Air Sea Rescue -Marine Branch of the Royal Air Force 1918-71

bonjour robert

merci pour toutes ses explications

je trouve cela très intéressant et j'ai appris plusieurs choses

aussi bien consernant la tenue de survie pour les 2 camps et bien d'autre chose

très bonne après midi

thierry

Les relations entre la Marine Branch et la Royal Navy n'étaient pas toujours au beau fixe. Voici un exemple extrait des mémoires de W.Perreira qui fut le mécanicien de la vedette BPB n° 13 à Douvres pendant une bonne partie de la guerre.
Lors d'une sortie d'entraînement en mer par un bel après-midi d'été, sur une mer d'huile compètement déserte à en oublier qu'on était en guerre, l'équipage de la vedette avait stoppé ses moteurs et se laissait dériver sur la mer calme, une mine flottante, nettement reconnaissale à ses antennes noires fut observée. Comme il n'était pas tenu à observer le silence radio, le skipper la signala immédiatement à Douvres et proposa de la détruire à l'Oerlikon. Il lui fut répondu que la navy savait ce qu'il fallait faire et elle fit sortir une de ses vedettes qui arriva une heure plus tard pour faire le travail, au dépit des marins de la RAF restés sur place pour surveiller l'engin dérivant.

L'anecdote précédente montre le complexe de supériorité de la Royal Navy que la branche eut à supporter en bien des occasions.
Le skipper de la vedette n° 130 était un rejeton d'une famille haut titrée, volontaire ans la réserve de la RAF pour la durée de la guerre yachtman exépimenté et propriétaire de son yacht dans le civil. C'était un homme distingué mais amical et débonnaire avec son équipage. Il ne donnait jamais un ordre direct mais disait toujours "It would be a good idea to do...'

Rentr

Rentrant un jour à Douvres après une patrouille, la vedette n° 130 fut attendue sur le quai par un officierà l'air couroucé qui portait les aiguilletes d'officier d'ordonnace du commandant de la base. Le skipper était convoqué immédiatement chez l'Amiral. Aussitôt dit, aussitôt fait. Une plus tard, notre homme rentra à bord avec un air un peu déconfit et rassembla se hommes au poste d'équipage en demandant une tasse de thé. "L'Amiral était furieux dit-il en sirotant son thé, et ça m'embête car c'est un ami de mon père. Vous savez l'habitude des vedettes de la Navy qui placent deux hommes alignés sur le pont avant en appareillant. Il semble que ce matin chez nous il n'y en avait qu'un en train de lire son journal dans le dinghy" Il continua - " Vous asavez tous les embarras que fait la Nvy pour hisser les pavillons. Et bien ce matin aussi au lever des couleur il ny avait personne sur le pont, et l'un de vous s'est élancé en pyjama au millieu de la cérémonie pour hisser le nôtre. Non, le C in C n'était vraiment pas content, j'ai cru qu'il allait avoir un coup de sang. Alors Coxwain un peu plus de bonne volonté dans le futur"