Coalition aéro maritime au large de la Libye

A C-130 Greek airforce plane carrying three released Dutch marines and 15 Greek nationals lands at the Athens international airport in Spata early on March 11, 2011. The three soldiers, the crew of a navy helicopter, were captured on February 27 in the northern Libyan coastal city of Sirte while trying to evacuate two civilians by navy helicopter with no backup on board. (WEB photo)



Three Dutch soldiers released from Libya arrive at Athens international airport in Spata aboard a C-130 Greek airforce plane early on March 11, 2011. The three soldiers, the crew of a navy helicopter, were captured on February 27 in the northern Libyan coastal city of Sirte while trying to evacuate two civilians by navy helicopter with no backup on board. (WEB photo)



Three Dutch soldiers including Yvonne Niermans (R) released from Libya arrive at Athens international airport in Spata aboard a C-130 Greek airforce plane early on March 11, 2011. The three soldiers, the crew of a navy helicopter, were captured on February 27 in the northern Libyan coastal city of Sirte while trying to evacuate two civilians by navy helicopter with no backup on board. (WEB photo)

18/03/2011

La Belgique prête à intervenir en Libye

La Belgique dispose de six avions F16 actuellement en opération d'entraînement en Grèce pour répondre à une éventuelle demande de l'OTAN en vue d'une intervention militaire en Libye, a indiqué le ministre de la Défense Pieter De Crem vendredi midi à l'issue d'un comité ministériel restreint.

"Nous attendons la demande de l'OTAN" dans le cadre de la NRF (NATO Reaction Force, la force de réaction de l'Alliance), a indiqué M. De Crem, alors qu'était en cours une réunion de l'Alliance atlantique.
Mais la probabilité que l'OTAN ne requière pas les F16 belges pour des interventions militaires et des bombardements en Libye est "inexistante", a-t-il ajouté.

La Belgique dispose également dans la région du chasseur de mines M923 Narcis. Ce bâtiment pourrait lui aussi intervenir, a précisé M. De Crem. Une trentaine d'hommes sont à son bord. Quant aux F16, le nombre de militaires nécessaire pour chaque appareil est d'environ vingt-cinq.

Il n'est plus question d'une simple opération de surveillance de l'espace aérien de type "no-fly zone", mais bien d'une opération de sécurisation du territoire et de protection de la population, a commenté le ministre.

Si l'OTAN demande une participation belge dans le cadre d'une intervention militaire désormais de plus en plus probable après la résolution de l'ONU de la nuit dernière, les commissions des Affaires étrangères et de la Défense de la Chambre devront encore l'approuver.

Une "large majorité" serait prête à donner son feu vert, a assuré vendredi matin le ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere.

Source: Belga

18/03/2011

Libye : "tout est prêt" pour une intervention, selon Juppé

Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne se disent prêts à intervenir, l'Otan semblant appelée à jouer un rôle d'appoint.

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppe, a affirmé vendredi 18 mars que "tout est prêt" pour une action militaire en Libye, mais que le sommet prévu samedi à Paris permettrait "d'analyser" la déclaration de cessez-le-feu de Tripoli et d'en "tirer les conclusions".

La coalition menée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, avec la participation du Qatar, pour intervenir en Libye, a en effet pris forme, l'Otan, toujours en retrait, semblant appelée à jouer un rôle d'appoint.

"Tout est prêt" pour une intervention, a déclaré vendredi 18 mars le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. La réunion de samedi permettra "d'analyser" les déclarations de Kadhafi.

Le porte-parole du gouvernement français François Baroin a évoqué des raids aériens, qui devaient intervenir "rapidement", "dans quelques heures", sans préciser "quand, comment, sur quelles cibles, sous quelles formes".
Français, Anglais et Américains en première ligne

Si, malgré le cessez-le-feu décrété unilatéralement dans la journée par le colonel Mouammar Kadhafi, ces raids aériens avaient effectivement lieu, la participation dès le début, avec les Français, des Britanniques et des Américains est à prévoir.

La base italienne de Sigonella, en Sicile, devrait être mise à contribution par ces deux pays, les Français, eux, pouvant utiliser leur base de Solenzara, en Corse du sud.
D'autres pays de l'Alliance atlantique - le Canada, la Norvège, le Danemark et la Belgique - ont à titre individuel fait part de leur intention de se joindre à la coalition, en lui apportant avions de transport, chasseurs-bombardiers F-16 ou F-18 et frégate ou navire chasseur de mines, pour participer aux raids ou soutenir une opération humanitaire.

