Comment seront nos futures frégates ?

olivier a écrit:

traduction Google de l'article :

Citation :

La nouvelle frégate M prend forme
L'une des deux frégates M néerlandaises est sur le côté et la marine doit donc désormais naviguer avec un seul navire de cette classe importante.

Ce n'est pas pour raison technique que la deuxième frégate est de côté mais par manque criant d'équipage à la Marine Néerlandaise (officiel)

Frédéric Van Brande a écrit:

Ce n'est pas pour raison technique que la deuxième frégate est de côté mais par manque criant d'équipage à la Marine Néerlandaise (officiel)

Merci pour l'info, Frédo

Je vois qu'on a tous les mêmes problèmes...

Effectivement...

Amaury, est toujours en attente de formation Harpoon depuis des mois et apparemment, elle n'aura lieu qu'à la mi-novembre, si un instructeur est disponible et, si un navire l'est aussi...
Plus de trois ans et pas encore opérationnel... et on s'étonne que certains décrochent!!

Amaury.....je le vois quasi tous les jours, eux ils ont encore eu la chance de faire quelques beaux voyages, notamment les USA, par contre les nouveaux rentrés......heu, certains sont venus à la Marine spécialement pour naviguer et n'ont pas encore mis un pied à bord.....ils désespèrent en effet.

https://twitter.com/JBeurme/status/1453977774826430465

traduction google des réactions sur twitter du député Jasper Pillen et de de l'amiral Jan De Beurme suite à un article du site d'actualité de la Défense belge A l'avant garde :

Jan De Beurme a écrit:

Exactement !

Jasper Pillen a écrit:

Après quoi ce sera le Léopold I qui ira en maintenance quelques mois plus tard. Ce qui fait que sur une période de 4 ans, la Belgique ne peut  disposer de ses 2 frégates opérationnelles que pendant quelques mois seulement.

---> la nécessité d'une 3ème frégate est donc urgente.

A l'avant garde a écrit:

La frégate Louise-Marie sera à nouveau opérationnelle fin 2022.

Voici ce qu'on aurait du prendre :

https://twitter.com/D__Mitch/status/1459811671065698310

Récapitulatif de la situation concernant l'acquisition des futures frégates ASW

Comme vous l'avez remarqué, cela fait un long moment que nous n'avons plus reçu aucune nouvelle concernant l'acquisition par notre marine des deux nouvelles frégates ASW !

Depuis la sortie du dernier design de la frégate en juin 2020 (celui qui a été validé 'pour le moment' par les deux marines) on attend maintenant que le constructeur Damen donne le devis final de la frégate, normalement Damen aurait dû le remettre en cette fin d'année mais, pour des raisons de retard dû au covid, cela ne se fera pas avant le printemps 2022

Ce retard de presque deux ans pour arriver à un prix convenable est certainement dû au fait que le budget des belges pour l'achat des deux grosses frégates (133 mètres de long pour un déplacement de 5.500 tonnes) n'est que d'un "petit" milliard d'euros !

Et, il est très important de rappeler que le contrat définitif n'est pas encore signé, c'est la ministre de la défense belge qui l'a bien précisé ! Donc en coulisse, ça doit être le gros bordel et je n'ose imaginer la réaction des hollandais si finalement à cause du prix les belges décidaient de ne pas signer le contrat !!! Et d'un autre coté, si ils signent qu'est qu'ils vont recevoir comme frégates pour 500 millions d'euros l'unité !?

Enfin, on verra bien...

Je pense que la mise à jour de la vision stratégique risque d apporter du budget à la Marine. Suivant l avis du comité d expert sur la situation du monde.

vince01 a écrit:

Je pense que la mise à jour de la vision stratégique risque d apporter du budget à la Marine. Suivant l avis du comité d expert sur la situation du monde.

Ah, puissent les dieux de la mer t'entendre Vince

Alors, vu qu'on a qu'un "petit" budget d'un milliard d'€, je suis de plus en plus persuadé qu'il n"y aura qu'une seule frégate opérationnelle à la fois (pour une période de deux ans), la deuxième frégate étant en réserve pendant ce temps-là...
Cette manière de faire, leur permettrait de faire des grosses économies (et de rester dans leur budget) en achetant une frégate entièrement équipées (en armes et systèmes), et une frégate sans aucune arme et sans certains systèmes (ceux qui sont transférables d'une frégate à l'autre comme le poisson du VDS par exemple).
En fait, on faisait déjà comme ça quand j'étais à bord du temps des 4 frégates Wielingen, 2 frégates (avec l'équipage au complet, toutes les armes et tous les systèmes) étaient opérationnelles durant une période de deux ans, et les 2 autres frégates (avec à bord un 1/3 d'équipage, et sans missile, sans torpille, sans obus, etc..) étaient donc non-opérationnelle durant deux ans, et pendant ce temps le navire était entièrement entretenu et bichonné.
Et, au bout de deux ans, les frégates non-opérationnelles relevaient les frégates opérationnelles, et c'était le grand transfert (de l’équipage, des missiles, torpilles, obus, etc...) d'une frégate à l'autre. Et ainsi de suite tous les 2 ans.      
Bien sur, avec ce système, ils n'auront qu'une seule frégate de disponible sur les deux, mais bon c'est toujours mieux que rien et puis ont-ils besoin de plus !?



