Construction : Ateliers et Chantiers de Bretagne, Nantes. Sous le nom de Sainte-Jehanne.
Lancement : 2 mars 1914. Mis en service en mai 1914. Déplacement 841 t ; L 52,80m ; Vitesse 11 nœuds ; Puissance 65cv ; L 52,8 m ; capacité de 32 lits.
Réquisitionné le 27 aout 1914 comme Patrouilleur, par la marine nationale, le 30 mars 1915, à 30 milles au large entre Dieppe et Fécamp, la Sainte-Jeanne,
a coulé en passant par-dessus le sous-marin allemand U 37. Remis en état a Brest. Dé réquisitionné en mai 1919.
Rebaptisé Sainte Jeanne d’Arc le 17 mars 1921, reprend ces activités, désarmé en 1932, et vendu le 29 octobre 1935 a la démolition en Angleterre.
Pour le U-37 cet abordage est démenti
En effet, U 37, KL Wilcke n'a pas été détruit lors de cet abordage. Il a été perdu sur le chemin du retour vers le 3 avril sur une mine dans les parages du Banc de Sandettié (Pas de Calais) avec tout son équipage. Lors de l'abordage du 30.3 il ne dut pas être beaucoup endommagé car le lendemain, il coulait d'une torpille le vapeur anglais Seven Seas à 6 milles dans le S de Beachy Head.
Mars 1915 : Le navire croise le sous-marin U 37 et le « coule ».
Des journaux français publièrent que le patrouilleur SAINTE JEHANNE était passé au-dessus d’un sous-marin le 30 mars 1915 au voisinage de la côte française entre Fécamp et Dieppe alors que celui-ci cherchait à lui échapper en plongeant.
Mais le Ministère de la Marine française questionné, a répondu le 13 Novembre 1928 en donnant tous les détails de la rencontre. Il en résulte que le patrouilleur SAINTE JEHANNE a bien aperçu à 30 milles dans le NE de Dieppe le 30 mars 1915 un sous-marin qui ne peut-être que l’U 37. Celui-ci plongea à son approche avec une gêne très apparente et le patrouilleur français essaya de l’aborder. Mais le navire français ne ressentit aucun choc en passant à l’endroit de la plongée….
La SAINTE JEHANNE n’a pas coulé l’U 37.
Cette destruction de l’U 37 par un patrouilleur français, si elle faisait du bien au moral des troupes chez qui, en temps de guerre, on a vite fait de claironner des victoires, est donc aujourd’hui à passer au compte profits et pertes !