Six CF-18 canadiens devraient être sur place dès vendredi pour contribuer à la zone d'interdiction de vol dans l'espace aérien libyen.
D'autres, comme le Danemark et la Norvège, doivent cependant encore obtenir l'aval de leur Parlement ou formaliser la décision avant de pouvoir concrétiser leurs engagements.

L'Otan accélère sa planification

Si tous ces pays appartiennent à l'Otan, l'alliance occidentale, partagée depuis des semaines sur l'opportunité d'une intervention, s'est bornée vendredi à décider d'"accélérer sa planification", selon un responsable allié. Les pays de l'Otan, a-t-il indiqué, "vont se réunir dans les prochains jours pour essayer d'achever dans les délais les plus brefs sa planification en vue d'une assistance humanitaire, d'un soutien à un embargo sur les armements ou d'une zone d'interdiction aérienne".
L'Alliance atlantique n'a cependant toujours rien décidé quant à son éventuelle implication dans les opérations en Libye, "toujours pas sur la table".

L'Allemagne, qui refuse de participer à une intervention militaire en Libye, s'est abstenue jeudi lors du vote de la résolution 1973 par le Conseil de sécurité de l'Onu, présentée et soutenue par Washington, Londres et Paris.
La chancelière Angela Merkel a indiqué qu'elle cherchait vendredi un arrangement avec ses alliés - en retirant notamment les équipages allemands des avions-radars Awacs de l'Otan déployés en Méditerranée pour les envoyer en Afghanistan - afin de ne pas bloquer une participation de l'alliance en tant que telle.

Si le veto allemand ne semble plus à redouter, reste que la Turquie s'est dite dès le départ hostile à toute intervention de l'Otan sur la rive sud de la Méditerranée.

La France est réticente a une intervention de l'Otan

Quant à la France, peu favorable à une extension de la zone d'intervention de l'Otan en Afrique du nord, elle a toujours privilégié une coalition de volontaires à laquelle participeraient des pays arabes, comme le Qatar qui a confirmé son intervention, ou les Emirats arabes unis.

D'ores et déjà, il paraît donc acquis que "l'Otan ne prendra pas la direction" des opérations, inscrivant son action éventuelle "dans le contexte des efforts internationaux", a reconnu le responsable allié.
Les trois conditions pour que l'Otan puisse envisager d'agir sont désormais remplies, a cependant estimé le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, énumérant "un besoin urgent (d'intervention), un soutien ferme de la région et un mandat clair de l'Onu".

L'Union européenne envisage pour sa part d'apporter un soutien essentiellement humanitaire en Libye mais qui pourrait prendre la forme d'une opération militaire dans le cadre de l'assistance aux réfugiés, selon des diplomates européens.
Une initiative qui réduirait un peu plus la visibilité de l'Otan

Source: AFP

18/03/2011

La Chambre approuve à l'unanimité l'engagement en Libye

Les commissions des affaires étrangères et de la défense de la Chambre ont approuvé vendredi, dans une résolution adoptée à l'unanimité, l'engagement de la Belgique dans une éventuelle opération militaire pour mettre en oeuvre la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant la création d'une zone d'exclusion aérienne et autorisant le recours à la force en Libye.

Dans cette résolution, la Chambre "invite le gouvernement à collaborer activement à la mise en oeuvre de la résolution (1973) du Conseil de sécurité", votée jeudi soir par dix de ses quinze membres.

Les députés expriment également leur soutien à une participation du gouvernement belge à une action en conformité avec le mandat du Conseil de sécurité". Ils demandent aussi au gouvernement de tenir le parlement informé de la contribution concrète de la Belgique" à cette opération.

Les moyens militaires pouvant être engagés pour faire respecter une interdiction de survol ("no Fly zone") sont quatre des six chasseurs-bombardiers F-16 actuellement affectés à la force de réaction rapide de l'OTAN, la "NATO Response Force" (NRF) ainsi qu'un bâtiment de la Marine pour faire appliquer l'embargo sur les armes, selon le ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V).

Source: Belga

Kadhafi-ni?

19/03/2011 à 18h45

Libye: une première frappe française a eu lieu

PARIS - La première frappe aérienne française en Libye, dans le cadre de la résolution de l'ONU autorisant le recours à la force pour protéger la population, a visé samedi un véhicule libyen "clairement identifié comme appartenant aux forces pro-Kadhafi", a indiqué l'état-major français.

