant bastion de la masculinité. «Les mentalités ont changé.» Certes. Mais le chemin vers l'égalité reste semé d'embûches et notre pilote de charme doit encore défricher la voie. Pendant l'interview, ses collègues la taquinent gentiment sur son statut depuis le bureau d'à côté. Pas de quoi l'émouvoir : «En plus d'être la seule femme, je suis aussi la plus jeune. Je cumule les tares ! On me charrie souvent mais ça reste des boutades. Rien de méchant, ni de macho. En revanche, c'est vrai que ce n'est pas toujours évident de se faire accepter auprès de certains militaires. »
En fait, Estelle ne leur donne pas vraiment le choix. Quand elle embarque sur un navire ou dans le kiosque d'un sous-marin, elle fait valoir sa connaissance parfaite des hauts-fonds, du port, des conditions météo ou des unités navigantes.
Mener le bateau comme un gars : «Avec une frégate type Montcalm, je me retrouve avec un joli bébé de 139 mètres de long à manœuvrer avec les moyens portuaires, sourit-elle. Les sous-marins nucléaires aussi, c'est particulier». Le commandant, qui garde la responsabilité du bâtiment, ne peut que lui faire une entière confiance.
Pourtant, cette ancienne chef de quart sur le Jean-de-Vienne assure qu'elle n'a jamais eu droit à une remarque désobligeante. «Certains marquent leur surprise, notamment les pachas des marines étrangères. Ça ne va pas plus loin.»
Elle confessera toutefois n'avoir jamais été confrontée à la Marine d'un pays à la culture... disons un tantinet misogyne. «Une fois, j'aurais dû. Mon supérieur, sans doute par mesure diplomatique, n'a finalement pas souhaité que j'y aille... Mais si je dois le faire, aucun problème. Au contraire.» Femme de caractère, Estelle entend bien continuer à prouver sa compétence et faire fi des a priori. «La parité, c'est aussi aux femmes de la faire. De montrer chaque jour ce dont elles sont capables. Sans doute étudie-t-on un peu plus nos états de services. À nous de prouver qu'on peut mener le bateau comme un gars.» En attendant que l'on dise, un jour, comme Estelle.
1. Estelle est pilote premier degré et ne peut piloter, à ce titre, que des navires dont le déplacement est inférieur à 5000 tonnes. Le Mistral ou le Charles-de-Gaulle par exemple, sont menés par des pilotes de deuxième degré.
Source : Ouest-France

Voici cette charmante jeune femme et chapeau bas à elle !



Source: varmatin.com

L O Belle réussite de "chequa" (chef de quart) équivalant chez nous: breveté en navigation à pilote de la flotte 1er degré (5000 T)c-a-d +/-1,5 frégate pas mal pour un premier maitre . Byebye

Du 17 au 25 Juin 2010 : Exercice Soleil du Sud, la DGA réalise le premier exercice réel de sauvetage de l’équipage d’un sous-marin en détresse en France
Pour la première fois en France, la Direction générale de l’armement (DGA) va réaliser entre le 17 et le 25 juin 2010 un exercice réel de sauvetage de l’équipage d’un sous-marin en détresse. Lors de l’exercice «Soleil du sud 2010», la DGA mettra en œuvre le Nato Submarine Rescue System (NSRS) dans un exercice grandeur nature de sauvetage de l’équipage d’un sous-marin espagnol posé par 50 mètres fond dans la rade de Toulon.
Le NSRS est le premier système complet au monde, capable de secourir en moins de 72h00 l’équipage d’un sous-marin en détresse jusqu’à 610 mètres de profondeur dans n’importe quelle partie du globe.
Il est composé :
- D’un sous-marin de poche (Submarine Rescue Vehicule) capable de se poser sur le panneau d’évacuation du sous-marin à secourir et de remonter l’équipage par groupe de 15 personnes à chaque rotation,
- D’équipements de décompression,
- D’un robot télécommandé permettant d’effectuer le repérage et de porter les premiers secours.
Le NSRS a fait l’objet d’un développement mené conjointement par la DGA et par ses homologues norvégien (NDLO) et britannique (DE&S). Il a subi avec succès une série d’essais à complexité croissante notamment dans un fjord de Norvège, et en Écosse.
«Soleil du sud 2010» a pour objectif de valider l’aptitude du NSRS à être déployé en Méditerranée. Il permettra de qualifier les ports de Marseille et de Toulon pour l’embarquement et le débarquement du NSRS sur son bateau-support, le Bâtiment de soutien et d’assistance de dépollution (BSAD) Jason, et de former du personnel à la mise en œuvre du système.
- Le 17 juin aura lieu un exercice de mise à l’eau du NSRS à partir du Jason au quai Milhau 6 de la base navale de Toulon.
- Du 18 au 20 juin le NSRS effectuera des tests d’arrimage sur une cible déposée à 60 m de profondeur et des exercices en plongée libre à 600 m de profondeur.
- Du 22 au 24 juin un sous-marin diesel-électrique, fourni par l’Espagne se posera sur le fond par 50 m de profondeur pour se mettre en situation de détresse simulée et effectuer l’exercice de sauvetage en grandeur nature.

Il n'y a pas que les marines allemande et anglaise qui ont des problèmes d'argent !

Citation :

20/10/2010

La Marine française lance un SOS

Le Chef d'Etat-major de la Marine n'hésite plus à tirer la sonnette d'alarme devant les députés. La Royale prend l'eau de partout. Son état de déliquescence concerne aussi bien les bâtiments de la Marine que ses aéronefs. Revue de détail.

En dépit de sa modernisation avec l'arrivée de grands programmes emblématiques (SNLE, frégates, missile balistique M51), la Marine française est au bord de la rupture capacitaire. C'est ce qu'a reconnu très sobrement devant les députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale le chef d'Etat-Major de la Marine, l'amiral Pierre-François Forissier. « Aujourd'hui nous avons des ruptures temporaires de capacité qui nous empêchent d'assurer la souveraineté de nos espace ultramarins en permanence », a-t-il expliqué. Et de préciser que la France ne pourra « plus, si nous ne réagissons pas, maintenir son statut de marine mondiale compte tenu des réductions budgétaires que la crise nous impose ».....

Lire la suite sur ---> latribune.fr

Citation :

Compte rendu de l'audition devant l'assemblée nationale de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état–major de la marine, sur le projet de loi de finances pour 2011.

Voir le compte rendu sur ---> assemblee-nationale.fr