Plan stratégique et marine belge horizon 2030

C'est vraiment pas gagné !

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Par contre, chez les hollandais ça ne chipote pas

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https://twitter.com/marineschepen/status/1533802956923056130

Citation :

Une nouvelle augmentation du budget de la défense en Belgique ne va pas de soi (6-06-2022)

traduction google de l'article :

Alors qu'aux Pays-Bas, le budget de la défense augmente considérablement et que les contours des plans ont été esquissés dans le mémorandum sur la défense récemment publié, l'incertitude demeure quant au budget de la défense en Belgique. Alors que le parti travailliste flamand et la gauche verte s'accordent sur l'importance de la défense et un budget plus élevé, mais ce soutien semble moins important sur la scène politique belge. Les écarts budgétaires entre les deux pays qui coopèrent intensivement dans le domaine naval se creusent.

Suite au sommet de l'OTAN à Madrid, le gouvernement belge actuel souhaite augmenter ses contributions à l'OTAN jusqu'à la limite symbolique de 2 % du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2035. Le gouvernement belge avait déjà accepté d'augmenter sa contribution des dépenses de défense à l'OTAN à 1,54 % du PIB d'ici 2030.

Cependant, aucune décision n'a encore été prise pour augmenter le budget à 2 % du PIB. Le gouvernement belge, une coalition de sept partis différents dirigée par le parti libéral flamand OpenVLD dirigé par le Premier ministre Alexander De Croo, n'a toujours pas réussi à parvenir à un consensus pour une nouvelle augmentation. Les partis libéraux et du centre, ainsi que les socialistes flamands, sont favorables à une nouvelle augmentation. Les socialistes wallons sont d'avis qu'il faut d'abord attendre la hausse à 1,54% en 2030, avant d'augmenter encore. Et les partis verts flamand et wallon sont résolument opposés à une nouvelle augmentation, avec même une tendance à réduire le budget de la Défense.

Défense et volonté politique de prolifération

Au sein des gouvernements belges, la défense a toujours été l'institution qui a le moins bénéficié de l'attention et des ressources. Les gouvernements belges de ces dernières décennies ont surtout misé sur la protection collective via l'OTAN. Attirée par la situation géopolitique stable en Europe, la défense était considérée comme un service largement superflu, les intérêts belges étant ainsi protégés par nos alliés.

Cela a permis de réduire la Défense au strict minimum, ce qui a permis de dégager des fonds pour cofinancer des projets socio-économiques. Au fil du temps, cela a créé une boucle de rétroaction négative. En attribuant moins de moyens à la Défense, l'état de préparation général et la capacité de déploiement ont diminué, ce qui a placé la défense sous un mauvais jour auprès de la population belge. De son côté, cette pensée négative de la population a rendu l'augmentation du budget de la défense peu compréhensible et donc politiquement injustifiable.

L'invasion russe de l'Ukraine met de plus en plus l'accent sur l'importance de la Défense. Ces dernières années, le gouvernement belge s'est déjà occupé de reconstruire et de moderniser la Défense belge, en partie à cause de la menace russe de ces dernières années. En conséquence, des investissements supplémentaires ont été réalisés, tels que la construction de nouveaux chasseurs de mines et de frégates, l'augmentation du recrutement de nouveau personnel et l'augmentation du budget de la défense à 1,54 % du PIB.

Toutefois, les projets et les déclarations politiques en matière de défense doivent être considérés avant tout comme un gain politique rapide et une prolifération. L'augmentation du budget de la défense à 2 % est surtout soutenue par les libéraux flamands, dont on soupçonne que l'actuel Premier ministre Alexander De Croo souhaite s'imposer surtout au niveau européen. On soupçonne déjà de façon non confirmée que le Premier ministre De Croo souhaite se consacrer à une fonction européenne après 2024, probablement au sein de l'OTAN. Ces rumeurs politiques n'ont toutefois pas encore été confirmées.