PS: je ferais prochainement un récapitulatif de tous les équipements, systèmes et armes des futurs frégates que l'on connait déjà

Merci Olivier

Bonjour , Olivier.

Tiens ! Je ne connaissais pas cette façon de faire.
Curieux.
Cela devait, quand même, coûter bien cher ?
Toutefois, cette solution est-elle encore envisageable, de nos jours ?
Espérons que le plan initial pourra être être appliqué...
Amitiés.

Xavier

@Xavier MONEL a écrit:

Toutefois, cette solution est-elle encore envisageable, de nos jours ?

Je ne sais pas Xavier, on verra bien...

Mais ce qui était bien avec cette méthode, c'est que les nouvelles recrues étaient d'abord mutées sur les deux frégates non opérationnelles avec équipage réduit, cela leur permettait de se familiariser avec la vie à bord et de bien connaître le navire, et les deux frégates opérationnelles venaient piocher au fur-et-à-mesure le personnel dont elles avaient besoin sur les deux frégates non opérationnelles

Nos futurs frégates auront-elles des missiles israéliens ?

https://twitter.com/marineschepen/status/1467889495932559367

traduction google de l'article :

Citation :

Le constructeur de missiles israélien IAI est en pourparlers avec la marine et l'armée au sujet de son système Barak MX

Il n'est pas certain que les nouvelles frégates ASW néerlandaises et belges soient équipées avec les missiles habituels de l'américain Raytheon. Plusieurs fabricants sont en pourparlers avec la Défense au sujet de leurs produits, notamment la société Israel Aerospace Industries (IAI). Cette société propose non seulement son système Barak MX à la marine néerlandaise, mais souhaite également le vendre à l'armée royale néerlandaise.

Il y a quelques semaines, Marineschepen.nl a annoncé que le DMO (Defense Materiel Organization) et la Marine envisageaient d'opter pour d'autres missiles de défense aérienne.que l'ESSM et le SM-2 de Raytheon. Cela mettrait fin à un mariage de missiles d'une soixantaine d'années. Un choc pour beaucoup qui ont grandi avec les missiles de défense aérienne américains (dans lesquels les Pays-Bas ont également investi), mais intéressant pour les producteurs d'autres pays.

L'un d'eux est IAI, fabricant, entre autres, de la famille de missiles Barak. Marineschepen.nl s'est entretenu avec des experts de l'entreprise.

Les lanceurs resteront

Le nom du Barak a été mentionné précédemment sur Marineschepen.nl et cela a entraîné des questions sur le dispositif de lancement des missiles dans les réponses. Le choix des missiles israéliens signifie-t-il que le lanceur de confiance Mk 41 doit être abandonné ? Avec toutes les conséquences de conception que cela impliquerait ?

Non, selon les propos des employés de lIAI : « Nous avons notre propre système de lancement, qui nécessite peu d'espace et est léger. Mais cela n'est pas pertinent pour les navires néerlandais. Nous sommes bien conscients des exigences néerlandaises en matière de lanceurs. Et nous sommes en train de faire une proposition pertinente et très rentable pour cette partie du système, nous ne proposerons donc pas un nouveau lanceur. »

Que IAI puisse adapter le Barrack et les canisters pour le lanceur américain Mk 41 n'est pas surprenant en soi. Le Mk 41 est américain, mais pas de Raytheon. Le lanceur est en fait de Lockheed Martin et les deux sociétés travaillent ensemble depuis des décennies, y compris pour les avions F-16. De plus, en juillet 2021, les deux sociétés ont signé un protocole d'accord (MoU) pour la coopération en matière de défense aérienne et antimissile (IAMD).

Plus important encore, dans une fiche produit de 2019, Lockheed Martin lui-même mentionne le Barak, en plus de l'Aster et du CAMM, comme des missiles qui pourraient également être lancés à partir du Mk 41 à l'avenir.

Le missile

La Barak MX n'est pas une fusée, mais il existe trois variantes : la Barak MRAD (35 km), la Barak LRAD (70 km) et la Barak ER (150 km). Les trois sont fondamentalement identiques, avec quatre composants identiques : l'ogive, le capteur et le nez avec les moyens de communication. Il y a cependant plus de différences dans le domaine de la propulsion.