"Aux environs de 17H45 (16H45 GMT), un tir a été effectué sur un véhicule libyen clairement identifié comme appartenant aux forces pro-Kadhafi", a déclaré sur la chaîne BFMTV le colonel Thierry Burckhard, porte-parole de l'état-major des armées.

Interrogé sur une éventuelle riposte, il a affirmé n'avoir "aucun compte rendu qui fait état de riposte des forces libyennes".

"Il y a eu un tir à 17H45 sur un véhicule indéterminé", avait auparavant annoncé lors d'une conférence de presse le colonel Burckhard.

Il s'agit du premier tir après le feu vert de l'ONU, jeudi soir, au recours à la force pour protéger la population civile contre les attaques du régime du colonel Mouammar Kadhafi.

Source: AFP

20/03/2011

Libye : les forces de la coalition

La France a été la première samedi à bombarder des cibles libyennes, suivie dans la soirée par des frappes aériennes du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Plusieurs autres pays européens et arabes ont promis de participer aux opérations aériennes contre le colonel Kadhafi, autorisées par l'ONU.

Voici le détail des forces qui pourraient être utilisées :

FRANCE
Paris assure «le leadership» de l'intervention militaire, selon le Premier ministre belge Yves Leterme. «Une vingtaine d'appareils» ont commencé à intervenir en Libye samedi, selon l'état-major français. La France dispose d'une centaine de Rafale et Mirage 2000, en plus d'avions de surveillance Awacs. Un porte-hélicoptères de type Mistral était de plus récemment sur zone. Les bases aériennes de Solenzara, en Corse, et de N'Djamena, au Tchad, sont en alerte et pourraient servir de point de ralliement. Le porte-avions Charles de Gaulle, actuellement à Toulon, va appareiller dimanche vers la Libye.

ROYAUME-UNI
Le Premier ministre David Cameron a annoncé le déploiement d'avions de combat Tornado et Eurofighter (Typhoon en anglais) vers des bases proches de la Libye. Il pourrait s'agir de Chypre, où étaient récemment stationnés trois avions radar Awacs. Londres dispose également de bases à Malte mais La Valette a refusé qu'elles servent aux opérations. Le Royaume-Uni dispose également d'avions Sentinel, Nimrod et Awacs, précieux pour la reconnaissance et la surveillance. Deux frégates britanniques sont actuellement en Méditerranée, le Westminster et le Cumberland.

ETATS-UNIS
Les Etats-Unis vont apporter à la coalition des «capacités uniques», c'est-à-dire des moyens militaires dont ne disposent pas leurs alliés, a déclaré samedi à Paris la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, sans plus de précision. Des F-15 et F-16 américains sont déjà déployés sur la base de Sigonella (Sicile). Sur le plan naval, le porte-hélicoptères Bataan et deux navires de soutien doivent être dépêchés à partir de mercredi vers la Méditerranée pour relever d'autres navires. Les Etats-Unis disposent également de deux destroyers lance-missiles en Méditerranée orientale, le Barry et le Stout. Tous deux sont équipés de missiles de croisière Tomahawk.

ESPAGNE
L'Espagne participera à partir de dimanche aux opérations militaires avec quatre chasseurs F-18, un avion de ravitaillement en vol, un avion de surveillance maritime, une frégate et un sous-marin, a annoncé samedi le ministère espagnol de la Défense.

CANADA
Les Canadiens ont promis sept chasseurs-bombardiers CF-18 à long rayon d'action, qui devaient être basés en Italie.

ITALIE
L'Italie offre «pour le moment» ses bases militaires en vue de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais n'exclut pas une participation plus importante dans un second temps. Rome souhaite que la coordination des actions militaires soit transférée de Stuttgart (Allemagne) à la base de l'OTAN près de Naples.

OTAN
L'Otan reste en retrait, semblant appelée à ne jouer qu'un rôle d'appoint. Les avions radar Awacs de l'Alliance sont déjà présents en Méditerranée et volent 24 heures sur 24 depuis une semaine. L'Otan a par ailleurs déployé récemment trois navires dans la même zone.

PAYS ARABES
Le Qatar a promis sa participation mais sans plus de précision. Un diplomate de l'ONU a également annoncé l'engagement des Emirats arabes unis, mais cela n'a pas été confirmé.

DANEMARK
Copenhague a approuvé l'engagement de quatre avions de chasse F-16, de deux avions de combat de réserve ainsi que d'un avion de transport, tous dépêchés vers la Sicile.

NORVEGE
La Norvège a promis six chasseurs F-16.