À gauche de la politique belge, on entend une tout autre histoire. C'est là que l'on souhaite que les dépenses de défense soient réduites au minimum afin d'obtenir des fonds pour des projets sociaux tels que la sécurité sociale et l'aide au développement. Du côté des Verts et des socialistes, on entend surtout que les 2% du PIB consacrés à la défense seraient utilisés si ce budget était ajouté à la sécurité sociale. Toutefois, la sécurité sociale belge représente déjà un bon 38% du PIB et la question se pose donc de savoir si le transfert du budget de la défense, ou l’augmentation de 10 milliards actuellement sur la table, peut apporter une réelle valeur ajoutée à la sécurité sociale.

Manque de projets militaires

Même s'il y a une approbation pour augmenter le budget de la défense à 2 % du PIB, l'impact n'est pas immédiat. Du point de vue de la défense, il n'y a toujours pas de plan clair sur la manière dont les 10 milliards d'euros supplémentaires seraient investis et utilisés chaque année, ce qui laisse penser que l'accent est actuellement entièrement mis sur la mise en œuvre de l'augmentation déjà approuvée à 1,54 % du PIB. Si l'on passait à 2 %, ce qui est peu probable à court terme compte tenu des différentes priorités du gouvernement belge, on ne sait pas très bien, à l'heure actuelle, où iraient les fonds supplémentaires.

Selon toute vraisemblance, les budgets seront utilisés en premier lieu pour renforcer l'entraînement militaire et l'achat de munitions, afin d'améliorer la préparation des unités actuelles. L'entretien des véhicules reste un point névralgique où des investissements supplémentaires sont plus que bienvenus. C'est ce qu'a démontré récemment l'envoi du détachement belge de la force de l'OTAN en Roumanie. Plusieurs véhicules de ce détachement n'étaient pas disponibles et devaient être transférés d'autres unités. Certains de ces véhicules étaient encore en cours de réparation dans d'autres unités au moment de l'autorisation.

Des investissements supplémentaires à long terme n'ont pas encore été annoncés, bien que de nombreux besoins subsistent, comme l'artillerie supplémentaire pour l'armée de terre. Un budget supplémentaire pourrait également signifier que les nouvelles frégates ASW belges pourraient être équipées d'un plus grand nombre de cellules de lancement et devenir ainsi équivalentes aux navires jumeaux néerlandais.

Dans le même temps, le blocus russe du littoral ukrainien fait prendre conscience que les routes commerciales maritimes sont vulnérables et pourraient être bloquées par des unités ennemies hors de portée des systèmes d'armes terrestres. L'appel à une troisième frégate pour augmenter la capacité de déploiement en mer n'a été lancé que récemment par le professeur de politique internationale David Criekemans. Criekemans est actuellement souvent entendu dans les médias belges où il explique l'invasion russe de l'Ukraine et est régulièrement entendu par les hautes sphères de la Défense et de la politique. La troisième frégate semblait avoir été écartée des tables de négociation belges autour des discussions sur le plan STAR en début d'année, mais il y a des chances que cette option revienne à l'ordre du jour.

Source: marineschepen.nl

Si on diminuait les rémunérations des ministres et en supprimer quelques uns, le budget de la défense serait peut-être possible.

Jusqu'au moment où les Russes seront à notre frontière... il sera trop tard et ils se rendront peut-être compte de leur erreur.

Bonjour et merci pour toutes ces informations.
Amitiés.

Xavier

Bonjour et merci, Olivier.
Amitiés.

Xavier

Voici le détail de ce que notre Marine obtiendra dans le "Projet de Loi modifiant la loi du 23 mai 2017 de programmation militaire des investissements pour la période 2016-2030".

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Revue Militaire Belge (Juin 2023)

Pour déployer opérationnellement les nouveaux navires de déminage et les frégates dans les meilleurs délais, la Marine et la Défense doivent faire preuve d’esprit d’innovation.

Voir l’interview de l’amiral de division Jan DE BEURME, commandant de la Marine, à la page 21 ---> Revue Militaire Belge de Juin 2023