Par exemple, grâce à un booster supplémentaire, le Barak dispose d'une portée plus longue et est capable de neutraliser les missiles balistiques, selon IAI.

"Nous avons réussi des interceptions de cibles balistiques lors d'essais avec le Barak au printemps", a déclaré l'un des experts. Lors d'un test, a rapporté Janes en avril, un Barak ER a réussi à éliminer une cible qui imitait un missile balistique à courte portée.

Le Barak ER, comme le Patriot et le SM-6, est uniquement capable de neutraliser un missile balistique dans l'atmosphère. Le SM-3 fait cela dans l'espace. Cette arme a une très longue portée et peut donc intercepter une arme à un stade relativement précoce, sans que le contenu ne se retrouve sur Terre.
Mais cela nécessite une arme très spécifique qui peu éliminer d'autres missiles ou avions.
La famille Barak a été spécialement développée pour éliminer les cibles aériennes (comme les missiles sol-air).

Une caractéristique intéressante du Barak LRAD et de l'ER est le moteur fusée à double impulsion. Au cours du vol, la vitesse et l'énergie sont perdues, mais grâce à cette technique qui divise le carburant solide en deux parties, la fusée peut effectuer un sprint supplémentaire vers la cible lors de la dernière partie du vol.

Comme mentionné, le Barak MX est destiné à éliminer des cibles aériennes. Le système n'a pas de mode surface, dans lequel il peut être utilisé contre des cibles marines. Certains autres missiles peuvent le faire, ils peuvent être déployés contre de petites embarcations à courte ou à plus longue distance et attaquer un navire plus gros à très grande vitesse.

Radar

Les missiles Barak peuvent recevoir à mi-vol des mises à jour du navire. C'est ce qui se passe maintenant dans les marines israélienne et indienne avec le MF-Star, un radar en bande S d'Elta. Sur les navires néerlandais, cela devra être fait avec un radar en bande X. Les missiles de Raytheon ont également été conçus à l'origine pour la communication avec un radar en bande S, mais ils ont été modifiés.

La bande X ne sera pas non plus un problème pour le Barak, selon IAI. "Nous connaissons la configuration des navires néerlandais", a déclaré la compagnie. « Nous avons déjà effectué des analyses préliminaires sur la base de ce que nous savons maintenant. Nous nous attendons à ce que l'intégration soit beaucoup plus simple. Bien que l'intégration avec le radar d'une autre entreprise puisse être très complexe, nous avons une configuration flexible où les informations ne doivent pas être envoyéesr au missile via le radar, car nous pouvons utiliser des antennes spécifiques qui peuvent être placées sur le navire."

Dès que le missile s'approche de la cible, le Barak la localisera avec son propre radar et se dirigera vers elle.

Maintenance

Les missiles de la marine néerlandaise sont entretenus à Den Helder depuis des décennies. Si cela dépendait de IAI, cela ne changerait pas : « Nous connaissons les exigences que la marine néerlandaise fixe dans ce domaine et nous sommes heureux d'offrir l'option de maintenance aux Pays-Bas. Non seulement pour la marine néerlandaise, nous pouvons également soutenir des options pour maintenir des missiles Barak pour d'autres pays européens et pour d'autres parties des forces armées en un seul point aux Pays-Bas."

Armée de terre

Non seulement la marine est en train de s'orienter, mais l'armée de terre aussi regarde de nouvelles fusées. L’IAI participe donc à l’étude de marché du programme MRAD. "Le Barak MX pour la terre est en grande partie le même que pour la marine. Les missiles sont identiques dans les deux domaines et le système de contrôle des armements est très similaire. La plateforme est différente: les ordinateurs et consoles destinés aux opérateurs sont placés dans des camions."

"Une force qui fonctionne avec un système unique pour la force terrestre et la marine peut tirer des économies d'échelle des frais d'entretien et de logistique", conclut IAI.

Il n'y a pas que la marine qui est intéressée, l'armée envisage également de nouveaux missiles. IAI participe donc à l'étude de marché du programme MRAD. « Le Barak MX pour la terre est en grande partie le même que pour la marine. Les missiles pour les deux domaines sont exactement les mêmes et le système de contrôle des armes est en grande partie le même. Cependant, la plate-forme est différente : les ordinateurs et les consoles pour les opérateurs sont en camions."

« Une force militaire qui travaillerait avec un système unique pour l'armée de terre et la marine bénéficierait d'économies d'échelle sur les coûts de maintenance et de logistique », conclut l'IAI.

Source : marineschepen.nl

Bonjour et merci, Olivier.
Cet article est très intéressant.
Conclusion : wait and see...
Amitiés.

Xavier