BELGIQUE
La Belgique s'est dite prête à participer, évoquant la possibilité d'engager "quatre des six" chasseurs F-16, ainsi qu'un navire chasseur de mines.

PAYS-BAS
Les Pays-Bas ont annoncé une participation, sans plus de précision.

GRECE
Athènes a annoncé la mise à disposition de la coalition des bases grecques, sans préciser lesquelles.

Source: AFP

20/03/2011

Charles de Gaulle. Des avions de Landivisiau engagés en Libye

Le Charles de Gaulle va appareiller dimanche de Toulon avec deux frégates, le Dupleix et l’Aconit, et un pétrolier ravitailleur La Meuse. Le porte-avions embarquera quatorze avions de combat en provenance de la base de Landivisiau (Finistère) : 8 Rafale de la flottille 12 Fet 6 Super-Etendard Modernisés de la flottille 17 F. Ces avions quitteront la base finistérienne dimanche après-midi pour rejoindre le porte-avions qui sera déjà en mer.

Deux avions radar Hawkeye de la 4F de Lann-Bihoué (Morbihan) participeront aussi au déploiement. Le porte-avions transportera en outre 6 hélicoptères : 2 Dauphin et 1 Alouette 3 de la Marine, 1 Puma et 2 Caracal de l’armée de l’Air. Le Caracal est un hélicoptère spécialisé dans la récupération de pilotes en territoire hostile.

Source: ouest-france.fr

MEDITERRANEAN SEA - MARCH 19: In this handout image provided by the U.S. Navy, The USS Barry launches a Tomahawk missile in support of Operation Odyssey Dawn March 19, 2011. This was one of approximately 110 cruise missiles fired from U.S. and British ships and submarines targetting about 20 radar and anti-aircraft sites along Libya's Mediterranean coast.

20/03/2011

Libye: les aviateurs belges prêts à opérer lundi matin

Les aviateurs belges seront prêts à participer dès lundi matin, depuis la base d'Araxos, dans le Péloponnèse (sud-ouest de la Grèce), aux opérations militaires contre le régime de Mouammar Kadhafi, a-t-on confirmé dimanche de source militaire, tout en admettant que le cadre de cette décision restait à définir.
Huit chasseurs-bombardiers F-16 sont stationnés sur cette base, où ils étaient arrivés lundi dans le cadre d'un entraînement de routine, un "Block Training" pour la 349ème escadrille de Kleine-Brogel (Limbourg). "Nous pouvons commencer à opérer, au moins initialement, depuis Araxos lundi matin", comme l'a indiqué le Premier ministre Yves Leterme samedi à Paris lors du sommet sur la Libye, a indiqué un responsible militaire de haut rang à l'agence BELGA. Il n'a toutefois pas exclu que les aviateurs belges déménagent dans une phase ultérieure vers un autre lieu en cas de collaboration avec des partenaires de la Belgique réunis au sein de l'EEAW ("EPAF Expeditionary Air Wing", qui rassemble cinq pays européens utilisateurs du F-16). Le nombre de militaires engagés dans les opérations dépendra notamment de l'éventuelle coopération avec d'autres pays et du niveau de soutien logistique offert par le pays d'accueil (la Grèce, ou éventuellement l'Italie, les F-16 danois opérant depuis la base de Sigonella (est de la Sicile)..

Source: Belga

20/03/2011

Libye: "Une opération militaire qu'on peut considérer comme une guerre"

Le ministre démissionnaire de la Défense Pieter De Crem (CD&V) a confirmé dimanche que les F-16 et le chasseur de mines belges pourront intervenir dès demain/lundi au profit de la coalition internationale à l'oeuvre en Libye.
Interrogé à la fois sur les plateaux de RTL et de la RTBF, M. De Crem a indiqué que les effectifs belges mis à disposition se chiffraient à quelque 250 hommes, lesquels participeront à une "opération militaire qu'on peut considérer comme une guerre" envers le régime du colonel Kadhafi, a-t-il reconnu. Selon le ministre, il ne s'agira nullement d'une guerre éclair, les opérations pouvant durer "plus que quelques semaines". Les moyens militaires belges mobilisés sont ainsi mis à disposition de la coalition pour une période de six mois. M. De Crem a précisé que l'objectif de cette opération militaire internationale visait à faire comparaître le colonel Kadhafi devant la Cour pénale internationale établie à La Haye, et permettre au peuple libyen de préparer "l'après-Kadhafi". Interrogé sur de possibles victimes civiles des bombardements de la coalition, le ministre de la Défense ne les a pas écartées. "Le public doit se préparer à des images très confrontantes", a-t-il ainsi averti. Vu la personnalité et le passé du colonel Kadhafi, M. De Crem a estimé qu'il n'était pas exclu que celui-ci réplique sous la forme d'actions envers des cibles civiles en Méditerranée, voire le terrorisme. Selon le ministre, ces menaces doivent être prises "très au sérieux".

Source: Belga

20/03/2011

Un avion des rebelles abattu à Benghazi

Un avion des rebelles a été abattu samedi à Benghazi. Une scène filmée par des témoins.


Voir la vidéo sur ---> leparisien.fr

20.03.2011

French aircraft carrier Charles de Gaulle sets off from the southern port of Toulon on March 20, 2011 to take part in military operations in Libya.'The aircraft carrier is 24 hours by sea from the Libyan coast but will take 36 to 48 hours to get there, to take the time to load on the fighter jets that will participate in the operations and to hold some landing exercises,' a military source said..

21/03/2011 à 13h00

Libye: l'armée de Kadhafi recule mais résiste

Après deux jours de frappes aériennes de la coalition internationale, les capacités de défense antiaérienne de Kadhafi seraient fortement endommagées. Tripoli et même la résidence de Kadhafi ont été touchés par de nombreux missiles. Du côté de l'OTAN, aucun consensus sur une éventuelle intervention n'est encore intervenu.

Source: Belga

21/03/2011 à 18h00

Libye: des F-16 belges font leur première intervention

BRUXELLES - Un détachement de quatre chasseurs F-16 belges a entamé lundi une première mission dans le cadre de l'intervention de la coalition internationale en Libye, a annoncé le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

"Cette opération est à l'heure actuelle en cours avec une première mission qui vient d'être lancée un peu avant 15H00 heure belge (14H00 GMT)", a expliqué M. De Crem lors d'une séance plénière extraordinaire de la Chambre des députés.

Les avions belges respectent des "règles d'engagement spécifiques pour permettre la protection de la population civile", a-t-il ajouté, sans donner de détails sur l'intervention.

"Quatre F-16" sont impliqués dans cette première mission, a expliqué à l'AFP une source proche du gouvernement belge, sans plus de précisions.

Le gouvernement belge a décidé vendredi que le pays participerait aux opérations destinée à protéger les populations civiles libyennes en révolte contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

"La démocratie est une valeur universelle et c'est en son nom que le peuple libyen souhaite prendre son destin en mains. C'est aussi en son nom et dans le strict respect des objectifs fixés par les Nations unies que nous devons aider ce peuple à gagner sa liberté", a déclaré aux députés le Premier ministre Yves Leterme.

Les députés belges ont approuvé cet engagement par 125 voix sur 126.

Au total, six F-16 et un chasseur de mines belges ont été mis à la disposition de la coalition internationale mise sur pied samedi à Paris.

La Belgique continue pourtant à prôner un rôle de coordination pour l'Otan, une question qui continue à diviser l'Alliance.

"L'objectif est, dans les plus brefs délais, de passer au commandement de l'Otan pour imposer le respect de la zone d'exclusion", a déclaré à la Chambre le ministre de la Défense.

Pieter De Crem avait jeté un certain trouble dans la classe politique lundi matin en évoquant une "opération offensive" en Libye.

Ajoutant à la confusion sur le but final de l'opération, Yves Leterme a quant à lui affirmé à la radio néerlandophone VRT que l'objectif de "déloger" le colonel Kadhafi avait été "clairement énoncé" par la communauté internationale, alors que des haut responsables américains avait semblé dire le contraire ce week-end.

Lundi après-midi, devant les députés, M. Leterme n'a toutefois cité comme objectifs que "l'obtention d'un cessez-le-feu immédiat", "la fin totale de la violence et des attaques contre les personnes civiles" et "le respect par la Libye du droit international", sans allusion à un changement de régime.

Tout en confirmant leur soutien aux opérations de protection des civils, plusieurs groupes politiques ont exigé que la Belgique respecte strictement le cadre de la résolution 1973 et souligné l'importance du soutien des pays de la région et de la population libyenne.

"A défaut, les opposants à cette intervention auront beau jeu de crier une nouvelle fois à de nouvelles croisades occidentales (...) où l'objectif humanitaire s'effacerait derrière un cynique intérêt énergétique", a averti le député socialiste Patrick Moriau.

Source: AFP